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La Colère de la Déesse - Les Enfants de Mura (T.2)
Dim 11 Juin 2023, 08:25
La Colère de la Déesse - Les Enfants de Mura (T.2)
de Sophie Fischer
/!\ Ce tome est le dernier de cette duologie. /!\
→ Voir la fiche du premier tome.
Résumé :
La suite des aventures trépidantes de Zenaline et l’équipage de la Navigatrice
Un membre d’équipage présumé mort, un autre qui l’est presque… La mer des Larmes a coûté cher à la Navigatrice.
Le fier vaisseau vargan fait voile vers les bois de la Lune, où Zenaline espère trouver de l’aide. Car dans cette partie du monde qu’ils abandonnent, l’océan se déchaîne, et seul Valrand pourra – peut-être – apaiser les esprits en furie. Mais les habitants de Calême, la cité dans la forêt, ou les sombres elfes gris, accepteront-ils de secourir le paria ?
Il le faut, pourtant, car un danger plus grand encore que les Nubraes se profile dans la mer démontée. Zenaline ne tarde pas à comprendre que le temps lui est compté. Elle doit retrouver son père et arrêter le fléau qui menace de s’abattre sur le monde… Rien que ça.
Découvrez la fin de la saga !
Mon avis :
Pas de rappel de ce qu’il s’est passé précédemment. Rafraîchissons-nous la mémoire.
Zenaline est une elfe magicienne qui a rejoint la Navigatrice, un navire dirigé par un elfe du nom de Ermengard Estrelaint.
Les Nubraes ont enlevé Valrand, un elfe magicien qui se servait de son don pour alimenter des armes afin de protéger la Navigatrice. Tous l’équipage part alors à la recherche de l’elfe et le délivre, non sans mal. D’ailleurs ce dernier est inconscient, limite mort. Pour permettre à son équipage de se sauver de l’île des Nubraes, le capitaine Estrelaint se sacrifie, provoquant une explosion de l’île.
À la fin du premier tome, Zenaline se promet de tout faire pour sauver Valrand et retrouver son père. Elle est persuadée qu’Ermengard n’est pas mort.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Le prologue s’ouvre avec Ermengard. J’ai l’impression que ça ne coïncide pas avec la “suite” de l’explosion cela dit… Le capitaine a fui les Nubraes (qui l’ont torturé) et a pris la fuite dans un conduit. Il est vraiment dans un sale état.
Le conduit finit par déboucher sur l’océan. Se sachant proche de la mort, Ermengard adresse une dernière prière à la Déesse des Mers. Mura lui répond en le sauvant de la noyade. D’ailleurs, la scène ressemble beaucoup à la « vision » qu’avait eu Zenaline je trouve.
Après dix-sept jours de voyage, l’équipage de la Navigatrice a affrété à Port Renard qui se situe près des bois de la Lune.
Tous pensent que leur capitaine a péri. Même Zenaline commence à perdre espoir, et son moral baisse encore plus avec Valrand qui est toujours inconscient.
Pour le moment, impossible pour l’équipage d’emmener l’elfe gris à Calême, sa ville de naissance. Les esprits qui peuplent la forêt qu’il faut traverser sont en colère. Les autorités ont interdit tout passage tant qu’ils ne seront pas apaisés. Néanmoins, Zenaline et Baldeia mettent au point une ruse. La capitaine par intérim réussit à avoir un droit de passage pour raison commerciale. Elle, la saltimbanque, Lloyd, Mìmir, Nathea et Jasper vont donc emmener Valrand et tenter de comprendre le mal qui le ronge en demandant de l’aide à l’elfe magicien qui dirige Calême.
Alors qu’ils progressent dans la forêt, ils sont encerclés par une dizaine d’elfes gris mécontents de leur venue. Ils essaient de continuer d’avancer sous une pluie de flèches. Heureusement pour eux, des soldats de Calême viennent à leur secours et chassent les elfes de Lune. Bon… On a un problème : Valrand est banni de Calême et de la forêt jusqu’à la fin de sa vie. Néanmoins, la capitaine ne se laisse pas abattre. Les soldats vont les escorter jusqu’à la ville où ils rencontreront le Clairvoyant, Clarence Soubreneaux.
Les textes en italique au début de chapitre, est-ce que ce sont les mots d’Estrelaint ?
Jasper, Baldeia et Zenaline rencontrent le dirigeant de la cité. Clarence leur explique pourquoi Valrand n’est pas le bienvenue ici : il y a sept ans, il a été condamné à la peine capitale pour avoir tué une escouade de Lances de Calême (les soldats de la ville) grâce à la magie (enfin… je pense plutôt qu’il n’a pas réussi à maîtriser sa magie en fait ; il a décimé quasiment la totalité des siens). Seule l’influence d’Estrelaint avait permis de transformer la sentence en un exil. Du coup, il n’est vraiment le bienvenu nulle part…
Même si le Clairvoyant refuse d’aider l’elfe gris, il l’examine tout de même. Il affirme que c’est la glyphe qu’il a sur le torse qui l’empêche de reprendre conscience. Cependant, plus personne ne pratique cette magie selon lui. Le groupe décide alors de contacter les elfes de Lune.
Sur le chemin retour, ils tombent nez à nez avec un elfe du clan de Valrand. Il propose de le conduire à leur cheffe qui pourra le sauver. Cependant, seuls des elfes de Lune peuvent pénétrer dans leur village. Grâce à son métissage (la mère d’Ermengard appartenait à leur clan), seule Zenaline peut l’accompagner. Néanmoins, elle arrive à négocier que le groupe l’accompagne jusqu’au campement et que l’elfe ne demande l’accord de sa cheffe pour qu’ils y pénètrent tous.
Hum… Y a quand même pas mal de questions en suspens. Zenaline se demande si Valrand n’aurait pas un lien de parenté avec le Capitaine et donc, avec elle. Ça expliquerait pourquoi l’elfe gris ne s’est jamais laissé aller à son attirance pour elle et pourquoi Ermengard chercher à les séparer. Personnellement, je n’y crois pas. Je pense plutôt que c’est à cause de la puissance de sa magie que les deux hommes ne voulaient pas que Zenaline et Valrand soient proches. En tout cas, Jasper semble comprendre les interrogations de la jeune femme. Lit-il dans les pensées ?
Finalement, c’est seule que Zenaline va rencontrer les elfes de Lune. Arthanase les conduit auprès de sa cheffe de clan, la grand-mère de Valrand. Elle met en garde Zenaline : son petit-fils est puissant. Son corps est son propre catalyseur d’éther. À cause de ce pouvoir, il a tué son épouse lors de l’attaque des Lances de Calême. J’étais sûre que ça n’était pas intentionnel :/
La vieille dame réveille Valrand, mais Zenaline n’a pas le temps de s’approcher de son ami. Arthanase l’emmène dans une maison qu’elle ne doit pas quitter.
La saltimbanque comprend alors que les elfes de Lune ont besoin de la puissance de Valrand pour libérer l’amalgame de l’éther, une créature qu’ils veulent envoyer sur la cité pour la détruire.
C’est la mère de Valrand elle-même qui vient la sortir de sa cellule. Egelmonde a emmené Valrand à l’endroit où le Roi Sombre est enfermé. Dès que des gens s’en approchent, ils perdent la raison, tout comme la cheffe de clan. Elle veut aider Zenaline à arrêter sa mère.
La mère de Valrand n’est pas loquace. On n’apprend pas grand chose sur lui, si ce n’est que Zenaline et Valrand n’ont aucun lien de parenté, que son fils est un puissant chaman. Elle amène la saltimbanque au plus proche de l’endroit où est retenu le Roi Sombre puis elle rebrousse chemin, sans un regard en arrière.
Arrivée devant le dôme de protection que les esprits ont érigé autour du roi sombre, Zenaline se fait attaquer par Arthanase. Quand Valrand et sa grand-mère arrivent, l’elfe gris est furieux de voir la jeune femme blessée. Voilà le moyen de pression de sa grand-mère pour arriver à ses fins… et ça marche. Valrand fait tomber le dôme et libére le dieu des elfes de Lune. Profitant de la fascination d’Egelmonde et d’Arthanase, Zenaline bondit sur la vieille femme pour tenter de récupérer son cristal qu’elle lui avait dérobé.
Pendant ce temps, Valrand maîtrise la créature. Même s’il a fait tomber le dôme, il est assez puissant pour la contenir. Ce n’était qu’une mise en scène ? Quoi qu’il en soit, Zenaline met KO Egelmonde, récupère son cristal et assomme également Arthanase (tout ça en étant blessée hein… mais la blessure ne semble pas profonde). Elle unit ensuite son énergie à celle de Valrand pour tenter de l’aider à maîtriser le Roi Sombre. Ensemble, et aidés par les esprits, ils arrivent à le désagréger. La grand-mère de Valrand est folle de rage quand elle reprend connaissance et pousse Zenaline dans la brèche où est sorti le Roi Sombre. Heureusement, l’elfe gris la retient mais sa grand-mère n’a pas fini. Elle veut absolument libérer le dieu des elfes de Lune. Valrand a encore assez de force pour la sortie Zenaline de là. Egelmonde 3 essaie de le manipuler mais ni lui ni Zenaline ne sont dupes. Tous deux tiennent tête à la vielle femme et partent vers un souterrain menant a un ancien temple.
Rolala… Mais quand vont-ils s’embrasser ? Grrrrr !
Valrand demande à Zenaline de rester dans le souterrain pendant qu’il va chercher le reste de l’équipe. Elle a besoin de soin.
Jasper la soigne rapidos et tous retournent sur le navire où il pourra vraiment s’occuper d’elle.
Deux jours plus tard, la Navigatrice reprend la route en direction de la mer des Larmes pour retrouver son capitaine.
Ahhhhh enfin ! Enfin ils s’embrassent ! Enfin Valrand montre à Zenaline ce qu’il ressent. Cependant, j’ai l’impression qu’il a peur. J’imagine que c’est lié à ce qu’il est arrivé à son épouse. S’il s’attache à elle, elle deviendra sa faiblesse et il risque de déraper de nouveau ?
Plus la Navigatrice approche de Lacrimae Arcis et plus l’océan est déchaîné. Le surplus de magie dégagé par Valrand a mis l’éther et les esprits sens dessus dessous. Cette panique se propage. Baldeia veut que l’elfe gris apaise les esprits. Zenaline a raison : il y en a beaucoup trop dans l’océan. Il ne va pas y arriver, il va se tuer en essayant.
À cause de l’agitation des esprits, la mer est plus folle et dangeureuses que jamais. Le voyage est périlleux.
Alors que Valrand et Zenaline travaillent de concert pour apaiser les esprits, la Navigatrice entre en collision avec un autre vaisseau, le Dente Oceani, le navire de Senna Sertus. La Nubrae (ou plutôt son équipage) n’a pas dit son dernier mot (et avec toute l’énergie dépensée par l’elfe gris et la saltimbanque, ils ne pourront pas aider à défendre le navire…).
Wah bon sang j’angoisse. Les deux vaisseaux n’ont pas vraiment le temps de s’affronter. Mura se manifeste au milieu de l’océan et elle est furieuse. Elle veut les emmener vers le fond, les couler.
Quoi qu’il en soit Zenaline et Valrand sont séparés. La saltimbanque se retrouve à la mer, emportée au large. Elle finit par s’échouer sur une plage déserte où, sous une roche faite de métal, se trouve des esprits enfermés dans du matériel qui ressemble au cristal de son collier.
Hum… Cette île est à l’abri de la tempête qui fait rage au loin. Une île de la déesse ? Celle sur laquelle elle a emmené Estrelaint ? Zenaline va peut être y retrouver son père ?
Oh bah ça alors. En réalité, c’est l’éther qui, sous l’explosion de la Regina Arma s’est figé et cristallisé. Des Nuabraes ainsi que des esprits y sont piégés, tout comme Senna Sertus. La saltimbanque comprend alors qu’il n’y a aucun survivant. Son père est mort (je n’y crois pas une seule seconde).
L’ouragan approche de l’île, et bientôt, la recouvre. Zenaline trouve refuge dans une sorte de cuvette souterraine, dans laquelle la pluie a créé une sorte de lac. Le flux de l’éther s’y répand, et une forte lumière s’en dégage. Poussée par la curiosité, Zenaline y jette un œil : son père est là, sous l’eau, inconscient, entouré par un cocon d’éther.
Après de gros efforts, la jeune femme arrive à sortir son père de l’eau et ce dernier finit par ouvrir les yeux. Mais quelque chose cloche : au lieu d’être rouge comme ceux de sa fille, ses yeux sont bleus. Zenaline a à peine le temps de lui poser la question qu’Ermengard serre ses mains autour de son cou. Grâce à l’éther, la jeune elfe arrive à se libérer. Quand son père tente de la noyer, elle se laisse glisser dans l’eau, le prenant au dépourvu. Elle nage alors jusqu’à l’autre côté et s’enfuit en direction de la plage.
Avec la tempête et la marée qui est montée, il ne reste pas grand chose de la plage. Estrelaint rattrape rapidement sa fille, mais il n’a pas le temps de s’en prendre à elle : un Nubrae, le frère de Senna, lui tire dessus à l’arbalète.
Rolala ! Mais qu’est-ce qui se passe sur cette île ! Mura est furieuse. Elle apparaît et détruit tout ce qui reste de la Regina Arma, mais aussi les esprits et les Nubraes piégés dans le cristal. Ensuite, elle soutient Estrelaint pour tuer Zenaline qui est blessée. Mais un miracle se produit : Lloyd s’interpose et commence à combattre le capitaine, permettant à la saltimbanque de fuir. Est-ce que la Navigatrice et Valrand sont sur l’île ?
Ouiiii ils sont tous là ! Valrand met Zenaline dans la chaloupe et repart affronter Ermengard avec Baldeia. Le capitaine a beaucoup blessé Lloyd qui donne tout ce qu’il peut. J’espère qu’il ne va pas mourir
Face à la colère de Mura, tout le groupe n’a d’autre choix que de retourner sur la chaloupe et prendre le large, laissant leur capitaine derrière eux.
De retour sur la Navigatrice, Baldeia réunit un petit conseil. Selon elle, l’apparition qu’ils ont vu n’est pas la véritable Mura mais plutôt une invocation faite par le capitaine (un peu comme le Roi Sombre). Pour le désenvoûter, ils vont devoir tenter de le capturer et de l’éloigner de Mura. Ça ne va pas être simple, surtout que le capitaine est en réalité un magicien : le sabre dont il ne se sépare jamais est son catalyseur.
Ah bah enfin ! Zenaline et Valrand se laissent aller et couchent ensemble pour la première fois. La saltimbanque découvre que l’elfe gris sait parler. On apprend alors ce qu’il s’est réellement passé lors de l’accident dans la forêt de la Lune. Il n’a pas tué son épouse. L’un des soldats l’a fait et Valrand a pété les plombs, libérant son éther. C’est depuis ce jour qu’il ne parle plus, mais Zenaline semble l’avoir guéri.
La jeune saltimbanque a une idée pour attirer son père et Mura. Comme l’invocation redoute l’utilisation de la magie, elle propose qu’elle et Valrand tente de nouveau d’apaiser les esprits à partir d’une île. La déesse ne pouvant pas marcher sur terre, elle enverra le Capitaine régler le souci pour elle. Lloyd devra alors intervenir pour tenter de désarmer Estrelaint. Sans son arme, ils pourront le capturer et l’éloigner de Mura (qui sera occupé par Valrand).
Le plan marche. L’invocation et le capitaine arrivent sur l’île, comme prévu. Valrand, qui peut ressentir les émotions des autres, apprend à Zenaline que le capitaine ressent de la peur. Si elle veut le libérer, elle doit lui faire ressentir autre chose. Ah bah j’imagine qu’elle et Baldeia vont devoir lui rappeler ce qu’est l’amour
Zenaline et Lloyd s’unissent pour désarmer le capitaine, puis, Baldeia l’immobilise en emprisonnant ses jambes dans la glace. La jeune elfe peut alors parler à son père. Mais rien à faire, ça n’a aucun impact. Elle va donc chercher la Seconde qui embrasse Estrelaint. C’est ce dont il avait besoin pour redevenir lui-même. Mais il n’arrive cependant pas à arrêter Mura qui abat un mur d’eau sur Zenaline et Valrand.
Le lien entre Mura et Estrelaint étant rompu, l’incarnation s’éloigne sans s’en prendre davantage aux elfes. Tout le groupe retourne à bord de la Navigatrice où l’ensemble de l’équipage est ravi de retrouver son capitaine.
Bon bah ça pue la. Mura veut détruire les Nubraes. Quand l’un de leur navire a attaqué la Navigatrice, elle est intervenue pour les protéger. Cependant, maintenant que ses ennemis ne sont plus là, elle s’en prend à Ermengard et son équipage (et j’imagine que les tirs de canons magiques que lui envoient Valrand ne vont pas la calmer). Elle détruit le navire puis disparaît.
Alors que tout semble perdu, Jasper montre sa puissance. Il utilise une grosse partie de ses forces pour reconstruire le navire. Ils doivent à tout prix arrêter cette invocation avant qu’elle ne détruise Nubralis. Seul Ermengard peut la détruire, mais il doit prendre confiance en lui, en sa magie, et surtout, l’accepter de nouveau (il ne voulait plus être magicien. Alors, il a concentré toute sa magie et ça a formé le cristal que Zenaline porte autour du cou).
La Navigatrice fait escale à Bergennet où Jasper et Lectance se marient. Cependant, malgré la joie qu’éprouvent chaque membre d’équipage face à cette union, un autre sentiment prédomine : la peur de ce qui les attend à Nubralis. Leur prochain voyage est peut-être le dernier.
Le lendemain, le navire reprend la mer et prend la direction du détroit du Meroll (qui est très très étroit) où rôde un monstre qui ne tarde pas à se manifester. Zenaline invoque les esprits et leur demande de les aider. Ils s’engouffrent dans les voiles. Le monstre tente de les attaquer à plusieurs reprises mais Zenaline tient bon, tout comme le capitaine qui dirige la Navigatrice d’une main de maître. Après un ultime effort, les voilà sortis du détroit. Mais la créature ne lâche pas pour autant. Blessée par un coup de canon, elle ne s’arrête toujours pas et le Grand Serpent finit par s’enrouler autour de la Navigatrice.
C’est la Salamandre, le bateau de pirates qui avait déjà aidé Zenaline quand elle avait été faite prisonnière par des marchands d’esclaves, qui leur sauva la mise. D’ailleurs, De’ana propose même de les aider avec Mura et les Nubraes. Après une longue hésitation, le capitaine accepte.
Proche de Nubralis, la Navigatrice et la Salamandre se font attaquer par un vaisseau Nubrae. Les deux navires ont dû mal à rivaliser et ça va plutôt mal pour le bâtiment du capitaine Estrelaint (plus le temps passe et plus j’ai peur que Valrand ne meurt en laissant Zenaline seule ???? ). D’ailleurs, un second croiseur les attaque. Baldeia suggère au capitaine d’abandonner la bataille.
Oh bon sang ! Des navires des Sabres Rouges arrivent à leur secours ! Tout n’est peut-être pas perdu finalement. Malheureusement, les vaisseaux de l’armada sont encore loin et la Navigatrice subit de graves dégâts (dont la destruction du pont-batterie où se trouve Valrand). Alors qu’un navire ennemi s’apprête à leur tirer encore dessus, Mura s’interpose entre les deux navires. La déesse n’a vraiment aucune pitié. Si elle atteint Nubralis, ça va être un massacre. D’un claquement de doigts, elle détruit et coule les deux vaisseaux Nubraes et se dirigent vers Viarni, la capitale de Nubralis, rapidement suivi par la Navigatrice. N’étant plus attaqués, ils ont le temps d’évaluer les dégâts et les blessés dont fait partie Valrand (qui devrait s’en sortir). Les canons sont inutilisables, ce qui signifie que, pour le moment, la Navigatrice est vulnérable.
Mura s’attaque à Viaris. Elle détruit tout, se moquant des victimes qu’elle fait. Elle est sans pitié. Cependant, le capitaine est incapable de l’arrêter et Valrand est trop faible.
Ah bah je ne l’ai pas vu venir. C’est Zenaline qui a invoqué la créature pour protéger son père et la Navigatrice. C’est donc elle, encouragée par son amoureux, qui arrive à la dissiper.
L’épilogue se déroule une semaine plus tard. Zenaline est restée inconsciente tout ce temps (le temps de récupérer suite à toute l’énergie qu’elle a utilisé pour dissiper Mura).
La Navigatrice a accosté à Bergennet et va être conduite à Valenseau pour des réparations, ensuite, ils reprendront la route pour faire des explorations cette fois
Oh cette fin ^^ Je suis un coeur d’artichaut =) Je suis tellement heureuse pour Zenaline que j’ai les yeux qui picotent.
En conclusion
Quel plaisir de retourner à bord de la Navigatrice est de retrouver tous les matelots. Cette fois, cependant, le voyage est beaucoup plus mouvementé.
Dix-sept jours sont passés depuis l’explosion de la Regina Arma et Valrand est toujours inconscient. L’équipage, dirigé par Baldeia depuis la disparition d’Estrelaint, fait escale à Port-Renard. Ils espèrent trouver de l’aide à Calême pour réveiller l’elfe gris et pouvoir ensuite partir à la recherche de leur capitaine. Zenaline reste persuadée que son père a été sauvé par Mura elle-même. A-t-elle tout imaginé ? Est-ce une vision ? La Déesse est-elle réellement intervenue ?
J’ai tout autant aimé que le premier tome, je me suis laissée complètement embarquée et j’ai été ravie de retrouver Zenaline et tous les matelots de la Navigatrice (et d’autres personnages, mais chut, je ne te spoilerai pas). J’ai adoré suivre l’évolution de certaines relations (rhoo une fois encore, je ne peux rien dire) et la fin du livre m’a beaucoup émue (mais paraît que je suis un cœur d’artichaut).
Je n’ai absolument pas vu venir le dénouement final et, pour être tout à fait honnête, je n’y avais même pas songé une seule fois (et je ne suis pas la seule d’ailleurs, parce que cela n’a jamais traversé l’esprit de Baldeia non plus ^^).
Plus d’une fois durant ma lecture, j’ai stressé, j‘ai eu peur que Sophie ne tue un ou plusieurs personnages. Je me suis même parfois demandé comment les personnages allaient s’en sortir…
Maintenant que j’y repense, et connaissant la fin, je me rends compte qu’il y a pas mal de choses qui auraient pu/dû me mettre la puce à l’oreille concernant le dénouement final. Cependant, j’étais tellement en stress pour les personnages que je n’y ai pas prêté attention.
Dans ce tome, certains personnages secondaires sont mis en avant et j’avoue que j’ai envie d’en savoir encore plus sur eux (je pense notamment à Jasper, le médecin de bord, ou encore Lloyd et Nathea). Certains personnages ont des secrets et on veut les percer à jour. La Navigatrice est plus qu’un navire. Ses matelots forment une grande famille et je pense que le bâtiment est devenu un refuge pour beaucoup d’entre eux.
Bref, tu l’as compris, j’ai adoré. Néanmoins, il y a tout de même deux petits points négatifs.
Le premier, et je l’avais déjà mentionné dans mon avis précédent, concerne le vocabulaire maritime. Une fois encore, tu as beaucoup de mots liés au bateau et à la navigation. Tu peux parfois être perdu, même si ça ne t’empêche pas trop d’imaginer les scènes et de comprendre ce qui se passe.
Le second, eh bien, c’est que je n’avais compris que cette saga était une duologie (même si c’est clairement écrit dans le résumé… Mais c’est un livre de Sophie Fischer, je le lis sans même jeter un oeil au résumé, c’est comme ça ????). Dans ma tête, c’était une trilogie. Du coup, quand je suis arrivée au point final, je n’étais pas prête à faire mes adieux aux personnages. C’est Sophie elle-même qui m’a dit qu’il n’y avait pas de suite. Rassure-toi, le tome a une vraie fin sur laquelle on peut conclure. Mais perso, quand je suis plongée dans un univers, j’ai jamais envie de le quitter et cette fois, je n’étais pas prête =) (mais ça montre aussi à quel point je me suis laissée embarquer).
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