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- le Lun 24 Juil 2023, 07:19
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- Sujet: Blanche-Neige – Les Contes Interdits
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Blanche-Neige – Les Contes Interdits
Blanche-Neige – Les Contes Interdits
de Louis-Pier Sicard
Résumé :
Une femme coupable d’un crime dont elle n’a plus souvenir. Une évasion vers une forêt où la noirceur ne vient jamais seule. La découverte d’un manoir abandonné aux secrets bien cachés. Des bougies qui s’éteignent, des ombres qui se lèvent, des objets qui se déplacent d’eux-mêmes. Et des coups qui résonnent contre la porte, avant d’être défoncée… Cette sombre réécriture du conte classique »Blanche Neige et les sept nains » est un plongeon dans les eaux noires et visqueuses de la démence, du complot et du meurtre ; un pas angoissant dans les ténèbres d’un passé oublié d’où les horreurs surgissent sans bruit ni crier gare. Il est déjà trop tard pour reculer – que fuirez-vous d’abord : le présent, ou le passé ?
Mon avis :
Nous suivons une jeune femme qui se trouve dans un hôpital psychiatrique. Je sens que ça va être compliqué de savoir ce qui est vrai et faux…
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Hum… Je n’ai pas l’impression qu’Émilie soit dans un simple hôpital psychiatrique. On dirait plutôt une prison. Oh bah c’est bien ça. Fort Orée est un institut pour criminelles mentalement atteintes.
Émilie ne se souvient pas de la raison pour laquelle elle est internée. Elle est amnésique. Le docteur Charron tente de la faire parler mais rien ne sort.
L’homme la drogue et la viole. J’avoue que j’ai du mal à croire que ça soit vrai… Étant donné l’état psychologique d’Emilie, est-ce qu’elle ne serait pas schizophrène ?
Je ne crois pas une seule seconde que tout ce qui se passe ici soit vrai. Emilie arrache un vieux ressort du lit de sa cellule et se taille les veines du poignet. Comme par hasard, à ce moment-là, Thomas, l’infirmier qui la surveille (et qui est très bienveillant avec elle en comparaison avec ses collègues), débarque dans sa chambre pour la soigner. Étrange coïncidence, non ?
Émilie avoue au jeune homme que le docteur Charron la drogue et la viole. Thomas lui promet de l’aider à sortir de là, il lui dit qu’il sait qu’elle est innocente (avoue que ça va dans mon sens que tout ça n’est pas la réalité ?).
Pour le moment, la seule référence à Blanche-Neige que je perçois, c’est l’apparence physique d’Émilie…
Est-ce que l’interrogatoire est une bribe de souvenir ? Est-ce que ça se déroule réellement dans l’hôpital ? Fiou… J’avoue que je ne comprends pas tout.
Etant donné la photo que lui montre Jasmine, la psychologue, est-ce qu’Émilie n’aurait pas été victime de pédophilie ? Sur la photo, elle est jeune, peu vêtue, et ça me fait penser à une affiche de pub… Ou alors, elle invente ce qu’elle voit (c’est Émilie qui nous raconte tout ça, il ne faut pas l’oublier) et ça serait plutôt un avis de recherche ?
C’est n’importe quoi… Thomas veut aider Émilie à s’enfuir. Mais ils se font attraper par Charron. Armé d’un flingue qu’il pointe sur la jeune femme, ce dernier ordonne à Émilie de planter une seringue dans la cuisse de l’infirmier, ce qui le fait tomber dans le coma. Il demande ensuite à sa patiente de mener une expérience : sucer Thomas afin de voir si un homme inconscient peut bander. Comme ça ne marche pas, il lui ordonne ensuite de prendre un couteau et d’arracher le cœur de l’infirmier. Je te l’ai dit, c’est n’importe quoi, et encore une fois, je trouve qu’on a du mal à savoir si c’est la réalité ou une hallucination.
Émilie ne se laisse pas intimider. Elle arrive à désarmer le médecin, lui arrache la gorge (oui oui) et s’enfuit, tuant au passage d’une balle en pleine tête le garde en faction (oui, je te dis, ça ne semble pas réel). Elle s’enfuit ensuite aussi vite que possible dans la forêt.
Fiou j’y comprends rien… Comme dans le dessin animé, la forêt est effrayante la nuit et Émilie s’imagine plein de choses, même des zombies qui l’attaquent.
Eh bien voilà maintenant que la colombe qu’elle libère d’une pierre lui parle. Mon dieu… Je n’arrive pas à entrer dans l’histoire
Bon, on ne va pas se mentir, la colombe n’existe probablement pas. J’ai l’impression que tout ce qu’elle fait (guider Émilie dans la forêt, « chasser »), ce sont en fait des souvenirs de la jeune femme. Je reste persuadée qu’elle est schizophrène… Et pour cette femme, morte noyée qu’on a vu, est-ce qu’elle l’aurait tuée ? Après tout, si elle était en prison, c’est qu’elle a fait quelque chose, non ?
L’apparition de cette femme noyée refait surface lorsqu’Émilie trouve refuge dans une grotte, en pleine nuit.
J’avoue, je n’y comprends rien. Je trouve l’histoire sans queue ni tête. On sait que notre narratrice a des troubles psychologiques (même si on ne sait pas lesquels) et donc, c’est à travers ses yeux, à travers sa folie qu’on vit l’histoire. Mais je trouve ça vraiment lourd et désagréable. On ne comprend rien à ce qui se passe, on ne comprend pas où l’auteur veut nous mener.
Est-ce que ce voyage en forêt, ne serait pas un long voyage vers les souvenirs d’Émilie ? C’est la seule explication logique que je vois à toute cette histoire.
Au sortir de la grotte, le lendemain matin, Émilie a l’impression de ne plus être dans la même forêt. Elle continue son chemin et se retrouve face à un magnifique et imposant manoir.
La maison est décorée somptueusement et, même si elle semble faite pour une famille de sept personnes, elle a l’air vide et délaissée depuis quelques semaines (vu la négligence de la verdure alentour et la poussière dans les pièces). La porte n’étant pas verrouillée, Émilie y pénètre.
Épuisée par ses soi-disants deux jours de fuites, la jeune femme s’endort dans un lit qui semble fait pour elle. Dans ma tête, tout ça n’est que des souvenirs de son passé oublié.
Bon ce manoir est étrange. On dirait une maison close. Il y a des portraits de jeunes femmes aux sourires forcés. Des chambres qui ne contiennent dans leurs armoires que de la lingerie sexy et aguicheuse et bons nombres de sextoys et autres accessoires sexuels.
Rho la vache. Plus le temps passe et plus je me demande si Émilie n’est pas morte. Un portrait dans la maison lui ressemble. Elle trouve une robe tachée de sang au niveau des hanches et elle lui va comme un gant. Dans l’âtre de la cheminée, elle remarque un os de phalange avec une bague sertie d’un rubis en forme de pomme rouge croquée et la bague lui va comme si elle était sienne… Faut avouer que c’est troublant.
Des hommes pénètrent dans la maison qui semble la leur. Ils fuient quelqu’un. Une sorcière. Emilie est leur prisonnière et ils n’hésitent pas à abuser d’elle a priori.
Quand elle leur dit qu’elle était une prisonnière de Fort Orée, l’un des hommes lui dit que c’est impossible car la prison est en construction et ne sera pas achevée avant deux ans. Ce sont donc des souvenirs, non ?
Je pense que c’est ça. À mon avis, Émilie était leur prisonnière et leur victime. Elle a eu l’occasion de mettre un terme à tous ça et les as tous tués. J’avoue que j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, mais maintenant, je suis impatiente d’en savoir plus
Hum… Cette histoire est complexe. Est-ce qu’on ne la vit pas à l’envers ? J’ai l’impression qu’Émilie remonte dans ses souvenirs en fait.
Dans cette histoire folle, les sept hommes sont morts, tués par une « sorcière » qui ressemble à Émilie. On découvre d’ailleurs comment cette noyée est morte. En réalité, elle a été maltraitée : ses pieds ont été mis de force dans des souliers en verre bouillant. Elle a été grièvement brûlée et s’est suicidée en se noyant dans un seau. Fiou…. La fin est proche. On approche du dénouement. Est-ce que tout va s’éclaircir ?
Bon eh bien, j’avais raison. Le trouble mental d’Émilie est trop fort. Sans médication, elle revit des souvenirs avec une timeline chamboulée. C’est, a priori, elle qui a tué les septs hommes (toutes les preuves vont dans ce sens). Charron n’est cependant pas mort (c’est Thomas qu’elle a massacré en pensant que c’était le docteur). Le médecin, Jasmine (la psychologue) et un policier la retrouvent dans le manoir et la ramènent à Fort Orée.
Bon bah j’ai rien compris à la fin. Est-ce que c’est encore sa folie qui parle malgré les médocs ? Est-ce qu’elle est morte ?
Si je veux être tout à fait honnête, je suis contente d’avoir fini ce livre…
En conclusion
Heureusement que ce n’est pas le premier Contes Interdits que j’ai lu, sinon, je ne suis pas sûre que j’aurai continué la série. Je n’ai absolument pas adhéré au livre, tout d’abord parce que je n’ai pas aimé le style d’écriture, mais aussi parce que je n’ai rien compris à l’histoire.
Émilie est une jeune femme qui est enfermée à Fort Orée, une prison pour femmes mentalement atteintes. Elle ignore la raison pour laquelle elle s’y trouve, et, étant donné les maltraitances qu’elle y subit, elle veut absolument s’enfuir, chose qu’elle réussit à faire, aidée d’un infirmier.
Au début de l’histoire, j’ai eu du mal à comprendre le rapport avec l’histoire de Blanche-Neige. Mise à part l’apparence physique du personnage principal, je ne voyais pas ce qu’il y avait de plus. Mais au fur et à mesure de l’histoire, il y a des éléments qui s’ajoutent : la forêt effrayante, les septs hommes, le puits, la sorcière, la pomme. Finalement, tu finis par t’y retrouver. Cependant, ce n’est pas parce que tu retrouves ces « repères » du conte que l’on connaît que ça rend la lecture plus simple.
Parlons d’abord du style. J’avais beaucoup aimé Peter Pan du même auteur (c’est d’ailleurs le premier Contes Interdits que j’ai lu et c’est celui qui m’a donné envie de découvrir les autres). Pourtant, ici, je n’ai pas adhéré à la plume que j’ai trouvée « lourde ». Tout le texte est écrit à l’imparfait et au passé simple. Il n’y a quasiment pas de dialogue et on a énormément de description. Le personnage principal ayant des problèmes psychologiques, on sent que l’auteur a voulu nous plonger dans sa maladie au travers du style d’écriture. Tu adhères ou non. Personnellement, je suis complètement passé à côté. J’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire, j’ai trouvé les tournures de phrases lourdes, complexes et le texte pas fluide du tout.
Au travers de l’histoire, on ne suit qu’un seul personnage, Émilie. Comme dit plus haut, elle a des problèmes mentaux qu’on ne découvre qu’à la fin de l’histoire. Cependant, on comprend bien assez vite que sa névrose fausse sa perception de la réalité et ça nous embrouille tout le livre : c’est compliqué de démêler le vrai du faux, de savoir s’il s’agit de la réalité ou de l’imagination de la narratrice (le texte est écrit à la première personne du singulier et c’est dans la tête d’Émilie que l’on rentre). Quand j’y repense, c’est « normal » qu’on y comprenne rien étant donné qu’on revit l’histoire par les yeux d’Émilie. Elle ignore sa maladie, ne connaît pas ses symptômes et comme c’est elle qui nous raconte l’histoire, on perçoit ce que son cerveau perçoit.
Globalement, je n’ai pas apprécié ma lecture (que j’ai clairement subie). Je n’ai pas retrouvé, au travers de ce livre, le côté gore et horreur qui m’avait plu dans les autres livres de cette collection. À mon sens, ce Conte Interdit est plutôt un livre psychologique qu’un livre d’horreur.
Je ne dirai pas que je le conseille pas mais je pense que ce n’est pas le meilleur livre par lequel commencer la collection des Contes Interdits.
#horreur #thriller #conterevisité #contes&légendes #contesInterdits
- le Dim 26 Mar 2023, 13:50
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- Sujet: Boucle d’Or – Les Contes Interdits
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Boucle d’Or – Les Contes Interdits
Boucle d’Or – Les Contes Interdits
de Yvan Godbout
Même si le livre peut être lu indépendamment, l’auteur conseille de lire Hansel & Gretel avant de commencer celui-ci afin de comprendre toutes les subtilités de l’histoire. Je partage complètement son point de vue.
Résumé :
Une fillette égarée dans un monde qu’elle ne reconnait pas. Un papa ours dissimulant peut-être l’horrible croquemitaine. Une maman ourse tourmentée cherchant à protéger ses petits. Un ourson prisonnier d’un cauchemar débuté bien avant sa naissance. Une âme vengeresse n’ayant pas dit son dernier mot.
Mon avis :
La couverture fait quand même flipper non ? Je trouve qu’elle dégage un truc qui met mal à la l’aise… Bref.
Fiou .. Je n’ai pas tout compris au prologue, si ce n’est qu’un cadavre a été découvert, avec des orbites creuses et un crâne défoncé.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Une fillette semble avoir été enlevée et se retrouve au milieu de nul part, près d’une grange qui l’effraie et d’une maison isolée où elle trouve refuge.
J’ai un peu de mal avec le style d’écriture. J’ai l’impression que beaucoup de choses sont imaginées et, avec ma fatigue actuelle, j’ai du mal à en saisir les subtilités je pense.
La petite ne se souvient de rien, pas même de son nom. Mais que lui est-il arrivé ?
Le livre reprend des éléments de l’histoire de Boucle d’Or qu’on connaît. Déjà, le physique de la jeune fille fait penser à celui de la fillette dans le conte. Ensuite, elle se retrouve dans une chambre de garçon où elle finit par s’endormir sur le lit en serrant une peluche ourson dans ses bras.
J’avoue que pour le moment, j’ai du mal à entrer dans l’histoire. Je trouve ça assez long.
J’ai l’impression que Bastien, le petit garçon à qui appartient la chambre, vient de perdre sa mère. Il semble vivre seul avec son père et Falkor, leur golden retriever.
Alors que la fillette s’apprête à rejoindre Bastien et son père dans la cour, elle voit ce dernier sortir de la grange, une carabine à la main. Elle fuit alors vers une porte se trouvant sous l’escalier et descend une série de marches. Quand elle arrive en bas de la cave, le papa croquemitaine est de nouveau dans la maison.
Fiou… On a du mal à comprendre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Ce n’est pas facile à lire.
Dans la cave se trouve une femme qui semble avoir été battue. Néanmoins, la fillette est effrayée et se cache. Ah bah non, ça semble avoir été une hallucination. La vache ! Je ne comprends pas tout.
Peut-être que la fillette fait des crises psychotiques et qu’elle a tenté de fuguer ? Cette famille serait la sienne ?
Ah ben. Ben et Marge (le papa et la maman) s’apprêtent à aller voir leur petite fille pour la dernière fois. La fillette que nous suivons semble être leur prisonnière qu’ils appellent « la petite maudite » et ce n’est pas la première fois qu’elle se sauve de la grange. Cela dit, je ne sais pas si tout ça est vrai ou non. J’ai du mal à distinguer le vrai du faux dans cette histoire.
Quand toute la famille quitte la maison, la fillette décide de sortir de sa cachette. Dans la cave, elle découvre une pochette avec des coupures de journaux sur des disparitions, des enlèvements et des crimes. Elle découvre aussi des photos de fillettes. Elle est l’une d’elles.
Elle se décide à sortir de la cave. Après de longues minutes, elle est attirée à l’extérieur par une fillette brune portant une cape à capuche rouge trop grande pour elle. La petite maudite la suit dans le champ de maïs. Elle se retrouve piégée dans un labyrinthe.
Mais quoi ? Cette fille à la cape rouge serait la fille aux allumettes d’Hansel et Gretel ? Pour le moment je ne kiffe pas cette lecture. Je ne comprends pas grand chose.
La fillette s’appelle Marina et retourne, poussée pour une énergie surnaturelle, vers la maison. Sa maison je pense. Je crois aussi qu’elle est morte et que c’est son esprit qu’on suit depuis le début. Ah bah oui je crois que c’est ça. Et la petite Maudite, c’est en fait le nom du chat.
Nonnnnn ! Marina est la petite-fille d’Alice. C’est la fille de Margot (les personnages d’Hansel et Gretel). Jeannot est mort
On va découvrir comment Marina est morte. Je sens que ça va être horrible. Ursula ? Ça serait la sorcière Ursula qui l’a tuée ? (Elle est morte dans Hansel et Gretel non ?). Ursula possède le corps de Margot. D’ailleurs, l’entité a aussi causé la mort de Jeannot
Purée c’est dégueu. Cette scène de l’ongle d’orteil là… Je déteste ça. Ursula achève la petite d’un coup de hache sur la tête, la tranchant en deux.
On revit tout. Sa maman qui enterre le corps de la petite. Falkor qui le découvre et appelle son maître. Papa Ben qui retrouve sa petite fille. Les policiers qui viennent embarquer son corps. Bon sang c’est triste.
Marina comprend pourquoi elle est encore sur terre, comme une âme en peine. Elle a une dernière mission à réaliser. La petite fille à la cape rouge n’est pas encore morte. Marina doit réussir à guider sa famille jusqu’à elle avant la fin de la nuit. Après, il sera trop tard.
Elle se précipite alors dans la chambre de ses parents où Ursula a de nouveau pris possession de sa mère et s’apprête à tuer Ben. La fillette a alors un flash et elle voit ce qu’il s’est passé à l’église le jour de la cérémonie, le jour où Margot et Jeannot ont tué le fils d’Ursula, Samaël. La vieille femme a juré auprès de Satan de se venger des jumeaux. Cela fait au moins 15 ans qu’elle est morte pourtant… Pourquoi elle décide de se venger auprès de Margot maintenant ? Quoi qu’il en soit, cette dernière se bat dans son propre corps. Elle arrive à faire tomber un cadre, ce qui réveille son époux. Malheureusement, Ursula arrive à convaincre Benoît de retourner se coucher, prétextant le fait qu’elle aimerait passer du temps seule avec leur fils pour regarder l’éclipse. Rho j’espère que le petit ne va pas mourir
Quand Marina traverse le corps de sa mère possédée, elle revit les vingt dernières années des deux femmes. On découvre que les jumeaux ont été élevés par Cassandra et Madeleine le temps qu’Alice se remette de son accident. On vit la naissance du premier enfant de Margot lorsqu’elle avait 30 ans.
Le jour de ses 35 ans, Margot ne se sent pas bien. Ursula était déjà à l’œuvre, et la jeune maman le savait. Sa vieille connaissance l’a poussée à tuer Jeannot, menaçant de s’en prendre à Marina et Bastien si elle ne le fait pas.
Margot mène un combat intérieur contre Ursula. Elle arrive à négocier pour qu’elle laisse Bastien tranquille, à la condition qu’elle n’intervienne pas quand elle s’occupera de la petite fille aux allumettes. Ursula quitte la maison et se dirige vers la grange pour prendre des outils. Quand elle sort de celle-ci, elle tombe nez à nez avec Bastien.
Fiou on sent qu’on approche de la fin. Le rythme s’accélère et j’ai du mal à lâcher le livre.
Bastien file en direction du champ de maïs, bientôt pris en chasse par la sorcière à la hache. Quand ils se retrouvent à l’endroit où sa sœur a été assassinée, Margot reprend le dessus et lui ordonne de fuir, ce que fait le petit garçon. Ursula est furieuse. Elle jure que Margot ne reprendra jamais le dessus et qu’elle va s’occuper de sa famille.
La sorcière retrouve rapidement Bastien et l’emmène auprès de sa seconde victime. Marina est allée auprès de Falkor et l’utilise pour emmener son père auprès de son jeune frère.
Malheureusement, la petite fille aux allumettes est tuée par Ursula. Alors qu’elle s’apprête à faire subir le même sort à Bastien, Ben et Falkor débarquent enfin. Le chien bondit sur la sorcière qui le tue de sa dague. Elle maintient Bastien au sol. Ben ne peut s’approcher sans mettre la vie de son fils en danger.
Une fois encore la sorcière manipule les gens. Elle dit à Benoit qu’elle laissera la vie sauve à Bastien à condition qu’il se suicide. L’homme place le canon de sa carabine dans sa bouche. Marina décide d’agir et saute dans le corps de son frère, sans trop savoir ce qu’elle va faire. Elle arrive a prendre possession du corps de Bastien et communiqué avec sa mère qui revient à elle, quelques secondes, juste le temps de demander à son mari de la tuer. Et c’est ce qu’il fait pour protéger son fils.
Oh putain ! Je ne m’y attendais pas ! Ursula a réussi à ramener Samaël qui a pris possession du corps de Bastien, alors qu’elle se retrouve dans celui de Benoît.
En conclusion
La note de l’auteur en début de livre nous conseillant de lire Hansel et Gretel avant d’entamer celui-ci est la bienvenue. Même si les deux livres peuvent être lus indépendamment, tu le comprendras bien mieux si tu as lu l’autre Conte Interdit.
Dans cette histoire, on suit une fillette qui se réveille, seule, dans une grange sombre qui appartient à une maison qui semble isolée. La petite ne se souvient de rien, pas même de son prénom. Elle est effrayée par les ombres, notamment celle du croque-mitaine qui la guette.
J’ai eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire. D’ailleurs, après avoir lu une quinzaine de pages, j’ai laissé le livre de côté quelque semaine avant de le reprendre. Je n’y arrivais pas. Le début est long à se mettre en place, j’ai parfois eu du mal à comprendre ce que je lisais (ne sachant pas distinguer le réel de l’imaginaire). Cependant, je n’ai pas lâché et à environ la moitié du livre, j’ai eu du mal à reposer le livre. Des révélations sont faites, et tu veux des réponses. À partir de ce moment, j’ai été absorbée dans le livre.
Tout comme avec Hansel et Gretel, plus tu approches de la fin, plus tu sens le rythme s’accélérer. Les chapitres sont plus courts, l’intensité augmente. Tu angoisses même.
Ce livre n’est pas aussi horrifique que les précédents Contes Interdits que j’ai pu lire et, mis à part une ou deux scènes dégueu (oui j’ai du mal avec les ongles qui se détachent des corps), il n’y a rien de gore dedans. En revanche, on est beaucoup dans le paranormal / surnaturel avec cette histoire.
Après un démarrage compliqué, j’ai finalement apprécié cette lecture, même si, à mes yeux, elle n’est pas aussi bonne que les autres livres de cette série que j’ai déjà découverts. Mention spéciale pour la fin que j’ai adorée.
#horreur #thriller #conterevisité #contes&légendes #contesInterdits
- le Dim 26 Fév 2023, 13:09
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- Sujet: Hansel et Gretel – Les Contes Interdits
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Hansel et Gretel – Les Contes Interdits
Hansel et Gretel – Les Contes Interdits
de Yvan Godbout
Petit disclaimer tant ce livre a fait parlé de lui. Yvan Godbout a été poursuivi à cause de certaines scènes qu’il a pu écrire dans son roman d’horreur. Effectivement le livre parle de pédophilie et certaines scènes peuvent choquer et déranger. Je tiens néanmoins à rappeler que ce livre est une fiction horrifiante…
Le livre parle de violence faites aux enfants, de maltraitance et de pédophilie. Ne te lance pas dans la lecture de ce livre si l’un de ses thèmes est trop difficile à lire pour toi
Le livre parle de violence faites aux enfants, de maltraitance et de pédophilie. Ne te lance pas dans la lecture de ce livre si l’un de ses thèmes est trop difficile à lire pour toi
Résumé :
Une mère désespérée surprenant l’innommable dans le quatre pièces et demie miteux qu’elle partage avec son salaud et leur couple de jumeaux. Un frère et une sœur télépathes ayant sauvagement perdu leur innocence, avidement convoités par les serviteurs de Satan. Une adolescente rebelle à l’enfance éclatée servant de guide dans une métropole abritant anges et démons. Un prêtre et une sorcière cherchant à accomplir la plus ancienne des prophéties du Necronomicon. Deux enfants comprenant que si Dieu est une pure invention humaine permettant de vivre d’espoir, le diable lui, existe bel et bien. "Hansel et Gretel" était un conte pour enfants. Celui que vous découvrirez sous peu en est bien loin et risque de ternir à jamais votre part d’innocence. Êtes-vous réellement prêt pour cette balade dans les plus sombres abysses de l’âme humaine ?
Mon avis :
Le livre s’ouvre sur une note de l’auteur dans lequel il nous explique son choix quant aux noms utilisés dans l’histoire : Jeannot pour Hans et Margot pour Gretel, l’idée étant de rendre l’histoire plus crédible dans notre réalité.
Au fil de ma lecture
Eh bah le prologue nous met tout de suite dans l’ambiance. Un chat errant qui grignote un bout de doigt humain balancé dans un sac poubelle au milieu de la rue puis qui se fait foutre en l’air.
Je sens que ce livre va être bien sombre les amis…
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Alice est une mère de famille qui vit dans un appartement miteux avec ses enfants et son compagnon de quarante ans. La mère de famille a été violée vingt-deux ans plus tôt, à l’âge de treize ans, par son oncle de trente-deux ans. Ça a duré tout l’été avant que celui-ci ne décède d’un accident domestique la veille de ces trente-trois ans (l’âge du Christ).
Alice aimerait quitter Gaston mais elle en est incapable. Celui-ci semble être un manipulateur et il est violent.
Quand elle rentre à la maison, Jeannot, son petit garçon de neuf ans, est endormi. C’est dans la chambre conjugale qu’elle trouve Margot, sa fillette âgée de 9 ans également (ce sont des jumeaux). Elle est en train de masturber son père. Alice voit rouge et s’en prend à Gaston qui riposte en l’étranglant. Quand, alerté par les cris de sa sœur, Jeannot vient à la rescousse, son père le repousse violemment. C’est finalement Margot qui assomme Gaston en martelant un cendrier sur son crâne.
Entendant une sirène de police au loin, puis des coups à la porte, ils quittent précipitamment l’appartement (alors que ce n’était qu’une voisine venue voir si tout allait bien).
Jeannot et Margot ont l’air d’avoir une connexion particulière, comme s’ils pouvaient partager leur souvenir. C’est comme ça que le jeune garçon découvre que son père a violé sa sœur.
Les trois fuyards prennent ensuite la direction du métro et s’engouffrent dans l’un d’eux. Alice semble avoir des problèmes psychologiques. Prise de paranoïa, elle doit vérifier que Gaston est bien mort et qu’il ne reviendra pas les chasser. Elle sort sans prévenir du wagon, laissant ses enfants derrière elle. Elle leur demande de l’attendre à la dernière station et leur apprend que Gaston n’était pas leur vrai père. Elle s’effondre de tristesse quand le métro redémarre, tout comme ses enfants qui se sentent abandonnés.
Bien plus tard, Jeannot et Margot sont réveillés par le conducteur du train, Gabriel, un vieil homme proche de la retraite.
Les jumeaux ont vraiment un don surnaturel. Ils arrivent à communiquer par télépathie et Jeannot « sent » l’esprit de sa mère. Margot se concentre à son tour pour la trouver et y parvient. Je pense que Gaston n’est pas mort et qu’il s’en ait pris à Alice…
Profitant du fait que Gabriel sorte pour leur chercher à manger et à boire, le jumeaux s’enfuient du bureau et de la station de métro. Les voilà dans la rue, en pleine nuit, aux alentours de deux heures du matin.
Les deux enfants rencontrent Cassandre, une adolescente de quinze ans qui traîne les rues, un peu livrée à elle-même. Sa mère traine les bars miteux du coin et ramène un mec différents à chaque fois. Certains d’entre eux rendent même visite à Cassandre. Chaque fois, sa part d’enfance diminue, jusqu’à ses treize ans quand deux hommes l’ont sauvagement violée.
Quelque temps plus tard, sa mère a donné naissance à sa petite sœur, Fiora. Cassandre s’est occupée d’elle comme sa propre fille. Mais la petite est morte à seulement quelques mois, de la mort subite du nourrisson. Ça a été un choc pour sa mère. Du jour au lendemain, elle a arrêté de boire et de ramener des inconnus à la maison. Depuis, elle tente de recoller les morceaux avec sa fille. Voilà pourquoi Cassandre veut pouvoir aider les deux petits à retrouver leur mère.
Grâce à la jeune fille, Margot et Jeannot retournent chez eux. Alors que la première aurait voulu que Cassandre reste avec eux, le second a pu lire son esprit. On lui a déjà fait assez de mal. Pas la peine de la mêler davantage à cette histoire. Les deux enfants partent donc de leur côté et Cassandre du sien. Mais Margot a réussi à entrer dans la tête de l’adolescente. J’imagine donc que nous la reverrons plus tard.
Leur mère n’est pas morte, mais affaiblie et Gaston, qui est bel et bien vivant, se sert d’elle pour faire obéir les enfants. Au moindre faux pas, il la tuera. Il enfermé les petits dans leur chambre, les nourrit à peine et ne leur donne quasi pas d’eau. Ils sont obligés de faire leur besoin dans leur chambre qui commence à empester.
Gaston vient chercher Margot pour une « nouvelle leçon » et prévient Jeannot que ça sera son tour le lendemain. Il me dégoûte… Surtout que quelques minutes plus tôt, il s’est montré agréable et attentionné au téléphone avec la maîtresse qui s’inquiétait de ne pas voir les jumeaux… C’est une vraie pourriture… Il emmène la petite dans la chambre parentale où est ligotée Alice, baignant dans des tas de sécrétions. Et c’est devant elle qu’il demande à la petite de le masturber.
Le lendemain, c’est complètement saoule que Gaston vient chercher Jeannot. Il referme mal le verrou derrière lui. Margot en profite pour se faufiler hors de la chambre.
Par l’ouverture de la chambre de ses parents, la scène qu’elle voit glace le sang de Margot (et le nôtre). Jeannot est à genoux sur une chaise, les mains agrippées au dossier, le pantalon baissé. Derrière lui, Gaston se lubrifie le sexe et attrape les hanches du garçon. Alice, toujours ligotée dans le lit, parvient à se libérer de son bâillon et détourne l’attention de son bourreau. Margot en profite pour se faufiler et se cacher sous le lit. Voyant sa mère être battue, Jeannot fait diversion : il se repositionner et invite Gaston a faire de lui ce qu’il veut. C’est horrible.
Margot profite du fait que Gaston prenne son pied en violant son petit frère pour libérer sa mère de ses liens avec une arme de fortune : un couvercle de boîte de conserve ébréché. Quand Gaston éjacule dans l’anus du garçon, Alice bondit et lui tranche la gorge.
Ils s’enfuient ensuite, en voiture cette fois. À un feu, un jeune fille surnommée la fille aux allumettes par les gens du coin, leur demande de l’argent et leur dit des choses étranges. En gros, elle dit à Alice que la roue finira par tourner et elle dit en pensée, uniquement à l’attention des jumeaux, que le pire est à venir et qu’ils ne doivent en aucun cas se séparer.
Le destin finit par les conduire aux portes d’une église où le curé d’une cinquantaine d’années et une sœur plus âgée que lui, Ursula, viennent à leur rencontre. Bon sang… J’espère que ce sont des gens bien. Alice et les enfants ont déjà assez vécu de malheurs. Je doute qu’il soit bon… Ursula emmène les enfants dans l’église pendant qu’Alice va garer la voiture. Sauf qu’elle se fait percuter par un poids lourd, sous les yeux du curé qui a un sourire aux lèvres. Des flammes s’élèvent du véhicule. Elle est morte ?
En tout cas, avant l’accident, Alice s’est posé plein de question : que faisait la femme et le curé dans cette ruelle au beau milieu de la nuit ? Pourquoi la fille aux allumettes était sur la banquette arrière avec un bouquet de fleurs juste avant l’accident ? Elle lui a d’ailleurs dit qu’au moment où elle penserait avoir perdu les enfants, Cassandre l’aidera. Alice ne va pas mourir alors ? En tout cas, Jeannot ne ressent plus l’esprit de sa mère
Les deux petits sont enfermés dans l’église. Alors qu’ils cherchent à s’échapper, Jeannot arrache le col du curé, dévoilant un bijou. Une croix inversée. La croix du diable.
On entame la seconde partie qui s’intitule « la maison du diable et de la sorcière« . Est-ce que le pire est vraiment à venir pour Margot et Jeannot ?
Ursula et le prêtre (qui se nomme Samaël) sont mère et fils. Ils ont des rapports sexuels. Je crois qu’ils vénèrent Satan et s’apprêtent à faire une sorte de rituel pour déclencher une prophétie.
C’est de plus en plus sombre. Sam pense que les deux enfants sont ceux de la prophétie, ceux par lesquels le fils de Satan naîtra. Il va donc former Jeannot pour qu’il devienne un membre de l’église de Satan et un procréateur. Quant à Margot, elle restera enfermée pour que personne d’autre que lui ne la profane. Quand elle sera devenue une femme, son frère devra lui faire un enfant, l’antéchrist. Ils ont quitté leur vie de misère pour une bien pire
Jeannot est enfermé dans la chambre du prêtre et Margot l’est dans une autre qui ressemble davantage à un cachot. Samaël s’amuse avec l’un puis l’autre. C’est un nouvel enfer pour eux. Personne ne sait où ils sont. Personne ne viendra les aider. Margot a bien essayé de rentrer en contact avec Cassandre, mais à chaque fois, la connexion se coupe.
Margot arrive à amocher Ursula avec une brique et à fuire. Mais tout est fermé et un monstre, Garm, rôde dans l’église. Elle est vite rattrapée.
L’histoire s’accélère. On jongle entre Jeannot, Margot et Cassandre. J’avoue que c’est assez intense.
Margot rencontre la fille aux allumettes qui lui parle par énigme. Elle est la clé des jumeaux, elle doit les guider vers la lumière. Elle lui révèle même (mais sous forme d’énigme) où ils sont. Cassandre pense devenir folle, surtout que l’inconnue lui a parlé par la pensée.
Sam retient le rottweiler alors que Garm s’apprêtait à croquer Margot. Retour à la case départ pour la fillette…
Ursula, quant à elle, rend une visite à Jeannot et lui fait du chantage pour le faire sombrer petit à petit dans la noirceur. S’il veut protéger sa sœur des représailles de la vieille dame, il doit tuer le lapin qu’elle lui a offert. Le jeune garçon comprend alors qu’il doit « jouer le jeu » s’il veut permettre à sa sœur et lui de s’enfuir un jour. Il assassine l’animal.
Oh enfin ! Enfin Cassandre a reçu le message des jumeaux. Elle ne sait pas où est l’église, mais elle se lance en pleine nuit à sa recherche, espérant ne pas arriver trop tard.
Mon dieu. Margot a ses premières règles, ce qui ravit Samaël. Elle est devenue une femme, ce qui veut dire qu’il va la pousser à avoir des relations sexuelles avec son frère.
À la fin de cette seconde partie, on découvre qu’Alice n’est pas morte. Peut-être est-elle dans le coma ? (C’est vrai que l’article de journal qui parlait de la mort de Gaston et de la disparition des jumeaux avait indiqué que l’accident était quasi mortel ; elle est donc encore en vie).
La troisième partie s’intitule « Entre l’ombre et la lumière« . En général, les Contes Interdits ne se finissent pas bien ou en demie-teinte. Est-ce que ça sera encore le cas cette fois ? Est-ce qu’on va assister à une relation sexuelle entre les jumeaux et le début de grossesse de Margot ? Ça serait vraiment horrible s’ils leur arrivaient ça…
Il y a un souci que comprend assez vite Ursula sans en être vraiment sûre d’elle. Si Margot a déjà ses règles alors qu’elle n’a que neuf ans, c’est qu’elle n’est plus vierge. Hors, dans la prophétie, la mère de l’antéchrist est vierge. Est-ce que ça va avoir des conséquences sur l’avenir de la fillette (de qui semble épris Sam) ?
On sent que le dénouement est proche. Il n’y a pas de chapitres à proprement parler, mais dans chaque instant de l’histoire, on suit un personnage en particulier. Et dans cette troisième partie, ça s’enchaîne (et j’avoue que les passages concernant Alice ne sont pas simples ; elle doit être dans une sorte de coma).
Wah attends… On découvre que le père de Cassandre est un SDF qui est allé en prison pour avoir battu Madeleine qui, malgré sa grossesse, continuait de boire. Quand l’homme a voulu l’en empêcher, elle l’a traité de tous les noms et s’est montrée odieuse. Il a perdu patience. À présent qu’il est libre, ses souvenirs le hantent et il regrette de ne pas connaître sa fille âgée d’une quinzaine d’années maintenant. L’homme est aveugle depuis une vilaine bagarre en prison. Il dort sur le trottoir face à l’église. À cause d’un oiseau, il se retrouve sur la route où il se fait renverser par une voiture. Il ne rencontrera jamais Cassandre
D’ailleurs quand Cassandre arrive sur le parvis de l’église, tout lui laisse penser qu’elle devient folle. Si près du but, elle fait demi tour…
La fille aux allumettes était une sorte d’ange envoyée pour les accompagner j’ai l’impression. Elle a échoué. Désormais et même si elle ne sera plus là, son dernier espoir repose sur Alice. Elle est la seule à pouvoir les ramener sur le droit chemin avec l’aide de Cassandre qui est leur clé.
Du côté des jumeaux, la grande cérémonie a lieu dans deux jours. Sam demande à sa mère d’initier sexuellement Jeannot (pour rappel, Ursula est une septuagénaire). D’ailleurs, le jeune garçon est différent, comme s’il acceptait que son âme se noircisse petit à petit… Ou il joue le jeu, même auprès de sa sœur ?
Cassandre est à l’hôpital parce qu’elle pense souffrir de schizophrénie. J’imagine qu’elle va croiser le chemin d’Alice.
Quand Cassandre se rend dans la chambre d’Alice, plongée dans le coma, tout s’éclaire enfin. Elle comprend qu’elle n’est pas folle. Toutes les pièces du puzzle s’imbriquent. Mais le temps est compté. D’ailleurs, la grande cérémonie a commencé. Jeannot s’apprête à plonger dans les ombres, et le peu d’espoir qu’il restait dans Margot s’évanouit. Bientôt il sera trop tard.
Jeannot a été drogué pour la cérémonie. Il n’est qu’un pantin qu’on manipule.
On n’arrête pas de parler d’Ursula comme d’une sorcière et on a vraiment l’impression que c’est le cas. Jeannot semble obéir à ses ordres. Mah c’est dégueulasse… Le jeune garçon tue douze nouveaux nés, s’occupant des quatres derniers à mains nues et sans le moindre remord. Il s’abreuve du sang de chacune de ses victimes. La façon dont il a tué la dernière est abjecte. Oh putain. Je sens que le livre va mal finir
Ursula découvre que Margot n’est pas vierge et l’annonce lors de la cérémonie de la procréation, devant tout le monde. Pour faire bonne figure, Samaël affirme que la fillette s’est jouée de lui et qu’elle doit mourir, sacrifiée par l’élu, son propre frère.
J’ai un mauvais pressentiment. Ursula donne l’ordre suivant à Jeannot « tue la fille ». On sait que Cassandre est leur clé et qu’elle est en chemin vers l’église. « La fille ». Est-ce que Jeannot va la tuer, elle, pour obéir à l’ordre qu’on lui a donné ?
Quand les jumeaux se frôlent, les esprit de Margot et Jeannot se reconnectent et libèrent leur puissance, tuant toute l’assemblée. J’avoue que ce qu’ils font subir à Ursula et Samaël est dégueu et étonnant étant donné leur âge (cela dit, avec ce qu’ils ont vécu…).
Quand ils se dirigent vers les portes de l’église, la silhouette de Cassandre s’y dessine. Elle est accompagnée de policiers.
Dans l’épilogue, les enfants semblent être au chevet de leur mère, toujours dans le coma, avec qui ils finissent par établir un lien télépathique.
En conclusion
Pour commencer, ce n’est clairement pas un livre à mettre entre tous les mains. Tout au long de l’histoire, on parle de violence et de maltraitance envers les enfants, de pédophilie, de sacrifices, de secte sataniste.
Jeannot et Margot sont des jumeaux de neuf ans qui ont une enfance difficile et qui le devient encore plus à partir du moment où Gaston, leur père, décide de les utiliser pour assouvir certains de ses plaisirs.
Quand ils arrivent finalement à quitter la maison avec leur mère, Alice, ce n’est que le début de l’horreur dans laquelle ils vont plonger. Arriveront-ils à sortir la tête de l’eau ? Leur âme va-t-elle être encore plus abîmée ?
J’ai déjà lu plusieurs Contes Interdits, mais celui-ci a été le plus complexe pour moi. Quand je lis, les scènes se jouent dans ma tête. Étant donné les thèmes évoqués dans le livre, il y a en beaucoup que je ne voulais pas imaginer tant elle me mettait mal à l’aise, je pense notamment aux scènes de viol des enfants.
Au-delà de ces scènes qui m’ont dérangée (mais ça n’est que de la fiction hein ^^), je me suis régalée avec cette histoire qui rassemble ce que j’aime dans les Contes Interdits : ça te bouscule, c’est dégueu, ça t’angoisse, ça t’indigne et ça te fait douter jusqu’au bout. Plus tu avances dans le l’histoire, plus elle est sombre, plus la “lumière au bout du tunnel” s’éteint.
Je ne pensais pas retrouver des éléments bibliques dans ce livre (Dieu, Satan, les messagers), tout comme je ne m’attendais pas à rejoindre une secte satanique. Tout est bien mené, l’auteur te tient en haleine. J’ai eu du mal à refermer le livre. Je devais savoir ce qu’il allait advenir de Jeannot et Margot.
On change assez souvent de personnage central et, plus on avance dans l’histoire, plus ces changements sont fréquents, rendant la lecture encore plus intrigante, angoissante et prenante.
#horreur #maltraitance #pédophilie #inceste #conterevisité #contes&légendes #contesInterdits
- le Mer 11 Jan 2023, 09:31
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- Sujet: La Reine des Neiges – Les Contes Interdits
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La Reine des Neiges – Les Contes Interdits
La Reine des Neiges – Les Contes Interdits
de Simon Rousseau
Résumé :
Fuyez. Elle arrive, elle est tout près. Elle n’épargnera personne. Les arbres tombent,
la terre gèle, l’air est infect. Courez si vous ne voulez pas finir six pieds sous la neige. Une adaptation déroutante du fameux conte d’Andersen.
Le meurtre immonde d’un prêtre dans un pensionnat autochtone, au début des années 1970.
L’inconcevable suicide du grand-père d’une journaliste prête à tout pour faire éclater la vérité.
Un chamane amérindien banni de sa communauté, reclus au coeur d’une forêt mystique.
Une entité ancienne née du froid et de la famine, prête à rétablir son pouvoir sur son royaume de glace.
Une effroyable légende, oubliée de tous…
Mon avis :
Dès le début du livre, l’auteur nous précise qu’il s’est inspiré du conte d’Andersen plutôt que du dessin animé pour réaliser cette adaptation. Il ajoute qu’il a également pris quelques libertés pour apporter quelque chose d’encore plus personnel à l’histoire.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Le prologue se déroule en 1972. René est un bûcheron. Un jour, il abat un pin qui cède facilement, libérant une odeur nauséabonde. Peu après, un froid glacial s’installe et l’homme est soudain affamé. Il regrette d’avoir abattu l’arbre. C’est comme s’il en avait libéré quelque chose.
Nous voilà à présent à la mi janvier 2018, au Québec.
Comme je l’avais ressenti avec Peter Pan, on sent que Simon Rousseau est québécois. Il va encore y avoir des expressions que je ne vais pas comprendre=)
Notre narratrice s’appelle Anna. Son grand-père vient de mourir. Elle se rend à son enterrement à quelques heures de route de son domicile, en Abitibi (comme dans le prologue).
Lorsqu’elle retrouve sa grand-mère Lyne qu’elle n’a pas vu depuis 20 ans, les deux femmes se prennent dans les bras l’une de l’autre, pleurant leur retrouvaille et la perte d’Émile.
Eh bien, la mort de son grand-père est étrange. Quelques jours avant son suicide, un Améradien que sa grand-mère ne connaissait pas est venu parler à Émile. Ça semble l’avoir perturbé. Il a ensuite disparu pendant deux jours. Peut-être est-il allé à la réserve. À son retour, il n’était plus le même. Il ne répondait pas aux questions de sa femme, ne voulait voir personne, et a refusé de se nourrir durant cinq jours. Il n’arrêtait pas de se mordiller les lèvres aussi. Lyne a l’air terrifié quand elle raconte tout ça à sa petite fille.
Anna fait un rêve dans lequel elle voit l’arbre coupé de 1972. Au milieu du tronc se trouve un cœur de glace. Quand elle s’en empare, une bête apparaît. Émile lui téléphone et lui dit de fuir… Trop bizarre.
Dans l’atelier de son grand-père, Anna découvre une petite boîte qui était cachée. On apprend alors que son grand-père était prêtre dans un pensionnat indien en 1972. Quand la jeune femme en parle à Lyne, celle-ci n’a pas grand chose à lui raconter, hormis le fait que le pensionnat a fermé en 73 et qu’à son retour, Émile a abandonné sa Bible, l’a épousée et n’est plus jamais retourné à l’église. Selon elle, il s’est passé quelque chose de grave au pensionnat.
Le côté journaliste d’Anna (même si elle n’est encore qu’étudiante) prend le dessus sur tout le reste. Elle veut en savoir plus. Elle veut savoir ce que voulait l’Amérindien qui est venu chercher son grand-père. Elle va mener l’enquête.
Elle commence ses investigations par la rencontre avec Ginette Bouchard, une ancienne sœur qui travaillait avec Émile au pensionnat. Cependant, sa grand-mère la met en garde : la vieille femme a elle aussi vécu des choses là-bas et vit seule depuis longtemps ; elle n’a plus toute sa tête. Anna s’en fiche. Il faut bien commencer quelque part.
Bon bah Lyne avait raison. La vieille est complètement timbrée. Elle nous apprend néanmoins qu’Émile n’aimait pas beaucoup le pensionnat et qu’à l’automne 1972, il s’était beaucoup attaché a deux indiens qui venaient d’arriver. Un petit garçon et une petite fille. Soeur Bouchard pense que le garçon est responsable de la mort d’un certain Simard, quelqu’un du pensionnat.
La vieille refuse qu’Anna s’en aille. Elle crève alors les quatres pneus de sa voiture. Anna s’enfuit en courant. Par chance, elle croise Donald, un ami de sa grand-mère. Il lui dit que ces gars au garage vont s’occuper de sa voiture et il la raccompagne chez elle. Durant le trajet, Anna lui raconte tout ce qu’elle sait. L’Amérindien qui est venu voir son grand-père, son comportement changeant, les souvenirs du pensionnat retrouvés dans l’atelier. Donald lui dit qu’ils ont des choses à ce dire. Elle ne sait pas tout…
Oh la vache ! Le suicide d’Émile est chelou ! Il s’est ouvert la poitrine avec son couteau de chasse, puis s’est versé de la graisse bouillante dans le thorax pour s’ébouillanter le cœur. Au départ, la police a pensé à un meurtre, mais tout laisse croire qu’il s’agit bel et bien d’un suicide, même le mot laissé pour Lyne (« pardonne-moi, je t’aime« ).
Anna et Donald vont aller dans une réserve autochtone afin d’interroger un homme, Yan. Durant le chemin, Anna découvre que Donald est un ancien policier et qu’il a rencontré son grand-père durant une enquête, en janvier 73, celle de la mort d’un oblat du pensionnat. L’homme est mort d’une crise cardiaque. Mais dans la même nuit, un petit garçon a disparu. Personne ne l’a jamais retrouvé.
Flashback en décembre 72. On découvre les deux enfants pour lesquels Émile s’est lié d’affection et comment ils se sont rencontrés. Elsa est venue consoler Jean qui avait fait un cauchemar. D’ailleurs, ce rêve me fait penser à celui d’Anna… Il est dans la forêt, dans la neige et un monstre veut lui prendre son œil et son coeur…
Arrivés chez Yan, sa femme Michelle (qu’il bat) est assise dehors avec sa fille de 14 ans, enceinte (de son propre père ?). Michelle insiste pour que Donald ne rentre pas chez eux. Et pour cause. Ils découvrent une fillette de 10 ans, enfermée dans une pièce, battue. La petite s’appelle Catherine et est la fille de Michelle. Contre les protestations de la mère, Anna, protégée par Donald, emmène la fillette dans le pick-up.
Au moment de sortir Yan entre dans la maison, un fusil au poing. Il met en joue les deux intrus. La petite Catherine s’interpose. Quand son père s’apprête à lever la main sur elle, Donald lui bondit dessus et le désarme. Il le bât à mort alors qu’Anna met KO Michelle et s’empare de l’arme.
Yan est inconscient, battu à mort par Donald. Ce dernier prend le fusil des mains d’Anna et le pointe sur Yan, prêt à le tuer, encouragé par Catherine. Finalement, Anna arrive à le raisonner. Ils attendent que Yan reprenne ses esprits et l’interrogent sur le tatoué qui est venu voir Émile. Il leur parle alors d’un chaman qui vit dans la forêt et de Elsa. C’est chez cette dernière qu’ils se rendent.
Chez Elsa, Anna découvre un pan de mur rempli de photos, d’articles de journaux, de post-its et de notes. Il met en avant toutes les disparition d’enfants Algonquins depuis 73, avec une mise en évidence du prénom Jean. On dirait qu’Elsa mène sa propre enquête pour le retrouver.
Dans la chambre d’Elsa, Donald découvre du sang séché. Mais ils n’ont pas le temps de s’attarder : quelqu’un leur tire dessus. Ils arrivent à quitter la maison en direction de la forêt mais Donald est touché à la cuisse et le tireur les poursuit. Ils trouvent refuge derrière un gros sapin. Attiré par un animal, les pas s’éloignent. Anna et Donald sont saufs pour le moment, même si la forêt et le froid de la nuit ne risquent pas de jouer en leur faveur. Ils échangent sur les découvertes faites dans la maison mais sans réelle piste. À la nuit tombée, un énorme animal s’approche d’eux. Peut être un cervidé… Quoi qu’il en soit, il semble familier à Anna…
Nouveau flashback en décembre 72, au pensionnat.
Elsa demande à Émile un attrape-rêve pour contrer le cauchemar de Jean. Cependant, le prêtre ne peut pas accéder à sa requête : il ne peut pas amener un objet hérétique dans cette maison de Dieu et si les enfants sont choppés avec, les conséquences seraient désastreuses pour eux. Il dit à Elsa qu’il va prier pour Jean, pour chasser le mauvais esprit, le démon de son rêve et que si une semaine plus tard rien n’a changé, ils trouveront une solution tous les trois.
Elsa repart mais sait que personne ne peut rien pour son ami
Poussée par une intuition, Anna décide de suivre l’animal. Celui-ci les conduit à une cabane en bois, probablement celle du chaman. À l’intérieur, elle est remplie d’objets de rituel (crâne, symboles, plumes, sang, …). Ça fait flipper.
Des coups leur parviennent de sous leurs pieds. Ils découvrent une trappe dans laquelle est enfermée, bâillonnée et ligottée une femme, une amérindienne. Anna pense tout de suite qu’il s’agit d’Elsa.
Flashback en janvier 73 cette fois. On sent que le livre s’accélère. On va commencer à avoir des révélations. Notamment celle de la disparition de Jean peut-être ?
Émile protégeait Jean de l’oblat Germinal Simard qui l’avait dans le collimateur depuis un moment. Ce dernier était réputé pour passer du temps en privé avec les jeunes garçons…
Ce matin-là, Émile vient chercher Elsa. Jean, 8 ans, est sorti du trou où il était enfermé depuis quatre jours et est à présent à l’infirmerie.
C’est horrible que ce que les prêtres faisaient subir à ces enfants. Sous prétexte qu’ils étaient des autochtones, les hommes d’Église les traitaient comme des moins que rien, comme des parias… Le « trou » du pensionnat était le même que celui des pénitenciers. Sauf que cette fois, ce n’était pas des adultes mais des enfants innocents. C’est horrible…
Oh bon sang… Simard ne s’est pas contenté d’envoyer Jean au trou. Il est allé lui rendre visite et la violer, certainement à plusieurs reprises. Quand Émile le comprend, il culpabilise de ne pas l’avoir empêché.
Le garçon apprend à Elsa qu’il a accepté l’offre de la créature qui le hante : son œil et son cœur contre son amitié. À présent, plus personne ne leur fera de mal…
Attends… Donald connaît Elsa ? Il n’hésite pas une seconde sur l’identité de la femme ligottée (qu’il libère tout de suite d’ailleurs) et il lui dit qu’il l’a cherchée partout. Est-ce que Donald est Jean ?
Eh bien Elsa est elle aussi « possédée » par l’esprit. On le sait parce que, tout comme Jean, son œil droit brille d’une lueur bleue et le gauche reste fixe, comme s’il ne lui appartenait plus. Elle demande à Donald de l’embrasser. Celui-ci s’apprête à le faire, comme hypnotisé. Anna n’arrive pas à l’arrêter. Leurs lèvres fusionnent. Quand ils se séparent, du sang gicle de la bouche de Donald. Elsa est en train de manger sa langue qu’elle lui a arrachée. Elle dévore ensuite le pauvre homme. Anna fuit. Si elle reste dans les parages, elle est la prochaine sur la liste. Elle retourne s’enfermer dans la cabane.
Rapidement, Elsa, ou plutôt le monstre d’Elsa, se présente à la fenêtre, la lèche, la griffe. J’avoue qu’il fait froid dans le dos… Ça effraie Anna qui tombe, se cogne la tête et s’évanouit.
Bon bah c’était pas pour rien qu’Elsa était enfermé sous le plancher de la cabane non ?
Janvier 73, au pensionnat.
C’est la sœur Ginette Bouchard qui a découvert le corps sans vie de Germinal Simard. La vache… C’est dégueu. Il ne reste pas grand chose du corps du prêtre… Plus de bras, de jambes et de bassin. C’est comme s’il avait été coupé à cause du froid. Plus de lèvre, de joue et de langue sur le visage. C’est un massacre…
Au bout du lit se trouve Jean, en train de dévorer un organe de Simard. Émile remarque dans l’œil gauche du garçon de la détresse, de la souffrance et de l’impuissance…
C’est ce jour-là qu’Elsa a rencontré Donald. Le policier lui a promis qu’il ferait tout ce qu’il peut pour retrouver Jean.
Quand Anna reprend connaissance, le chaman est avec elle dans la cabane. Il a les mêmes symboles sur le corps que ceux dans la cabane. Est-ce que ça éloigne le mauvais esprit qui a pris possession d’Elsa ? L’homme a la joue gauche qui a disparu, laissant sa mâchoire visible. Est-ce que c’est une victime de la créature et qu’il a survécu ? En tout cas, il n’a pas l’air très aimable.
Ah bah c’est lui qui leur tirait dessus dans les bois. Il voulait blesser Donald, mais sans le tuer…
Comme je le pensais, la cabane retenait les pouvoirs de l’esprit qui a pris possession d’Elsa. Il était devenu inoffensif mais Donald et Anna ont tout gâché.
Le chaman connaissait Émile. Je me demande même si, d’une certaine façon, ils n’étaient pas devenus amis. En janvier 1973, ils ont dû faire quelque chose d’horrible mais nécessaire. Est ce qu’ils ont tué jean ?
Retour en janvier 1973.
Quand il a trouvé Jean près de Simard, Émilie l’a pris, assomé et emmené chez Chogan, le chaman qui était âgé de 20 ans à l’époque. Le petit n’a plus rien d’humain. Il n’émet que des gargouillis gutturaux, il s’est dévoré les joues et les lèvres. Malgré la force surnaturelle dont il fait preuve, les deux hommes arrivent à le maintenir et Émilie brandit un couteau au-dessus de son torse. Ils veulent mettre fin à leur vie durant un rituel. Ce dernier empêchera l’entité de gagner en puissance. Oh… Ils ont fait au garçon ce qu’Émile s’est fait lui-même… Ouverture du thorax et ils ont versé de la graisse animale bouillante sur son cœur de glace.
Malgré la barbarie de l’acte, les deux hommes se réjouissent (enfin… tout est relatif hein) : l’entité maléfique a été éliminée.
Il y a quelque temps, Elsa est venue voir le chaman pour qu’il lui apprenne à communiquer avec les morts. C’est ce qu’il a fait, mais il n’aurait pas dû. Il ignore comment, mais l’entité a dû réussir à communiquer avec elle et lui apprendre ce que lui et Émile avaient fait à son ami. Ça l’a rendue vulnérable et elle a peut-être passé un accord avec l’esprit. Chogan l’a ressenti peu avant la mort d’Émile. C’est pour ça qu’il est allé le voir. Ils sont allés chez Elsa et l’ont emmenée dans la cabane. Mais Émile, rongé par le remords, n’a pas pu aider davantage Chogan. De retour chez lui, le grand-père d’Anna a compris qu’il changeait. Alors, il a fait le même rituel que celui de Jean pour ne pas devenir comme lui…
Chogan et Anna quittent la cabane. Le chaman lui avait conseillé de prendre quelques attrapes-rêves et de se les mettre autour du cou pour la protéger, mais elle a oublié. Ils grimpent sur une moto neige et s’enfoncent dans la forêt, direction le sud.
Bien vite, le vent se lève, emportant avec lui une odeur nauséabonde propre à l’entité. Le froid s’installe. La neige se met à tomber. La motoneige s’arrête. Le moteur est gelé. Lhomme et la femme comprennent alors qu’il faut fuir.
Ça me rappelle le rêve d’Anna. Est-ce que son grand-père va lui venir en aide ? D’après le chaman, il ne peuvent s’en sortir que si les esprits les aident.
La créatures les poursuit. Elle envoie ensuite des corneilles qui s’en prennent uniquement au chaman. Quand ils repartent, l’homme est mort et méconnaissable. La créature s’empare du cadavre et le dévore. Elle s’empare ensuite du corps d’Anna qui perd connaissance quand la créature l’approche de sa bouche. C’est finalement le caribou qu’Anna et Donald ont vu plus tôt qui vient à son secours. On dirait qu’il communique avec l’entité. Celle-ci relâche Anna et s’éloigne. L’animal prend la jeune femme dans ses bois en l’emmène vers le sud.
Quand Anna se réveille, elle est à l’hôpital. On lui a emputé les deux jambes, rongées par le froid. Mais ce n’est pas tout. La créature a pris possession de son corps…
L’épilogue se déroule le lendemain.
Plus de 1200 personnes ont disparu suite à un épisode de gel aussi rapide que violent et surtout imprévisible.
Ahhh ! Le livre se clôture sur la légende Algonquine concernant cette entité maléfique. Le Atchen avait été emprisonné dans le grand pain par un chaman et des bons esprits. Quand l’arbre a été coupé, ça a libéré l’entité.
Le caribou, c’était pas le grand-père d’Anna. C’était Jean… Le caribou était son animal préféré, tout comme celui d’Elsa était la corneille…
En conclusion
Pour commencer, le livre n’est pas aussi dégueu que ce à quoi je m’attendais. Alors effectivement, il y a des passages plutôt sanglants et les scènes qu’on s’imagine font froid dans le dos, mais ça n’arrive que quelques fois et de manière plutôt courte dans le livre.
Anna est une jeune étudiante en journalisme qui retourne auprès de sa grand-mère, perdue de vue depuis plusieurs années, afin d’assister à l’enterrement de son grand-père. Celui-ci est mort dans des circonstances étranges et même Lyne, sa femme, a du mal à comprendre son comportement. Est-ce que tout cela à un rapport avec ce qu’il s’est passé en 1973 dans un pensionnat indien où il travaillait en tant que prêtre ?
J’ai été complètement prise dans le livre. Les chapitres sont courts, fluides, prenants, plaisants, intrigants. L’histoire se dévore et j’ai vraiment apprécié ma lecture, malgré quelques mots et expressions québécoises que je n’ai pas toujours compris (cela dit, ça m’a surtout dérangée lors des dialogues).
Tout comme avec Peter Pan (écrit par le même auteur), on suit deux histoires : l’enquête d’Anna concernant la mort de son grand-père et des flashbacks d’événements qui se sont déroulés au pensionnat dans les années 70.
Plus on se rapproche de la fin du livre et plus les flashbacks sont fréquents. On sent que le rythme augmente et que le dénouement est proche. J’ai vraiment eu du mal à lâcher et comme avec l’autre Contes Interdits de cet auteur, j’ai beaucoup aimé la fin !
#horreur #thriller #cannibalisme #contes&légendes #contesInterdits
- le Dim 26 Sep 2021, 14:52
- Rechercher dans: Horreur
- Sujet: Raiponce – Les Contes Interdits
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Raiponce – Les Contes Interdits
Raiponce – Les Contes Interdits
de Louis-Pier Sicard
Résumé :
Par cette réécriture horrifique du conte célèbre Raiponce, engouffrez-vous au coeur d’un abîme où les masques de monstre et de victime couvrent le même visage ; où tous, y compris les sauveurs, n’échappent pas aux règles qui dictent l’abomination humaine.
Un incendie mortel dans un hôpital psychiatrique pour enfants.
Des jeunes femmes qui disparaissent de manière inexpliquée.
Une adolescente capturée à son tour par un être défiguré qui se plaît à lui brosser sauvagement les cheveux au creux d’une mine désaffectée.
Un chasseur psychopathe découvrant par hasard le repaire du monstre.
Et l’horreur sanglante qui s’englue dans les mèches blondes de ce trophée vivant.
Mon avis :
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
- Paul et Rob sont deux amis emmerdeurs =) Ils aiment faire chier les gens en faisant du bruit avec leur pick-up. Les 2 quarantenaires sont insolents et obscènes avec les jeunes femmes. Néanmoins, ils sont, à mon sens, trop lâches pour écouter les répliques des passants dérangés.
C'est la saison de la chasse. Les 2 comparses sont de la partie, mais cette année, il semble y avoir peu de chasseurs pour l'occasion. D'ailleurs, même les habitants du coin ont l'air d'avoir déserté.
Apparemment, il s'est passé des affaires étranges dans les alentours. Celles-ci concernent des jeunes filles de 11 à 21 ans qui ont disparu. D'ailleurs, en parlant de jeunes filles, Rob a un sacré tableau de chasse sur lequel figure pas mal de mineurs j'ai l'impression.
Après une vingtaine de minutes à rouler dans la forêt, les 2 hommes s'arrêtent, mettent leur équipements sur le dos et font les derniers kilomètres jusqu'à leur cabanon a pied.
Une bonne heure plus tard, les voilà au pied de l'arbre dans lequel se trouve leur cachette.
Rob est chelou… Il surkiffe son flingue de chasse et il adore ressentir le pouvoir entre ses doigts, celui de pouvoir retirer la vie d'une simple pression de l'index sur une gâchette. C'est quand même pas lui le mec qui s'en prend aux jeunes femmes disparues ?
L'alcool aidant, la discussion prend la direction d'un incendie criminel qui a eu lieu quelques années plus tôt. Le pyromane avait tout planifié pour que personne ne s'en sorte vivant. Néanmoins, des traces de pas ont été trouvées dans la boue s'éloignant de l'orphelinat. Le coupable ? Un survivant ?
Oh… L'orphelinat était en fait un hôpital psychiatrique pour enfants. Je crois que Paul flippe de se retrouver ici avec ces histoires de disparition dans la région depuis quelques mois.
Rob me fait flipper. Quand il a bu, il devient violent avec les femmes, prenant son pied en les étranglant. Cependant, il regrette de n'avoir jamais osé aller jusqu'au bout… Bah voyons :/
Je le sens mal. Un chevreuil s'est approché de la cabane. Les chausseurs lui ont tiré dessus, mais n'ont réussi qu'à le blesser. Les voilà à présent dans la forêt, une lampe sur le front, à traquer leur proie.
Rob retrouve la bête et lui tire dessus. On a alors le droit à une description de la bête agonisante. Je déteste la chasse. Je hais cette idée de tuer des animaux pour le plaisir… Du coup cette partie du livre me répugne et me fait mal au cœur.
Ah mais il est vraiment horrible ce Rob ! Alors qu'il joue avec la cervelle et les viscères du cerf, il a une érection et, les mains pleines de sang, il se masturbe. Il est vraiment dérangé (et effrayant). A l'aide d'un couteau de chasse, il fait un trou dans la carcasse de l'animal, y fourre son sexe et donne des coups de reins jusqu'à l'orgasme qui ne tarde pas…
Rob se fait surprendre par son ami, le pantalon aux chevilles et la verge au garde à vous. Quand Paul demande s'il est devenu malade, Rob attrapé son fusil de chasse et envoie sa dernière balle dans sa poitrine du quarantenaire.
Rob entend le chant d'une femme dans la nuit noire de la forêt. Sans réfléchir, il se précipite vers la voix et arrive en bas d'un mur de pierre. En levant la tête, il aperçoit, dans une ouverture, un visage et un bras qui s'agitent. Quelqu'un est-il prisonnier du mur ?
Malheureusement pour la jeune femme, Rob voit sa présence comme un signe de la Providence. Enfin, il va pouvoir assouvir son désir et aller jusqu'au bout. D'ailleurs, ça se concrétise quand, non loin de lui, il voit une ouverture dans le mur…
On suit à présent Jacinthe, une jeune femme qui n'a plus sa mère. Cette dernière a, selon les dires de son père, perdu la raison, envoûtée par les fleurs de la voisine.
Eh bien, l'histoire de l'arrivée de la voisine racontée par le père de Jacinthe me laisse penser que cette histoire est liée à celle de l'orphelinat qui a brûlé. Je me demande si la mère de la jeune femme n'a pas tout simplement disparu en fait…
La voisine, installée depuis 3 mois à côté de chez eux, semble invisible. Personne dans le village ne l'a aperçu. Pour lui souhaiter la bienvenue, Richard, le père de Jacinthe, va frapper à la porte. Personne ne vient, il n’entend rien, si ce n'est les sanglots d'un enfant. Quand il jette un regard à l'intérieur par la fenêtre, il découvre qu'il n'y a pas de meubles, juste des tonnes et des tonnes de fleurs, de toutes variétés. Puis les sanglots s'arrêtent et un enfant vient lui ouvrir la porte. C'est une fillette. Elle est défigurée (nez quasi absent, lèvres et peau pendantes, …).
Avant que Richard n’ait le temps de dire quoi que ce soit, une main tire l'enfant en arrière et referme la porte, laissant l'homme sur le seuil.
Après cette scène, la femme sortait chaque nuit pour arroser une étrange et envoûtante plante violette.
Observant la sortie nocturne, Richard a trouvé à ses pieds l’une de ces fleurs fanées qu'il a amenée chez lui où dormait sa femme et sa fille.
Au petit matin, son épouse sent la fleur. A partir de ce moment, elle en voulait plus. Le parfum de ses pétales est devenu une obsession. C'est devenu une nécessité. Dans le conte de Raiponce, la femme est enceinte et veut des légumes du jardin de la sorcière d’à côté non ? C'est pas ça l'histoire ?
Une semaine plus tard, ces fleurs ont fait perdre la raison à sa femme. En se précipitant vers le jardin de la voisine et en escaladant la palissade, un pan de sa robe de chambre est restée coincée dans une des mailles de fer. Son vêtement s'est déchiré et elle est tombée lourdement au sol. Elle est morte sur le coup. Depuis, Richard a sombré dans l'alcoolisme et négligé sa fille.
Jacinthe, accompagnée de 2 de ses amis dont les parents ne se soucient pas, Joannie et Tommy, se rendent le 4 novembre à minuit pile sur les lieux de l'hôpital psychiatrique pour enfant ravagé par les flammes quelques années plus tôt.
Beaucoup de rumeurs circulent sur le lieu. Il paraît que le premier garçon à s'y être rendu après un pari perdu avec ses amis aurait été attaqué par un humain. Mais personne ne peut le confirmer, il est dans le coma depuis son attaque.
Jacinthe est la Raiponce de cette histoire j'ai l'impression. Une fillette de 13 ans, aux cheveux très blonds et longs.
Tommy lui, a 15 ans et la jeune fille ne le laisse pas indifférent.
A l'intérieur de l'hôpital, sur les murs, écrit en rouge sang (ou avec du sang directement ?) sont écrits les noms des jeunes filles disparues depuis 2 ans. Néanmoins, cela n'arrête pas leur progression. Ils s'apprêtent à présent à descendre au sous-sol.
En bas des escaliers se trouve une porte en fer, comme s'il s'agissait de l'ouverture d'une cellule de donjon.
Au rez-de-chaussée, des bruits de pas, lents, se font entendre. Il y a quelqu'un au-dessus d'eux… (on va les forcer à se cacher dans la cellule ? ).
Dès que Tommy, armé d'une caméra à vision nocturne repére une femme en haut des escaliers, il poussent ses amis dans la pièce derrière eux et referme la porte.
C'est flippant. Des bougies sont allumées dans cette pièce. Étant donné l'aménagement de la pièce, on dirait bien que quelqu'un y vit.
Au centre de celle-ci se trouve une chaise. Quand Joannie l'éclaire, les 3 jeunes gens s'aperçoivent qu'elle est encore dégoulinante de sang. Des cordages sont attachés aux accoudoirs qui sont marqués par des traces d'ongles.
Joannie continue son inspection en s'approchant des cuves rouillées. Au milieu des cendres, elle remarque dans celles-ci des ossements.
Quand les pas s'approchent de la porte et que la personne tente de l'ouvrir, les adolescents fuient dans un corridor attenant. Cependant, le couloir a des pièges à loup disposés sur le sol. Tommy se retrouve piégé dans l'un d'eux.
La personne les a retrouvés. Elle est défigurée ; certainement une victime des flammes au vu de la description. Mais ce n'est pas son visage le plus effrayant : elle tient dans chaque main des couteaux de boucher à la lame tranchante.
La forcenée assassine sauvagement Joannie et Tommy. En revanche, elle est fascinée par les cheveux d'or de Jacinthe. Elle l'assomme et l'emmène vers l'escalier du sous-sol.
Quand la jeune fille reprend connaissance, elle est ballottée sur les épaules de la meurtrière qu'il l'emmène, on ne sait où, dans la forêt.
Après un moment où elle a même été traînée, la voilà à présent prisonnière dans une pièce en pierre. Je suppose que c'est la tour que découvre Rob (et donc, cette partie de l'histoire se déroule avant la précédente, avant que le chasseur ne la retrouve).
Une autre jeune fille, Pétunia, est prisonnière de la cellule d'à côté. On apprend qu'au moins 3 filles sont passées dans la chambre de Jacinthe avant elle et que leur geôlière (que Pétunia appelle la sorcière) semble avoir une fascination pour les cheveux. Ceux de la jeune fille sont roux et elle doit les brosser.
Ah mais en fait, c'est "la sorcière" qui brosse les cheveux, comme un enfant le ferait avec sa poupée (j'entends par là qu'elle le fait avec la même délicatesse qu'un enfant). A chaque coup de brosse, la tête de Pétunia part en arrière et elle retient un cri de douleur.
Puis c'est au tour de Jacinthe. Avec tout ce qu'il s'est passé, sa chevelure est bien emmêlée et sa tortionnaire n'y va pas de main morte. Bien vite, la jeune fille sent le sang de son cuir chevelu couler. Bon nombre de mèches de cheveux sont arrachées…. J'imagine que toi comme moi, on sait ce que ça fait de se retrouver face à un nœud quand on se fait les cheveux et qu'on tire dessus "sans faire exprès"... Imagine ce que doit ressentir Jacinthe
Pétunia sait que son tour va bientôt venir. Alors, avec un dernier espoir, elle crochette, à l'aide de sa carte d'identité cachée dans son soutien-gorge, sa porte et essaie, une fois de plus de s'enfuir. La dernière fois, la sorcière lui est tombée dessus et lui a arraché un œil. Néanmoins, la jeune femme de 18 ans se sait condamnée. Alors, elle tente le tout pour le tout.
Dans sa fuite, Pétunia se rend compte qu'elle et Jacinthe ne sont pas les seules prisonnières. Impossible cependant de savoir combien elles sont. Elle sait qu'elle ne peut pas toutes les sauver, alors elle fuit, se promettant de revenir avec les secours.
Leur prison est un vrai labyrinthe...Après de longues minutes à déambuler dans le dédales, à éviter les pièges et les cadavres, Pétunia arrive dans une chambre abandonnée d'enfant. Il s'agit de celle de leur tortionnaire, la jeune femme y découvre un cadre avec une photo de la sorcière enfant, quand son visage était encore non marqué par l'accident.
Oh mais quelle naze ! Quand elle entend la sorcière s'approcher de la chambre, au lieu de refermer la porte ou de se bouger pour se défendre, Pétunia fonce se cacher sous le lit. Évidement, elle n'a pas tardé à être découverte.
Le monstre la traîne dans le dédale et l'attache sur une chaise dans une pièce inconnue de Pétunia. Cet endroit détient les trésors du monstre : des scalps de ses victimes qu'elle prend plaisir à enfiler telles des perruques.
La longue et belle chevelure rousse de Pétunia va rejoindre les autres. La scène de scalpation est horrible… Décrite dans les moindres détails, on ressent la douleur de la victime en même temps qu'elle.
La sorcière, vêtue du scalpe de Pétunia, va déposer une miche de pain et un verre d'eau à Jacinthe. Cette dernière comprend alors les desseins de la sorcière. Pour gagner du temps, elle casse le verre et utilise un morceau pour se couper quelques centimètres de cheveux. Pétunia lui avait dit que la longueur que la sorcière attendait se situait dans le bas du dos.
La jeune fille se crée ensuite un poignard artisanal avec le morceau de verre et un bout de bois retiré de la porte, qu'elle attache ensemble à l'aide d'un bout de tissu de la couverture de sa cellule et de la cire de la bougie.
Quand elle aperçoit, par sa petite ouverture vers l'extérieur, sa geôlière qui s'éloigne, Jacinthe estime que c'est le bon moment pour partir. Elle défonce sa porte, désamorce le piège devant celle-ci et sort. Néanmoins, contrairement à Pétunia, elle prend le temps de libérer les 3 autres jeunes femmes/filles présentes dans la prison. Oh bah mince alors. Les jeunes filles s'appellent Rose, Marguerite et Camélia. La sorcière ne capture que des personnes avec des prénoms de fleur ? :O
Les 4 prisonnières prennent le chemin du corridor et tentent de trouver la sortie. Elles se trouvent dans une ancienne mine. Est-ce qu'en suivant les rails, elles vont pouvoir atteindre la sortie ?
Elles repèrent un chariot, y montent, et les voilà dans une véritable montagne russe. Leur véhicule de bois s'enfonce dans la mine, allant de plus en plus vite.
Puis, au terme d'une course folle, le chariot s'arrête d'un coup. Un tronc d'arbre est sur les voies. Tel un pieu, il s'enfonce dans le crâne de Rose…
Pour les 3 survivantes, l'arbre est un piège installé là par la sorcière. Protège-t-elle une sortie ? Elles décident donc de continuer leur progression en suivant les rails, dans l'obscurité.
Après une bonne demie-heure de marche, elles arrivent enfin à une issue. Elles s'engouffrent alors dans une crevasse assez large pour passer les unes à la suite des autres. Mais là encore, le passage est piège. Camélia, en tête, ne remarque pas un fil tendu dans lequel elle se prend les pieds. Une pic la projette alors en arrêter lui explosant le crâne contre la pierre. Il n'en reste plus que 2. Plus ça va et plus je me dis que seule Jacinthe va survivre à tout ça et encore, je pense que c'est elle que Rob découvre… Je ne donne pas cher de sa peau finalement.
Jacinthe et Marguerite atteignent enfin l'extérieur où elles sont cueillies par le froid de l'hiver. Elles tournent en rond dans le bois, ne réussissant pas à s'orienter. Puis, elles se retrouvent face à face avec la sorcière qui se ruent sur elles, un couteau à la main, en poussant un cri de colère.
Les 2 filles s'enfuient mais, bien vite, Marguerite est rattrapée et tuée. Jacinthe, dans sa course folle, ne trouve qu'un semblant d'échappatoire : rentrer de nouveau dans la bâtisse de pierre et espérer y semer la sorcière dans le labyrinthe…
Contre toute attente, Jacinthe finit par trouver ce qu'elle considère comme un refuge : son ancienne cellule (elle a perdu tout espoir non ? :/ ).Par la fenêtre de sa chambre, elle appelle à l'aide. Rob est de l'autre côté. Mais à peine l'a-t-elle appelée que la sorcière arrive et la traîne hors de la cellule en lui disant que "c'est son tour".
Dans la troisième partie du livre, on est de retour avec Rob. Clairement, il n'a pas l'intention de sauver la jeune fille qu'il a entendu… La bête en lui s'est réveillée et elle ne demande qu'à s'exprimer.
Le sourire aux lèvres, son fusil dans la main, il court vers le mur de pierre, pressé de pouvoir s'amuser.
Fiou… C'est stressant… On sait que, quoi qu'il arrive, Jacinthe va mourir. Mais de quelles mains ? Celles de la sorcière qui s'apprête à la scalper ? Celles de Rob qui veut s'amuser avec un autre corps ?
Tentant de gagner du temps, Jacinthe arrive à faire parler la sorcière. C'est elle qui a mis le feu à l'hôpital psychiatrique. Elle qui a barricadé toutes les portes et fenêtres. Subjuguée par les cris, elle est restée quelques instants à les écouter, appuyée contre le mur du bâtiment. Puis une poutre en feu lui est tombée sur la tête…
Alors que la sorcière commence à scalper le jacinthe, le chasseur apparaît dans la pièce. Étant donné ses paroles et ses réactions, Jacinthe comprend tout de suite qu'il n'est pas le sauveur qu'elle espérait.
La sorcière et le chausseur se battent en corps à corps. Jacinthe en profite pour briser la chaise en bois sur laquelle elle était assise et pour se libérer de ses sangles. Cependant, elle marque une pause avant de fuir.
Un coup de feu la sort de sa torpeur. Elle attrape un tournevis sur la table et fuit dans le dédale.
Encore un coup de feu. Quand elle regarde derrière elle, le chasseur est débout, la sorcière gît à ses pieds. Jacinthe reprend sa fuite, poursuivie par Rob. Elle se retrouve dans la chambre de la sorcière, bien vite rejointe par l'homme. Ce dernier la pousse violemment sur le matelas et commence à l'étrangler. Alors que la vie de la jeune fille s'éteint, l'homme se redresse, se cogne contre une étagère et fait tomber une bougie sur le matelas qui s'enflamme. Il relâche alors sa prise pour tenter d'arrêter le brasier. Jacinthe en profite pour tenter de s'enfuir. Mais à quelques pas de la porte, l'homme l’agrippe, la faisant tomber au sol. Il la traîne ensuite hors de la pièce et reprend là où il s'était arrêté.
Puisant dans ses dernières forces, Jacinthe arrive à atteindre le couteau de chasse que Rob porte à la ceinture. Elle arrive à l'extraire de sa gaine et la plante dans le ventre de son agresseur (qui ne s’est rendu compte de rien, trop occupé à l'étrangler). La jeune fille se redresse et tente de fuir. Mais Rob la rattrape par les cheveux. Une poutre enflammée tombe entre eux, fauche le bras du chasseur, coupe les cheveux de jacinthe. L'homme est écrasé par la poutre. Le feu se propage dans la chevelure de la fillette.
Elle court dans le dédale et, une fois à l'extérieur, se roule au sol pour éteindre les flammes dans ses cheveux. Le feu a brûlé sa magnifique chevelure. Quand elle regarde son reflet dans une flaque d'eau, elle note une forte ressemblance avec son bourreau… Le feu a ravagé sa tête comme il l'avait fait à l'orpheline de l'hôpital. Alors, comme la sorcière l'avait fait avant elle, elle pose le scalpe de Pétunia qu'elle avait emporté sur sa tête...
En conclusion
Je ne sais pas si j'ai aimé ou non ce livre, et j'avoue que c'est assez dérangeant :/
L'histoire est découpée en 3 parties et, tout au long de ma lecture, je n'ai ressenti aucun temps mort. Néanmoins, tout au long du livre, j'ai été stressée et angoissée, craignant pour la vie de Jacinthe. Ce qui m'a dérangée, c'est que la jeune fille n'a que 13 ans, et j'ai du mal avec les thrillers qui mettent en scène des enfants. Bien des fois au long de ma lecture, j'ai oublié son âge, tant j'avais l'impression qu'elle était adulte (que ce soit par rapport à ses actions ou par rapport à ce qu'il lui arrive).
L'histoire en elle-même n'est pas si tordue que ça et paraît même "réelle" je trouve. Cela n'empêche qu'elle glace le sang et que, comme dans Peter Pan, beaucoup de scènes sont à vomir tant elles sont horribles. On se retrouve là dans un véritable thriller gore. Du coup, âmes sensibles s'abstenir…
La fin m'a beaucoup plu parce que je n'avais pas vu venir le dénouement de cette histoire. Je ne l'avais pas du tout imaginé de cette façon et, si tu as l'habitude de lire mes chroniques, tu sais que j'aime être surprise :p
Petit bémol pour finir. Le livre est québécois. De ce fait, il y a parfois des mots ou expressions que je n'ai pas compris. Néanmoins, ça ne m'a pas empêché d'être plongée dans ce livre duquel j'ai souvent eu du mal à décrocher.
#horreur #thriller #suspence #gore #violence #torture #chasse #séquestration #contesInterdits
- le Dim 04 Avr 2021, 21:03
- Rechercher dans: Horreur
- Sujet: Peter Pan – Les Contes Interdits
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Peter Pan – Les Contes Interdits
Peter Pan – Les Contes Interdits
de Simon Rousseau
Résumé :
Une vague de drogués se jetant du haut d’immeubles, croyant pouvoir voler. La disparition d’une jeune femme, Wendy Gauthier, et de ses deux frères délinquants, évadés de leur pénitencier pour mineurs. Une île perdue dans la forêt boréale, habitée par une communauté déjantée et leur leader sans âge. Une baronne du crime nymphomane et amoureuse des bijoux en forme de clochettes. Un enquêteur médisant dépourvu de sa main droite, dévorée par un cannibale qui hante encore ses nuits.
La réécriture la plus sombre du conte classique “Peter Pan” jamais imaginée, entre vos mains.
Oserez-vous plonger dans ce Conte Interdit ?
Mon avis :
Bon ça commence bien : on nous prévient dès le début que, dès que les enfants grandissent (ce qui est contraire au règlement), Peter les élimine…
Wah mais il faut que j'arrête de lire des livres pareils ! Dès le début, tu as un avant goût de ce qui t'attend dans le livre et ce n'est pas joli joli.
Au fil de ma lecture
Aïe aïe aïe. Peter n'aime pas qu'on n’aille pas dans son sens et Thierry en paie le prix. Il avait envie de partir, de rentrer chez lui. Mais Pan n'a pas apprécié. Il le déshabille, l'attache a une chaise en fer avec des sangles, le vide de son sang et le torture. Pauvre gamin (et tout ça n'est que le prologue… excellente mise en bouche non ? ).
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
- Au début de l'histoire, on suit Jacques, un quadragénaire, ancien policier, parti en retraite anticipée (et forcée) à cause de sa main droite qui a été arrachée. Depuis, il porte un crochet à celle-ci (ça te rappelle quelqu'un). Tiens d'ailleurs, les autres policiers l'ont surnommés "Hook" ^^
Sa vie de flic lui manque. Il continue d'être branché sur la radio de ses anciens collègues et ne rate pas une occasion de se rendre sur une scène de crime pour suivre de loin l'enquête. C'est comme ça qu'il se retrouve sur le lieu d'un soit disant suicide.
En fait, ce n'est pas le premier "suicide" de ce genre. Depuis le début du mois, six personnes se sont jetées du haut d'immeubles au Québec. Pour la police, le jeune de 23 ans retrouvé mort sur la place s'est suicidé, mais peut être sous l'impulsion de quelqu'un. De mon côté, j'ai l'impression qu'on leur fait croire qu'ils peuvent voler (si on part dans l'idée que Peter Pan est derrière tout ça).
L'agent Doucet, le policier sur place, informe Hook qu'une nouvelle drogue illicite, très forte, circule à Québec. Le jeune en aurait-il pris avant de sauter ?
Hook rencontre Nina, une ex, qui a besoin de son aide : les 3 enfants qu'elle a adoptés ont disparu. Alors que les 2 plus jeunes, Jean-Philippe et Michaël sont des voyous âgés respectivement de 15 et 12 ans, Wendy, l’ainée de 16 ans est plus sage et réfléchie ; ce n'est pas dans ses habitudes de disparaître sans prévenir. Voilà pourquoi Nina s'inquiète.
En réalité, les 3 jeunes ont été “invités” par un garçon aux yeux verts de l'âge de Wendy. Ce dernier les invite sur son île où il a bâti une communauté. Là-bas, pas de responsabilité ennuyante ou d’adulte moralisateur.
Pan les emmène donc dans son chalet, sur une petite île au cœur de la forêt boréale.
Sur place, Jean- Philippe et Michaël n'hésitent pas à le suivre dans le chalet, Wendy préférant rester dehors à profiter de la vue du lac. Quand elle se décide à les rejoindre, ce qu'elle voit dans le salon ne lui plaît pas et elle demande à ses frères de partir. Vexé, Pan l'enferme dans la cave pour un moment. La jeune femme n'a pas apprécié voir ses frères se droguer et dérailler...
L'histoire se déroulant à Québec, les personnages ont parfois des expressions que je ne comprends pas toujours. D'ailleurs l'auteur étant canadien, son écriture utilise des termes de là-bas (party pour les fêtes, cellulaires pour les téléphones portables,...).
Lors de son enquête pour retrouver les ados, Hook apprend que c'est l'employé du centre social qui les a fait s'échapper. On en sait également plus sur la drogue appelée la Poussière. Celle-ci semble faire "rajeunir" ses consommateurs, pas physiquement mais mentalement : ils s'extasient devant tout et prennent du plaisir avec les moindre petites choses de la vie. Certains ont même l'impression que cette drogue leur donne des ailes… Le dealer de cette nouvelle substance est surnommé Néo, en référence au personnage du même nom dans Matrix. La boss de ce Néo se fait appeler Clochette. C'est elle qui a amené la Poussière à Québec et personne n'ose s'en prendre à son gang. Jacques veut la rencontrer ! Grâce aux indications de son informateur, Hook se rend au bar de streap-tease, Les Fées Coquines. Mauvaise idée. A 4h30 du mat', c'est la fermeture du bar, pourtant il insiste pour y entrer. Après avoir raconté une histoire bidon digne d'un junky et donné un pot de vin au vigile, ce dernier laisse entrer l'ancien flic avant de lui filer un coup sur la nuque… Ça ne sent pas bon tout ça…
Voilà l'ancien flic, pieds et mains liés, nu comme un ver, sans sa prothèse, suspendu au plafond dans le sous-sol du club où se trouve un cadavre qui a été torturé. Ça semble être le repaire de Néo et Clochette. D'ailleurs, il ne va pas tarder à rencontrer ce pseudo Keanu Reeves…
Oh mince alors ! C'est dégueulasse et je ne vois pas comment Jacques va s'en sortir Horrible… Pourquoi je ne lis que des livres comme ça en ce moment
Clochette se masturbe en observant le spectacle : Néo et Angelo (le vigile) tabassent et lacèrent Jacques. Quand Néo tranche le mamelon du détective, c'est la libération pour Clochette qui éjacule. Une fois remise de son plaisir récent, elle ordonne à ses hommes de libérer Jacques. Tordue… Elle est tordue…
Quoi qu'il en soit Jacques est libre et ça me dérange un peu qu'il continue son enquête comme s'il n'était pas en miettes.
De son côté, Wendy est intriguée par Pan qu'elle "apprécie" de plus en plus (mais seulement parce que ses visites sont associées aux bols d'eau et de soupe).
D'ailleurs, une part d'elle semble attirée par Pan et c'est réciproque. Cela dit, le jeune homme s'est toujours promis de ne pas succomber à ses envies sexuelles.
Douze ans plus tôt, alors qu'il devait avoir entre 5 et 10 ans, Pan était utilisé comme esclave sexuel, faisant, par exemple, des fellations à des hommes inconnus qui payaient grassement sont geôlier. Néanmoins, les années passant, Pan grandissant, il résistait davantage aux hommes, jusqu'à en tuer un pour réussir à se sauver (et tous les autres enfants retenus contre leur grès), à se débarrasser de leur geôliers et devenir le "roi" de Neverland, l'île où ils étaient retenus prisonniers (d'ailleurs il ne connaît vraiment que cette endroit).
A l'époque, Clochette était en affaire avec leur kidnappeur. Elle les prend donc sous son aile et fait en sorte de manipuler Pan pour qu'il garde son âme d'enfant.
Néanmoins, c'était sans compter sur la présence de Wendy. Même si Pan reste un enfant dans le corps d'un ado, eh bien son corps réagit à celui de Wendy. Cette dernière en profite, voyant là un moyen de se rapprocher de son geôlier et de retrouver sa liberté (même si une part d'elle est clairement attirée par le jeune homme). Mais tout ça ne plaît pas à Clochette qui est jalouse de la jeune fille et refuse qu'elle vienne chambouler son poulain…
Ah enfin ! Depuis le début de l'histoire, on nous parle de l'enquête pour capturer celui qui se fait appeler le Crocodile et qui a "pris" la main de Jacques. On va enfin savoir ce qu'il s'est passé un an plus tôt.
Bon en fait je ne sais pas si j'ai envie de savoir… C'est dégueu. C'est un cannibale Et la façon dont Jacques a perdu sa main est horrible. Néanmoins, ce sacrifice a permis la capture du tueur en série.
Quoi qu'il en soit, de colère envers Pan, Clochette a prévenu Hook que le Crocodile sait où se trouve Neverland. Le cannibale raconte tout à l'ancien détective.
Bon ça pue… Pan a su que Clochette avait prévenu Jacques. Il l'a tuée. De son côté, Hook s'est fait embobiner par une Amérindienne du nom de Lili (Lili la Tigresse :p ) qui l'emmène sur l'île où les garçons l'attendent. Je ne sais pas comment il va s'en sortir cette fois :/ En tout cas, le voilà enfermé au sous-sol avec Wendy, alors que Michaël est en train de se vider de son sang un peu plus loin (ayant perdu le premier au jeu de la chaise musicale, Pan a pensé qu'il ne voulait plus jouer avec eux…).
Voilà une lueur d'espoir ! Jean-Philippe glisse un mot sous la porte où sont captifs Jacques et Wendy. Il va les aider à sortir de là, mais d'abord, il doit libérer Michaël. La Poussière doit s'être dissipée.
Wah ! La fin est stressante, angoissante, prenante. Une fin comme je les aime !
En conclusion
J'ai adoré ! Je ne m'attendais pas à ce que le roman soit si sombre, si dégueu, si sanglant et avec autant de passages sexuels.
Une chose est sûre : je ne regarderai plus jamais le dessin animé Peter Pan de la même manière. Ici l'auteur a su donner vie à chacun des personnages du conte, même si les noms sont pour la majorité des personnages dans le livre des surnoms liés à leur vie, leur passé ou des objets qu'ils affectionnent.
Je n'ai pas ressenti de temps morts dans le livre ou de moments où je me suis ennuyée. On suit 2 histoires en parallèle : celle de Hook qui recherche Wendy et ses frères et celle de Pan. De temps en temps, un chapitre "flashback" nous aide à mieux comprendre une situation.
Les 20 dernières pages du livre sont prenantes, stressantes et angoissantes. Et si j'évoque la fin en quelques mots, je dirai qu'elle est comme je les aime, tout simplement. Je pense que c'est une fin de livre qui fait partie de mon top 10.
Je crois que je vais vite m'intéresser à d'autres Contes Interdits, parce que je sens que les histoires vont vraiment me faire voir les contes de mon enfance autrement. Si jamais tu as envie de te lancer dans cette lecture, j'espère que tu as l'estomac bien accroché parce que certains passages sont vraiment dégueu ( par exemple, on revit la scène où le cannibale dévore la main du policier). En tout cas, moi je recommande à 100% !
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