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- le Dim 29 Oct 2023, 11:15
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Vous êtes cordialement invités
Vous êtes cordialement invités
de Alex Sol
Résumé :
24 août 2007, un incendie ravage une partie du manoir de Beaunom qui héberge une colonie de vacances. Les animateurs sortent quatre adolescents inconscients et recouverts de sang des flammes. Dans les jours suivants, le centre de vacances est fermé définitivement.
12 ans plus tard, les quatre survivants, qui n’ont aucun souvenir de l’évènement, reçoivent d’étranges courriers les conviant à la soirée d’inauguration du manoir qui accueillait la colonie.
Lorsqu’ils arrivent, leurs plats préférés ont été servis à table, mais impossible de savoir qui les a invités, car personne n’est là pour les recevoir.
Plus étrange encore, chaque fois qu’ils désirent partir, ils oublient si tôt qu’ils approchent du hall d’entrée.
Mon avis :
Grâce à la table des matières (et au résumé), j’imagine qu’on va suivre les quatres survivants un peu chacun leur tour.
Au fil de ma lecture
Le livre s’ouvre sur une note qui parle de l’histoire, précisant qu’il ne s’agit pas d’un livre d’horreur mais d’une histoire triste, de son histoire, et c’est sobrement signé « C. ».
- Ne pas ouvrir si tu as l’intention de lire le livre:
- Le premier personnage que l’on rencontre vite à Toulouse. Hisham Marouni, âgé de vingt-huit ans, vient de recevoir une lettre manuscrite très sophistiquée. Il s’agit d’une invitation à l’inauguration pour la réouverture du manoir Beaunom. Hisham connaît le lieu, il avait l’habitude d’y aller en colonie de vacances avec sa cadette, Soraya.
Rho la vache ! Il y a plein de non-dits, des choses qu’on sous-entend sans jamais nous les dire. Je dois avouer que c’est assez frustrant.
Pour le moment, la seule chose qu’on sait c’est qu’il y a eu le feu au manoir, et que, quand les moniteurs ont sortis Hisham et ses amis, les enfants étaient couverts de sang. Aucun d’eux ne se souvient de quoi que ce soit et les parents les ont empêché de se reparler ensuite. Ça me fait penser à un rituel satanique
Après deux invitations papier et un email, c’est finalement un coup de fil d’un inconnu se faisant passer pour un client (Hisham est plombier) qui emmène ce dernier au manoir, un lieu où il n’est pas allé depuis douze ans.
Sur place, il n’y a que deux autres personnes. Deux femmes qu’il reconnaît tout de suite : Cloé et Marie-Sophie, alias Soph. Ils ont tous les trois reçus la même invitation. Ils sont rapidement rejoints par Alex, qui a, lui aussi, été invité. Les voilà de nouveau réunis tous les quatre, au même endroit que douze ans plus tôt, avant l’incendie. Ce n’est évidemment pas un hasard.
En fait, tout est étrange dans la situation. Tout le manoir est éclairé alors qu’il n’y a visiblement personne à part eux quatre. Tout a été mis en place pour être sûr qu’ils viennent (la preuve en est avec le client étrange d’Hisham). Et la météo est aussi étrange : Météo France annonce qu’il fait un grand soleil et 32 degrés (logique vu le temps de la journée), mais au manoir il fait sombre, il pleut à torrent et l’orage gronde violemment au dehors. Avoue que tout ça fait penser à quelque chose de surnaturel.
Y a une attirance entre Hisham et Alex, non ? Est-ce qu’il se serait passé un truc entre eux quand ils étaient ados ?
Même s’ils ont tous évolué et vécu leur vie sans se reparler depuis douze ans, ils sont tous les quatres ravis de se retrouver.
Le petit groupe se sépare : Alex et Soph fouillent l’étage où ils ont l’impression d’avoir entendu quelqu’un marcher, pendant que Cloé et Hisham fouillent le rez-de-chaussée.
Dans la salle à manger, la table a été dressée pour quatre et dans chaque assiette se trouve un plat différent. Chaque invité découvre son plat préféré.
C’est de plus en plus flippant. Le lieu fait flipper, l’ambiance fait flipper, et la femme de la cuisine aux yeux blancs, à la peau pâle et sans voix, fait encore plus peur. Perso, j’aurai déjà pris mes jambes à mon cou.
Quand Cloé arrive dans la cuisine au côté d’Alex, ce dernier est seul : la femme « fantôme » a disparu.
Quelques instants plus tard, un bruit sourd se fait entendre à l’étage (comme si un truc était tombé) et la cheminée s’allume toute seule, d’un seul coup.
Cloé et Soph retournent à l’étage pendant qu’Alex et Hisham vont voir le feu. C’est un vrai feu, ce qui effraie le plombier.
Tout dans ce manoir est étrange et dérangeant en fait. Tout ce qui a été détruit dans l’incendie semble reconstruit à l’identique, la déco est vieillotte et il y a même des éléments hyper vieux mais qui font neufs, comme cette vieille machine à écrire dans la chambre d’enfants.
Au premier étage, Soph a une crise de panique quand les deux femmes s’approchent d’une porte. Elle ressent du malaise, un danger. Pourtant, quand Cloé ouvre la porte, la pièce est vide. Mais ça ne rassure pas pour autant Soph qui veut à tout prix partir du manoir. Encore une fois, Alex (les deux hommes ont fini par rejoindre leurs amis) voit un fantôme : cette fois, il s’agit d’un prêtre qui se trouve dans l’encadrement de la chambre que Cloé a précédemment ouverte. Soph a quitté ses amis et personne ne l’a suivi. J’espère qu’il ne va rien lui arriver.
Petit retour en arrière avec Marie-Sophie. Elle était à Moscou quand elle a reçu son enveloppe. Comment quelqu’un a réussi à la retrouver ?
Deux semaines plus tard, elle est de retour en France et a loué une chambre d’hôte tout près du manoir.
Je ne sais pas pourquoi mais, au vu de la réaction des propriétaires du gîte et celle du chauffeur de taxi, j’ai l’impression que le manoir n’est pas du tout réhabilité, qu’il est toujours dans le même état qu’après l’incendie.
Retour avec Alex, Cloé et Hisham qui visitent la pièce que les deux jeunes femmes ont découvertes plus tôt.
Wohhh c’est de plus en plus étrange. Dès qu’ils descendent, ils ne se souviennent plus de ce qu’ils allaient faire (ils avaient tous décidé de partir ; d’ailleurs, Marie-Sophie est toujours là).
Dans la salle à manger, les plats qui avaient l’air délicieux plus tôt dans la soirée sont pourris et plein d’asticots (ça me dégoûte).
Alors qu’ils cherchent un moyen de sortir, Alex voit un fantôme au dehors (il semble le seul) et Cloé a disparu.
Même si l’histoire est prenante, j’avoue que j’ai du mal à voir où on va, à comprendre pourquoi ces quatre personnes sont impliquées et ce que leur veut la maison.
On découvre à présent comment Cloé a reçu son invitation. Elle a ignoré les deux enveloppes reçues, même l’email. Cependant, le destin voulait absolument qu’elle se rende au manoir. Le vol Rome-Paris dans lequel elle était à rencontrer une tempête et a dû s’arrêter à Toulouse. Elle n’allait repartir que deux jours plus tard. Elle a donc décidé de rester dans le coin pour rendre visite à ses parents. Mais tous les signes du destin la poussent vers un endroit : Beaunom.
Soph retrouve Cloé dans la chambre où se trouve la machine à écrire. Elle l’utilise à une vitesse folle et semble possédée. Prise de panique, Soph percute une vielle femme, une apparition, qui a disparu dès lors qu’Hisham et Alex la rejoignent. Dans la pièce, Cloé est redevenue elle-même et ne se souvient de rien.
J’imagine que c’est lié au texte qu’a écrit Cloé, mais je ne suis pas fan de la façon dont c’est amené. On découvre l’histoire d’Emmanuelle et de sa famille. Ils vivaient au manoir durant la seconde guerre mondiale et, pour protéger sa famille, Emmanuelle a accordé des faveur sexuelles à un militaire. De cette adultère sont nées deux filles : Agathe et Colette. Mais la première est tombée très malade, touchée par de fortes fièvres. Impuissante, Emmanuelle et sa famille ont même fait appel à un prêtre afin de tenter un exorcisme pour sauver sa fille.
Effectivement, ce qu’on nous raconte est ce qui est écrit sur les feuilles de Cloé.
Les arrière-grand-parents d’Alex travaillaient au manoir à l’époque d’Emmanuelle. Sa grand-mère, âgée d’une dizaine d’années à l’époque, a été traumatisée par ce qu’elle a vu. La mère, Emmanuelle, a été retrouvée dans l’allée du manoir, la gorge tranchée, avec une de ses filles dans les bras. En réalité, toute la famille aurait été sauvagement assassinée. Toute la famille sauf une fillette qui a disparu ce jour-là et dont on n’a jamais plus entendu parler.
Oh j’avais raison pour Alex et Hisham. Il y avait bien un truc entre eux. Mais après l’accident, Alex a refusé de voir son ami. Contrairement aux autres, il se souvient de tout ce qu’il s’est passé cette nuit et c’était trop difficile pour lui de voir l’un d’eux.
Alex était le fils des gardiens du manoir à l’époque. Depuis tout petit, il est sensible aux phénomènes paranormaux. Mais quand il est avec Hisham, il n’y a que le garçon qui importe, il ne voit plus le reste.
Waouh ils ont assisté à l’exorciste d’Agathe. Elle a « explosé ». C’est pour ça que les enfants étaient recouverts de sang. Il est fort probable qu’un esprit ait pris possession de l’un d’eux.
En racontant l’histoire, Alex aide Hisham à se souvenir. À présent, il voit au-delà de l’illusion. Il voit réellement le manoir. Il faut que les filles se rappellent aussi.
Ça y est, tout le monde se souvient. Tout le monde voit le manoir tel qui est vraiment : en ruines.
Je suis curieuse d’en savoir plus sur Alex. Il a reçu une première lettre un an avant le jour J, puis une chaque mois ensuite.
Peu à peu, l’histoire se dévoile. Les quatres amis sont persuadés que, d’une certaine façon, les enfants d’Emmanuelle vivent en eux. Peut-être qu’ils veulent retrouver leur sœur disparue ?
L’apparition d’une vieille femme (peut-être la soeur d’Emannuelle) apparaît et les invite à la suivre.
Eh bien c’est ça. Alexandre est accompagné de Paul, le fils aîné d’Emmanuelle, âgé de treize ans quand il est mort. Hisham est avec Louis, le garçon espiègle. Soph est Agathe et Cloé a la sensation de bien connaître Rose.
Marie-Sophie pense que la vieille femme qu’il ont vu est Colette. Elle est persuadée que, si elle n’est pas morte ce jour-là, c’est parce qu’elle n’était pas présente au manoir et qu’elle a demandé, il y a douze ans, à ses frères et sœurs fantômes de lui montrer ce qu’il s’était passé.
Oh bon sang c’est stressant. Le fantôme du prêtre surprend le groupe. Il attrape Alex par la gorge et l’enferme dans une pièce.
Une poutre s’effondre du plafond. Hisham, Cloé et Soph sont séparés. Je n’aime pas ça.
Soph en apprend plus sur Colette. C’est sa mère qui l’a sauvée du manoir en flamme alors que Marius, l’exorciste, lui avait tranché la gorge. La petite a été recueillie par Suzanne, la voisine et amie d’Emmanuelle qui lui avait conseillé de faire exorciser Agathe. Suzanne a changé le nom de Colette en Julie et elles ont quitté Beaunom.
Les esprits d’Emannelle et de sa sœur Marianne viennent au secours de Cloé alors qu’elle allait passer à travers le plancher. Est-ce que les esprits du manoir ne seraient pas les captifs de Marius qui semble être le mal incarné ?
Soph a vu le corps de Colette. La vieille femme etaient morte. Pourtant, elle se tient à nouveau devant elle, Cloé et les deux esprits. Marianne semble d’ailleurs vouloir s’en prendre à elle.
Marius fait un exorcisme à Alex. On dirait qu’il essaie d’extraire l’âme de Paul de son corps. Alex perd connaissance.
Oh bah ça alors. En fait, Charles, le mari d’Emmanuelle, n’est pas mort pendant la guerre, mais plus tard. Quand il est revenu à Paris et qu’il a appris ce que sa femme avait fait, il était tellement peiné qu’il a préféré quitte la ville et mourir seul. Mais avant de quitter la terre, son âme est retournée au manoir et il a pris possession du corps d’Agathe (Marius avait raison : elle était bel et bien possédée). Le prêtre n’est peut-être pas si mauvais après tout ?
Fiou…J’avoue que ça commence à être complexe et en même temps stressant. On a de nombreux retours en arrière qui mettent l’accent sur un élément de l’histoire. Ça nous apporte des précisions mais ça nous angoisse aussi sur ce qui arrive aux personnages et ça sème le doute dans nos esprits : qui sont les « bons » et les « mauvais » dans cette histoire ?
Hisham finit par retrouver Alex. Quand le prêtre l’aperçoit, il s’évapore. Bien que vaseux, Alex lui explique que Marius ne voulait pas le tuer. Il voulait lui expliquer qui avait pris possession d’Agathe. À présent, ils doivent retrouver Colette, qui n’est pas Colette… Fiou c’est compliqué…
Agathe était possédée par Charles. Elle et Colette ont inversé leur place lors de l’exorcisme (personne n’arrivait à les différencier à part Paul). Marius a continué son rituel et a tué Colette. La vieille dame qu’ils ont vu n’est donc pas Colette, mais Agathe, possédée par Charles (tu es toujours avec moi ? ????). C’est Charles qu’ils doivent arrêter. Sans ça, ils ne pourront pas quitter le manoir.
Charles veut récupérer l’esprit de ses enfants. Et pour ça, il doit tuer les quatre trentenaires. (Marius est du bon côté finalement ^^). En tout cas, je comprends mieux la réaction des esprits d’Emmanuelle et Marianne face à celle qu’on pensait être Colette.
Alex arrive à attirer l’attention d’Agathe. Épaulé par le prêtre Marius, il tente de l’exorciser. Cependant, l’esprit de Charles est puissant et surtout, il a pris le contrôle total du corps d’Agathe. Il rompt le lien et disparaît.
Peu à peu un plan se met en place. Puisque Charles prend possession du manoir pour manipuler les quatre amis, Cloé suggère que le père Norbert et Emmanuelle (qui sont morts dehors et que Charles ne peut donc pas contrôler) prennent eux aussi possession du manoir et expulsent Charles. De cette façon, il sera obligé de réintégrer le corps d’Agathe et Alex et Marius pourront finir l’exorcisme.
On ne va pas se mentir, il y a quand même des passages dégueu dans le livre. En plus de faire flipper avec cette histoire de fantômes, il donne la nausée avec certaines scènes.
Wah la vache ! Ça fait trois jours que les quatre amis sont dans le manoir. Pour eux comme pour nous, il ne s’agissait que de quelques heures.
Les deux esprits ont réussi à affaiblir Charles qui reprend possession du corps d’Agathe. Mais Colette, dans le corps de Soph, réclame vengeance et détruit le corps de sa sœur zombie. Pour combattre Charles, Alex exorcise Cloé, libérant Rose. L’italienne sera la nouvelle hôte de Charles.
J’avoue que ça m’angoisse et je m’attends de plus en plus à ce qu’il ne s’en sortent pas tous.
Ça fait plusieurs fois que Marius insiste en disant qu’il y a des secrets derrière toute cette histoire. Et effectivement, c’est le cas. Colette et Agathe ne sont pas les filles d’Emmanuelle mais celle de Marianne qui a été violée par un soldat allemand. Pour la protéger, Emmanuelle a fait croire à sa propre grossesse (étant donné que tout le monde savait ce qu’elle faisait avec l’officier allemand, c’était plausible et ça empêchait sa sœur de voir sa réputation ternie).
Cet aveu apaise Charles qui trouve enfin la paix. À présent, Marianne et Emmanuelle nous racontent leur version de l’histoire.
Louis était dans un passage secret pour observer l’exorcisme. Quand Colette est morte, son hurlement a alerté Paul et Rose qui étaient à la bibliothèque. Ce sont eux qui, sans le faire exprès, ont bloqué la sortie du passage secret.
Marianne, qui s’était endormie près de la cheminée avec son tricot, s’est levée d’un bond et a couru dans la chambre. Elle a percuté une silhouette (un fantôme ?), est tombée dans les escaliers et s’est rompue le cou. Lorsqu’elle s’est levée, son tricot est tombé à proximité du feu. C’est Agathe, possédée par l’esprit de Charles, qui l’a poussée dans la cheminée, répandant le feu.
Le père Norbert, armé du pistolet qu’Emmanuelle gardait dans sa table de chevet, tire sur Marius qui, dans un dernier effort, pousse son collègue par la fenêtre. Norbert s’écrase au sol.
Avant de mourir, Marius a compris qu’Agathe s’était jouée de lui et que ce n’était pas elle qui était morte, mais sa jumelle, Colette. Il repère aussi Louis, prisonnier de sa cachette. Malheureusement, le prêtre est mourant et ne peut rien faire pour l’aider, à part prier.
Woh attend… Il y avait un esprit malin dans la pièce ce jour-là ? Il a pris possession de Paul ? J’ai pas trop compris ce qui lui est arrivé. Quand l’esprit touche Paul, il vieillit instantanément d’une soixantaine d’années et tombe, inconscient.
Alors qu’Emmanuelle et Rose tentent de quitter le bâtiment enflammé, la petite se coince la jambe dans le sol qui se dérobe sous elle. Elle est coincée. Quand Emmanuelle voit Colette (qui est en fait Agathe) , elle doit choisir entre sauver la jumelle ou Rrose. Elle choisit la première.
Oh purée ! C’est Agathe (donc Charles) qui tranche la gorge d’Emmanuelle devant le manoir
Alex commence à libérer ses amis de l’âme des enfants. Cependant, il s’affaiblit à chaque fois qu’il aide l’un des esprits à trouver la paix. Je doute qu’il survive
Attends. C’est un fantôme en fait ? Il est mort douze ans plus tôt ? Ah non. Il est mort au moment où ils ont été séparés tous les quatre et que Soph s’est retrouvée dehors. Charles en a profité pour l’attaquer et lui planter un couteau dans le cou.
Purée c’est triste. On revit sa mort. Des moments de sa vie.
Oh put*** ! Quand Marius tente de libérer Marie-Sophie, son corps explose, comme celui de Colette
Oh bon sang. Soraya, la sœur d’Hisham, est venue au manoir pour récupérer son frère. Elle l’aide à sortir du manoir avec Cloé alors qu’Alex et Marius essaient de maîtriser l’esprit furieux de Soph. Ils arrivent à grimper en voiture et à franchir la grille du manoir quand le bâtiment explose, envoyant des débris sur le véhicule.
Quand Hisham revient à lui, il est à l’hôpital. J’ai l’impression que Soraya est possédée et qu’elle a tué Cloé. Colette a pris possession du corps de Soraya (elle s’est échappée du corps de Soph quand la sœur d’Hisham est entrée dans le manoir). Elle tué le plombier et va, à présent, pouvoir vivre
En conclusion
Pourquoi j’ai mis aussi longtemps avant de lire ce livre ? J’avais été attirée en premier lieu par la couverture qui me laissait penser que le livre était plein de surnaturel, de fantômes, qu’il allait être effrayant, etc. Eh bien je n’ai pas été déçue.
Chloé, Soph, Hisham et Alex retournent au manoir où ils passaient leurs vacances d’été douze ans plus tôt. Endroit où ils ont tous les quatre failli mourir, sauvés in-extremis des flammes par les moniteurs.
De retour à Beaunom, douze ans plus tard, leur passé refait surface, accompagné d’une sombre histoire datant de la seconde guerre mondiale.
J’ai beaucoup apprécié ma lecture que j’ai trouvée bien ficelée. Les personnages ont chacun leur caractère, leurs forces et leurs faiblesses. Même si on jongle souvent entre eux, le fait de les faire se confier sur leur passé douloureux nous rapproche d’eux. Perso, je me suis attachée à chacun d’eux et j’ai été touchée par ce qui leur arrive.
Tout au long du livre, l’auteure sème des indices qu’on ne comprend qu’une fois l’histoire du manoir révélée. Tout se tient, tout est probable. À plusieurs moments, j’ai angoissé, j’ai eu peur pour les personnages, pour leur avenir. J’ai partagé des moments de joie, et de tristesse aussi. Bref, Alex Sol a fait faire des montagnes russes à mes émotions.
Ce livre rassemble tout ce que j’aime. Des histoires de fantômes, des personnages qui ne sont pas des super héros et ont leurs faiblesses, du suspense, des scènes dégueu (parce que oui, il y en a), mais aussi des moments inattendus. J’ai été surprise plusieurs fois durant ma lecture et j’adore ça.
#horreur #surnaturel #fantomes
- le Lun 24 Juil 2023, 07:19
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- Sujet: Blanche-Neige – Les Contes Interdits
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Blanche-Neige – Les Contes Interdits
Blanche-Neige – Les Contes Interdits
de Louis-Pier Sicard
Résumé :
Une femme coupable d’un crime dont elle n’a plus souvenir. Une évasion vers une forêt où la noirceur ne vient jamais seule. La découverte d’un manoir abandonné aux secrets bien cachés. Des bougies qui s’éteignent, des ombres qui se lèvent, des objets qui se déplacent d’eux-mêmes. Et des coups qui résonnent contre la porte, avant d’être défoncée… Cette sombre réécriture du conte classique »Blanche Neige et les sept nains » est un plongeon dans les eaux noires et visqueuses de la démence, du complot et du meurtre ; un pas angoissant dans les ténèbres d’un passé oublié d’où les horreurs surgissent sans bruit ni crier gare. Il est déjà trop tard pour reculer – que fuirez-vous d’abord : le présent, ou le passé ?
Mon avis :
Nous suivons une jeune femme qui se trouve dans un hôpital psychiatrique. Je sens que ça va être compliqué de savoir ce qui est vrai et faux…
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Hum… Je n’ai pas l’impression qu’Émilie soit dans un simple hôpital psychiatrique. On dirait plutôt une prison. Oh bah c’est bien ça. Fort Orée est un institut pour criminelles mentalement atteintes.
Émilie ne se souvient pas de la raison pour laquelle elle est internée. Elle est amnésique. Le docteur Charron tente de la faire parler mais rien ne sort.
L’homme la drogue et la viole. J’avoue que j’ai du mal à croire que ça soit vrai… Étant donné l’état psychologique d’Emilie, est-ce qu’elle ne serait pas schizophrène ?
Je ne crois pas une seule seconde que tout ce qui se passe ici soit vrai. Emilie arrache un vieux ressort du lit de sa cellule et se taille les veines du poignet. Comme par hasard, à ce moment-là, Thomas, l’infirmier qui la surveille (et qui est très bienveillant avec elle en comparaison avec ses collègues), débarque dans sa chambre pour la soigner. Étrange coïncidence, non ?
Émilie avoue au jeune homme que le docteur Charron la drogue et la viole. Thomas lui promet de l’aider à sortir de là, il lui dit qu’il sait qu’elle est innocente (avoue que ça va dans mon sens que tout ça n’est pas la réalité ?).
Pour le moment, la seule référence à Blanche-Neige que je perçois, c’est l’apparence physique d’Émilie…
Est-ce que l’interrogatoire est une bribe de souvenir ? Est-ce que ça se déroule réellement dans l’hôpital ? Fiou… J’avoue que je ne comprends pas tout.
Etant donné la photo que lui montre Jasmine, la psychologue, est-ce qu’Émilie n’aurait pas été victime de pédophilie ? Sur la photo, elle est jeune, peu vêtue, et ça me fait penser à une affiche de pub… Ou alors, elle invente ce qu’elle voit (c’est Émilie qui nous raconte tout ça, il ne faut pas l’oublier) et ça serait plutôt un avis de recherche ?
C’est n’importe quoi… Thomas veut aider Émilie à s’enfuir. Mais ils se font attraper par Charron. Armé d’un flingue qu’il pointe sur la jeune femme, ce dernier ordonne à Émilie de planter une seringue dans la cuisse de l’infirmier, ce qui le fait tomber dans le coma. Il demande ensuite à sa patiente de mener une expérience : sucer Thomas afin de voir si un homme inconscient peut bander. Comme ça ne marche pas, il lui ordonne ensuite de prendre un couteau et d’arracher le cœur de l’infirmier. Je te l’ai dit, c’est n’importe quoi, et encore une fois, je trouve qu’on a du mal à savoir si c’est la réalité ou une hallucination.
Émilie ne se laisse pas intimider. Elle arrive à désarmer le médecin, lui arrache la gorge (oui oui) et s’enfuit, tuant au passage d’une balle en pleine tête le garde en faction (oui, je te dis, ça ne semble pas réel). Elle s’enfuit ensuite aussi vite que possible dans la forêt.
Fiou j’y comprends rien… Comme dans le dessin animé, la forêt est effrayante la nuit et Émilie s’imagine plein de choses, même des zombies qui l’attaquent.
Eh bien voilà maintenant que la colombe qu’elle libère d’une pierre lui parle. Mon dieu… Je n’arrive pas à entrer dans l’histoire
Bon, on ne va pas se mentir, la colombe n’existe probablement pas. J’ai l’impression que tout ce qu’elle fait (guider Émilie dans la forêt, « chasser »), ce sont en fait des souvenirs de la jeune femme. Je reste persuadée qu’elle est schizophrène… Et pour cette femme, morte noyée qu’on a vu, est-ce qu’elle l’aurait tuée ? Après tout, si elle était en prison, c’est qu’elle a fait quelque chose, non ?
L’apparition de cette femme noyée refait surface lorsqu’Émilie trouve refuge dans une grotte, en pleine nuit.
J’avoue, je n’y comprends rien. Je trouve l’histoire sans queue ni tête. On sait que notre narratrice a des troubles psychologiques (même si on ne sait pas lesquels) et donc, c’est à travers ses yeux, à travers sa folie qu’on vit l’histoire. Mais je trouve ça vraiment lourd et désagréable. On ne comprend rien à ce qui se passe, on ne comprend pas où l’auteur veut nous mener.
Est-ce que ce voyage en forêt, ne serait pas un long voyage vers les souvenirs d’Émilie ? C’est la seule explication logique que je vois à toute cette histoire.
Au sortir de la grotte, le lendemain matin, Émilie a l’impression de ne plus être dans la même forêt. Elle continue son chemin et se retrouve face à un magnifique et imposant manoir.
La maison est décorée somptueusement et, même si elle semble faite pour une famille de sept personnes, elle a l’air vide et délaissée depuis quelques semaines (vu la négligence de la verdure alentour et la poussière dans les pièces). La porte n’étant pas verrouillée, Émilie y pénètre.
Épuisée par ses soi-disants deux jours de fuites, la jeune femme s’endort dans un lit qui semble fait pour elle. Dans ma tête, tout ça n’est que des souvenirs de son passé oublié.
Bon ce manoir est étrange. On dirait une maison close. Il y a des portraits de jeunes femmes aux sourires forcés. Des chambres qui ne contiennent dans leurs armoires que de la lingerie sexy et aguicheuse et bons nombres de sextoys et autres accessoires sexuels.
Rho la vache. Plus le temps passe et plus je me demande si Émilie n’est pas morte. Un portrait dans la maison lui ressemble. Elle trouve une robe tachée de sang au niveau des hanches et elle lui va comme un gant. Dans l’âtre de la cheminée, elle remarque un os de phalange avec une bague sertie d’un rubis en forme de pomme rouge croquée et la bague lui va comme si elle était sienne… Faut avouer que c’est troublant.
Des hommes pénètrent dans la maison qui semble la leur. Ils fuient quelqu’un. Une sorcière. Emilie est leur prisonnière et ils n’hésitent pas à abuser d’elle a priori.
Quand elle leur dit qu’elle était une prisonnière de Fort Orée, l’un des hommes lui dit que c’est impossible car la prison est en construction et ne sera pas achevée avant deux ans. Ce sont donc des souvenirs, non ?
Je pense que c’est ça. À mon avis, Émilie était leur prisonnière et leur victime. Elle a eu l’occasion de mettre un terme à tous ça et les as tous tués. J’avoue que j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, mais maintenant, je suis impatiente d’en savoir plus
Hum… Cette histoire est complexe. Est-ce qu’on ne la vit pas à l’envers ? J’ai l’impression qu’Émilie remonte dans ses souvenirs en fait.
Dans cette histoire folle, les sept hommes sont morts, tués par une « sorcière » qui ressemble à Émilie. On découvre d’ailleurs comment cette noyée est morte. En réalité, elle a été maltraitée : ses pieds ont été mis de force dans des souliers en verre bouillant. Elle a été grièvement brûlée et s’est suicidée en se noyant dans un seau. Fiou…. La fin est proche. On approche du dénouement. Est-ce que tout va s’éclaircir ?
Bon eh bien, j’avais raison. Le trouble mental d’Émilie est trop fort. Sans médication, elle revit des souvenirs avec une timeline chamboulée. C’est, a priori, elle qui a tué les septs hommes (toutes les preuves vont dans ce sens). Charron n’est cependant pas mort (c’est Thomas qu’elle a massacré en pensant que c’était le docteur). Le médecin, Jasmine (la psychologue) et un policier la retrouvent dans le manoir et la ramènent à Fort Orée.
Bon bah j’ai rien compris à la fin. Est-ce que c’est encore sa folie qui parle malgré les médocs ? Est-ce qu’elle est morte ?
Si je veux être tout à fait honnête, je suis contente d’avoir fini ce livre…
En conclusion
Heureusement que ce n’est pas le premier Contes Interdits que j’ai lu, sinon, je ne suis pas sûre que j’aurai continué la série. Je n’ai absolument pas adhéré au livre, tout d’abord parce que je n’ai pas aimé le style d’écriture, mais aussi parce que je n’ai rien compris à l’histoire.
Émilie est une jeune femme qui est enfermée à Fort Orée, une prison pour femmes mentalement atteintes. Elle ignore la raison pour laquelle elle s’y trouve, et, étant donné les maltraitances qu’elle y subit, elle veut absolument s’enfuir, chose qu’elle réussit à faire, aidée d’un infirmier.
Au début de l’histoire, j’ai eu du mal à comprendre le rapport avec l’histoire de Blanche-Neige. Mise à part l’apparence physique du personnage principal, je ne voyais pas ce qu’il y avait de plus. Mais au fur et à mesure de l’histoire, il y a des éléments qui s’ajoutent : la forêt effrayante, les septs hommes, le puits, la sorcière, la pomme. Finalement, tu finis par t’y retrouver. Cependant, ce n’est pas parce que tu retrouves ces « repères » du conte que l’on connaît que ça rend la lecture plus simple.
Parlons d’abord du style. J’avais beaucoup aimé Peter Pan du même auteur (c’est d’ailleurs le premier Contes Interdits que j’ai lu et c’est celui qui m’a donné envie de découvrir les autres). Pourtant, ici, je n’ai pas adhéré à la plume que j’ai trouvée « lourde ». Tout le texte est écrit à l’imparfait et au passé simple. Il n’y a quasiment pas de dialogue et on a énormément de description. Le personnage principal ayant des problèmes psychologiques, on sent que l’auteur a voulu nous plonger dans sa maladie au travers du style d’écriture. Tu adhères ou non. Personnellement, je suis complètement passé à côté. J’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire, j’ai trouvé les tournures de phrases lourdes, complexes et le texte pas fluide du tout.
Au travers de l’histoire, on ne suit qu’un seul personnage, Émilie. Comme dit plus haut, elle a des problèmes mentaux qu’on ne découvre qu’à la fin de l’histoire. Cependant, on comprend bien assez vite que sa névrose fausse sa perception de la réalité et ça nous embrouille tout le livre : c’est compliqué de démêler le vrai du faux, de savoir s’il s’agit de la réalité ou de l’imagination de la narratrice (le texte est écrit à la première personne du singulier et c’est dans la tête d’Émilie que l’on rentre). Quand j’y repense, c’est « normal » qu’on y comprenne rien étant donné qu’on revit l’histoire par les yeux d’Émilie. Elle ignore sa maladie, ne connaît pas ses symptômes et comme c’est elle qui nous raconte l’histoire, on perçoit ce que son cerveau perçoit.
Globalement, je n’ai pas apprécié ma lecture (que j’ai clairement subie). Je n’ai pas retrouvé, au travers de ce livre, le côté gore et horreur qui m’avait plu dans les autres livres de cette collection. À mon sens, ce Conte Interdit est plutôt un livre psychologique qu’un livre d’horreur.
Je ne dirai pas que je le conseille pas mais je pense que ce n’est pas le meilleur livre par lequel commencer la collection des Contes Interdits.
#horreur #thriller #conterevisité #contes&légendes #contesInterdits
- le Dim 26 Mar 2023, 13:50
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- Sujet: Boucle d’Or – Les Contes Interdits
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Boucle d’Or – Les Contes Interdits
Boucle d’Or – Les Contes Interdits
de Yvan Godbout
Même si le livre peut être lu indépendamment, l’auteur conseille de lire Hansel & Gretel avant de commencer celui-ci afin de comprendre toutes les subtilités de l’histoire. Je partage complètement son point de vue.
Résumé :
Une fillette égarée dans un monde qu’elle ne reconnait pas. Un papa ours dissimulant peut-être l’horrible croquemitaine. Une maman ourse tourmentée cherchant à protéger ses petits. Un ourson prisonnier d’un cauchemar débuté bien avant sa naissance. Une âme vengeresse n’ayant pas dit son dernier mot.
Mon avis :
La couverture fait quand même flipper non ? Je trouve qu’elle dégage un truc qui met mal à la l’aise… Bref.
Fiou .. Je n’ai pas tout compris au prologue, si ce n’est qu’un cadavre a été découvert, avec des orbites creuses et un crâne défoncé.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Une fillette semble avoir été enlevée et se retrouve au milieu de nul part, près d’une grange qui l’effraie et d’une maison isolée où elle trouve refuge.
J’ai un peu de mal avec le style d’écriture. J’ai l’impression que beaucoup de choses sont imaginées et, avec ma fatigue actuelle, j’ai du mal à en saisir les subtilités je pense.
La petite ne se souvient de rien, pas même de son nom. Mais que lui est-il arrivé ?
Le livre reprend des éléments de l’histoire de Boucle d’Or qu’on connaît. Déjà, le physique de la jeune fille fait penser à celui de la fillette dans le conte. Ensuite, elle se retrouve dans une chambre de garçon où elle finit par s’endormir sur le lit en serrant une peluche ourson dans ses bras.
J’avoue que pour le moment, j’ai du mal à entrer dans l’histoire. Je trouve ça assez long.
J’ai l’impression que Bastien, le petit garçon à qui appartient la chambre, vient de perdre sa mère. Il semble vivre seul avec son père et Falkor, leur golden retriever.
Alors que la fillette s’apprête à rejoindre Bastien et son père dans la cour, elle voit ce dernier sortir de la grange, une carabine à la main. Elle fuit alors vers une porte se trouvant sous l’escalier et descend une série de marches. Quand elle arrive en bas de la cave, le papa croquemitaine est de nouveau dans la maison.
Fiou… On a du mal à comprendre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Ce n’est pas facile à lire.
Dans la cave se trouve une femme qui semble avoir été battue. Néanmoins, la fillette est effrayée et se cache. Ah bah non, ça semble avoir été une hallucination. La vache ! Je ne comprends pas tout.
Peut-être que la fillette fait des crises psychotiques et qu’elle a tenté de fuguer ? Cette famille serait la sienne ?
Ah ben. Ben et Marge (le papa et la maman) s’apprêtent à aller voir leur petite fille pour la dernière fois. La fillette que nous suivons semble être leur prisonnière qu’ils appellent « la petite maudite » et ce n’est pas la première fois qu’elle se sauve de la grange. Cela dit, je ne sais pas si tout ça est vrai ou non. J’ai du mal à distinguer le vrai du faux dans cette histoire.
Quand toute la famille quitte la maison, la fillette décide de sortir de sa cachette. Dans la cave, elle découvre une pochette avec des coupures de journaux sur des disparitions, des enlèvements et des crimes. Elle découvre aussi des photos de fillettes. Elle est l’une d’elles.
Elle se décide à sortir de la cave. Après de longues minutes, elle est attirée à l’extérieur par une fillette brune portant une cape à capuche rouge trop grande pour elle. La petite maudite la suit dans le champ de maïs. Elle se retrouve piégée dans un labyrinthe.
Mais quoi ? Cette fille à la cape rouge serait la fille aux allumettes d’Hansel et Gretel ? Pour le moment je ne kiffe pas cette lecture. Je ne comprends pas grand chose.
La fillette s’appelle Marina et retourne, poussée pour une énergie surnaturelle, vers la maison. Sa maison je pense. Je crois aussi qu’elle est morte et que c’est son esprit qu’on suit depuis le début. Ah bah oui je crois que c’est ça. Et la petite Maudite, c’est en fait le nom du chat.
Nonnnnn ! Marina est la petite-fille d’Alice. C’est la fille de Margot (les personnages d’Hansel et Gretel). Jeannot est mort
On va découvrir comment Marina est morte. Je sens que ça va être horrible. Ursula ? Ça serait la sorcière Ursula qui l’a tuée ? (Elle est morte dans Hansel et Gretel non ?). Ursula possède le corps de Margot. D’ailleurs, l’entité a aussi causé la mort de Jeannot
Purée c’est dégueu. Cette scène de l’ongle d’orteil là… Je déteste ça. Ursula achève la petite d’un coup de hache sur la tête, la tranchant en deux.
On revit tout. Sa maman qui enterre le corps de la petite. Falkor qui le découvre et appelle son maître. Papa Ben qui retrouve sa petite fille. Les policiers qui viennent embarquer son corps. Bon sang c’est triste.
Marina comprend pourquoi elle est encore sur terre, comme une âme en peine. Elle a une dernière mission à réaliser. La petite fille à la cape rouge n’est pas encore morte. Marina doit réussir à guider sa famille jusqu’à elle avant la fin de la nuit. Après, il sera trop tard.
Elle se précipite alors dans la chambre de ses parents où Ursula a de nouveau pris possession de sa mère et s’apprête à tuer Ben. La fillette a alors un flash et elle voit ce qu’il s’est passé à l’église le jour de la cérémonie, le jour où Margot et Jeannot ont tué le fils d’Ursula, Samaël. La vieille femme a juré auprès de Satan de se venger des jumeaux. Cela fait au moins 15 ans qu’elle est morte pourtant… Pourquoi elle décide de se venger auprès de Margot maintenant ? Quoi qu’il en soit, cette dernière se bat dans son propre corps. Elle arrive à faire tomber un cadre, ce qui réveille son époux. Malheureusement, Ursula arrive à convaincre Benoît de retourner se coucher, prétextant le fait qu’elle aimerait passer du temps seule avec leur fils pour regarder l’éclipse. Rho j’espère que le petit ne va pas mourir
Quand Marina traverse le corps de sa mère possédée, elle revit les vingt dernières années des deux femmes. On découvre que les jumeaux ont été élevés par Cassandra et Madeleine le temps qu’Alice se remette de son accident. On vit la naissance du premier enfant de Margot lorsqu’elle avait 30 ans.
Le jour de ses 35 ans, Margot ne se sent pas bien. Ursula était déjà à l’œuvre, et la jeune maman le savait. Sa vieille connaissance l’a poussée à tuer Jeannot, menaçant de s’en prendre à Marina et Bastien si elle ne le fait pas.
Margot mène un combat intérieur contre Ursula. Elle arrive à négocier pour qu’elle laisse Bastien tranquille, à la condition qu’elle n’intervienne pas quand elle s’occupera de la petite fille aux allumettes. Ursula quitte la maison et se dirige vers la grange pour prendre des outils. Quand elle sort de celle-ci, elle tombe nez à nez avec Bastien.
Fiou on sent qu’on approche de la fin. Le rythme s’accélère et j’ai du mal à lâcher le livre.
Bastien file en direction du champ de maïs, bientôt pris en chasse par la sorcière à la hache. Quand ils se retrouvent à l’endroit où sa sœur a été assassinée, Margot reprend le dessus et lui ordonne de fuir, ce que fait le petit garçon. Ursula est furieuse. Elle jure que Margot ne reprendra jamais le dessus et qu’elle va s’occuper de sa famille.
La sorcière retrouve rapidement Bastien et l’emmène auprès de sa seconde victime. Marina est allée auprès de Falkor et l’utilise pour emmener son père auprès de son jeune frère.
Malheureusement, la petite fille aux allumettes est tuée par Ursula. Alors qu’elle s’apprête à faire subir le même sort à Bastien, Ben et Falkor débarquent enfin. Le chien bondit sur la sorcière qui le tue de sa dague. Elle maintient Bastien au sol. Ben ne peut s’approcher sans mettre la vie de son fils en danger.
Une fois encore la sorcière manipule les gens. Elle dit à Benoit qu’elle laissera la vie sauve à Bastien à condition qu’il se suicide. L’homme place le canon de sa carabine dans sa bouche. Marina décide d’agir et saute dans le corps de son frère, sans trop savoir ce qu’elle va faire. Elle arrive a prendre possession du corps de Bastien et communiqué avec sa mère qui revient à elle, quelques secondes, juste le temps de demander à son mari de la tuer. Et c’est ce qu’il fait pour protéger son fils.
Oh putain ! Je ne m’y attendais pas ! Ursula a réussi à ramener Samaël qui a pris possession du corps de Bastien, alors qu’elle se retrouve dans celui de Benoît.
En conclusion
La note de l’auteur en début de livre nous conseillant de lire Hansel et Gretel avant d’entamer celui-ci est la bienvenue. Même si les deux livres peuvent être lus indépendamment, tu le comprendras bien mieux si tu as lu l’autre Conte Interdit.
Dans cette histoire, on suit une fillette qui se réveille, seule, dans une grange sombre qui appartient à une maison qui semble isolée. La petite ne se souvient de rien, pas même de son prénom. Elle est effrayée par les ombres, notamment celle du croque-mitaine qui la guette.
J’ai eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire. D’ailleurs, après avoir lu une quinzaine de pages, j’ai laissé le livre de côté quelque semaine avant de le reprendre. Je n’y arrivais pas. Le début est long à se mettre en place, j’ai parfois eu du mal à comprendre ce que je lisais (ne sachant pas distinguer le réel de l’imaginaire). Cependant, je n’ai pas lâché et à environ la moitié du livre, j’ai eu du mal à reposer le livre. Des révélations sont faites, et tu veux des réponses. À partir de ce moment, j’ai été absorbée dans le livre.
Tout comme avec Hansel et Gretel, plus tu approches de la fin, plus tu sens le rythme s’accélérer. Les chapitres sont plus courts, l’intensité augmente. Tu angoisses même.
Ce livre n’est pas aussi horrifique que les précédents Contes Interdits que j’ai pu lire et, mis à part une ou deux scènes dégueu (oui j’ai du mal avec les ongles qui se détachent des corps), il n’y a rien de gore dedans. En revanche, on est beaucoup dans le paranormal / surnaturel avec cette histoire.
Après un démarrage compliqué, j’ai finalement apprécié cette lecture, même si, à mes yeux, elle n’est pas aussi bonne que les autres livres de cette série que j’ai déjà découverts. Mention spéciale pour la fin que j’ai adorée.
#horreur #thriller #conterevisité #contes&légendes #contesInterdits
- le Dim 26 Fév 2023, 13:09
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- Sujet: Hansel et Gretel – Les Contes Interdits
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Hansel et Gretel – Les Contes Interdits
Hansel et Gretel – Les Contes Interdits
de Yvan Godbout
Petit disclaimer tant ce livre a fait parlé de lui. Yvan Godbout a été poursuivi à cause de certaines scènes qu’il a pu écrire dans son roman d’horreur. Effectivement le livre parle de pédophilie et certaines scènes peuvent choquer et déranger. Je tiens néanmoins à rappeler que ce livre est une fiction horrifiante…
Le livre parle de violence faites aux enfants, de maltraitance et de pédophilie. Ne te lance pas dans la lecture de ce livre si l’un de ses thèmes est trop difficile à lire pour toi
Le livre parle de violence faites aux enfants, de maltraitance et de pédophilie. Ne te lance pas dans la lecture de ce livre si l’un de ses thèmes est trop difficile à lire pour toi
Résumé :
Une mère désespérée surprenant l’innommable dans le quatre pièces et demie miteux qu’elle partage avec son salaud et leur couple de jumeaux. Un frère et une sœur télépathes ayant sauvagement perdu leur innocence, avidement convoités par les serviteurs de Satan. Une adolescente rebelle à l’enfance éclatée servant de guide dans une métropole abritant anges et démons. Un prêtre et une sorcière cherchant à accomplir la plus ancienne des prophéties du Necronomicon. Deux enfants comprenant que si Dieu est une pure invention humaine permettant de vivre d’espoir, le diable lui, existe bel et bien. "Hansel et Gretel" était un conte pour enfants. Celui que vous découvrirez sous peu en est bien loin et risque de ternir à jamais votre part d’innocence. Êtes-vous réellement prêt pour cette balade dans les plus sombres abysses de l’âme humaine ?
Mon avis :
Le livre s’ouvre sur une note de l’auteur dans lequel il nous explique son choix quant aux noms utilisés dans l’histoire : Jeannot pour Hans et Margot pour Gretel, l’idée étant de rendre l’histoire plus crédible dans notre réalité.
Au fil de ma lecture
Eh bah le prologue nous met tout de suite dans l’ambiance. Un chat errant qui grignote un bout de doigt humain balancé dans un sac poubelle au milieu de la rue puis qui se fait foutre en l’air.
Je sens que ce livre va être bien sombre les amis…
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Alice est une mère de famille qui vit dans un appartement miteux avec ses enfants et son compagnon de quarante ans. La mère de famille a été violée vingt-deux ans plus tôt, à l’âge de treize ans, par son oncle de trente-deux ans. Ça a duré tout l’été avant que celui-ci ne décède d’un accident domestique la veille de ces trente-trois ans (l’âge du Christ).
Alice aimerait quitter Gaston mais elle en est incapable. Celui-ci semble être un manipulateur et il est violent.
Quand elle rentre à la maison, Jeannot, son petit garçon de neuf ans, est endormi. C’est dans la chambre conjugale qu’elle trouve Margot, sa fillette âgée de 9 ans également (ce sont des jumeaux). Elle est en train de masturber son père. Alice voit rouge et s’en prend à Gaston qui riposte en l’étranglant. Quand, alerté par les cris de sa sœur, Jeannot vient à la rescousse, son père le repousse violemment. C’est finalement Margot qui assomme Gaston en martelant un cendrier sur son crâne.
Entendant une sirène de police au loin, puis des coups à la porte, ils quittent précipitamment l’appartement (alors que ce n’était qu’une voisine venue voir si tout allait bien).
Jeannot et Margot ont l’air d’avoir une connexion particulière, comme s’ils pouvaient partager leur souvenir. C’est comme ça que le jeune garçon découvre que son père a violé sa sœur.
Les trois fuyards prennent ensuite la direction du métro et s’engouffrent dans l’un d’eux. Alice semble avoir des problèmes psychologiques. Prise de paranoïa, elle doit vérifier que Gaston est bien mort et qu’il ne reviendra pas les chasser. Elle sort sans prévenir du wagon, laissant ses enfants derrière elle. Elle leur demande de l’attendre à la dernière station et leur apprend que Gaston n’était pas leur vrai père. Elle s’effondre de tristesse quand le métro redémarre, tout comme ses enfants qui se sentent abandonnés.
Bien plus tard, Jeannot et Margot sont réveillés par le conducteur du train, Gabriel, un vieil homme proche de la retraite.
Les jumeaux ont vraiment un don surnaturel. Ils arrivent à communiquer par télépathie et Jeannot « sent » l’esprit de sa mère. Margot se concentre à son tour pour la trouver et y parvient. Je pense que Gaston n’est pas mort et qu’il s’en ait pris à Alice…
Profitant du fait que Gabriel sorte pour leur chercher à manger et à boire, le jumeaux s’enfuient du bureau et de la station de métro. Les voilà dans la rue, en pleine nuit, aux alentours de deux heures du matin.
Les deux enfants rencontrent Cassandre, une adolescente de quinze ans qui traîne les rues, un peu livrée à elle-même. Sa mère traine les bars miteux du coin et ramène un mec différents à chaque fois. Certains d’entre eux rendent même visite à Cassandre. Chaque fois, sa part d’enfance diminue, jusqu’à ses treize ans quand deux hommes l’ont sauvagement violée.
Quelque temps plus tard, sa mère a donné naissance à sa petite sœur, Fiora. Cassandre s’est occupée d’elle comme sa propre fille. Mais la petite est morte à seulement quelques mois, de la mort subite du nourrisson. Ça a été un choc pour sa mère. Du jour au lendemain, elle a arrêté de boire et de ramener des inconnus à la maison. Depuis, elle tente de recoller les morceaux avec sa fille. Voilà pourquoi Cassandre veut pouvoir aider les deux petits à retrouver leur mère.
Grâce à la jeune fille, Margot et Jeannot retournent chez eux. Alors que la première aurait voulu que Cassandre reste avec eux, le second a pu lire son esprit. On lui a déjà fait assez de mal. Pas la peine de la mêler davantage à cette histoire. Les deux enfants partent donc de leur côté et Cassandre du sien. Mais Margot a réussi à entrer dans la tête de l’adolescente. J’imagine donc que nous la reverrons plus tard.
Leur mère n’est pas morte, mais affaiblie et Gaston, qui est bel et bien vivant, se sert d’elle pour faire obéir les enfants. Au moindre faux pas, il la tuera. Il enfermé les petits dans leur chambre, les nourrit à peine et ne leur donne quasi pas d’eau. Ils sont obligés de faire leur besoin dans leur chambre qui commence à empester.
Gaston vient chercher Margot pour une « nouvelle leçon » et prévient Jeannot que ça sera son tour le lendemain. Il me dégoûte… Surtout que quelques minutes plus tôt, il s’est montré agréable et attentionné au téléphone avec la maîtresse qui s’inquiétait de ne pas voir les jumeaux… C’est une vraie pourriture… Il emmène la petite dans la chambre parentale où est ligotée Alice, baignant dans des tas de sécrétions. Et c’est devant elle qu’il demande à la petite de le masturber.
Le lendemain, c’est complètement saoule que Gaston vient chercher Jeannot. Il referme mal le verrou derrière lui. Margot en profite pour se faufiler hors de la chambre.
Par l’ouverture de la chambre de ses parents, la scène qu’elle voit glace le sang de Margot (et le nôtre). Jeannot est à genoux sur une chaise, les mains agrippées au dossier, le pantalon baissé. Derrière lui, Gaston se lubrifie le sexe et attrape les hanches du garçon. Alice, toujours ligotée dans le lit, parvient à se libérer de son bâillon et détourne l’attention de son bourreau. Margot en profite pour se faufiler et se cacher sous le lit. Voyant sa mère être battue, Jeannot fait diversion : il se repositionner et invite Gaston a faire de lui ce qu’il veut. C’est horrible.
Margot profite du fait que Gaston prenne son pied en violant son petit frère pour libérer sa mère de ses liens avec une arme de fortune : un couvercle de boîte de conserve ébréché. Quand Gaston éjacule dans l’anus du garçon, Alice bondit et lui tranche la gorge.
Ils s’enfuient ensuite, en voiture cette fois. À un feu, un jeune fille surnommée la fille aux allumettes par les gens du coin, leur demande de l’argent et leur dit des choses étranges. En gros, elle dit à Alice que la roue finira par tourner et elle dit en pensée, uniquement à l’attention des jumeaux, que le pire est à venir et qu’ils ne doivent en aucun cas se séparer.
Le destin finit par les conduire aux portes d’une église où le curé d’une cinquantaine d’années et une sœur plus âgée que lui, Ursula, viennent à leur rencontre. Bon sang… J’espère que ce sont des gens bien. Alice et les enfants ont déjà assez vécu de malheurs. Je doute qu’il soit bon… Ursula emmène les enfants dans l’église pendant qu’Alice va garer la voiture. Sauf qu’elle se fait percuter par un poids lourd, sous les yeux du curé qui a un sourire aux lèvres. Des flammes s’élèvent du véhicule. Elle est morte ?
En tout cas, avant l’accident, Alice s’est posé plein de question : que faisait la femme et le curé dans cette ruelle au beau milieu de la nuit ? Pourquoi la fille aux allumettes était sur la banquette arrière avec un bouquet de fleurs juste avant l’accident ? Elle lui a d’ailleurs dit qu’au moment où elle penserait avoir perdu les enfants, Cassandre l’aidera. Alice ne va pas mourir alors ? En tout cas, Jeannot ne ressent plus l’esprit de sa mère
Les deux petits sont enfermés dans l’église. Alors qu’ils cherchent à s’échapper, Jeannot arrache le col du curé, dévoilant un bijou. Une croix inversée. La croix du diable.
On entame la seconde partie qui s’intitule « la maison du diable et de la sorcière« . Est-ce que le pire est vraiment à venir pour Margot et Jeannot ?
Ursula et le prêtre (qui se nomme Samaël) sont mère et fils. Ils ont des rapports sexuels. Je crois qu’ils vénèrent Satan et s’apprêtent à faire une sorte de rituel pour déclencher une prophétie.
C’est de plus en plus sombre. Sam pense que les deux enfants sont ceux de la prophétie, ceux par lesquels le fils de Satan naîtra. Il va donc former Jeannot pour qu’il devienne un membre de l’église de Satan et un procréateur. Quant à Margot, elle restera enfermée pour que personne d’autre que lui ne la profane. Quand elle sera devenue une femme, son frère devra lui faire un enfant, l’antéchrist. Ils ont quitté leur vie de misère pour une bien pire
Jeannot est enfermé dans la chambre du prêtre et Margot l’est dans une autre qui ressemble davantage à un cachot. Samaël s’amuse avec l’un puis l’autre. C’est un nouvel enfer pour eux. Personne ne sait où ils sont. Personne ne viendra les aider. Margot a bien essayé de rentrer en contact avec Cassandre, mais à chaque fois, la connexion se coupe.
Margot arrive à amocher Ursula avec une brique et à fuire. Mais tout est fermé et un monstre, Garm, rôde dans l’église. Elle est vite rattrapée.
L’histoire s’accélère. On jongle entre Jeannot, Margot et Cassandre. J’avoue que c’est assez intense.
Margot rencontre la fille aux allumettes qui lui parle par énigme. Elle est la clé des jumeaux, elle doit les guider vers la lumière. Elle lui révèle même (mais sous forme d’énigme) où ils sont. Cassandre pense devenir folle, surtout que l’inconnue lui a parlé par la pensée.
Sam retient le rottweiler alors que Garm s’apprêtait à croquer Margot. Retour à la case départ pour la fillette…
Ursula, quant à elle, rend une visite à Jeannot et lui fait du chantage pour le faire sombrer petit à petit dans la noirceur. S’il veut protéger sa sœur des représailles de la vieille dame, il doit tuer le lapin qu’elle lui a offert. Le jeune garçon comprend alors qu’il doit « jouer le jeu » s’il veut permettre à sa sœur et lui de s’enfuir un jour. Il assassine l’animal.
Oh enfin ! Enfin Cassandre a reçu le message des jumeaux. Elle ne sait pas où est l’église, mais elle se lance en pleine nuit à sa recherche, espérant ne pas arriver trop tard.
Mon dieu. Margot a ses premières règles, ce qui ravit Samaël. Elle est devenue une femme, ce qui veut dire qu’il va la pousser à avoir des relations sexuelles avec son frère.
À la fin de cette seconde partie, on découvre qu’Alice n’est pas morte. Peut-être est-elle dans le coma ? (C’est vrai que l’article de journal qui parlait de la mort de Gaston et de la disparition des jumeaux avait indiqué que l’accident était quasi mortel ; elle est donc encore en vie).
La troisième partie s’intitule « Entre l’ombre et la lumière« . En général, les Contes Interdits ne se finissent pas bien ou en demie-teinte. Est-ce que ça sera encore le cas cette fois ? Est-ce qu’on va assister à une relation sexuelle entre les jumeaux et le début de grossesse de Margot ? Ça serait vraiment horrible s’ils leur arrivaient ça…
Il y a un souci que comprend assez vite Ursula sans en être vraiment sûre d’elle. Si Margot a déjà ses règles alors qu’elle n’a que neuf ans, c’est qu’elle n’est plus vierge. Hors, dans la prophétie, la mère de l’antéchrist est vierge. Est-ce que ça va avoir des conséquences sur l’avenir de la fillette (de qui semble épris Sam) ?
On sent que le dénouement est proche. Il n’y a pas de chapitres à proprement parler, mais dans chaque instant de l’histoire, on suit un personnage en particulier. Et dans cette troisième partie, ça s’enchaîne (et j’avoue que les passages concernant Alice ne sont pas simples ; elle doit être dans une sorte de coma).
Wah attends… On découvre que le père de Cassandre est un SDF qui est allé en prison pour avoir battu Madeleine qui, malgré sa grossesse, continuait de boire. Quand l’homme a voulu l’en empêcher, elle l’a traité de tous les noms et s’est montrée odieuse. Il a perdu patience. À présent qu’il est libre, ses souvenirs le hantent et il regrette de ne pas connaître sa fille âgée d’une quinzaine d’années maintenant. L’homme est aveugle depuis une vilaine bagarre en prison. Il dort sur le trottoir face à l’église. À cause d’un oiseau, il se retrouve sur la route où il se fait renverser par une voiture. Il ne rencontrera jamais Cassandre
D’ailleurs quand Cassandre arrive sur le parvis de l’église, tout lui laisse penser qu’elle devient folle. Si près du but, elle fait demi tour…
La fille aux allumettes était une sorte d’ange envoyée pour les accompagner j’ai l’impression. Elle a échoué. Désormais et même si elle ne sera plus là, son dernier espoir repose sur Alice. Elle est la seule à pouvoir les ramener sur le droit chemin avec l’aide de Cassandre qui est leur clé.
Du côté des jumeaux, la grande cérémonie a lieu dans deux jours. Sam demande à sa mère d’initier sexuellement Jeannot (pour rappel, Ursula est une septuagénaire). D’ailleurs, le jeune garçon est différent, comme s’il acceptait que son âme se noircisse petit à petit… Ou il joue le jeu, même auprès de sa sœur ?
Cassandre est à l’hôpital parce qu’elle pense souffrir de schizophrénie. J’imagine qu’elle va croiser le chemin d’Alice.
Quand Cassandre se rend dans la chambre d’Alice, plongée dans le coma, tout s’éclaire enfin. Elle comprend qu’elle n’est pas folle. Toutes les pièces du puzzle s’imbriquent. Mais le temps est compté. D’ailleurs, la grande cérémonie a commencé. Jeannot s’apprête à plonger dans les ombres, et le peu d’espoir qu’il restait dans Margot s’évanouit. Bientôt il sera trop tard.
Jeannot a été drogué pour la cérémonie. Il n’est qu’un pantin qu’on manipule.
On n’arrête pas de parler d’Ursula comme d’une sorcière et on a vraiment l’impression que c’est le cas. Jeannot semble obéir à ses ordres. Mah c’est dégueulasse… Le jeune garçon tue douze nouveaux nés, s’occupant des quatres derniers à mains nues et sans le moindre remord. Il s’abreuve du sang de chacune de ses victimes. La façon dont il a tué la dernière est abjecte. Oh putain. Je sens que le livre va mal finir
Ursula découvre que Margot n’est pas vierge et l’annonce lors de la cérémonie de la procréation, devant tout le monde. Pour faire bonne figure, Samaël affirme que la fillette s’est jouée de lui et qu’elle doit mourir, sacrifiée par l’élu, son propre frère.
J’ai un mauvais pressentiment. Ursula donne l’ordre suivant à Jeannot « tue la fille ». On sait que Cassandre est leur clé et qu’elle est en chemin vers l’église. « La fille ». Est-ce que Jeannot va la tuer, elle, pour obéir à l’ordre qu’on lui a donné ?
Quand les jumeaux se frôlent, les esprit de Margot et Jeannot se reconnectent et libèrent leur puissance, tuant toute l’assemblée. J’avoue que ce qu’ils font subir à Ursula et Samaël est dégueu et étonnant étant donné leur âge (cela dit, avec ce qu’ils ont vécu…).
Quand ils se dirigent vers les portes de l’église, la silhouette de Cassandre s’y dessine. Elle est accompagnée de policiers.
Dans l’épilogue, les enfants semblent être au chevet de leur mère, toujours dans le coma, avec qui ils finissent par établir un lien télépathique.
En conclusion
Pour commencer, ce n’est clairement pas un livre à mettre entre tous les mains. Tout au long de l’histoire, on parle de violence et de maltraitance envers les enfants, de pédophilie, de sacrifices, de secte sataniste.
Jeannot et Margot sont des jumeaux de neuf ans qui ont une enfance difficile et qui le devient encore plus à partir du moment où Gaston, leur père, décide de les utiliser pour assouvir certains de ses plaisirs.
Quand ils arrivent finalement à quitter la maison avec leur mère, Alice, ce n’est que le début de l’horreur dans laquelle ils vont plonger. Arriveront-ils à sortir la tête de l’eau ? Leur âme va-t-elle être encore plus abîmée ?
J’ai déjà lu plusieurs Contes Interdits, mais celui-ci a été le plus complexe pour moi. Quand je lis, les scènes se jouent dans ma tête. Étant donné les thèmes évoqués dans le livre, il y a en beaucoup que je ne voulais pas imaginer tant elle me mettait mal à l’aise, je pense notamment aux scènes de viol des enfants.
Au-delà de ces scènes qui m’ont dérangée (mais ça n’est que de la fiction hein ^^), je me suis régalée avec cette histoire qui rassemble ce que j’aime dans les Contes Interdits : ça te bouscule, c’est dégueu, ça t’angoisse, ça t’indigne et ça te fait douter jusqu’au bout. Plus tu avances dans le l’histoire, plus elle est sombre, plus la “lumière au bout du tunnel” s’éteint.
Je ne pensais pas retrouver des éléments bibliques dans ce livre (Dieu, Satan, les messagers), tout comme je ne m’attendais pas à rejoindre une secte satanique. Tout est bien mené, l’auteur te tient en haleine. J’ai eu du mal à refermer le livre. Je devais savoir ce qu’il allait advenir de Jeannot et Margot.
On change assez souvent de personnage central et, plus on avance dans l’histoire, plus ces changements sont fréquents, rendant la lecture encore plus intrigante, angoissante et prenante.
#horreur #maltraitance #pédophilie #inceste #conterevisité #contes&légendes #contesInterdits
- le Mer 11 Jan 2023, 09:31
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- Sujet: La Reine des Neiges – Les Contes Interdits
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La Reine des Neiges – Les Contes Interdits
La Reine des Neiges – Les Contes Interdits
de Simon Rousseau
Résumé :
Fuyez. Elle arrive, elle est tout près. Elle n’épargnera personne. Les arbres tombent,
la terre gèle, l’air est infect. Courez si vous ne voulez pas finir six pieds sous la neige. Une adaptation déroutante du fameux conte d’Andersen.
Le meurtre immonde d’un prêtre dans un pensionnat autochtone, au début des années 1970.
L’inconcevable suicide du grand-père d’une journaliste prête à tout pour faire éclater la vérité.
Un chamane amérindien banni de sa communauté, reclus au coeur d’une forêt mystique.
Une entité ancienne née du froid et de la famine, prête à rétablir son pouvoir sur son royaume de glace.
Une effroyable légende, oubliée de tous…
Mon avis :
Dès le début du livre, l’auteur nous précise qu’il s’est inspiré du conte d’Andersen plutôt que du dessin animé pour réaliser cette adaptation. Il ajoute qu’il a également pris quelques libertés pour apporter quelque chose d’encore plus personnel à l’histoire.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Le prologue se déroule en 1972. René est un bûcheron. Un jour, il abat un pin qui cède facilement, libérant une odeur nauséabonde. Peu après, un froid glacial s’installe et l’homme est soudain affamé. Il regrette d’avoir abattu l’arbre. C’est comme s’il en avait libéré quelque chose.
Nous voilà à présent à la mi janvier 2018, au Québec.
Comme je l’avais ressenti avec Peter Pan, on sent que Simon Rousseau est québécois. Il va encore y avoir des expressions que je ne vais pas comprendre=)
Notre narratrice s’appelle Anna. Son grand-père vient de mourir. Elle se rend à son enterrement à quelques heures de route de son domicile, en Abitibi (comme dans le prologue).
Lorsqu’elle retrouve sa grand-mère Lyne qu’elle n’a pas vu depuis 20 ans, les deux femmes se prennent dans les bras l’une de l’autre, pleurant leur retrouvaille et la perte d’Émile.
Eh bien, la mort de son grand-père est étrange. Quelques jours avant son suicide, un Améradien que sa grand-mère ne connaissait pas est venu parler à Émile. Ça semble l’avoir perturbé. Il a ensuite disparu pendant deux jours. Peut-être est-il allé à la réserve. À son retour, il n’était plus le même. Il ne répondait pas aux questions de sa femme, ne voulait voir personne, et a refusé de se nourrir durant cinq jours. Il n’arrêtait pas de se mordiller les lèvres aussi. Lyne a l’air terrifié quand elle raconte tout ça à sa petite fille.
Anna fait un rêve dans lequel elle voit l’arbre coupé de 1972. Au milieu du tronc se trouve un cœur de glace. Quand elle s’en empare, une bête apparaît. Émile lui téléphone et lui dit de fuir… Trop bizarre.
Dans l’atelier de son grand-père, Anna découvre une petite boîte qui était cachée. On apprend alors que son grand-père était prêtre dans un pensionnat indien en 1972. Quand la jeune femme en parle à Lyne, celle-ci n’a pas grand chose à lui raconter, hormis le fait que le pensionnat a fermé en 73 et qu’à son retour, Émile a abandonné sa Bible, l’a épousée et n’est plus jamais retourné à l’église. Selon elle, il s’est passé quelque chose de grave au pensionnat.
Le côté journaliste d’Anna (même si elle n’est encore qu’étudiante) prend le dessus sur tout le reste. Elle veut en savoir plus. Elle veut savoir ce que voulait l’Amérindien qui est venu chercher son grand-père. Elle va mener l’enquête.
Elle commence ses investigations par la rencontre avec Ginette Bouchard, une ancienne sœur qui travaillait avec Émile au pensionnat. Cependant, sa grand-mère la met en garde : la vieille femme a elle aussi vécu des choses là-bas et vit seule depuis longtemps ; elle n’a plus toute sa tête. Anna s’en fiche. Il faut bien commencer quelque part.
Bon bah Lyne avait raison. La vieille est complètement timbrée. Elle nous apprend néanmoins qu’Émile n’aimait pas beaucoup le pensionnat et qu’à l’automne 1972, il s’était beaucoup attaché a deux indiens qui venaient d’arriver. Un petit garçon et une petite fille. Soeur Bouchard pense que le garçon est responsable de la mort d’un certain Simard, quelqu’un du pensionnat.
La vieille refuse qu’Anna s’en aille. Elle crève alors les quatres pneus de sa voiture. Anna s’enfuit en courant. Par chance, elle croise Donald, un ami de sa grand-mère. Il lui dit que ces gars au garage vont s’occuper de sa voiture et il la raccompagne chez elle. Durant le trajet, Anna lui raconte tout ce qu’elle sait. L’Amérindien qui est venu voir son grand-père, son comportement changeant, les souvenirs du pensionnat retrouvés dans l’atelier. Donald lui dit qu’ils ont des choses à ce dire. Elle ne sait pas tout…
Oh la vache ! Le suicide d’Émile est chelou ! Il s’est ouvert la poitrine avec son couteau de chasse, puis s’est versé de la graisse bouillante dans le thorax pour s’ébouillanter le cœur. Au départ, la police a pensé à un meurtre, mais tout laisse croire qu’il s’agit bel et bien d’un suicide, même le mot laissé pour Lyne (« pardonne-moi, je t’aime« ).
Anna et Donald vont aller dans une réserve autochtone afin d’interroger un homme, Yan. Durant le chemin, Anna découvre que Donald est un ancien policier et qu’il a rencontré son grand-père durant une enquête, en janvier 73, celle de la mort d’un oblat du pensionnat. L’homme est mort d’une crise cardiaque. Mais dans la même nuit, un petit garçon a disparu. Personne ne l’a jamais retrouvé.
Flashback en décembre 72. On découvre les deux enfants pour lesquels Émile s’est lié d’affection et comment ils se sont rencontrés. Elsa est venue consoler Jean qui avait fait un cauchemar. D’ailleurs, ce rêve me fait penser à celui d’Anna… Il est dans la forêt, dans la neige et un monstre veut lui prendre son œil et son coeur…
Arrivés chez Yan, sa femme Michelle (qu’il bat) est assise dehors avec sa fille de 14 ans, enceinte (de son propre père ?). Michelle insiste pour que Donald ne rentre pas chez eux. Et pour cause. Ils découvrent une fillette de 10 ans, enfermée dans une pièce, battue. La petite s’appelle Catherine et est la fille de Michelle. Contre les protestations de la mère, Anna, protégée par Donald, emmène la fillette dans le pick-up.
Au moment de sortir Yan entre dans la maison, un fusil au poing. Il met en joue les deux intrus. La petite Catherine s’interpose. Quand son père s’apprête à lever la main sur elle, Donald lui bondit dessus et le désarme. Il le bât à mort alors qu’Anna met KO Michelle et s’empare de l’arme.
Yan est inconscient, battu à mort par Donald. Ce dernier prend le fusil des mains d’Anna et le pointe sur Yan, prêt à le tuer, encouragé par Catherine. Finalement, Anna arrive à le raisonner. Ils attendent que Yan reprenne ses esprits et l’interrogent sur le tatoué qui est venu voir Émile. Il leur parle alors d’un chaman qui vit dans la forêt et de Elsa. C’est chez cette dernière qu’ils se rendent.
Chez Elsa, Anna découvre un pan de mur rempli de photos, d’articles de journaux, de post-its et de notes. Il met en avant toutes les disparition d’enfants Algonquins depuis 73, avec une mise en évidence du prénom Jean. On dirait qu’Elsa mène sa propre enquête pour le retrouver.
Dans la chambre d’Elsa, Donald découvre du sang séché. Mais ils n’ont pas le temps de s’attarder : quelqu’un leur tire dessus. Ils arrivent à quitter la maison en direction de la forêt mais Donald est touché à la cuisse et le tireur les poursuit. Ils trouvent refuge derrière un gros sapin. Attiré par un animal, les pas s’éloignent. Anna et Donald sont saufs pour le moment, même si la forêt et le froid de la nuit ne risquent pas de jouer en leur faveur. Ils échangent sur les découvertes faites dans la maison mais sans réelle piste. À la nuit tombée, un énorme animal s’approche d’eux. Peut être un cervidé… Quoi qu’il en soit, il semble familier à Anna…
Nouveau flashback en décembre 72, au pensionnat.
Elsa demande à Émile un attrape-rêve pour contrer le cauchemar de Jean. Cependant, le prêtre ne peut pas accéder à sa requête : il ne peut pas amener un objet hérétique dans cette maison de Dieu et si les enfants sont choppés avec, les conséquences seraient désastreuses pour eux. Il dit à Elsa qu’il va prier pour Jean, pour chasser le mauvais esprit, le démon de son rêve et que si une semaine plus tard rien n’a changé, ils trouveront une solution tous les trois.
Elsa repart mais sait que personne ne peut rien pour son ami
Poussée par une intuition, Anna décide de suivre l’animal. Celui-ci les conduit à une cabane en bois, probablement celle du chaman. À l’intérieur, elle est remplie d’objets de rituel (crâne, symboles, plumes, sang, …). Ça fait flipper.
Des coups leur parviennent de sous leurs pieds. Ils découvrent une trappe dans laquelle est enfermée, bâillonnée et ligottée une femme, une amérindienne. Anna pense tout de suite qu’il s’agit d’Elsa.
Flashback en janvier 73 cette fois. On sent que le livre s’accélère. On va commencer à avoir des révélations. Notamment celle de la disparition de Jean peut-être ?
Émile protégeait Jean de l’oblat Germinal Simard qui l’avait dans le collimateur depuis un moment. Ce dernier était réputé pour passer du temps en privé avec les jeunes garçons…
Ce matin-là, Émile vient chercher Elsa. Jean, 8 ans, est sorti du trou où il était enfermé depuis quatre jours et est à présent à l’infirmerie.
C’est horrible que ce que les prêtres faisaient subir à ces enfants. Sous prétexte qu’ils étaient des autochtones, les hommes d’Église les traitaient comme des moins que rien, comme des parias… Le « trou » du pensionnat était le même que celui des pénitenciers. Sauf que cette fois, ce n’était pas des adultes mais des enfants innocents. C’est horrible…
Oh bon sang… Simard ne s’est pas contenté d’envoyer Jean au trou. Il est allé lui rendre visite et la violer, certainement à plusieurs reprises. Quand Émile le comprend, il culpabilise de ne pas l’avoir empêché.
Le garçon apprend à Elsa qu’il a accepté l’offre de la créature qui le hante : son œil et son cœur contre son amitié. À présent, plus personne ne leur fera de mal…
Attends… Donald connaît Elsa ? Il n’hésite pas une seconde sur l’identité de la femme ligottée (qu’il libère tout de suite d’ailleurs) et il lui dit qu’il l’a cherchée partout. Est-ce que Donald est Jean ?
Eh bien Elsa est elle aussi « possédée » par l’esprit. On le sait parce que, tout comme Jean, son œil droit brille d’une lueur bleue et le gauche reste fixe, comme s’il ne lui appartenait plus. Elle demande à Donald de l’embrasser. Celui-ci s’apprête à le faire, comme hypnotisé. Anna n’arrive pas à l’arrêter. Leurs lèvres fusionnent. Quand ils se séparent, du sang gicle de la bouche de Donald. Elsa est en train de manger sa langue qu’elle lui a arrachée. Elle dévore ensuite le pauvre homme. Anna fuit. Si elle reste dans les parages, elle est la prochaine sur la liste. Elle retourne s’enfermer dans la cabane.
Rapidement, Elsa, ou plutôt le monstre d’Elsa, se présente à la fenêtre, la lèche, la griffe. J’avoue qu’il fait froid dans le dos… Ça effraie Anna qui tombe, se cogne la tête et s’évanouit.
Bon bah c’était pas pour rien qu’Elsa était enfermé sous le plancher de la cabane non ?
Janvier 73, au pensionnat.
C’est la sœur Ginette Bouchard qui a découvert le corps sans vie de Germinal Simard. La vache… C’est dégueu. Il ne reste pas grand chose du corps du prêtre… Plus de bras, de jambes et de bassin. C’est comme s’il avait été coupé à cause du froid. Plus de lèvre, de joue et de langue sur le visage. C’est un massacre…
Au bout du lit se trouve Jean, en train de dévorer un organe de Simard. Émile remarque dans l’œil gauche du garçon de la détresse, de la souffrance et de l’impuissance…
C’est ce jour-là qu’Elsa a rencontré Donald. Le policier lui a promis qu’il ferait tout ce qu’il peut pour retrouver Jean.
Quand Anna reprend connaissance, le chaman est avec elle dans la cabane. Il a les mêmes symboles sur le corps que ceux dans la cabane. Est-ce que ça éloigne le mauvais esprit qui a pris possession d’Elsa ? L’homme a la joue gauche qui a disparu, laissant sa mâchoire visible. Est-ce que c’est une victime de la créature et qu’il a survécu ? En tout cas, il n’a pas l’air très aimable.
Ah bah c’est lui qui leur tirait dessus dans les bois. Il voulait blesser Donald, mais sans le tuer…
Comme je le pensais, la cabane retenait les pouvoirs de l’esprit qui a pris possession d’Elsa. Il était devenu inoffensif mais Donald et Anna ont tout gâché.
Le chaman connaissait Émile. Je me demande même si, d’une certaine façon, ils n’étaient pas devenus amis. En janvier 1973, ils ont dû faire quelque chose d’horrible mais nécessaire. Est ce qu’ils ont tué jean ?
Retour en janvier 1973.
Quand il a trouvé Jean près de Simard, Émilie l’a pris, assomé et emmené chez Chogan, le chaman qui était âgé de 20 ans à l’époque. Le petit n’a plus rien d’humain. Il n’émet que des gargouillis gutturaux, il s’est dévoré les joues et les lèvres. Malgré la force surnaturelle dont il fait preuve, les deux hommes arrivent à le maintenir et Émilie brandit un couteau au-dessus de son torse. Ils veulent mettre fin à leur vie durant un rituel. Ce dernier empêchera l’entité de gagner en puissance. Oh… Ils ont fait au garçon ce qu’Émile s’est fait lui-même… Ouverture du thorax et ils ont versé de la graisse animale bouillante sur son cœur de glace.
Malgré la barbarie de l’acte, les deux hommes se réjouissent (enfin… tout est relatif hein) : l’entité maléfique a été éliminée.
Il y a quelque temps, Elsa est venue voir le chaman pour qu’il lui apprenne à communiquer avec les morts. C’est ce qu’il a fait, mais il n’aurait pas dû. Il ignore comment, mais l’entité a dû réussir à communiquer avec elle et lui apprendre ce que lui et Émile avaient fait à son ami. Ça l’a rendue vulnérable et elle a peut-être passé un accord avec l’esprit. Chogan l’a ressenti peu avant la mort d’Émile. C’est pour ça qu’il est allé le voir. Ils sont allés chez Elsa et l’ont emmenée dans la cabane. Mais Émile, rongé par le remords, n’a pas pu aider davantage Chogan. De retour chez lui, le grand-père d’Anna a compris qu’il changeait. Alors, il a fait le même rituel que celui de Jean pour ne pas devenir comme lui…
Chogan et Anna quittent la cabane. Le chaman lui avait conseillé de prendre quelques attrapes-rêves et de se les mettre autour du cou pour la protéger, mais elle a oublié. Ils grimpent sur une moto neige et s’enfoncent dans la forêt, direction le sud.
Bien vite, le vent se lève, emportant avec lui une odeur nauséabonde propre à l’entité. Le froid s’installe. La neige se met à tomber. La motoneige s’arrête. Le moteur est gelé. Lhomme et la femme comprennent alors qu’il faut fuir.
Ça me rappelle le rêve d’Anna. Est-ce que son grand-père va lui venir en aide ? D’après le chaman, il ne peuvent s’en sortir que si les esprits les aident.
La créatures les poursuit. Elle envoie ensuite des corneilles qui s’en prennent uniquement au chaman. Quand ils repartent, l’homme est mort et méconnaissable. La créature s’empare du cadavre et le dévore. Elle s’empare ensuite du corps d’Anna qui perd connaissance quand la créature l’approche de sa bouche. C’est finalement le caribou qu’Anna et Donald ont vu plus tôt qui vient à son secours. On dirait qu’il communique avec l’entité. Celle-ci relâche Anna et s’éloigne. L’animal prend la jeune femme dans ses bois en l’emmène vers le sud.
Quand Anna se réveille, elle est à l’hôpital. On lui a emputé les deux jambes, rongées par le froid. Mais ce n’est pas tout. La créature a pris possession de son corps…
L’épilogue se déroule le lendemain.
Plus de 1200 personnes ont disparu suite à un épisode de gel aussi rapide que violent et surtout imprévisible.
Ahhh ! Le livre se clôture sur la légende Algonquine concernant cette entité maléfique. Le Atchen avait été emprisonné dans le grand pain par un chaman et des bons esprits. Quand l’arbre a été coupé, ça a libéré l’entité.
Le caribou, c’était pas le grand-père d’Anna. C’était Jean… Le caribou était son animal préféré, tout comme celui d’Elsa était la corneille…
En conclusion
Pour commencer, le livre n’est pas aussi dégueu que ce à quoi je m’attendais. Alors effectivement, il y a des passages plutôt sanglants et les scènes qu’on s’imagine font froid dans le dos, mais ça n’arrive que quelques fois et de manière plutôt courte dans le livre.
Anna est une jeune étudiante en journalisme qui retourne auprès de sa grand-mère, perdue de vue depuis plusieurs années, afin d’assister à l’enterrement de son grand-père. Celui-ci est mort dans des circonstances étranges et même Lyne, sa femme, a du mal à comprendre son comportement. Est-ce que tout cela à un rapport avec ce qu’il s’est passé en 1973 dans un pensionnat indien où il travaillait en tant que prêtre ?
J’ai été complètement prise dans le livre. Les chapitres sont courts, fluides, prenants, plaisants, intrigants. L’histoire se dévore et j’ai vraiment apprécié ma lecture, malgré quelques mots et expressions québécoises que je n’ai pas toujours compris (cela dit, ça m’a surtout dérangée lors des dialogues).
Tout comme avec Peter Pan (écrit par le même auteur), on suit deux histoires : l’enquête d’Anna concernant la mort de son grand-père et des flashbacks d’événements qui se sont déroulés au pensionnat dans les années 70.
Plus on se rapproche de la fin du livre et plus les flashbacks sont fréquents. On sent que le rythme augmente et que le dénouement est proche. J’ai vraiment eu du mal à lâcher et comme avec l’autre Contes Interdits de cet auteur, j’ai beaucoup aimé la fin !
#horreur #thriller #cannibalisme #contes&légendes #contesInterdits
- le Lun 26 Déc 2022, 10:52
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- Sujet: Les Disparus du Cap d'Arme
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Les Disparus du Cap d'Arme
Les Disparus du Cap d'Arme
de John Lucas
Résumé :
Enzo a eu son bac.
Les vacances estivales peuvent commencer.
Pour fêter ça il décide d’organiser une soirée.
Ses amis sont au rendez-vous.
Adam et sa bande aussi…
Tout le monde a l’intention de veiller toute la nuit.
Celle-ci sera effectivement très longue…
Mais pas tout à fait comme ils l’imaginaient…
Mon avis :
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Le 3 juillet 2010, trois garçons et une filles âgés de seize à dix-neuf ans ont disparu près du phare de Porquerolles. La mère de l’un d’eux les a déposés pour camper à 17h. Le lendemain, sans nouvelle, les familles s’étaient rendues sur les lieux et n’avaient découvert que des tentes vides, ensanglantées et un enfant, nu, avec un larme tatouée sous l’œil gauche.
Trop chelou Cet enfant, âgé de dix ans, avait disparu cinq ans plus tôt, jour pour jour. Il n’a pas vieilli et n’a aucun souvenir de ces dernières années.
Un an plus tard, l’enquête concernant cette disparition n’a pas avancé, mais l’espoir existe toujours. Ces disparitions ne sont pas des cas isolés et quasiment à chaque fois, les disparus réapparaissent des jours ou des années plus tard…
Dix ans plus tard, le 3 juillet 2020.
Enzo, un ado de dix huit ans, organise une fête chez lui pour fêter son diplôme (avec l’accord de ses parents). Mais trois mecs s’y invitent. Des gros durs, des éléments perturbateurs.
Au cours de la soirée, un mec apparaît, comme par magie. Il a un style gothique, d’étranges tatouages et il veut lancer dans la narration d’une histoire, celle de la légende urbaine des disparus du Cap d’Arme. Oh mais c’est Erwan, non ? Il a le même tatouage sous l’œil que le garçon qui a été retrouvé dix ans plus tôt ! Il est foutu dehors par Adam, l’un des indésirables. Mais avant de quitter la fête, il les met en garde : certains d’entre eux disparaîtront pour expier leur pêchés et réparer une injustice.
Adam et Enzo étaient des meilleurs amis jusqu’à la disparition du frère de ce dernier, Gabriel, cinq ans plus tôt.
À la fin de la soirée (qui s’est finie plus tôt que prévu à cause d’Adam qui a brisé un cadre de Gaby), Adam et ses deux amis, Nathan et Léo, assistent à l’agression d’Emma, la cousine d’Enzo par le gothique. Ils s’empressent alors de les pourchasser et s’enfonce dans la forêt
Adam et Léo finissent par descendre un escalier creusé dans un immense séquoia. Nathan reste en surface, se sentant mal. Étrangement, ce tunnel ne semble pas interloquer les deux adolescents, comme si tout était « normal ».
En bas de l’escalier, ils s’engouffrent dans un labyrinthe qui les fait rapidement flipper. Mais impossible de retrouver la sortie. Quand ils rebroussent chemin, ils découvrent le cadavre d’Emma, qui tient un phare miniature dans la main.
Quand ils arrivent enfin à sortir de leur dédale, ils découvrent leur ami, pendu. Cherchant du secours, Nathan se fait percuter par une voiture et décède sur le coup. La vache ! Le gothique n’a pas apprécié que les garçons et Emma le dégagent
Chez Enzo, celui-ci se réveille à cause d’un cauchemar. Il découvre sous son lit le cadavre de Tom, un ami resté pour la nuit et un enfant se tient sur le seuil de la porte, un enfant sans visage qui tient un phare à la main. Enzo le suit au rez-de chaussé. Dehors, il neige en plein été. La porte est verrouillée. Des barreaux sont apparus aux fenêtres. Il a même une vision de son propre corps enfermé dans un cercueil.
Finalement, il arrive à quitter la maison, à monter dans sa voiture et quitter la propriété. L’été est de nouveau là…
Trop trop trop chelou ! J’ai hâte de connaître le dénouement final.
Oh bah c’est Enzo qui a percuté Léo ! Face au brouillard qui se rapproche dangereusement d’eux, Enzo et Adam repartent en voiture vers la maison de ce dernier pour prendre le flingue de son père. Il a un compte à régler avec le gothique.
Les deux adolescents finissent par arriver devant une maison en ruine. Elle n’est pas dans le quartier d’Adam, pourtant, il est sûr qu’il s’agit de sa maison.
Rho la vache ! Adam trouve l’arme et tombe sur le gothique. Un coup de feu retentit. Quand Enzo retourne vers son ami, la maison a laissé place à un chemin de fer où son ami est ligoté. Un train lui roule dessus. C’est dégueu !
Après de longues minutes, Enzo réalise qu’il sait où il doit aller : au phare du Cap d’Arme qui se profile devant lui. Il y fonce, faisant abstraction de l’environnement qui ne cesse de changer autour de lui.
Une fois sur le pas de la porte du phare, il s’évanouit.
On a un flashblack. On découvre comment Gabriel a disparu. Lui, Enzo, Emma, Adam et Tom s’étaient réfugiés dans le phare pour se protéger d’un orage. Ils avaient alors commencé à l’explorer. Gaby avait été attirée dans une pièce par un bras tatoué. Quand ils arrivent finalement à ouvrir la porte, la chambre est toute petite, sans issue et vide. Où est passé Gabriel ?
Quand Enzo revient à lui, il n’est plus au phare mais au beau milieu d’un cimetière. Il est attiré vers une crypte dans laquelle repose trois cercueils, ceux d’Emma, Tom et Adam qu’il ferme les uns après les autres. Puis, il se rend dans une salle où se trouve son propre cercueil, l’enfant et le gothique. Enzo remarque alors que le gothique ressemble comme deux gouttes d’eau à son frère, a ce qu’il aurait dû ressembler s’il n’avait pas disparu cinq ans plus tôt . L’adolescent lui apprend alors qu’il n’est pas Gabriel mais son guide pour réparer une injustice. Enzo s’allonge dans le cercueil que Gaby et Erwan referment. Ce dernier explique alors à Gabriel que dans dix ans, le cycle recommencera et que ça sera à son tour d’être le guide de quelqu’un pour réparer une injustice.
Gabi est libre et reprend sa vie auprès de ses parents qui, un an plus tard, pleurent toujours leur autre fils disparu.
En conclusion
Que ça se lit vite ! J’ai dévoré le livre en quelques heures et je n’ai pas su le lâcher en cours de route. Il est paranormal, mystérieux, intrigant et trop court !
Un mystérieux adolescent au style gothique fait son apparition au beau milieu de la fête organisée par Enzo. Il aimerait leur raconter la légende urbaine concernant les disparitions du Cap d’Arme, mais il est mis dehors par les fêtards.
La soirée va vite tourner court mais la nuit va être longue, très longue et pleine de bizarreries…
Même si j’ai aimé l’histoire, j’avoue que je suis restée sur ma faim. J’aurai aimé en savoir plus sur ce qu’il s’est passé en juillet 2010. J’aurai aimé avoir plus d’explications sur la disparition de Gabriel, sur ce cycle. Cela dit, c’est le but d’une nouvelle, non ? Laisser planer des doutes, du mystère… Et j’avoue que cette fois, le thème s’y prête parfaitement (mais ça reste quand même frustrant).
Ce livre n’a pas été un coup de cœur comme a pu l’être Le Pacte des Cinq, mais j’ai tout de même passé un très bon moment.
#disparition #nouvelle #fantastique #horreur #paranormal #adolescence
- le Jeu 06 Jan 2022, 23:29
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- Sujet: Anna Caritas, T.2 Les Damnés
- Réponses: 0
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Anna Caritas, T.2 Les Damnés
Anna Caritas, Tome 2 : Les Damnés
de Patrick Isabelle
Résumé :
L'été tire à sa fin et William Walker s'apprête à entamer son secondaire III au collège Anna Caritas. S'il est impatient de retrouver ses amis, et surtout de revoir l'insondable Marianne Roberts, il ne sait pas encore que la rentrée scolaire lui réserve une surprise des plus macabre… Il se passe des choses étranges à Saint-Hector : quelqu'un ou quelque chose met la ville à feu et à sang. Ses amis Anthony et Gabrielle ont beau le supplier de ne pas s'en mêler, William a l'impression d'être au centre de ces événements terrifiants. Mais comment combattre le Mal quand celui-ci semble avoir une longueur d'avance ?
Mon avis :
Super bon bouquin! Il suit bien les évenements du premier tome et en plus intense je dirais. On comprend pleins de trucs de l'histoire et se qui déroule et c'est dérouler avant... et plus on avance dans le tome, plus on devient addict et on veut en savoir plus! J'ai littéralement manger les 150 dernières pages, ce qui est en fait la 2e moitié du bouquin. Je conseille encore fortement cette série de bouquin qui se lit assez vite, c'est de l'horreur fantastique soft puisque c'est destiné a des adolescents! Parfait toujours pour les débutants dans ce genre de lecture!
Extrait :
- Attention, je spoile !:
Il y a des gens qui dérangent, malgré eux. Marianne Roberts en fait partie. Avant son retour à Saint-Hector, notre petite ville semblait bien tranquille. Pourtant, j’ai l’impression qu’à partir du moment où elle a posé le pied sur le terrain du collège Anna Caritas au printemps dernier, tout s’est mis à mal aller.
Personne ne l’avait vue dans les parages depuis le décès de son père, la rock star John Roberts, et de sa belle-mère, Dakota. Si les circonstances entourant leur mort sont restées mystérieuses, la disparition de Marianne a semé le doute chez les Hectoriens, élevant celle-ci au rang de légende. Aux yeux de tous, son départ ne faisait que confirmer son implication dans le meurtre de la vedette du rock et de sa femme.
Je n’y ai jamais cru. Marianne gardait souvent mes petites sœurs avant les événements, et malgré son apparence étrange et les rumeurs qui circulaient à propos des Roberts, ma mère disait toujours que la jeune fille était une perle rare. Moi, du haut de mes onze ans, j’étais secrètement amoureux d’elle.
Son retour a créé une onde de choc. Personne ne s’y attendait. Personne n’en a compris la raison. Après deux ans et demi, Marianne Roberts est revenue au collège pour poursuivre ses études, comme si rien ne s’était passé, dans la consternation générale.
C’est à ce moment que tout s’est enclenché.
#Horreur - #Fantastique - #LittératureJeunesse - #LittératureQuébécoise
- le Mer 29 Déc 2021, 21:00
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- Sujet: Anna Caritas (T.1) Le Sacrilège
- Réponses: 2
- Vues: 599
Anna Caritas (T.1) Le Sacrilège
Anna Caritas, Tome 1 : Le Sacrilège
de Patrick Isabelle
Résumé :
Le retour de Marianne Roberts au prestigieux collège Anna Caritas semble avoir enclenché une série d’événements bizarres dans la petite ville de St-Hector. William Walker n’a jamais cru à ce genre de phénomène. Pourtant, lorsque ses amis et lui décident d’interroger l’au-delà, ils réveillent quelque chose d’étrange dans la maison de Sabrina et, bientôt, cette force surnaturelle semble s’attaquer à eux sans répit. Forcé d’admettre son impuissance face à l’ennemi invisible, William, accompagné de ses fidèles complices, Anthony et Gabrielle, n’aura pas d’autre choix que de se tourner vers celle qu’il essayait d’éviter à tout prix: Marianne.
Mon avis :
Un premier tome prometteur pour ma part, j'ai vraiment ce bouquin qui se laisse lire, un bouquin québecois écrit en québecois (mais facile a comprendre pareil si t'es pas québecois, si tu me comprends quand j'écris, y'a pas de problème enh). C'est de l'horreur soft je dirais vu que c'est du jeunesse, c'est pas trop épeurant donc si tu n'es pas habitué dans ce style ou que tu désires commencer, c'est le bon premier tome à lire! Bref, ça gagne à être connu! C'est le tome 1 de 5 ... c'est écrit gros et ce n'est pas trop gros comme bouquin, franchement je conseille!
Extrait :
- Attention, je spoile !:
La tête haute, elle s'est avancée vers l’établissement avec une dégaine nonchalante. Les yeux couverts par ses immenses lunettes de soleil, elle regardait droit devant elle, sans broncher. Tous les élèves présents en eurent le souffle coupé. Nous sommes tous restés figés là , à l’observer, n’osant croire que cette apparition était bien réelle. Hypnotisés. Ensorcelés. Nous l’avons suivie du regard jusqu’à ce que les imposantes portes en bois massif se referment derrière elle.
#LittératureJeunesse - #LittératureQuébécoise - #Horreur - #Sorcellerie - #Paranormal
- le Dim 26 Sep 2021, 14:52
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- Sujet: Raiponce – Les Contes Interdits
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Raiponce – Les Contes Interdits
Raiponce – Les Contes Interdits
de Louis-Pier Sicard
Résumé :
Par cette réécriture horrifique du conte célèbre Raiponce, engouffrez-vous au coeur d’un abîme où les masques de monstre et de victime couvrent le même visage ; où tous, y compris les sauveurs, n’échappent pas aux règles qui dictent l’abomination humaine.
Un incendie mortel dans un hôpital psychiatrique pour enfants.
Des jeunes femmes qui disparaissent de manière inexpliquée.
Une adolescente capturée à son tour par un être défiguré qui se plaît à lui brosser sauvagement les cheveux au creux d’une mine désaffectée.
Un chasseur psychopathe découvrant par hasard le repaire du monstre.
Et l’horreur sanglante qui s’englue dans les mèches blondes de ce trophée vivant.
Mon avis :
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
- Paul et Rob sont deux amis emmerdeurs =) Ils aiment faire chier les gens en faisant du bruit avec leur pick-up. Les 2 quarantenaires sont insolents et obscènes avec les jeunes femmes. Néanmoins, ils sont, à mon sens, trop lâches pour écouter les répliques des passants dérangés.
C'est la saison de la chasse. Les 2 comparses sont de la partie, mais cette année, il semble y avoir peu de chasseurs pour l'occasion. D'ailleurs, même les habitants du coin ont l'air d'avoir déserté.
Apparemment, il s'est passé des affaires étranges dans les alentours. Celles-ci concernent des jeunes filles de 11 à 21 ans qui ont disparu. D'ailleurs, en parlant de jeunes filles, Rob a un sacré tableau de chasse sur lequel figure pas mal de mineurs j'ai l'impression.
Après une vingtaine de minutes à rouler dans la forêt, les 2 hommes s'arrêtent, mettent leur équipements sur le dos et font les derniers kilomètres jusqu'à leur cabanon a pied.
Une bonne heure plus tard, les voilà au pied de l'arbre dans lequel se trouve leur cachette.
Rob est chelou… Il surkiffe son flingue de chasse et il adore ressentir le pouvoir entre ses doigts, celui de pouvoir retirer la vie d'une simple pression de l'index sur une gâchette. C'est quand même pas lui le mec qui s'en prend aux jeunes femmes disparues ?
L'alcool aidant, la discussion prend la direction d'un incendie criminel qui a eu lieu quelques années plus tôt. Le pyromane avait tout planifié pour que personne ne s'en sorte vivant. Néanmoins, des traces de pas ont été trouvées dans la boue s'éloignant de l'orphelinat. Le coupable ? Un survivant ?
Oh… L'orphelinat était en fait un hôpital psychiatrique pour enfants. Je crois que Paul flippe de se retrouver ici avec ces histoires de disparition dans la région depuis quelques mois.
Rob me fait flipper. Quand il a bu, il devient violent avec les femmes, prenant son pied en les étranglant. Cependant, il regrette de n'avoir jamais osé aller jusqu'au bout… Bah voyons :/
Je le sens mal. Un chevreuil s'est approché de la cabane. Les chausseurs lui ont tiré dessus, mais n'ont réussi qu'à le blesser. Les voilà à présent dans la forêt, une lampe sur le front, à traquer leur proie.
Rob retrouve la bête et lui tire dessus. On a alors le droit à une description de la bête agonisante. Je déteste la chasse. Je hais cette idée de tuer des animaux pour le plaisir… Du coup cette partie du livre me répugne et me fait mal au cœur.
Ah mais il est vraiment horrible ce Rob ! Alors qu'il joue avec la cervelle et les viscères du cerf, il a une érection et, les mains pleines de sang, il se masturbe. Il est vraiment dérangé (et effrayant). A l'aide d'un couteau de chasse, il fait un trou dans la carcasse de l'animal, y fourre son sexe et donne des coups de reins jusqu'à l'orgasme qui ne tarde pas…
Rob se fait surprendre par son ami, le pantalon aux chevilles et la verge au garde à vous. Quand Paul demande s'il est devenu malade, Rob attrapé son fusil de chasse et envoie sa dernière balle dans sa poitrine du quarantenaire.
Rob entend le chant d'une femme dans la nuit noire de la forêt. Sans réfléchir, il se précipite vers la voix et arrive en bas d'un mur de pierre. En levant la tête, il aperçoit, dans une ouverture, un visage et un bras qui s'agitent. Quelqu'un est-il prisonnier du mur ?
Malheureusement pour la jeune femme, Rob voit sa présence comme un signe de la Providence. Enfin, il va pouvoir assouvir son désir et aller jusqu'au bout. D'ailleurs, ça se concrétise quand, non loin de lui, il voit une ouverture dans le mur…
On suit à présent Jacinthe, une jeune femme qui n'a plus sa mère. Cette dernière a, selon les dires de son père, perdu la raison, envoûtée par les fleurs de la voisine.
Eh bien, l'histoire de l'arrivée de la voisine racontée par le père de Jacinthe me laisse penser que cette histoire est liée à celle de l'orphelinat qui a brûlé. Je me demande si la mère de la jeune femme n'a pas tout simplement disparu en fait…
La voisine, installée depuis 3 mois à côté de chez eux, semble invisible. Personne dans le village ne l'a aperçu. Pour lui souhaiter la bienvenue, Richard, le père de Jacinthe, va frapper à la porte. Personne ne vient, il n’entend rien, si ce n'est les sanglots d'un enfant. Quand il jette un regard à l'intérieur par la fenêtre, il découvre qu'il n'y a pas de meubles, juste des tonnes et des tonnes de fleurs, de toutes variétés. Puis les sanglots s'arrêtent et un enfant vient lui ouvrir la porte. C'est une fillette. Elle est défigurée (nez quasi absent, lèvres et peau pendantes, …).
Avant que Richard n’ait le temps de dire quoi que ce soit, une main tire l'enfant en arrière et referme la porte, laissant l'homme sur le seuil.
Après cette scène, la femme sortait chaque nuit pour arroser une étrange et envoûtante plante violette.
Observant la sortie nocturne, Richard a trouvé à ses pieds l’une de ces fleurs fanées qu'il a amenée chez lui où dormait sa femme et sa fille.
Au petit matin, son épouse sent la fleur. A partir de ce moment, elle en voulait plus. Le parfum de ses pétales est devenu une obsession. C'est devenu une nécessité. Dans le conte de Raiponce, la femme est enceinte et veut des légumes du jardin de la sorcière d’à côté non ? C'est pas ça l'histoire ?
Une semaine plus tard, ces fleurs ont fait perdre la raison à sa femme. En se précipitant vers le jardin de la voisine et en escaladant la palissade, un pan de sa robe de chambre est restée coincée dans une des mailles de fer. Son vêtement s'est déchiré et elle est tombée lourdement au sol. Elle est morte sur le coup. Depuis, Richard a sombré dans l'alcoolisme et négligé sa fille.
Jacinthe, accompagnée de 2 de ses amis dont les parents ne se soucient pas, Joannie et Tommy, se rendent le 4 novembre à minuit pile sur les lieux de l'hôpital psychiatrique pour enfant ravagé par les flammes quelques années plus tôt.
Beaucoup de rumeurs circulent sur le lieu. Il paraît que le premier garçon à s'y être rendu après un pari perdu avec ses amis aurait été attaqué par un humain. Mais personne ne peut le confirmer, il est dans le coma depuis son attaque.
Jacinthe est la Raiponce de cette histoire j'ai l'impression. Une fillette de 13 ans, aux cheveux très blonds et longs.
Tommy lui, a 15 ans et la jeune fille ne le laisse pas indifférent.
A l'intérieur de l'hôpital, sur les murs, écrit en rouge sang (ou avec du sang directement ?) sont écrits les noms des jeunes filles disparues depuis 2 ans. Néanmoins, cela n'arrête pas leur progression. Ils s'apprêtent à présent à descendre au sous-sol.
En bas des escaliers se trouve une porte en fer, comme s'il s'agissait de l'ouverture d'une cellule de donjon.
Au rez-de-chaussée, des bruits de pas, lents, se font entendre. Il y a quelqu'un au-dessus d'eux… (on va les forcer à se cacher dans la cellule ? ).
Dès que Tommy, armé d'une caméra à vision nocturne repére une femme en haut des escaliers, il poussent ses amis dans la pièce derrière eux et referme la porte.
C'est flippant. Des bougies sont allumées dans cette pièce. Étant donné l'aménagement de la pièce, on dirait bien que quelqu'un y vit.
Au centre de celle-ci se trouve une chaise. Quand Joannie l'éclaire, les 3 jeunes gens s'aperçoivent qu'elle est encore dégoulinante de sang. Des cordages sont attachés aux accoudoirs qui sont marqués par des traces d'ongles.
Joannie continue son inspection en s'approchant des cuves rouillées. Au milieu des cendres, elle remarque dans celles-ci des ossements.
Quand les pas s'approchent de la porte et que la personne tente de l'ouvrir, les adolescents fuient dans un corridor attenant. Cependant, le couloir a des pièges à loup disposés sur le sol. Tommy se retrouve piégé dans l'un d'eux.
La personne les a retrouvés. Elle est défigurée ; certainement une victime des flammes au vu de la description. Mais ce n'est pas son visage le plus effrayant : elle tient dans chaque main des couteaux de boucher à la lame tranchante.
La forcenée assassine sauvagement Joannie et Tommy. En revanche, elle est fascinée par les cheveux d'or de Jacinthe. Elle l'assomme et l'emmène vers l'escalier du sous-sol.
Quand la jeune fille reprend connaissance, elle est ballottée sur les épaules de la meurtrière qu'il l'emmène, on ne sait où, dans la forêt.
Après un moment où elle a même été traînée, la voilà à présent prisonnière dans une pièce en pierre. Je suppose que c'est la tour que découvre Rob (et donc, cette partie de l'histoire se déroule avant la précédente, avant que le chasseur ne la retrouve).
Une autre jeune fille, Pétunia, est prisonnière de la cellule d'à côté. On apprend qu'au moins 3 filles sont passées dans la chambre de Jacinthe avant elle et que leur geôlière (que Pétunia appelle la sorcière) semble avoir une fascination pour les cheveux. Ceux de la jeune fille sont roux et elle doit les brosser.
Ah mais en fait, c'est "la sorcière" qui brosse les cheveux, comme un enfant le ferait avec sa poupée (j'entends par là qu'elle le fait avec la même délicatesse qu'un enfant). A chaque coup de brosse, la tête de Pétunia part en arrière et elle retient un cri de douleur.
Puis c'est au tour de Jacinthe. Avec tout ce qu'il s'est passé, sa chevelure est bien emmêlée et sa tortionnaire n'y va pas de main morte. Bien vite, la jeune fille sent le sang de son cuir chevelu couler. Bon nombre de mèches de cheveux sont arrachées…. J'imagine que toi comme moi, on sait ce que ça fait de se retrouver face à un nœud quand on se fait les cheveux et qu'on tire dessus "sans faire exprès"... Imagine ce que doit ressentir Jacinthe
Pétunia sait que son tour va bientôt venir. Alors, avec un dernier espoir, elle crochette, à l'aide de sa carte d'identité cachée dans son soutien-gorge, sa porte et essaie, une fois de plus de s'enfuir. La dernière fois, la sorcière lui est tombée dessus et lui a arraché un œil. Néanmoins, la jeune femme de 18 ans se sait condamnée. Alors, elle tente le tout pour le tout.
Dans sa fuite, Pétunia se rend compte qu'elle et Jacinthe ne sont pas les seules prisonnières. Impossible cependant de savoir combien elles sont. Elle sait qu'elle ne peut pas toutes les sauver, alors elle fuit, se promettant de revenir avec les secours.
Leur prison est un vrai labyrinthe...Après de longues minutes à déambuler dans le dédales, à éviter les pièges et les cadavres, Pétunia arrive dans une chambre abandonnée d'enfant. Il s'agit de celle de leur tortionnaire, la jeune femme y découvre un cadre avec une photo de la sorcière enfant, quand son visage était encore non marqué par l'accident.
Oh mais quelle naze ! Quand elle entend la sorcière s'approcher de la chambre, au lieu de refermer la porte ou de se bouger pour se défendre, Pétunia fonce se cacher sous le lit. Évidement, elle n'a pas tardé à être découverte.
Le monstre la traîne dans le dédale et l'attache sur une chaise dans une pièce inconnue de Pétunia. Cet endroit détient les trésors du monstre : des scalps de ses victimes qu'elle prend plaisir à enfiler telles des perruques.
La longue et belle chevelure rousse de Pétunia va rejoindre les autres. La scène de scalpation est horrible… Décrite dans les moindres détails, on ressent la douleur de la victime en même temps qu'elle.
La sorcière, vêtue du scalpe de Pétunia, va déposer une miche de pain et un verre d'eau à Jacinthe. Cette dernière comprend alors les desseins de la sorcière. Pour gagner du temps, elle casse le verre et utilise un morceau pour se couper quelques centimètres de cheveux. Pétunia lui avait dit que la longueur que la sorcière attendait se situait dans le bas du dos.
La jeune fille se crée ensuite un poignard artisanal avec le morceau de verre et un bout de bois retiré de la porte, qu'elle attache ensemble à l'aide d'un bout de tissu de la couverture de sa cellule et de la cire de la bougie.
Quand elle aperçoit, par sa petite ouverture vers l'extérieur, sa geôlière qui s'éloigne, Jacinthe estime que c'est le bon moment pour partir. Elle défonce sa porte, désamorce le piège devant celle-ci et sort. Néanmoins, contrairement à Pétunia, elle prend le temps de libérer les 3 autres jeunes femmes/filles présentes dans la prison. Oh bah mince alors. Les jeunes filles s'appellent Rose, Marguerite et Camélia. La sorcière ne capture que des personnes avec des prénoms de fleur ? :O
Les 4 prisonnières prennent le chemin du corridor et tentent de trouver la sortie. Elles se trouvent dans une ancienne mine. Est-ce qu'en suivant les rails, elles vont pouvoir atteindre la sortie ?
Elles repèrent un chariot, y montent, et les voilà dans une véritable montagne russe. Leur véhicule de bois s'enfonce dans la mine, allant de plus en plus vite.
Puis, au terme d'une course folle, le chariot s'arrête d'un coup. Un tronc d'arbre est sur les voies. Tel un pieu, il s'enfonce dans le crâne de Rose…
Pour les 3 survivantes, l'arbre est un piège installé là par la sorcière. Protège-t-elle une sortie ? Elles décident donc de continuer leur progression en suivant les rails, dans l'obscurité.
Après une bonne demie-heure de marche, elles arrivent enfin à une issue. Elles s'engouffrent alors dans une crevasse assez large pour passer les unes à la suite des autres. Mais là encore, le passage est piège. Camélia, en tête, ne remarque pas un fil tendu dans lequel elle se prend les pieds. Une pic la projette alors en arrêter lui explosant le crâne contre la pierre. Il n'en reste plus que 2. Plus ça va et plus je me dis que seule Jacinthe va survivre à tout ça et encore, je pense que c'est elle que Rob découvre… Je ne donne pas cher de sa peau finalement.
Jacinthe et Marguerite atteignent enfin l'extérieur où elles sont cueillies par le froid de l'hiver. Elles tournent en rond dans le bois, ne réussissant pas à s'orienter. Puis, elles se retrouvent face à face avec la sorcière qui se ruent sur elles, un couteau à la main, en poussant un cri de colère.
Les 2 filles s'enfuient mais, bien vite, Marguerite est rattrapée et tuée. Jacinthe, dans sa course folle, ne trouve qu'un semblant d'échappatoire : rentrer de nouveau dans la bâtisse de pierre et espérer y semer la sorcière dans le labyrinthe…
Contre toute attente, Jacinthe finit par trouver ce qu'elle considère comme un refuge : son ancienne cellule (elle a perdu tout espoir non ? :/ ).Par la fenêtre de sa chambre, elle appelle à l'aide. Rob est de l'autre côté. Mais à peine l'a-t-elle appelée que la sorcière arrive et la traîne hors de la cellule en lui disant que "c'est son tour".
Dans la troisième partie du livre, on est de retour avec Rob. Clairement, il n'a pas l'intention de sauver la jeune fille qu'il a entendu… La bête en lui s'est réveillée et elle ne demande qu'à s'exprimer.
Le sourire aux lèvres, son fusil dans la main, il court vers le mur de pierre, pressé de pouvoir s'amuser.
Fiou… C'est stressant… On sait que, quoi qu'il arrive, Jacinthe va mourir. Mais de quelles mains ? Celles de la sorcière qui s'apprête à la scalper ? Celles de Rob qui veut s'amuser avec un autre corps ?
Tentant de gagner du temps, Jacinthe arrive à faire parler la sorcière. C'est elle qui a mis le feu à l'hôpital psychiatrique. Elle qui a barricadé toutes les portes et fenêtres. Subjuguée par les cris, elle est restée quelques instants à les écouter, appuyée contre le mur du bâtiment. Puis une poutre en feu lui est tombée sur la tête…
Alors que la sorcière commence à scalper le jacinthe, le chasseur apparaît dans la pièce. Étant donné ses paroles et ses réactions, Jacinthe comprend tout de suite qu'il n'est pas le sauveur qu'elle espérait.
La sorcière et le chausseur se battent en corps à corps. Jacinthe en profite pour briser la chaise en bois sur laquelle elle était assise et pour se libérer de ses sangles. Cependant, elle marque une pause avant de fuir.
Un coup de feu la sort de sa torpeur. Elle attrape un tournevis sur la table et fuit dans le dédale.
Encore un coup de feu. Quand elle regarde derrière elle, le chasseur est débout, la sorcière gît à ses pieds. Jacinthe reprend sa fuite, poursuivie par Rob. Elle se retrouve dans la chambre de la sorcière, bien vite rejointe par l'homme. Ce dernier la pousse violemment sur le matelas et commence à l'étrangler. Alors que la vie de la jeune fille s'éteint, l'homme se redresse, se cogne contre une étagère et fait tomber une bougie sur le matelas qui s'enflamme. Il relâche alors sa prise pour tenter d'arrêter le brasier. Jacinthe en profite pour tenter de s'enfuir. Mais à quelques pas de la porte, l'homme l’agrippe, la faisant tomber au sol. Il la traîne ensuite hors de la pièce et reprend là où il s'était arrêté.
Puisant dans ses dernières forces, Jacinthe arrive à atteindre le couteau de chasse que Rob porte à la ceinture. Elle arrive à l'extraire de sa gaine et la plante dans le ventre de son agresseur (qui ne s’est rendu compte de rien, trop occupé à l'étrangler). La jeune fille se redresse et tente de fuir. Mais Rob la rattrape par les cheveux. Une poutre enflammée tombe entre eux, fauche le bras du chasseur, coupe les cheveux de jacinthe. L'homme est écrasé par la poutre. Le feu se propage dans la chevelure de la fillette.
Elle court dans le dédale et, une fois à l'extérieur, se roule au sol pour éteindre les flammes dans ses cheveux. Le feu a brûlé sa magnifique chevelure. Quand elle regarde son reflet dans une flaque d'eau, elle note une forte ressemblance avec son bourreau… Le feu a ravagé sa tête comme il l'avait fait à l'orpheline de l'hôpital. Alors, comme la sorcière l'avait fait avant elle, elle pose le scalpe de Pétunia qu'elle avait emporté sur sa tête...
En conclusion
Je ne sais pas si j'ai aimé ou non ce livre, et j'avoue que c'est assez dérangeant :/
L'histoire est découpée en 3 parties et, tout au long de ma lecture, je n'ai ressenti aucun temps mort. Néanmoins, tout au long du livre, j'ai été stressée et angoissée, craignant pour la vie de Jacinthe. Ce qui m'a dérangée, c'est que la jeune fille n'a que 13 ans, et j'ai du mal avec les thrillers qui mettent en scène des enfants. Bien des fois au long de ma lecture, j'ai oublié son âge, tant j'avais l'impression qu'elle était adulte (que ce soit par rapport à ses actions ou par rapport à ce qu'il lui arrive).
L'histoire en elle-même n'est pas si tordue que ça et paraît même "réelle" je trouve. Cela n'empêche qu'elle glace le sang et que, comme dans Peter Pan, beaucoup de scènes sont à vomir tant elles sont horribles. On se retrouve là dans un véritable thriller gore. Du coup, âmes sensibles s'abstenir…
La fin m'a beaucoup plu parce que je n'avais pas vu venir le dénouement de cette histoire. Je ne l'avais pas du tout imaginé de cette façon et, si tu as l'habitude de lire mes chroniques, tu sais que j'aime être surprise :p
Petit bémol pour finir. Le livre est québécois. De ce fait, il y a parfois des mots ou expressions que je n'ai pas compris. Néanmoins, ça ne m'a pas empêché d'être plongée dans ce livre duquel j'ai souvent eu du mal à décrocher.
#horreur #thriller #suspence #gore #violence #torture #chasse #séquestration #contesInterdits
- le Jeu 08 Juil 2021, 10:47
- Rechercher dans: Science-fiction
- Sujet: La chose
- Réponses: 3
- Vues: 635
La chose
La chose
de John Campbell
Résumé :
En Antarctique, quelque part.
Enfoui sous la glace, aux abord d'un artefact aux allures de vaisseau spatial, des scientifiques découvrent un corps congelé — gisant là, sans doute, depuis des millions d'années. Un corps résolument inhumain. Résolument… autre. Le choix est alors fait de ramener la stupéfiante découverte à la station pour étude. Doucement, la gangue de glace autour de la créature commence à fondre, libérant peu à peu cette totale étrangeté à l'aspect terrifiant. Et les questions de traverser l'équipe de chercheurs : qu'est-ce que cette chose ? Comment est-elle arrivée là ? Et après tout, est-elle seulement morte ? N'ont-ils pas mis au jour la plus épouvantable des abominations — une horreur proprement cosmique ?
Mon avis :
Ce livre est celui qui a inspiré divers films d'horreur de science-fiction, et notamment Alien...!
C'est un roman court, de cette collection que j'adore : une heure lumière. Le livre se lit très vite, mais j'ai quand même fait quelques pauses, car je stressais un peu. ^^
J'ai beaucoup aimé le roman, en réalité il n'y a rien qui fait vraiment peur, c'est plutôt un climat d'angoisse qui règne, où les personnages ne peuvent plus faire confiance à personne, où tout le monde se regarde en se demandant "est-ce que tu es toujours humain, ou es-tu devenu un monstre ?".
Je ne sais pas quoi dire de plus, sinon que j'ai apprécié et que je recommande cette petite lecture.
#science-fiction #horreur #angoisse #monstre #antarctique #nouvelle #adaptéaucinéma
- le Ven 09 Avr 2021, 22:31
- Rechercher dans: Thriller / Policier
- Sujet: La petite fille du phare
- Réponses: 1
- Vues: 600
La petite fille du phare
La petite fille du phare
de Christophe FERRE
Résumé :
Ploumanac'h, Côte de granit rose. Le temps d'une soirée dans un bar proche de leur maison, Morgane et Elouan laissent la garde de leur bébé, Gaela, à son frère adolescent.
Au retour, un berceau vide les attend. Aucune trace d'effraction, nulle demande de rançon. Les pistes se multiplient, mais l'enquête piétine.
Très vite, la police judiciaire pense que la petite fille ne sera jamais retrouvée.
Pour les parents de Gaela, l'enfer commence. D'autant qu'on fouille leur passé, et que celui-ci présente des zones d'ombre. Morgane est bientôt suspectée d'avoir orchestré la disparition de sa fille...
Un suspense au dénouement aussi stupéfiant qu'une déferlante sur les côtes bretonnes.
[Note E2L : Avis supprimé à la demande de l'auteur du message]
#témoignage, #Enlèvement, #mensonges, #bretagne, #horreur
- le Dim 04 Avr 2021, 21:03
- Rechercher dans: Horreur
- Sujet: Peter Pan – Les Contes Interdits
- Réponses: 1
- Vues: 998
Peter Pan – Les Contes Interdits
Peter Pan – Les Contes Interdits
de Simon Rousseau
Résumé :
Une vague de drogués se jetant du haut d’immeubles, croyant pouvoir voler. La disparition d’une jeune femme, Wendy Gauthier, et de ses deux frères délinquants, évadés de leur pénitencier pour mineurs. Une île perdue dans la forêt boréale, habitée par une communauté déjantée et leur leader sans âge. Une baronne du crime nymphomane et amoureuse des bijoux en forme de clochettes. Un enquêteur médisant dépourvu de sa main droite, dévorée par un cannibale qui hante encore ses nuits.
La réécriture la plus sombre du conte classique “Peter Pan” jamais imaginée, entre vos mains.
Oserez-vous plonger dans ce Conte Interdit ?
Mon avis :
Bon ça commence bien : on nous prévient dès le début que, dès que les enfants grandissent (ce qui est contraire au règlement), Peter les élimine…
Wah mais il faut que j'arrête de lire des livres pareils ! Dès le début, tu as un avant goût de ce qui t'attend dans le livre et ce n'est pas joli joli.
Au fil de ma lecture
Aïe aïe aïe. Peter n'aime pas qu'on n’aille pas dans son sens et Thierry en paie le prix. Il avait envie de partir, de rentrer chez lui. Mais Pan n'a pas apprécié. Il le déshabille, l'attache a une chaise en fer avec des sangles, le vide de son sang et le torture. Pauvre gamin (et tout ça n'est que le prologue… excellente mise en bouche non ? ).
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
- Au début de l'histoire, on suit Jacques, un quadragénaire, ancien policier, parti en retraite anticipée (et forcée) à cause de sa main droite qui a été arrachée. Depuis, il porte un crochet à celle-ci (ça te rappelle quelqu'un). Tiens d'ailleurs, les autres policiers l'ont surnommés "Hook" ^^
Sa vie de flic lui manque. Il continue d'être branché sur la radio de ses anciens collègues et ne rate pas une occasion de se rendre sur une scène de crime pour suivre de loin l'enquête. C'est comme ça qu'il se retrouve sur le lieu d'un soit disant suicide.
En fait, ce n'est pas le premier "suicide" de ce genre. Depuis le début du mois, six personnes se sont jetées du haut d'immeubles au Québec. Pour la police, le jeune de 23 ans retrouvé mort sur la place s'est suicidé, mais peut être sous l'impulsion de quelqu'un. De mon côté, j'ai l'impression qu'on leur fait croire qu'ils peuvent voler (si on part dans l'idée que Peter Pan est derrière tout ça).
L'agent Doucet, le policier sur place, informe Hook qu'une nouvelle drogue illicite, très forte, circule à Québec. Le jeune en aurait-il pris avant de sauter ?
Hook rencontre Nina, une ex, qui a besoin de son aide : les 3 enfants qu'elle a adoptés ont disparu. Alors que les 2 plus jeunes, Jean-Philippe et Michaël sont des voyous âgés respectivement de 15 et 12 ans, Wendy, l’ainée de 16 ans est plus sage et réfléchie ; ce n'est pas dans ses habitudes de disparaître sans prévenir. Voilà pourquoi Nina s'inquiète.
En réalité, les 3 jeunes ont été “invités” par un garçon aux yeux verts de l'âge de Wendy. Ce dernier les invite sur son île où il a bâti une communauté. Là-bas, pas de responsabilité ennuyante ou d’adulte moralisateur.
Pan les emmène donc dans son chalet, sur une petite île au cœur de la forêt boréale.
Sur place, Jean- Philippe et Michaël n'hésitent pas à le suivre dans le chalet, Wendy préférant rester dehors à profiter de la vue du lac. Quand elle se décide à les rejoindre, ce qu'elle voit dans le salon ne lui plaît pas et elle demande à ses frères de partir. Vexé, Pan l'enferme dans la cave pour un moment. La jeune femme n'a pas apprécié voir ses frères se droguer et dérailler...
L'histoire se déroulant à Québec, les personnages ont parfois des expressions que je ne comprends pas toujours. D'ailleurs l'auteur étant canadien, son écriture utilise des termes de là-bas (party pour les fêtes, cellulaires pour les téléphones portables,...).
Lors de son enquête pour retrouver les ados, Hook apprend que c'est l'employé du centre social qui les a fait s'échapper. On en sait également plus sur la drogue appelée la Poussière. Celle-ci semble faire "rajeunir" ses consommateurs, pas physiquement mais mentalement : ils s'extasient devant tout et prennent du plaisir avec les moindre petites choses de la vie. Certains ont même l'impression que cette drogue leur donne des ailes… Le dealer de cette nouvelle substance est surnommé Néo, en référence au personnage du même nom dans Matrix. La boss de ce Néo se fait appeler Clochette. C'est elle qui a amené la Poussière à Québec et personne n'ose s'en prendre à son gang. Jacques veut la rencontrer ! Grâce aux indications de son informateur, Hook se rend au bar de streap-tease, Les Fées Coquines. Mauvaise idée. A 4h30 du mat', c'est la fermeture du bar, pourtant il insiste pour y entrer. Après avoir raconté une histoire bidon digne d'un junky et donné un pot de vin au vigile, ce dernier laisse entrer l'ancien flic avant de lui filer un coup sur la nuque… Ça ne sent pas bon tout ça…
Voilà l'ancien flic, pieds et mains liés, nu comme un ver, sans sa prothèse, suspendu au plafond dans le sous-sol du club où se trouve un cadavre qui a été torturé. Ça semble être le repaire de Néo et Clochette. D'ailleurs, il ne va pas tarder à rencontrer ce pseudo Keanu Reeves…
Oh mince alors ! C'est dégueulasse et je ne vois pas comment Jacques va s'en sortir Horrible… Pourquoi je ne lis que des livres comme ça en ce moment
Clochette se masturbe en observant le spectacle : Néo et Angelo (le vigile) tabassent et lacèrent Jacques. Quand Néo tranche le mamelon du détective, c'est la libération pour Clochette qui éjacule. Une fois remise de son plaisir récent, elle ordonne à ses hommes de libérer Jacques. Tordue… Elle est tordue…
Quoi qu'il en soit Jacques est libre et ça me dérange un peu qu'il continue son enquête comme s'il n'était pas en miettes.
De son côté, Wendy est intriguée par Pan qu'elle "apprécie" de plus en plus (mais seulement parce que ses visites sont associées aux bols d'eau et de soupe).
D'ailleurs, une part d'elle semble attirée par Pan et c'est réciproque. Cela dit, le jeune homme s'est toujours promis de ne pas succomber à ses envies sexuelles.
Douze ans plus tôt, alors qu'il devait avoir entre 5 et 10 ans, Pan était utilisé comme esclave sexuel, faisant, par exemple, des fellations à des hommes inconnus qui payaient grassement sont geôlier. Néanmoins, les années passant, Pan grandissant, il résistait davantage aux hommes, jusqu'à en tuer un pour réussir à se sauver (et tous les autres enfants retenus contre leur grès), à se débarrasser de leur geôliers et devenir le "roi" de Neverland, l'île où ils étaient retenus prisonniers (d'ailleurs il ne connaît vraiment que cette endroit).
A l'époque, Clochette était en affaire avec leur kidnappeur. Elle les prend donc sous son aile et fait en sorte de manipuler Pan pour qu'il garde son âme d'enfant.
Néanmoins, c'était sans compter sur la présence de Wendy. Même si Pan reste un enfant dans le corps d'un ado, eh bien son corps réagit à celui de Wendy. Cette dernière en profite, voyant là un moyen de se rapprocher de son geôlier et de retrouver sa liberté (même si une part d'elle est clairement attirée par le jeune homme). Mais tout ça ne plaît pas à Clochette qui est jalouse de la jeune fille et refuse qu'elle vienne chambouler son poulain…
Ah enfin ! Depuis le début de l'histoire, on nous parle de l'enquête pour capturer celui qui se fait appeler le Crocodile et qui a "pris" la main de Jacques. On va enfin savoir ce qu'il s'est passé un an plus tôt.
Bon en fait je ne sais pas si j'ai envie de savoir… C'est dégueu. C'est un cannibale Et la façon dont Jacques a perdu sa main est horrible. Néanmoins, ce sacrifice a permis la capture du tueur en série.
Quoi qu'il en soit, de colère envers Pan, Clochette a prévenu Hook que le Crocodile sait où se trouve Neverland. Le cannibale raconte tout à l'ancien détective.
Bon ça pue… Pan a su que Clochette avait prévenu Jacques. Il l'a tuée. De son côté, Hook s'est fait embobiner par une Amérindienne du nom de Lili (Lili la Tigresse :p ) qui l'emmène sur l'île où les garçons l'attendent. Je ne sais pas comment il va s'en sortir cette fois :/ En tout cas, le voilà enfermé au sous-sol avec Wendy, alors que Michaël est en train de se vider de son sang un peu plus loin (ayant perdu le premier au jeu de la chaise musicale, Pan a pensé qu'il ne voulait plus jouer avec eux…).
Voilà une lueur d'espoir ! Jean-Philippe glisse un mot sous la porte où sont captifs Jacques et Wendy. Il va les aider à sortir de là, mais d'abord, il doit libérer Michaël. La Poussière doit s'être dissipée.
Wah ! La fin est stressante, angoissante, prenante. Une fin comme je les aime !
En conclusion
J'ai adoré ! Je ne m'attendais pas à ce que le roman soit si sombre, si dégueu, si sanglant et avec autant de passages sexuels.
Une chose est sûre : je ne regarderai plus jamais le dessin animé Peter Pan de la même manière. Ici l'auteur a su donner vie à chacun des personnages du conte, même si les noms sont pour la majorité des personnages dans le livre des surnoms liés à leur vie, leur passé ou des objets qu'ils affectionnent.
Je n'ai pas ressenti de temps morts dans le livre ou de moments où je me suis ennuyée. On suit 2 histoires en parallèle : celle de Hook qui recherche Wendy et ses frères et celle de Pan. De temps en temps, un chapitre "flashback" nous aide à mieux comprendre une situation.
Les 20 dernières pages du livre sont prenantes, stressantes et angoissantes. Et si j'évoque la fin en quelques mots, je dirai qu'elle est comme je les aime, tout simplement. Je pense que c'est une fin de livre qui fait partie de mon top 10.
Je crois que je vais vite m'intéresser à d'autres Contes Interdits, parce que je sens que les histoires vont vraiment me faire voir les contes de mon enfance autrement. Si jamais tu as envie de te lancer dans cette lecture, j'espère que tu as l'estomac bien accroché parce que certains passages sont vraiment dégueu ( par exemple, on revit la scène où le cannibale dévore la main du policier). En tout cas, moi je recommande à 100% !
#horreur #thriller #gore #sexe #violence #torture #pédophilie #cannibalisme #contesInterdits
- le Lun 15 Fév 2021, 18:49
- Rechercher dans: Romans graphiques & BD
- Sujet: Thornhill
- Réponses: 3
- Vues: 684
Thornhill
Thornhill
de Pam Smy
Résumé :
Mary a habité là pendant des années. Entre ses murs, elle a vécu les pires moments de sa vie. Ella, elle, ne peut s’empêcher d'observer cet étrange endroit depuis sa chambre. La nuit, elle se demande ce qu’il cache. Certains ne voient en lui qu’un vieil orphelinat. D’autres sont au courant de son secret…
Mon avis :
Ce livre est un roman graphique, qui nous raconte deux histoires : une partie graphique, où on voit Ella qui vient d'emménager dans sa nouvelle maison, et une partie textuelle, dans laquelle on lit le journal intime de Mary, jeune ado harcelée par les filles de son orphelinat.
J'ai eu un sentiment très bizarre en lisant ce livre. En l'ouvrant, je savais que j'allais le dévorer, mais que j'allais m'en débarrasser juste après. (Et la 1ere chose que j'ai faite une fois l'avoir terminé - après avoir dormi - c'est le mettre en vente sur internet, bref.) On découvre avec horreur la vie de Mary, qui a vécu un enfer, et qui devait terriblement souffrir. La fin est chouette, et un peu fantastique.
Je n'ai pas trop aimé les dessins, et je trouvais qu'il y avait beaucoup de pages dessinées pour pas grand chose : parfois il y a la maison en grand, avec le jardin, puis la maison, puis la maison en plus centrée, puis la fenêtre de la maison, puis... Bref, des zooms qui ne m'ont pas apporté beaucoup.
Je suis donc très mitigée en lisant cette histoire : je l'ai dévoré, mais c'était glauque. J'avais envie d'en savoir plus, de découvrir des choses, de comprendre surtout. C'est pour ça que j'ai été autant dedans. En plus, il y avait un côté un peu effrayant, avec ce manoir abandonné, et j'avais parfois un peu la trouille de tourner la page ! x) (Véridique !)
#romanGraphique #harcelement #orphelinat #horreur #fantastique #journalIntime
- le Jeu 03 Déc 2020, 22:01
- Rechercher dans: Horreur
- Sujet: La Maison Hantée
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- Vues: 627
La Maison Hantée
La Maison Hantée
de Shirley Jackson
Résumé :
Construite par un riche industriel au XIXe siècle, Hill House est une monstruosité architecturale, labyrinthique et ténébreuse, qui n’est plus habitée par ses propriétaires. On la dit hantée. Fasciné par les phénomènes paranormaux, le docteur Montague veut mener une enquête et sélectionne des sujets susceptibles de réagir au surnaturel. C’est ainsi qu’Eleanor arrive à Hill House avec ses compagnons. L’expérience peut commencer. Mais derrière les murs biscornus, les fantômes de la maison veillent et les cauchemars se profilent…
Mon avis :
Le Dr Montague veut publier un livre sur les effets para-psychologiques que peuvent provoquer une maison hantée sur une personne. Il a entendu dire que des phénomènes paranormaux ont lieu à Hill House depuis 80 ans, d'ailleurs la maison est dite "hantée" depuis des années.
Le docteur décide donc de mener une expérience : il invite 2 personnes qui ont, d'après ses recherches, un lien avec le paranormal ainsi qu'un membre de la famille propriétaire de la maison (les proprios n'arrivent pas à y habiter, ils l'ont mise en location) à y passer plusieurs semaines durant l'été.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
- Le début de l'histoire me fait penser au film "Hantise" que j'ai adoré. Ah bah… en rédigeant cette fiche je me rends compte que le film est une adaptation du livre ! Ça va me plaire !
Ici j'ai l'impression qu'on est dans une sorte de prologue.
On commence l'histoire avec Eléonore Vances, 32 ans. Elle est célibataire et ne semble pas avoir d'amis. En effet, elle a passé sa vie d'adulte à s'occuper de sa mère infirme qui avait l'air d'une femme horrible : elle ne lui faisait que remarques et reproches. Nell est une jeune femme timide, réservée et peu sûre d'elle.
La seconde invitée est Théodora. Elle est totalement à l'opposé d'Éléonore en termes de caractère. Et, d'après ce qu'on comprend, elle semble avoir un don : une forte intuition.
Enfin, la maison recevra également Luke Sanderson qui est le neveu de la propriétaire de Hill house (le futur héritier de la maison). Il est décrit comme un voleur et un menteur.
Allez, ça commence. On se retrouve au beau milieu d'un dialogue entre Eléonore, sa sœur Carrie et son beau frère. J'avoue que c'est un échange peu relou : on a l'impression que les 2 prennent Eléonore pour une débile. En fait, ils se prennent tous les 3 le chou pour une voiture qui appartient à 50/50 aux 2 femmes et que Nell veut utiliser pour se rendre à Hill House. Comme personne ne veut céder, elle va la voler. En se rendant sur le parking, elle bouscule une vieille femme et fait tomber ses provisions. On découvre tout de suite la gentillesse et le dévouement d'Éléonore pour les autres.
Fiou, ça y est. Eléonore prend la route vers Hill House. Ici, on se retrouve avec un long chapitre que je trouve inutile (je passais mon temps à bailler..)]. Cela dit, il nous apprend qu'Eléonore est une rêveuse. Mine de rien, elle a une forte âme d'enfants en elle je trouve. Oui c'est ça : elle voit le monde au travers les yeux d'un enfant : tout semble beau pour elle, tout raconte une histoire .
Elle poursuit sa route vers Hill House, fait une halte dans la ville voisine (où, sur les recommandations du Docteur, elle n'indique à personne ce qu'elle fait ici), puis finit son chemin. La fin de route est extrêmement pourrie (toute cabossé, comme si on voulait dissuader les gens d'aller vers la maison). Elle arrive devant une grande grille fermée par un cadenas et une chaîne (oh ! Chouette l'accueil…). Personne d'autre n'est encore arrivée, elle est la première sur place. Elle est "accueillie" à la grille par le concierge, Dudley qui lui demande à plusieurs reprises si elle est sûre de vouloir aller à Hill House, si elle connaît "l'histoire" de la maison. Il semble insister sur le fait que des choses étranges se passent dans la maison à la tombée de la nuit et précise que sa femme et lui n'y restent jamais le soir.
Quand Eléonore arrive devant la maison, elle dit ceci : "Hill House est abominable. Malsaine. Morbide". Elle ressent tout ça rien qu'à la façade… chouette séjour... Le lieu respire le mal, la haine, le désespoir.
Nell frappe à la porte et est accueillie par Mme Dudley qui la conduit à sa chambre. Dans la maison, c'est le silence complet. L'ambiance est pesante.
Eléonore sera logée dans la chambre bleue qui est vieillotte et pas vraiment accueillante. La Gouvernante lui explique comment se déroule la vie à Hill House (elle semble avoir un planning bien précis qui ne laisse pas la place aux imprévus) : elle dépose le repas sur la desserte à 18h puis elle quitte la maison a la tombée de la nuit et elle débarrasse le dîner le lendemain. Mme Dudley insiste sur le fait qu'il n'y a personne a moins de 6 miles de la maison la nuit : personne ne pourra les entendre ou leur venir en aide. J'avoue que vue la façon dont elle insiste sur ce point on se pose des questions.
La maison est immense, pleine de couloirs, de salles, de portes (qui ne restent jamais ouvertes).
Peu de temps après l'installation de Nell, Théodora arrive à son tour dans la maison. Mme Dudley l'installe dans la chambre verte qui est communicante par la salle de bain avec celle d'Eléonore. Mme Dudley lui redit mot pour mot le même discours que quelques minutes plus tôt. Trop chelou.
Bon par contre, il y a un truc qui me soule. Les 2 nana ne se connaissent ni d'Ève ni d'Adam et elles sont décrites comme des opposés. Cela dit, a peine ce sont elles rencontres que ça match et qu'elles deviennent limite meilleure amie… je trouve ça "facile" et gnangnan…
En tout cas, je trouve que l'histoire commence à avoir un peu de peps. J'en avais marre des descriptions à rallonge. J'espère qu'on va enfin entrer dans le vif du sujet.
Les 2 "amies" partent faire le tour du jardin. A leur retour, la nuit est tombée. Luke et le Dr Montague les attendent. Il font connaissance. Les 3 assistants veulent savoir ce qu'il font là et pourquoi la maison a la réputation qu'elle a.
Le docteur parle de la maison comme si c'était une personne. Il dit qu'elle n'a accepté aucun habitant depuis une vingtaine d'années. Tous les locataires qui y sont passés ces dernières années n’y sont restés que quelques jours. Quand le docteur les a contactés pour savoir ce qu'il s'était passé à Hill House, tous lui ont conseillé de se tenir éloigné de la maison (même si le mal être ressenti ici est dissipé dès lors qu'on quitte l'endroit, et c'est limite si on n'oublie pas tout ce qu'il s'est passé…).
Depuis la construction du manoir, au moins 4 morts y ont été recensés :- la première femme de Crain (celui qui a fait bâtir la maison) dans la voiture sur l'allée pour y accéder;
- sa seconde femme qui a chuté dans la maison ;
- la Fille aînée de Crain qui y est morte d'une pneumonie ;
- la dame de compagnie de la fille aînée qui s'est pendue.
Voilà plusieurs années que la maison est “seule” (personne n’y séjourne plus depuis quelques jours) et qu'elle “attend”. Pour le docteur, le mal est dans la maison…
Une phrase revient sans cesse dans le bouquin : “Les voyages s’achèvent entre les bras des amants réunis” ; est-ce qu’elle a une importance ?
Tout au long du livre, il y a beaucoup de dialogues mais ce n’est pas toujours facile de savoir ce qui est dit de ce qui est pensé (pour le coup, c’est peut être à cause de la mise en page de ma version de ebook).
Première nuit. Rien de particulier ne se passe.
Le lendemain matin, toute l’équipe fait le tour de la maison, pièce par pièce, en laissant les portes ouvertes pour faire entrer de la lumière (et aérer un peu, ça sent parfois le renfermé dans la maison) et retrouver plus facilement leur chemin.
Alors qu’ils visitent la maison, ils s’arrête devant la bibliothèque et vont y jeter un oeil, sauf Eléonore qui est incapable d’y entrer. En effet, la bibliothèque se trouve dans la tour où se serait pendant la dame de compagnie de la fille aînée.
Plus ils font le tour de la maison, et plus ils se rendent compte que celle-ci à vraiment une architecture particulière : rien n’est droit, rien n’est carré. Les marches de l’escaliers ne sont pas vraiment parallèles au sol… Bref, dès la construction de la maison, il y avait un truc qui clochait.
Au fond de moi, j'ai l'impression que Luke et Théodora se draguent et que cette dernière s'amuse avec Eléonore en abusant de sa naïveté.
Concernant le docteur, il sait beaucoup de choses sur la maison, mais ne les dévoile qu'au fur et à mesure, en choisissant avec précaution ce qu'il raconte. Est ce qu’il cherche à les manipuler ?
Pendant qu'elle lui fait les ongles des pieds, Théodora dit à Eléonore qu'elle a le pressentiment qu'elle ferait mieux de rentrer chez elle.
Eléonore n’est-elle pas à sa place dans la maison ? Trop fragile pour l’expérience ?
Toujours dans le but de connaître un peu mieux la maison, l’équipe continue sa visite en s’attaquant à l’étage cette fois. Quand ils franchissent le seuil de la porte de la nursery au bout du couloir, un courant d’air froid, glaçant les traverse. Comment est-ce possible alors que toutes les fenêtres et portes sont closes ? Evidemment, le docteur a une explication scientifique que je n’ai pas retenue
Deuxième nuit. Eléonore est réveillée en sursaut par Théodora qui l'appelle. Dans la chambre de celle-ci, il fait un froid glacial.Dans le couloir, les 2 jeunes femmes entendent du bruit, comme des "bang" qui frappent sur les portes les unes après les autres. Arrivée à la leur, le “truc” s’acharne dessus, comme s’il voulait rentrer.
Évidemment, parce que j’aime faire durer le suspens et arrêter quand il le faut, c'est pile à ce moment que je décide d'éteindre la lumière pour dormir (en réalité, mes yeux me piquaient trop et l’heure défilait). Mine de rien ça me fait un peu flipper cette histoire.
Retour dans le livre. Luke et le Dr Montague étaient sortis dans jardin à la poursuite de quelque chose qui ressemblait à un chien (c’est le docteur qui l’avait aperçu dans le couloir (comment est-il entré alors que tout était fermé ?)). Cela dit, ils ont perdu sa trace une fois à l'extérieur de la maison. C’est d’ailleurs une fois qu’ils étaient dehors que le bruit à commencé mais eux n’ont rien entendu ; ce qui a retenu leur attention ce sont les cris des filles, pas les boom.
La conclusion du docteur est simple : quelqu’un ou quelque chose a essayé de les séparer. Pour les faire flipper encore plus, Eléonore ajoute que la chose derrière la porte cherchait à les dévorer pour qu'elles soient intégrées à son corps, qu'elles fassent partie de la maison.
Le lendemain après le petit-déjeuner, Luka va voir Mme Dudley. A son retour, il remarque une écriture sur le lambris : "au secours, Eléonore, reviens à la maison". Qui a écrit le message ? Pourquoi ? Ses camarades se moquent-ils d'elle ? Eléonore se lance-t-elle un message ? Est-ce que c’est La maison elle-même qui essaie de l’interpeller ?
Je connais le film et l'histoire du coup, je sais normalement ce dont il s'agit. Mais tout au long de ma lecture, j'essaie d'oublier le film.
Quoi qu'il en soit, alors que le début me paraissait long, maintenant, j'ai du mal à décrocher du livre.
Une journée et une nuit s'écoulent sans qu’aucun autre phénomène ne se produise.
Nous voici à présent le 3e jour, en début d’après-midi. L’équipe a pris l’habitude de faire une sieste après le déjeuner. Les Filles retournent à leur chambre respective pour se détendre. Au-dessus du lit de Théodora, la même phrase que celle du couloir a été écrite en rouge (du sang ?). Les vêtements de Théodora sont fichus. La voilà contrainte de partager la chambre et les vêtements d'Éléonore
Thoédora pense que Nell est coupable et, de colère, elle lui a dit des choses horribles. On sent que le lien entre elles est en train de se briser du côté d'Eléonore : elle supporte de moins en moins Théo.
Parfois Eléonore bavarde et se perd dans ses pensées à voix haute. Quand elle "reprend conscience", elle a oublié ce qu'elle a dit. Ça lui arrive assez souvent depuis leur arrivée apparemment. Est-ce que son inconscient essaie de faire passer un message ?
Dans le courant de la nuit, un froid glacial apparaît dans la chambre que les 2 jeunes femmes partagent et elles sont plongées dans l’obscurité. De l’autre côté de la salle de bain, dans la chambre de Théodora, on entend des voix alors que la porte a été verrouillée de l’intérieur..
Eléonore et Théodora sont plongées dans l'obscurité et se tiennent la main. Eléonore ne peut pas parler. Elle entend les pleurs d’un enfant qui dit qu'on lui fait du mal. Elle ne supporte pas qu'on s'en prenne à un enfant. Luttant de toutes ses forces, elle arrive à hurler "assez".
D’un coup, tout change ! La pièce n’est plus plongée dans le noir (la lampe est allumée comme elles l’avaient laissée) et Théo est allongée dans son lit. Nell a-t-elle imaginé ce qu’il s’est passé ? Sinon, à qui était la main qu’elle tenait ?
Alors que je m’attendais à ce qu’ils échangent autour de cet événement, eh bien en fait, on n’en reparle pas du tout de tout le livre.
Luke découvre dans la bibliothèque un livre de préceptes que Hugues Crain lui-même a écrit pour sa fille. Il était vraiment tordu celui-là…
Se supportant de moins en moins (je pense que le H24 avec des étrangers dans un lieu flippant + le fait que Luke semble jouer avec chacune d’elles), Eléonore et Théodora se disputent et sortent de la maison en pleine nuit. Elles sont “guidées” sur un sentier qui les mènent vers un pique-nique avec des enfants et leurs parents, un chien, etc. D’un coup, Théo dit à Eléonore de ne pas se retourner et de courir. Elles s'enfuient en essayant de retrouver le chemin de la maison. De retour à Hill House, elles sont secouées. Eléonore raconte qu'il y avait un pique-nique des enfants. Théo dit qu'elle a regardé derrière elle. On ne sait pas ce qu'elle a vu et d’ailleurs on n’en saura pas plus.
Samedi en début de soirée, la femme de John (le dr Montague) arrive avec Arthur, un enseignant. Ils sont détestables tous les 2. Elle n'arrête pas de donner des ordres et de rabaisser les gens. Elle veut dormir dans la chambre la plus hantée. Ça sera la nursery.
Ils font tous les deux une séance de planchette (une sorte de ouija). Pour elle, le docteur et sa bande n'ont rien fait depuis leur arrivée, il est temps que ça bouge. D’ailleurs, Planchette a été coopérative et bavarde. Mme Montague et Arthur ont reçu un message de quelqu’un disant s'appeler Nell et qui voulait retourner à sa maison. Quand il lui ont demandé “pourquoi” l'entité a répondu “mère”. Ensuite, elle répétait “maison”, “mère”, “enfant”, “perdue”. Pas vraiment de sens pour le coup…
Luke, Théo, Nell et le docteur sont tous dans la même chambre, et on peut dire que cette nuit a été une nuit de folie. La maison a pété un câble : retour des coups dans le couloirs, la maison bougeait dans tous les sens comme si elle allait s'effondrer. D'après Théodora, "Hill House est allée au bal". Pendant ce phénomène, Nell a dit qu'elle "arrivait" au responsable du bruit. Je crois que la maison l'appelle…
De leur côté, à l'autre bout du couloir, dans la nursery, Mme Montague et Arthur n'ont absolument rien entendu… trop chelou' est-ce que ça s'est réellement passé ? Est que, comme on suit principalement Eléonore, tout est dans sa tête et on ne fait qu'interpréter dans ce sens les paroles de ces 3 compagnons ? Je doute maintenant…
Je déteste l'attitude de Théodora et de Luke lors de la balade qu’ils font avec Nell près du ruisseau. Ils se moquent ouvertement d’elle, dans son dos. D'ailleurs, alors qu’ils étaient censés la suivre jusqu’au bout de la rivière, cette dernière fait "une rencontre". Quelqu’un l'a appelé et l’a serré dans ses bras avant de traverser le ruisseau et de grimper la colline. Elle ne voyait que ses pas… Qu'est ce que c'était ? Réel ou le fruit de son imagination ?
Eléonore observe en cachette Luke et Théodora. Luke se demande comment sera le livre du docteur et comment ils y seront représentés. Ils évoquent tout le monde, sauf Nell. De retour à la maison, elle écoute derrière la porte John et Arthur parler. Ce dernier s'ennuie et se demande où sont les autres. Le docteur lui dit ce que chacun fait mais n'évoque pas du tout Eléonore…
C’est comme si elle n’existait pas, comme si elle était invisible, comme si elle faisait partie des meubles de la maison en fait.
D’ailleurs, on apprend qu’Eléonore est de plus en plus connectée à la maison : elle perçoit tout ce qui se passe, les bruits, les mouvements, les présences, sauf dans la tour de la bibliothèque.
Alors qu’ils sont tous rassemblés dans le boudoir, Eléonore sent la présence de quelqu’un qui fait les 100 pas dans la pièce et entend la voix d’un enfant fredonner une chanson. Puis elle sent comme une caresse sur sa joue. Personne d'autre n'a remarqué ou entendu.
Dans la nuit, Eléonore est attirée vers bibliothèque mais est incapable d'y entrer. Elle appelle sa mère et une voix lui répond. La suite ? Eh bien…C’est compliqué. On dirait qu'elle est possédée et pourtant elle semble consciente de ce qu'elle fait. Quand tout le monde la retrouve (après l'avoir cherché un moment dans toute la maison et aux alentours), elle est montée tout en haut du fragile escaliers de fer de la tour dans laquelle elle était incapable de rentrer ! Luke risque sa vie pour l'aider à descendre.
Le lendemain matin au petit dej, personne ne reparle de l'incident , tout semble "normal". Mais ils n'ont pas oublié. Tous ont décidé de renvoyer Nell chez elle, mais cette dernière refuse de quitter la maison où elle se sent enfin chez elle. Voilà une semaine qu'ils sont arrivés et Eléonore semble trop sensible à la maison. Pour sa sécurité, il est préférable qu'elle s'en aille.
Ils la forcent à monter en voiture pour rentrer chez elle. Une fois encore, elle semble possédée et envoie sa voiture dans un arbre. Juste avant l'impact, on a vraiment l'impression qu'elle n'était pas maîtresse de ses actes, comme pour l'escalier dans la tour… Elle se demande pourquoi personne n’essaie de l’arrêter, pourquoi personne ne vient l’aider.
A la fin du livre, c’est comme si Nell n'avait jamais existé. Tous retournent à leur vie, et l'article préliminaire du docteur Montague a tellement eu un mauvais accueil qu'il a laissé tomber son idée du livre.
Hill House est décrite à la fin du livre comme elle l'est au début : malsaine...
En conclusion
Le début du livre est long et j'ai eu du mal à me mettre dedans. Cela dit, dès lors que l'on arrive à la maison, ça bouge et là on est plongé dedans.
Le livre m'a parfois fait flipper (et j'étais bien contente de ne pas dormir seule) et parfois, j'ai eu du mal à comprendre ce qu'il se passait.
La Maison Hantée a été adapté en film avec Hantise qui est un film que j'ai beaucoup aimé et le livre m'a donné envie de le revoir. D'ailleurs j'ai l'impression que le film est mieux que le livre. Cela dit j'ai passé un bon moment à lire ce livre et je m'y plongeais avec plaisir et pas par obligation :p
#horreur #fantome #maisonHantée
- le Sam 10 Oct 2020, 11:56
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- Sujet: La Ballade de Black Tom
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La Ballade de Black Tom
La Ballade de Black Tom
de Victor LaValle
Résumé :
En 1924 à Harlem, Tommy Tester est un petit arnaqueur qui, en se faisant passer pour un musicien de rue, gagne un contrat avec Robert Suydam, un millionnaire vivant reclus dans sa maison. En plus d'animer musicalement une soirée, Tommy se voit contraint à prendre part dans un plan néfaste impliquant les Grands Anciens.
Le livre est une réécriture du point de vue d'un homme noir de la nouvelle Horreur à Red Hook (The Horror at Red Hook) écrite par Howard Phillips Lovecraft. Il a obtenu le prix Shirley-Jackson du meilleur roman court 2016 ainsi que le prix British Fantasy du meilleur roman court 2017.
Mon avis :
Je n'ai pas lu la nouvelle de base, de Lovecraft, mais j'ai véritablement adoré ce livre-ci. Je l'ai lu hier, en une soirée. Il est rapide à lire, fluide, l'histoire est intéressante dès le premier chapitre. Le fantastique arrive rapidement, et l'horreur lui succède, vers la fin du bouquin.
C'était une très bonne découverte, pour qui aime le fantastique et n'a pas peur des morts (c'est léger mais quand même présent), sautez sur ce livre !
#fantastique #lovecraft #grandsAnciens #horreur #autreMonde #année20 #magie #monstre #mythe #musique #racisme
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