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- le Dim 30 Juil 2023, 10:04
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- Sujet: Je n’ai pas fait exprès d’être malade
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Je n’ai pas fait exprès d’être malade
Je n’ai pas fait exprès d’être malade
de Colleen Deconinck
Résumé :
Adolescente, Colleen assiste à une scène traumatisante dans son quartier. Ce choc n’est pas seulement une mauvaise expérience, mais il déclenche également le développement de sa tumeur oligodendrogliome. Son existence bascule depuis ce jour tragique…
Mon avis :
Le livre est découpé en grande partie qui sont datées. Tout commence en septembre 2012, lorsque Colleen n’a que quatorze ans. Elle assiste à la mort par pendaison de sa voisine. Ce jour restera gravé à jamais dans son esprit. Elle est plus touchée qu’elle ne veut bien l’admettre et refuse d’en parler à qui que ce soit. C’est à ce moment-là que les migraines apparaissent et qu’une forte fatigue se fait ressentir.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
En octobre de la même année, inquiète, sa mère l’emmène chez le médecin en premier lieu pour traiter une infection urinaire. Cependant, elle alerte le docteur sur l’état de Colleen. La médecin lui prescrit alors des examens supplémentaires, dont un scanner.
En novembre, le couperet tombe : suite à une IRM, le radiologue voit une tâche blanche au cerveau, côté frontal. Il est nécessaire que Colleen voit un neurochirurgien.
La vache ! Le médecin qu’ils voient n’est pas très pro je trouve… froid, aucune explication. Je trouve que ça ne fait pas professionnel du tout (et en tant que parents, j’imagine le stress devant ce silence…)
Une semaine après ce premier rendez-vous, le neurochirurgien leur annonce que Colleen a une tumeur cérébrale, qu’elle va être opérée en janvier et qu’ils feront une biopsie de ce qu’ils retireront.
On sent que Colleen est perdue suite à cette annonce. Je trouve dommage que personne ne lui ait expliqué ce qui se passait, ce qu’elle avait, ce qu’il allait se passer. À quatorze ans, tu peux comprendre des choses.
6 Janvier 2013. Colleen rentre à l’hôpital pour sa biopsie. Sa tête est maintenue et elle subit l’opération en étant consciente (elle n’a qu’une anesthésie locale). J’imagine qu’à cause de l’endroit où est située la tumeur, ils ont besoin de la garder éveillée pour vérifier que rien ne dérape. Perso, je trouve ça assez traumatisant. Tous les sons que tu entends autour de toi, une perceuse qui pénètre dans ta boîte crânienne, etc… ça doit être plutôt horrible.
Ce qui me gène dans le livre, mais je pense que c’est tout à fait voulu, c’est qu’on est aussi paumé que Colleen. Personnellement, certaines choses me parlent parce que j’ai vécu la même chose avec ma petite sœur (on lui a découvert une tumeur cérébrale alors qu’elle n’avait que neuf ans ; j’en avais onze à l’époque). Mais si tu n’as pas vécu tout ça, il y a certaines choses que tu ne comprendras pas…
Finalement, Colleen sera opérée fin janvier. Même si l’opération semble s’être bien déroulée, quelques soucis persistent à son réveil. Colleen est toujours fatiguée et a des troubles du langage. Elle a du mal à faire des phrases complètes et a même oublié certains mots. On lui conseille d’aller voir un orthophoniste.
Après une IRM de contrôle, le cauchemar n’est pas fini. Une nouvelle opération est prévue début avril, et celle-ci se déroule bien, sans séquelle cette fois.
Les années passent et Colleen tente d’avancer malgré ce qu’elle a vécu. Elle réussit à obtenir un CAP, mais ne sait pas ce qu’elle veut faire de sa vie, alors elle s’embarque dans des études de ventes, comme l’une de ses sœurs.
En 2017, suite à une IRM de contrôle, Colleen apprend qu’un nouveau liseré blanc apparaît sur les images. Une seconde opération est prévue.
En avril 2018, la tumeur est de retour. Cette fois, c’est une opération éveillée que doit subir la jeune femme (ces tumeurs sont vraiment de la sa***erie). En juin, ça sera déjà sa quatrième opération.
Fiou… Cette fin de livre est… bordélique, comme si on avait envie d’en finir rapidement avec cette histoire. J’avoue avoir du mal à comprendre l’intérêt de certains passages.
Cette opération se déroule en étant éveillée et cette fois, elle n’est pas sans conséquence. Nouvelles difficultés d’élocution, maux de crâne, …
Ensuite, eh bien, c’est la chute libre. Impossible pour Colleen de retrouver une vie normale. Sa maladie l’épuise. Elle arrête les études, ne peut pas travailler et, pour l’aider, sa mère décide de la faire interner en hôpital psychiatrique où elle y passera deux semaines. À sa sortie, Colleen prend la décision de prendre son indépendance et, à 22 ans, elle prend un appartement. Mais bien vite, elle se rend compte qu’elle n’est pas faite pour vivre seule et a besoin d’une aide à domicile pour gérer son ménage et la stimuler (pour se laver et manger).
En février 2021, tout recommence. La tumeur est de retour. Un choix s’impose à Colleen : l’opéra ou le combo chimio/rayons. Ne voulant pas revivre une opération éveillée, elle choisit la seconde option, même si les médecins lui conseillent l’opération.
La chimio dure un an. Mais le contrôle IRM de mai 2022 est positif : ça a marché !
Cependant, la tumeur est toujours présente et il faut la surveiller. Au moindre stress, à la moindre difficulté, elle pourrait regrossir. C’est une épée de Damoclès qui restera au-dessus de sa tête toute sa vie, et c’est parfois difficile à assumer.
En conclusion
Famille ou pas, je suis toujours honnête avec mes ressentis concernant un livre (pas de langue de bois ici). Celui-ci a été écrit par la sœur de mon compagnon. À l’âge de quatorze ans, et un peu par hasard, on lui a découvert une tumeur cérébrale. S’ensuit alors des tas de rendez-vous médicaux, des IRM, des opérations. Elle vivra toute sa vie avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, croisant les doigts pour que la tumeur ne regrossisse pas
Le livre se lit vite, mais l’écriture est assez maladroite. J’entends bien qu’à cette époque, Colleen n’avait que quatorze ans et qu’il est donc normal que les dialogues me paraissent enfantins. Cependant, les parties « récits » sont écrites comme si elle nous parlait. C’est parfois maladroit et, personnellement, ça rend ma lecture désagréable (j’aime la belle plume), d’autant plus qu’il y a souvent des répétitions et des fautes d’orthographe assez flagrantes.
Avant de me lancer dans la lecture de ce livre, je me suis dit qu’il pourrait être utile pour d’autres adolescents qui vivent la même chose. Ça leur permettrait de ne pas se sentir seuls, de mieux appréhender les épreuves qui les attendent, etc. Cependant, le livre m’a donné l’impression d’être un journal intime que l’on a publié. On entre dans la vie privée de Colleen. On découvre ce qu’elle a vécu. Néanmoins, ce n’est que du factuel, raconté par quelqu’un qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait à l’époque et à qui personne n’a pris le temps d’expliquer ce qu’elle avait et ce qu’il allait se passer. Le livre manque d’émotion, d’empathie. Je doute qu’une personne extérieure à son entourage (famille / amis) arrive à s’y plonger.
Cependant, je suis encore un public différent. Je connais Colleen et les grandes lignes de son vécu (même si j’ai découvert certaines choses à travers ce livre), néanmoins, je ne suis pas étrangère à toutes ces épreuves, ma petite sœur les ayant vécues aussi. Certains passages m’ont donc plus touchée que d’autres et m’ont replongée dans des moments difficiles de mon enfance.
Même si, à mon sens, ce livre n’est pas à destination du public, on sent que Colleen en avait besoin, qu’il est une thérapie pour elle, un moyen d’évacuer ce qu’elle a vécu et qui sait, peut-être d’enfin accepter de vivre avec sa petite ennemie.
#autobiographie #maladie #tumeur #adolescence #operation
- le Sam 27 Mai 2023, 05:49
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- Sujet: Entre deux meutes
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Entre deux meutes
Entre deux meutes
de Audrey Pasthi & Franck J. Matthews
Résumé :
Orpheline et mère célibataire, Caro, 35 ans, consacre sa vie à offrir le meilleur avenir possible à son fils, renonçant ainsi à toute notion de temps libre ou relation amoureuse. Elliott se satisfait de sa vie simple avec sa mamou chérie. Même l’approche du baccalauréat ne l’inquiète pas. Mais sa première transfor… – oui, sa mère a encore du mal à le digérer – pendant une agression vient tout bouleverser.
Vegan, fan de Van Helsing et habitué à ne partager son quotidien qu’avec sa mère, il va désormais devoir apprendre à vivre comme un loup au sein d’une meute. Prête à tous les sacrifices pour son fils, Caro l’accompagne et tente de s’intégrer. Pas simple quand on est la seule humaine. Mère et fils s’adaptent petit à petit tandis qu’une guerre de meutes fait rage.
S’agit-il d’une lutte de territoire ou bien plus ? Un choix draconien aux répercussions qu’ils n’imaginent pas s’offre alors à eux.
Prendront-ils la bonne décision ? Et surtout, comment en affronteront-ils les conséquences ?
Mon avis :
Tout au long du livre, on va jongler entre Caro, la maman et Elliott, le jeune homme qui découvre qu’il est un loup.
J’aime de plus en plus les changements de points de vue dans les livres. Je trouve ça plus immersif et ça nous permet souvent de mieux nous attacher aux personnages (ce qui reste primordial pour moi).
La plume me plaît bien. Elle est pétillante et spontanée. J’aime bien. Ça dynamise ce début de livre.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Caroline Ray est une maman célibataire de trente-cinq ans qui cumule deux job pour permettre à son fils de dix-sept ans de vivre convenablement. Elle est devenue maman à dix-huit ans alors que son mec a disparu du jour au lendemain et qu’elle vivait en famille d’accueil. Bref, pas ouf.
Néanmoins, cette situation lui a permis de s’endurcir et, j’imagine, d’avoir confiance en elle. Elle a de la repartie et n’hésite pas à remettre les lourdeaux qui fréquentent le bar où elle travaille à leur place quand ils dépassent les bornes.
Et comme si ses boulots pourris et son épuisement n’étaient pas suffisants, voilà que Caro rajoute une couche supplémentaire sur ses épaules : il semblerait qu’Elliott soit harcelé au lycée et elle culpabilise de n’avoir rien vu.
Le mec qui provoque Elliott s’appelle Max. Cette fois, Elliott a décidé d’entrer dans son jeu et l’a ridiculisé devant tout le monde. Le roux promet de le faire payer.
Elliott rejoint sa mère au bar à la fermeture pour qu’elle ne rentre pas seule. Ils tombent nez à nez avec Max, muni d’une batte de baseball, qui semble déterminé à les punir tous les deux. Elliott s’interpose pour protéger sa mère et reçoit un mauvais coup dans l’épaule. C’est ce qui déclenche sa transformation en loup, la première. Il met en charpie la main de Max, est rassuré de savoir sa mère saine et sauve, puis sombre dans l’inconscience, à cause de la douleur mais aussi du fait qu’il a bouffé une main alors qu’il est végétarien.
Caroline s’occupe comme elle peut de Max, ramène tant bien que mal Elliott dans leur appartement et appelle les secours.
Quand Elliott revient à lui, il ne se souvient pas de ce qu’il s’est passé. Alors que Caroline finit de lui raconter sa transformation, un inconnu se présente à la porte. Une homme d’une petite quarantaine d’années, bien foutu et qui se nomme Harry. Visiblement, Elliott n’apprécie pas l’arrivée du visiteur. Ce dernier est un loup. Un Bêta de la meute du coin. Tous les loups ont ressenti la transformation d’Elliott et Harry est ici pour l’aider. Il veut que le jeune homme rejoigne sa meute. Ils pourront lui apprendre à se contrôler. Cependant, sa mère n’étant qu’une humaine, elle n’y est pas la bienvenue (d’ailleurs, Harry ne se gêne pas pour la rabaisser en l’appelant « humaine« …). Or de question pour la mère et le fils de se séparer. Elliott refuse donc de l’accompagner.
J’aime la relation parent-ami entre Elliott et Caroline. Je suppose que c’est le fait qu’elle l’ait eu jeune et qu’ils aient grandi tous les deux seuls qui a fait ça.
Le lendemain, ils vont prendre l’air dans la forêt avoisinante. Ce lieu a toujours été leur refuge quand ils avaient besoin de réfléchir, et on peut dire que la situation actuelle s’y prête.
Cependant, à peine arrivés, l’instinct animal d’Elliott prend le dessus et, alors qu’il est vegan, il se met à chasser un lapin tout en restant sous sa forme humaine.
Bon sang ! Je suis fan de Caro. Je sais que, malgré la situation qu’elle vit actuellement, sa façon de s’exprimer va me faire sourire, voire même rire
Caroline est bien consciente qu’elle ne peut pas aider son fils cette fois. Elle veut essayer de retrouver Harry, persuadée qu’il est le seul à pouvoir répondre à leur question. Mais pas le temps d’en discuter avec Elliott, ils sont pourchassés par un loup noir
Depuis sa première transformation (qui a été causée par un moment de danger, ce qui est normal), tous les sens d’Elliott, ainsi que son instinct et sa force se sont décuplés. Pour aller plus vite, il balance sa mère sur ses épaules et court. Un hurlement résonne dans la forêt et le loup noir s’arrête net en baissant la tête. Un autre loup, gros cette fois, sort du bois. J’imagine que c’est son Alpha. Ah bah non, c’est Harry, et on peut dire que son aura calme tout le monde (sauf l’humaine, évidemment). Harry a pu parler à son Alpha et il est d’accord pour que la mère d’Elliot s’installe avec lui dans la meute. Après avoir récupéré des affaires et que Caro a demandé trois semaines de congés dans ses deux boulots, les voilà en route pour la forêt qui est le territoire de la meute d’Harry.
Elliott et Caro sont surpris de ce qu’ils voient. Bien loin dans la forêt, ils découvrent un manoir, des maisons, le lieu de vie d’une centaine de personnes. Un petit hameau
Une fois devant Boris Martin, le chef de meute, un sentiment de jalousie envahit Elliott. Il n’apprécie pas la façon dont l’alpha regarde sa mère, la bouffe du regard.
Euh…. Je ne le sens pas ce Boris. Je le trouve trop prévenant, trop…. Je ne sais pas. Il ne me plaît pas :/
Ah bah Caroline n’est pas indifférente au chef de meute. Elle se laisserait bien bouffer (eh c’est elle qui le dit, pas moi !).
Caroline et Elliott sont installés au manoir, leurs chambres se trouvant juste en face de celle de Boris. L’alpha, qui a une entrevue en tête à tête avec Caroline, lui fait comprendre que sa présence n’est pas bien vue par le reste de la meute. Il vaut mieux pour elle que Boris reste près d’elle pour assurer sa sécurité. (Bah oui…. Elle n’est qu’une humaine…). Même face à l’alpha, Caro ne se laisse pas intimider. Elle le remet en place quand il l’appelle « madame » et parle des humains comme ceux de son « espèce » (bien joué !). En tout cas, Boris ne s’offusque pas, bien au contraire. J’ai l’impression qu’il est touché, voire même attiré par Caro. Il lui apprend qu’en tant que loup, Elliott devrait vivre au sein d’une meute. Caroline est prête à tout pour lui, même à continuer de vivre sans l’avoir à ses côtés. On découvre alors que le père d’Elliott, Johan, devait être un loup puissant étant donné l’aura qui se dégage d’Elliott. Pour laisser le temps à Caroline de digérer les informations et avant de lui en donner de nouvelles, Boris lui fait visiter le manoir et le village, sans jamais lui lâcher la main (une façon de mettre son odeur sur elle afin de garder les loups à l’écart peut-être ?).
Hum… Je ne sens toujours pas Boris. Je n’arrive pas à savoir si tout ça est sincère ou non. Et s’il connaissait le père d’Elliott et qu’il voulait se servir du jeune homme ?
Depuis quelques jours, il y a des disparitions inquiétantes dans la meute. Et pendant son entraînement avec Harry et deux autres loups (une partie de chasse), Elliott rencontre un énorme loup noir, puissant, assoiffé de sang, un vrai berserker qui a rapidement le dessus sur eux. Ce n’est qu’au moment où Harry appelle des renforts que le loup détale.
Oh purée ! Boris s’est imprégné de Caro ! Il ne peut pas lutter contre son attirance envers elle. C’est sa compagne !
Wah ! Pour la première fois de sa vie, Elliott tient tête à sa mère (devant Boris) et refuse de quitter la meute. D’ailleurs, l’alpha précise que s’il le souhaite, il peut la rejoindre officiellement. Caro pense que la meilleure personne pour aider son fils est Johan. Elle veut essayer de le retrouver et Boris se propose de l’aider, argumentant le fait que connaître la lignée d’Elliott leur permettra de mieux l’accompagner dans sa nouvelle vie.
Lors de son séjour à l’infirmerie, Elliott fait la rencontre de Lynn, la fille d’Harry (et qui l’a fait craquer). On découvre alors que la mère de la jeune femme fait partie des disparus. Elle a été enlevée la deuxième.
Voilà un mois qu’Elliott a officiellement rejoint la meute de Boris.
Caro a repris le travail malgré le fait que Boris et Harry lui aient dit que, maintenant qu’Elliott a rejoint la meute, ils pouvaient subvenir à tous leurs besoins. Impossible pour elle de se laisser entretenir. Cependant, un soir, en sortant du bar, elle se fait agresser par un lourdeaux qu’elle a recalé quelques mois plus tôt. Heureusement pour elle, Boris veille et vole à son secours. Cet événement les rapproche mais l’alpha se montre protecteur et autoritaire. Une nouvelle louve a disparu. C’est la cinquième personne de la meute. Il ne veut plus que Caro sorte du manoir.
Il lui apprend également qu’il a retrouvé Johan. Ce dernier dirige sa propre meute. Boris lui a proposé une rencontre d’alpha à alpha.
Depuis qu’on a rencontré le berserker, je me demande s’il ne s’agit pas de Johan. Le fait qu’il se pointe seul au manoir, ça confirme mon idée (même si ça serait beaucoup trop simple).
Bon bah Johan est une pourriture. Il menace Boris et sa meute. S’il veut éviter que des rumeurs de faiblesse se propagent à leur sujet, il doit accepter qu’Elliott et Caro quittent leur meute pour aller dans celle de Johan (je doute que Caroline y soit bien accueillie…).
Caroline et Elliott s’opposent à Johan et déclarent vouloir rester dans la meute de Boris.
Après cet échange, Caroline se rend compte qu’elle a de réels sentiments pour Boris. Elliott lui dit que s’il la rend heureuse, elle doit foncer. Elle va donc annoncer à l’alpha qu’elle sait qu’il est imprégné et qu’elle veut tenter l’aventure. Boris veut faire d’elle sa compagne de manière officielle. Pour cela, il doit laisser son loup la marquer et elle doit en faire de même. C’est ce qui se passe durant une partie de jambes en l’air. Caro est officiellement la compagne de Boris et toute la meute l’a ressenti. À présent, plus aucun loup ne peut la revendiquer, mais elle devient également la faiblesse de l’alpha : si elle meurt, il se laissera mourir à son tour. Il veut donc l’entraîner.
Bon bah… Je me suis plantée sur Boris =) Il est bien en fait ^^
Bon ça y est, je vais stresser. Pour découvrir qui est le berserker qui kidnappe les loups, Harry, Boris et Elliott mettent au point un plan. Ils simulent une mésentente entre eux, comme si le jeune homme voulait rejoindre son père. Il quitte ensuite le village et se retrouve dans la forêt pour servir d’appât. Ça fonctionne. La bête le trouve rapidement. La cavalerie arrive et prend le dessus. Cependant, la bête, anormalement forte, ne leur apprend rien : son alpha a tellement d’emprise sur elle qu’elle meurt en voulant prononcer son nom (je suis sûre que c’est Johan !). La meute a quand appris que le berserker n’était qu’une expérience inachevée, que d’autres prendront sa place, plus fort, plus impitoyable. Mais pas le temps d’y penser, une nouvelle ébranle les rangs : la compagne de l’alpha a disparu.
Comme je m’en doutais, elle a été kidnappée par Johan. Il veut la revendiquer, peu importe la marque qu’elle a déjà au cou.
Oh putain ! Johan veut la savoir en sécurité pendant qu’il va déclencher une guerre avec la meute de Boris pour récupérer son territoire. Il affirme également à demi-mot que c’est lui qui a kidnappé les loups de Boris et qu’ils sont enfermés dans les geôles de ce château digne de celui de Louis XIV.
Caro flirte avec Johan pour l’amadouer. Ça lui permet d’appeler Elliott pour lui donner des informations subtiles sur le droit où elle se trouve, et elle tente de le prévenir de l’attaque de Johan. Mais ce dernier lui arrache le téléphone des mains et l’enferme avec les autres loups après l’avoir giflé violemment à plusieurs reprises
En réalité, Johan veut récupérer le territoire de la meute de Boris car une source de magie s’y trouve. Il a dû épuiser la sienne avec ses expériences et veut chasser la meute pour en récupérer une nouvelle.
Boris, Harry, Elliott et Lynn partent en forêt à la recherche de cette source de magie. Malgré le besoin viscéral de ramener sa compagne au village, Boris arrive à se concentrer et à trouver une grotte où ils font la rencontre de Menedir. L’homme, qui ressemble à Gandalf d’après la réaction d’Elliott, a connu l’ancêtre de Boris, le fondateur de la meute. Il a quatre-cent-soixante-neuf ans (la vache !).
Quoi ?!! Attends ! Quand Boris a marqué Caro, elle n’est pas devenue louve ?
Avec une des louves enfermées dans les geôles, elles mettent au point un plan pour qu’ils sechappent. Mais Caro est blessée. N’étant pas une louve, elle ne guérit pas aussi vite et ne peut pas fuir. Elle les regarde partir alors que Johan lui saute dessus, lui brise la colonne vertébrale et lui fracasse le crâne. Elle va mourir (dis-moi que la magie qu’Elliott et Boris ont emmagasiné va la transformer en louve et la sauver… pitié…). D’ailleurs, ils arrivent.
Boris et Elliott combinent leur puissant pour annuler la domination de Johan sur les loups dans le repaire. Beaucoup sont là par soumission et pas par choix. Les deux hommes espèrent pouvoir les rallier à leur cause.
Quand l’influence de Johan finit par céder, Harry doute. Et si c’était un piège ? (On sait que Caro est morte ; ça va briser Boris qui va baisser sa garde et Johan pourra attaquer). Et s’en est effectivement un. À peine ont-ils franchi les remparts de la forteresse que cinq Berserkers les attaquent.
Après avoir terrassé 3 créatures, Boris s’effondre. Il ressent l’agonie de Caro. Alors, lui et Elliott filent la retrouver, laissant leur meute s’occuper des berserkers. Sur leur passage, il ne laisse pas le temps à Johan de réagir : chacun lui arrache une partie de la gorge avant de se rendre auprès de la femme de leurs vies.
Elle n’est pas morte ! Elle est devenue une louve ! (D’ailleurs, sa part animale s’appelle Leia). Rolala !
En fait, le marquage ne transforme pas en loup. Il faut que l’alpha la morde dans ce sens. Et c’est ce que Boris a fait avec l’accord d’Elliott.
Il était temps qu’elle se réveille. Elle est restée inconsciente durant trois semaines !
Bien conscient des dégâts que peut causer la magie, Elliott et Boris vont la remettre à Menedir
Même si ce n’est que symbolique, Boris et Caro se marient Ils filent vraiment le parfait amour. Je suis heureuse pour eux
En conclusion
J’ai dévoré le livre en deux soirées. J’ai adoré et je crois que le fait d’avoir une femme proche de la quarantaine qui élève seul son fils de dix-huit ans (qu’elle a eu jeune) m’a plu car on retrouve rarement ce genre de configuration en urban fantasy (en tout cas, moi, c’était la première fois que je le voyais).
Caro est une maman de trente-cinq ans qui élève seule son fils Elliott âgé de dix huit ans. Après un rapide calcul, tu comprends qu’elle a eu son fils à l’âge de dix-huit ans. Le père de ce dernier a disparu brusquement et, orpheline, elle a dû se débrouiller pour l’élever (et survivre).
Alors qu’il revenait avec sa mère du bar où elle travaille, ils se font attaquer par un camarade d’école d’Elliott. Dans le but de protéger sa Mamoun, Elliott se transforme pour la première fois en loup. Ils sont alors repérés par la meute du coin qui compte prendre le jeune homme sous son aile. La vie de Caro et Elliott va complètement changer à partir de ce moment.
Si le livre avait fait deux cents pages de plus, je n’aurais pas été contre tant il m’a transportée. D’ailleurs, je dois avouer que j’ai été déçue qu’il soit si court. Tout m’a plu dedans : la plume (le changement d’auteur ne se ressent même pas puisqu’on jongle entre les personnages de Caroline et d’Elliott), le rythme, les personnages, les relations entre chacun d’eux, … Je me suis d’ailleurs beaucoup attachée aux personnages et j’ai adoré la personnalité de Caro.
La plume est fluide, pétillante, dynamique. On ne se rend pas compte des pages qui défilent, on ne s’ennuie pas une seconde, bref on passe un bon moment.
Pourtant, l’histoire est rapide et, à titre tout à fait personnel, j’aurai aimé avoir plus de détails sur certains éléments, comme par exemple, cette magie qui, bien que rare, continue d’exister, ou encore plus de détails sur l’imprégnation.
J’ai beaucoup apprécié le fait que la part animale des métamorphes soit clairement identifiée et qu’elle puisse communiquer avec la part humaine.
Bref, tu l’as compris, j’ai adoré et si jamais Audrey et Franck décident de développer cet univers un jour, je ne dis pas non :p
#metamorphe #loup #meute #famille #adolescence
- le Lun 26 Déc 2022, 10:52
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- Sujet: Les Disparus du Cap d'Arme
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Les Disparus du Cap d'Arme
Les Disparus du Cap d'Arme
de John Lucas
Résumé :
Enzo a eu son bac.
Les vacances estivales peuvent commencer.
Pour fêter ça il décide d’organiser une soirée.
Ses amis sont au rendez-vous.
Adam et sa bande aussi…
Tout le monde a l’intention de veiller toute la nuit.
Celle-ci sera effectivement très longue…
Mais pas tout à fait comme ils l’imaginaient…
Mon avis :
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Le 3 juillet 2010, trois garçons et une filles âgés de seize à dix-neuf ans ont disparu près du phare de Porquerolles. La mère de l’un d’eux les a déposés pour camper à 17h. Le lendemain, sans nouvelle, les familles s’étaient rendues sur les lieux et n’avaient découvert que des tentes vides, ensanglantées et un enfant, nu, avec un larme tatouée sous l’œil gauche.
Trop chelou Cet enfant, âgé de dix ans, avait disparu cinq ans plus tôt, jour pour jour. Il n’a pas vieilli et n’a aucun souvenir de ces dernières années.
Un an plus tard, l’enquête concernant cette disparition n’a pas avancé, mais l’espoir existe toujours. Ces disparitions ne sont pas des cas isolés et quasiment à chaque fois, les disparus réapparaissent des jours ou des années plus tard…
Dix ans plus tard, le 3 juillet 2020.
Enzo, un ado de dix huit ans, organise une fête chez lui pour fêter son diplôme (avec l’accord de ses parents). Mais trois mecs s’y invitent. Des gros durs, des éléments perturbateurs.
Au cours de la soirée, un mec apparaît, comme par magie. Il a un style gothique, d’étranges tatouages et il veut lancer dans la narration d’une histoire, celle de la légende urbaine des disparus du Cap d’Arme. Oh mais c’est Erwan, non ? Il a le même tatouage sous l’œil que le garçon qui a été retrouvé dix ans plus tôt ! Il est foutu dehors par Adam, l’un des indésirables. Mais avant de quitter la fête, il les met en garde : certains d’entre eux disparaîtront pour expier leur pêchés et réparer une injustice.
Adam et Enzo étaient des meilleurs amis jusqu’à la disparition du frère de ce dernier, Gabriel, cinq ans plus tôt.
À la fin de la soirée (qui s’est finie plus tôt que prévu à cause d’Adam qui a brisé un cadre de Gaby), Adam et ses deux amis, Nathan et Léo, assistent à l’agression d’Emma, la cousine d’Enzo par le gothique. Ils s’empressent alors de les pourchasser et s’enfonce dans la forêt
Adam et Léo finissent par descendre un escalier creusé dans un immense séquoia. Nathan reste en surface, se sentant mal. Étrangement, ce tunnel ne semble pas interloquer les deux adolescents, comme si tout était « normal ».
En bas de l’escalier, ils s’engouffrent dans un labyrinthe qui les fait rapidement flipper. Mais impossible de retrouver la sortie. Quand ils rebroussent chemin, ils découvrent le cadavre d’Emma, qui tient un phare miniature dans la main.
Quand ils arrivent enfin à sortir de leur dédale, ils découvrent leur ami, pendu. Cherchant du secours, Nathan se fait percuter par une voiture et décède sur le coup. La vache ! Le gothique n’a pas apprécié que les garçons et Emma le dégagent
Chez Enzo, celui-ci se réveille à cause d’un cauchemar. Il découvre sous son lit le cadavre de Tom, un ami resté pour la nuit et un enfant se tient sur le seuil de la porte, un enfant sans visage qui tient un phare à la main. Enzo le suit au rez-de chaussé. Dehors, il neige en plein été. La porte est verrouillée. Des barreaux sont apparus aux fenêtres. Il a même une vision de son propre corps enfermé dans un cercueil.
Finalement, il arrive à quitter la maison, à monter dans sa voiture et quitter la propriété. L’été est de nouveau là…
Trop trop trop chelou ! J’ai hâte de connaître le dénouement final.
Oh bah c’est Enzo qui a percuté Léo ! Face au brouillard qui se rapproche dangereusement d’eux, Enzo et Adam repartent en voiture vers la maison de ce dernier pour prendre le flingue de son père. Il a un compte à régler avec le gothique.
Les deux adolescents finissent par arriver devant une maison en ruine. Elle n’est pas dans le quartier d’Adam, pourtant, il est sûr qu’il s’agit de sa maison.
Rho la vache ! Adam trouve l’arme et tombe sur le gothique. Un coup de feu retentit. Quand Enzo retourne vers son ami, la maison a laissé place à un chemin de fer où son ami est ligoté. Un train lui roule dessus. C’est dégueu !
Après de longues minutes, Enzo réalise qu’il sait où il doit aller : au phare du Cap d’Arme qui se profile devant lui. Il y fonce, faisant abstraction de l’environnement qui ne cesse de changer autour de lui.
Une fois sur le pas de la porte du phare, il s’évanouit.
On a un flashblack. On découvre comment Gabriel a disparu. Lui, Enzo, Emma, Adam et Tom s’étaient réfugiés dans le phare pour se protéger d’un orage. Ils avaient alors commencé à l’explorer. Gaby avait été attirée dans une pièce par un bras tatoué. Quand ils arrivent finalement à ouvrir la porte, la chambre est toute petite, sans issue et vide. Où est passé Gabriel ?
Quand Enzo revient à lui, il n’est plus au phare mais au beau milieu d’un cimetière. Il est attiré vers une crypte dans laquelle repose trois cercueils, ceux d’Emma, Tom et Adam qu’il ferme les uns après les autres. Puis, il se rend dans une salle où se trouve son propre cercueil, l’enfant et le gothique. Enzo remarque alors que le gothique ressemble comme deux gouttes d’eau à son frère, a ce qu’il aurait dû ressembler s’il n’avait pas disparu cinq ans plus tôt . L’adolescent lui apprend alors qu’il n’est pas Gabriel mais son guide pour réparer une injustice. Enzo s’allonge dans le cercueil que Gaby et Erwan referment. Ce dernier explique alors à Gabriel que dans dix ans, le cycle recommencera et que ça sera à son tour d’être le guide de quelqu’un pour réparer une injustice.
Gabi est libre et reprend sa vie auprès de ses parents qui, un an plus tard, pleurent toujours leur autre fils disparu.
En conclusion
Que ça se lit vite ! J’ai dévoré le livre en quelques heures et je n’ai pas su le lâcher en cours de route. Il est paranormal, mystérieux, intrigant et trop court !
Un mystérieux adolescent au style gothique fait son apparition au beau milieu de la fête organisée par Enzo. Il aimerait leur raconter la légende urbaine concernant les disparitions du Cap d’Arme, mais il est mis dehors par les fêtards.
La soirée va vite tourner court mais la nuit va être longue, très longue et pleine de bizarreries…
Même si j’ai aimé l’histoire, j’avoue que je suis restée sur ma faim. J’aurai aimé en savoir plus sur ce qu’il s’est passé en juillet 2010. J’aurai aimé avoir plus d’explications sur la disparition de Gabriel, sur ce cycle. Cela dit, c’est le but d’une nouvelle, non ? Laisser planer des doutes, du mystère… Et j’avoue que cette fois, le thème s’y prête parfaitement (mais ça reste quand même frustrant).
Ce livre n’a pas été un coup de cœur comme a pu l’être Le Pacte des Cinq, mais j’ai tout de même passé un très bon moment.
#disparition #nouvelle #fantastique #horreur #paranormal #adolescence
- le Dim 25 Juil 2021, 14:22
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C’était un accident
C’était un accident
de Isabelle Lagarrigue
Résumé :
Je m’appelle Prune. J’ai quatorze ans et quatre mois. Je suis hypersensible (il paraît), ROUSSE (je ne peux pas le nier) et accro aux listes (ma VIE). Je suis en internat depuis le mois de septembre (à ma demande) car je ne supportais plus de vivre avec mes parents et mes sœurs jumelles de cinq ans .Je ne le sais pas encore, mais dans quelques jours ma vie va basculer. Pas besoin de s’appeler Einstein pour deviner qu’il y aura un avant et un après et que l’enquête, que je mènerai pour comprendre, m’apportera plus que la vérité. Un roman qui parle d’adolescence, d’amitié virtuelle et IRL, de confiance en soi, de deuil et… d’amour.
Mon avis :
Le livre est écrit sous la forme d'un journal intime, celui de Prune, une jeune fille rousse. Aïe aïe aïe. Je n'aime pas les histoires racontées sous forme de journal. Ça commence mal.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
- Prune a 14 ans et ne se sent pas à sa place chez elle. Elle a alors demandé à ses parents de l'envoyer dans un internat où elle a l'air de se plaire et de s'être fait des amis.
Au début du livre, elle est de retour à la maison pour les vacances de Noël et semble s'ennuyer.
L'écriture du livre fait vachement ado, et, personnellement, je trouve que tout sonne faux :/ Mais bon, j'ai passé l'adolescence il y a un moment, peut-être que ça joue un peu :p
Même ses amis du pensionnat sont clichés : Addison, la jeune fille superficielle qui décide de tout à la maison et qui a des parents trop cool (un père coach sportif et une mère américaine journaliste de mode). Lucas, le beau gosse un peu mystérieux. Mathilda, la coloc de chambre un peu timbrée et excentrique.
4 janvier. Retour à l'internat après des vacances ennuyeuses. Le dimanche soir, son amie Addison a fait en sorte d'occuper Maya, leur surveillante, pour que Prune puisse faire le mur et rejoindre Lucas dans la maison des garçons. Lucas est, selon Addison, le petit ami de la jeune fille. Ils s'embrassent pour la première fois.
Mode parano on - j'ai l'impression que Lucas et Addison se moquent de Prune avec cette relation - mode parano off.
Jeudi 8 janvier. Prune est appelée dans le bureau du directeur. Sa mère est morte. Dire qu'elle se plaignait encore d'elle 2 jours plus tôt parce qu'elles n'arrivaient pas à communiquer. Cette annonce lui tombe dessus comme un coup de massue. (Et moi aussi ; je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'informations étant donné la légèreté du livre jusqu'à présent).
Le lendemain, quand Prune prend le carnet que sa mère lui a offert à Noël et dans lequel elle y note ses listes, elle est surprise de voir que sa mère a répondu à une seconde liste. Elle est de nouveau dévastée de lire les mots de celle qui n'est plus là.
Oh bon sang le livre est triste en fait… moi je lis ça avant de dormir… ça va me foutre le cafard c'est sûr.
Prune est submergée par les regrets. Elle aimerait tant pouvoir revenir en arrière et changer sa façon d'être avec sa mère, apprécié chaque moment passé avec elle, chaque discussion, et surtout lui dire combien elle l'aime.
13 janvier. Jour de l'enterrement.
Il y a beaucoup de monde. Des collègues de sa mère, des voisins, des amis, des commerçants. Certains amis d'enfance de Prune, Maya et Audrey, sa prof de français, même Mathilda est là. Mais bizarrement, ni Addison ni Lucas ne sont venus... Ils se sont contentés d'un SMS… Pfff...
En plus d'être difficile pour Prune et son père, la situation est d'autant plus délicate qu'il y a les jumelles de 5 ans qui ne cessent de réclamer après leur maman Comment leur expliquer ?
21 janvier. Il est temps de retourner à l'internat et ce retour est étrange. Les gens semblent gênés et même Addison ne sait pas comment se comporter avec Prune, d’ailleurs, elle l’évite, tout simplement (purée…. Elle a juste besoin que tu sois comme avant… ne la prend pas en pitié !).
Les semaines passent. Voilà plus d'un mois que sa mère est décédée et pourtant sa peine ne faiblit pas. Cela dit, en week-end chez elle, elle passe du temps avec Antoine, son ami d'enfance. Le jeune homme se comporte "normalement". Prune passe un bon moment et rentre chez elle allégée d'un poids. Un instant sans pitié, normal dans la vie d'une adolescente. Ça lui a fait du bien.
En fait, on a l'impression que pour la protéger, son père refuse de parler de sa mère et de l'accident de voiture qui a causé sa mort. Sauf que Prune en a besoin. Je pense qu'elle a justement besoin d'en parler pour faire son deuil. Elle se sent seule et abandonnée. Elle refuse de faire comme si rien ne s'était passé. A mon avis, elle a vraiment besoin d'exprimer à voix haute ses ressentis, sauf que son père ne le comprend pas
Sa mère travaillait sur un prototype de robot capable de discuter avec les enfants difficiles. Son équipe l'a donnée à Prune. Il était prévu que ce soit elle qui le teste pour donner son avis à sa mère (malgré ce qu'elle pensait, sa mère avait une haute opinion d'elle et, je pense qu'elle a travaillé sur ce robot pour pallier au fait qu'elle-même n'arrivait pas à communiquer avec sa fille).
Le robot de Sophie (la mère de Prune) a l'air génial. Il a la forme d'un galet qui s'illumine uniquement en présence de l'ado (dès que d'autre personne sont dans le coin, il se met en veille pour passer inaperçu), il arrive à capter l'état émotionnel de l'enfant, il a été programmé avec des souvenirs et les goûts de celui-ci. C'est comme si c'était sa conscience en quelque sorte. Il ne peut pas trahir, ne dramatise pas. Au contraire, il valorise et encourage l'enfant. Il a aussi une programmation un peu plus psychologique pour guider et conseiller l'ado, il est relié à un internet, …
Bref, il a l'air top, même si, selon moi, tout ce que fait ce robot devrait en réalité être fait pour un parent (ou quelqu’un qui fait office de parent). Il a une durée de vie de 160 jours soit environ 5 mois.
Ça me fait penser à un épisode de Black Mirror, celui avec Miley Cyrus où une poupée robot à l'effigie de la chanteuse est créée et devient une “amie virtuelle” pour les enfants. Je te mets la bande annonce de l'épisode si tu veux y jeter un œil.
2 mois. Voilà 2 mois que sa mère est morte. Pour le moment, la seule échappatoire qui lui fait du bien c'est d'aller courir. Une fois encore, pendant son moment, elle rencontre Antoine. Mais elle se braque. Le jeune homme a l'air disposé à l'écouter, mais elle n'est pas prête à parler.
Rho… Le père de Prune semble cacher des choses au sujet de l'accident. Et si Sophie avait pris la voiture pour faire une surprise à Prune ? Ça expliquerait pourquoi son père ne lui explique pas tout, pour éviter qu'elle ne culpabilise ?
Quoi qu'il en soit, Prune veut comprendre ce qu'il s'est passé. Elle va essayer de mener son enquête et, la seule personne de qui elle se sent tellement proche pour l'aider c'est Mathilda. C'est toujours dans ce genre d'épreuve que tu te rends compte de qui sont vraiment tes amis… Addison et Lucas sont faux…
Même si Prune affirme qu'elle n'aime pas Spring, le robot inventé par sa mère, elle l'emmène avec elle à l'internat. Le prototype impressionne beaucoup Mathilda. On apprend que Sophie s'est servie de sa fille comme "modèle", comme inspiration pour mettre au point le robot.
J'adore Mathilda. Elle ne juge pas, n'est pas gênée par ce qui est arrivé à Prune. Elle est là pour elle et c'est le principal. Je crois même qu'elle lui redonne le sourire. En tout cas, elle joue le jeu de l'enquête et va même aller passer le week-end chez la jeune fille pour chercher des preuves
Le week-end venu, les filles gardent les jumelles, permettant au père de Prune de sortir. Une fois les fillettes couchées, les adolescentes en profitent pour se faufiler dans la chambre parentale afin d’y trouver l'agenda de Sophie. Elles le repèrent bien vite. Le père de Prune s'en sert de journal. Il y écrit le déroulé de la journée et fait comme s'il s'adressait à sa femme. Sa façon à lui de faire son deuil j'imagine
S'en est trop pour Prune qui demande à son amie de jeter un œil à la date du 7 janvier. Mais il n'y a rien à cette date, si ce n'est le dessin d'une étoile. Qui l'a fait ? Pap's ? Mam's ? Un mystère de plus à éclaircir.
J'aime beaucoup l'idée du cimetière virtuel de Mathilda. D'ailleurs, quand j'y pense, je sais que certaines personnes écrivent toujours sur les Facebook de personnes décédées…
Oh bon sang ! Mathilda a trouvé un appel à témoin concernant l'accident de voiture de Sophie. La route était détrempée. Sa voiture et une camionnette se sont rentrées dedans de plein fouet. La camionnette a écrasé l'habitacle de la voiture. Malgré l'intervention rapide des secours, Sophie est morte sur place. L'autre chauffeur est dans un état grave. Il a été placé en coma artificiel.
Personne ne sait vraiment ce qu'il s'est passé. Une enquête est d'ailleurs en cours, d'où l'appel à témoin.
Spring et Mathilda sont les 2 rayons de soleil dans la vie de Prune en ce moment ^^ Même si Spring n'est qu'une machine, le robot lui fait du bien, et la réconforte à sa façon.
Mathilda propose une idée folle a sa coloc : se rendre sur les lieux de l'accident et interroger les commerçants. Je l'apprécie vraiment beaucoup cette fille. Elle est enthousiaste, sincère, spontanée et vraie. Le genre d'amie qu'on aimerait tous avoir.
Leur enquête fait chou blanc. Aucun des commerçants ne leur apprend quelque chose d'utile.
5 mai. Jour de la fête des mères. Une journée éprouvante pour Pap's et Prune, surtout quand les jumelles donnent les cadeaux qu'elles ont fait à l'école.
Pour évacuer sa colère, elle va courir. Elle tombe sur Antoine qui lui demande comment elle va aujourd'hui. Alors, Prune lui ouvre son cœur et déballe tout. Le jeune homme l'écoute, la raccompagne chez elle puis lui dit simplement qu'elle y arrivera. Même si, sur le coup, ça agace Prune qu'il n'ait pas réagi davantage, je trouve au contraire la réaction d'Antoine appropriée. Je l'apprécie. En fait, je préfère nettement Antoine et Mathilda à Addison et Lucas. D'ailleurs, je pense que Prune est amoureuse d'Antoine (même si elle ne s'en rend pas compte pour le moment).
Ah Mathilda pense comme moi concernant le jeune homme. Pour elle, il se préoccupe d'elle, et il n'a rien dit, parce que parfois, il vaut mieux ne rien dire (j'ai déjà dit que j'aimais beaucoup Mat ?). Ses mots font mouche dans la tête de Prune (qui considère à présent sa colloc' non pas comme sa meilleure amie mais carrément comme son âme sœur, alors qu'elle ne l'appréciait pas au début ).
Bizarrement, Prune et son père ont la même façon de surmonter cette épreuve. Chacun d'eux écrit régulièrement à Sophie.
Voilà 5 mois que Sophie est morte. J'ai l'impression que Prune commence à s'adapter à cette absence. Son amitié avec Mathilda et la "présence" de Spring l'aide beaucoup. J'espère sincèrement qu'elle pourra le garder… Logiquement, l'expérience va finir dans quelques jours, mais je trouve qu'il lui fait vraiment du bien et, mine de rien, la jeune fille s'est attachée à lui.
Le jour de la séparation avec Spring approche. J'ai l'impression que Prune va mieux, son père également. Tout ne sera jamais plus comme avant, mais la jeune fille se sent mieux intégrer dans sa famille et envisage même de rester avec eux l'année prochaine (et donc de ne pas repartir à l'internat). Son père lui propose de partir en colo’ avec Mathilda avant qu'il ne partent en vacances tous les 4. Il a repris du poil de la bête
Antoine est clairement amoureux d'elle hein :p Il sait qu'elle dépose des lettres pour sa mère sur sa tombe. Alors il a mis une boîte avec le symbole d'une mouette qui tient une lettre. Comme ça, la lettre est protégée. Il est trop chou ^^
Mathilda est une vraie bouffée d'oxygène ! J'aurai vraiment aimé avoir une amie comme elle (et j'aimerai toujours d'ailleurs), qui me pousse à lâcher prise de temps en temps et juste à profiter de l'instant sans faire ma maniaque du contrôle (qui fait des listes pour tout, comme Prune).
Pour fêter la réussite du brevet, Mathilda et Prune se rendent à une fête organisée à l'internat. Comme ma parano le sentait au début, Lucas et Addison sont faux : ils ont fait un pari. Lucas devait sortir avec une rousse pour vérifier la couleur de ses poils pubiens… comme Prune lui résistait, il a renoué avec elle à cette soirée et c'est la nouvelle amie Addison qui est venue la prévenir.
La jeune fille, blessée, sort prendre l'air. C'est alors qu'Antoine vient à sa rencontre. Il ne fait pas partie de l'internat (il ne devrait même pas être là), mais il voulait la voir.
Oh bon sang. Il a mené l'enquête pour elle. Il a réussi à lire le dossier de la police (son oncle y travaille) ; il a toutes les réponses. Gaspard, le chauffeur qui est rentré dans la voiture de Sophie est un nouveau médecin de garde de l'hôpital du coin. Il se rendait à l'hôpital pour voir sa femme enceinte qui avait fait un malaise. Il a grillé le feu rouge. La mère de Prune quant à elle, se rendait à un rendez-vous.
Sophie avait décidé de se faire tatouer 3 petites étoiles sur le poignet, une pour chacune de ses filles. Elle n'en avait parlé à personne, mais elle était impatiente de le leur montrer
Le jour du départ de la colo, Antoine vient dire au revoir à Prune et ils s'embrassent enfin. La jeune fille est heureuse.
Oh ! La lettre pour sa mère… ça m'a achevée
En conclusion
Ce livre a été une claque pour moi. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si dur à lire.
Au départ, je me suis dit que j'allais détester. Tout dans la façon dont il est écrit ne me plait pas : un journal écrit par une ado de 14 ans qui déteste ses parents, qui râle / se plaint, etc. Puis est arrivé l'accident et là, tout a changé.
On vit le deuil au travers les yeux d'une enfant de 14 ans. On découvre sa culpabilité, son manque, sa détresse. On ressent toute sa peine. Ce livre m'a énormément émue et bouleversée. Je ne m'y attendais pas du tout.
On découvre aussi à quel point les relations sont importantes lorsqu’on est amené à traverser ce genre d’épreuves et que, bien souvent, les personnes qui étaient des amis à nos yeux ne le sont pas vraiment, alors que d’autres le deviennent…
Ce livre parle de deuil, d’amour et d’amitié. Il nous rappelle aussi qu’il faut profiter de chaque instant, même si, sur le coup, il nous agace. Chaque moment passé avec les gens qu’on aime est important.
#jeunesse #drame #deuil #amour #amitié #adolescence
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