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- le Dim 11 Juin 2023, 08:25
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- Sujet: La Colère de la Déesse - Les Enfants de Mura (T.2)
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La Colère de la Déesse - Les Enfants de Mura (T.2)
La Colère de la Déesse - Les Enfants de Mura (T.2)
de Sophie Fischer
/!\ Ce tome est le dernier de cette duologie. /!\
→ Voir la fiche du premier tome.
Résumé :
La suite des aventures trépidantes de Zenaline et l’équipage de la Navigatrice
Un membre d’équipage présumé mort, un autre qui l’est presque… La mer des Larmes a coûté cher à la Navigatrice.
Le fier vaisseau vargan fait voile vers les bois de la Lune, où Zenaline espère trouver de l’aide. Car dans cette partie du monde qu’ils abandonnent, l’océan se déchaîne, et seul Valrand pourra – peut-être – apaiser les esprits en furie. Mais les habitants de Calême, la cité dans la forêt, ou les sombres elfes gris, accepteront-ils de secourir le paria ?
Il le faut, pourtant, car un danger plus grand encore que les Nubraes se profile dans la mer démontée. Zenaline ne tarde pas à comprendre que le temps lui est compté. Elle doit retrouver son père et arrêter le fléau qui menace de s’abattre sur le monde… Rien que ça.
Découvrez la fin de la saga !
Mon avis :
Pas de rappel de ce qu’il s’est passé précédemment. Rafraîchissons-nous la mémoire.
Zenaline est une elfe magicienne qui a rejoint la Navigatrice, un navire dirigé par un elfe du nom de Ermengard Estrelaint.
Les Nubraes ont enlevé Valrand, un elfe magicien qui se servait de son don pour alimenter des armes afin de protéger la Navigatrice. Tous l’équipage part alors à la recherche de l’elfe et le délivre, non sans mal. D’ailleurs ce dernier est inconscient, limite mort. Pour permettre à son équipage de se sauver de l’île des Nubraes, le capitaine Estrelaint se sacrifie, provoquant une explosion de l’île.
À la fin du premier tome, Zenaline se promet de tout faire pour sauver Valrand et retrouver son père. Elle est persuadée qu’Ermengard n’est pas mort.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Le prologue s’ouvre avec Ermengard. J’ai l’impression que ça ne coïncide pas avec la “suite” de l’explosion cela dit… Le capitaine a fui les Nubraes (qui l’ont torturé) et a pris la fuite dans un conduit. Il est vraiment dans un sale état.
Le conduit finit par déboucher sur l’océan. Se sachant proche de la mort, Ermengard adresse une dernière prière à la Déesse des Mers. Mura lui répond en le sauvant de la noyade. D’ailleurs, la scène ressemble beaucoup à la « vision » qu’avait eu Zenaline je trouve.
Après dix-sept jours de voyage, l’équipage de la Navigatrice a affrété à Port Renard qui se situe près des bois de la Lune.
Tous pensent que leur capitaine a péri. Même Zenaline commence à perdre espoir, et son moral baisse encore plus avec Valrand qui est toujours inconscient.
Pour le moment, impossible pour l’équipage d’emmener l’elfe gris à Calême, sa ville de naissance. Les esprits qui peuplent la forêt qu’il faut traverser sont en colère. Les autorités ont interdit tout passage tant qu’ils ne seront pas apaisés. Néanmoins, Zenaline et Baldeia mettent au point une ruse. La capitaine par intérim réussit à avoir un droit de passage pour raison commerciale. Elle, la saltimbanque, Lloyd, Mìmir, Nathea et Jasper vont donc emmener Valrand et tenter de comprendre le mal qui le ronge en demandant de l’aide à l’elfe magicien qui dirige Calême.
Alors qu’ils progressent dans la forêt, ils sont encerclés par une dizaine d’elfes gris mécontents de leur venue. Ils essaient de continuer d’avancer sous une pluie de flèches. Heureusement pour eux, des soldats de Calême viennent à leur secours et chassent les elfes de Lune. Bon… On a un problème : Valrand est banni de Calême et de la forêt jusqu’à la fin de sa vie. Néanmoins, la capitaine ne se laisse pas abattre. Les soldats vont les escorter jusqu’à la ville où ils rencontreront le Clairvoyant, Clarence Soubreneaux.
Les textes en italique au début de chapitre, est-ce que ce sont les mots d’Estrelaint ?
Jasper, Baldeia et Zenaline rencontrent le dirigeant de la cité. Clarence leur explique pourquoi Valrand n’est pas le bienvenue ici : il y a sept ans, il a été condamné à la peine capitale pour avoir tué une escouade de Lances de Calême (les soldats de la ville) grâce à la magie (enfin… je pense plutôt qu’il n’a pas réussi à maîtriser sa magie en fait ; il a décimé quasiment la totalité des siens). Seule l’influence d’Estrelaint avait permis de transformer la sentence en un exil. Du coup, il n’est vraiment le bienvenu nulle part…
Même si le Clairvoyant refuse d’aider l’elfe gris, il l’examine tout de même. Il affirme que c’est la glyphe qu’il a sur le torse qui l’empêche de reprendre conscience. Cependant, plus personne ne pratique cette magie selon lui. Le groupe décide alors de contacter les elfes de Lune.
Sur le chemin retour, ils tombent nez à nez avec un elfe du clan de Valrand. Il propose de le conduire à leur cheffe qui pourra le sauver. Cependant, seuls des elfes de Lune peuvent pénétrer dans leur village. Grâce à son métissage (la mère d’Ermengard appartenait à leur clan), seule Zenaline peut l’accompagner. Néanmoins, elle arrive à négocier que le groupe l’accompagne jusqu’au campement et que l’elfe ne demande l’accord de sa cheffe pour qu’ils y pénètrent tous.
Hum… Y a quand même pas mal de questions en suspens. Zenaline se demande si Valrand n’aurait pas un lien de parenté avec le Capitaine et donc, avec elle. Ça expliquerait pourquoi l’elfe gris ne s’est jamais laissé aller à son attirance pour elle et pourquoi Ermengard chercher à les séparer. Personnellement, je n’y crois pas. Je pense plutôt que c’est à cause de la puissance de sa magie que les deux hommes ne voulaient pas que Zenaline et Valrand soient proches. En tout cas, Jasper semble comprendre les interrogations de la jeune femme. Lit-il dans les pensées ?
Finalement, c’est seule que Zenaline va rencontrer les elfes de Lune. Arthanase les conduit auprès de sa cheffe de clan, la grand-mère de Valrand. Elle met en garde Zenaline : son petit-fils est puissant. Son corps est son propre catalyseur d’éther. À cause de ce pouvoir, il a tué son épouse lors de l’attaque des Lances de Calême. J’étais sûre que ça n’était pas intentionnel :/
La vieille dame réveille Valrand, mais Zenaline n’a pas le temps de s’approcher de son ami. Arthanase l’emmène dans une maison qu’elle ne doit pas quitter.
La saltimbanque comprend alors que les elfes de Lune ont besoin de la puissance de Valrand pour libérer l’amalgame de l’éther, une créature qu’ils veulent envoyer sur la cité pour la détruire.
C’est la mère de Valrand elle-même qui vient la sortir de sa cellule. Egelmonde a emmené Valrand à l’endroit où le Roi Sombre est enfermé. Dès que des gens s’en approchent, ils perdent la raison, tout comme la cheffe de clan. Elle veut aider Zenaline à arrêter sa mère.
La mère de Valrand n’est pas loquace. On n’apprend pas grand chose sur lui, si ce n’est que Zenaline et Valrand n’ont aucun lien de parenté, que son fils est un puissant chaman. Elle amène la saltimbanque au plus proche de l’endroit où est retenu le Roi Sombre puis elle rebrousse chemin, sans un regard en arrière.
Arrivée devant le dôme de protection que les esprits ont érigé autour du roi sombre, Zenaline se fait attaquer par Arthanase. Quand Valrand et sa grand-mère arrivent, l’elfe gris est furieux de voir la jeune femme blessée. Voilà le moyen de pression de sa grand-mère pour arriver à ses fins… et ça marche. Valrand fait tomber le dôme et libére le dieu des elfes de Lune. Profitant de la fascination d’Egelmonde et d’Arthanase, Zenaline bondit sur la vieille femme pour tenter de récupérer son cristal qu’elle lui avait dérobé.
Pendant ce temps, Valrand maîtrise la créature. Même s’il a fait tomber le dôme, il est assez puissant pour la contenir. Ce n’était qu’une mise en scène ? Quoi qu’il en soit, Zenaline met KO Egelmonde, récupère son cristal et assomme également Arthanase (tout ça en étant blessée hein… mais la blessure ne semble pas profonde). Elle unit ensuite son énergie à celle de Valrand pour tenter de l’aider à maîtriser le Roi Sombre. Ensemble, et aidés par les esprits, ils arrivent à le désagréger. La grand-mère de Valrand est folle de rage quand elle reprend connaissance et pousse Zenaline dans la brèche où est sorti le Roi Sombre. Heureusement, l’elfe gris la retient mais sa grand-mère n’a pas fini. Elle veut absolument libérer le dieu des elfes de Lune. Valrand a encore assez de force pour la sortie Zenaline de là. Egelmonde 3 essaie de le manipuler mais ni lui ni Zenaline ne sont dupes. Tous deux tiennent tête à la vielle femme et partent vers un souterrain menant a un ancien temple.
Rolala… Mais quand vont-ils s’embrasser ? Grrrrr !
Valrand demande à Zenaline de rester dans le souterrain pendant qu’il va chercher le reste de l’équipe. Elle a besoin de soin.
Jasper la soigne rapidos et tous retournent sur le navire où il pourra vraiment s’occuper d’elle.
Deux jours plus tard, la Navigatrice reprend la route en direction de la mer des Larmes pour retrouver son capitaine.
Ahhhhh enfin ! Enfin ils s’embrassent ! Enfin Valrand montre à Zenaline ce qu’il ressent. Cependant, j’ai l’impression qu’il a peur. J’imagine que c’est lié à ce qu’il est arrivé à son épouse. S’il s’attache à elle, elle deviendra sa faiblesse et il risque de déraper de nouveau ?
Plus la Navigatrice approche de Lacrimae Arcis et plus l’océan est déchaîné. Le surplus de magie dégagé par Valrand a mis l’éther et les esprits sens dessus dessous. Cette panique se propage. Baldeia veut que l’elfe gris apaise les esprits. Zenaline a raison : il y en a beaucoup trop dans l’océan. Il ne va pas y arriver, il va se tuer en essayant.
À cause de l’agitation des esprits, la mer est plus folle et dangeureuses que jamais. Le voyage est périlleux.
Alors que Valrand et Zenaline travaillent de concert pour apaiser les esprits, la Navigatrice entre en collision avec un autre vaisseau, le Dente Oceani, le navire de Senna Sertus. La Nubrae (ou plutôt son équipage) n’a pas dit son dernier mot (et avec toute l’énergie dépensée par l’elfe gris et la saltimbanque, ils ne pourront pas aider à défendre le navire…).
Wah bon sang j’angoisse. Les deux vaisseaux n’ont pas vraiment le temps de s’affronter. Mura se manifeste au milieu de l’océan et elle est furieuse. Elle veut les emmener vers le fond, les couler.
Quoi qu’il en soit Zenaline et Valrand sont séparés. La saltimbanque se retrouve à la mer, emportée au large. Elle finit par s’échouer sur une plage déserte où, sous une roche faite de métal, se trouve des esprits enfermés dans du matériel qui ressemble au cristal de son collier.
Hum… Cette île est à l’abri de la tempête qui fait rage au loin. Une île de la déesse ? Celle sur laquelle elle a emmené Estrelaint ? Zenaline va peut être y retrouver son père ?
Oh bah ça alors. En réalité, c’est l’éther qui, sous l’explosion de la Regina Arma s’est figé et cristallisé. Des Nuabraes ainsi que des esprits y sont piégés, tout comme Senna Sertus. La saltimbanque comprend alors qu’il n’y a aucun survivant. Son père est mort (je n’y crois pas une seule seconde).
L’ouragan approche de l’île, et bientôt, la recouvre. Zenaline trouve refuge dans une sorte de cuvette souterraine, dans laquelle la pluie a créé une sorte de lac. Le flux de l’éther s’y répand, et une forte lumière s’en dégage. Poussée par la curiosité, Zenaline y jette un œil : son père est là, sous l’eau, inconscient, entouré par un cocon d’éther.
Après de gros efforts, la jeune femme arrive à sortir son père de l’eau et ce dernier finit par ouvrir les yeux. Mais quelque chose cloche : au lieu d’être rouge comme ceux de sa fille, ses yeux sont bleus. Zenaline a à peine le temps de lui poser la question qu’Ermengard serre ses mains autour de son cou. Grâce à l’éther, la jeune elfe arrive à se libérer. Quand son père tente de la noyer, elle se laisse glisser dans l’eau, le prenant au dépourvu. Elle nage alors jusqu’à l’autre côté et s’enfuit en direction de la plage.
Avec la tempête et la marée qui est montée, il ne reste pas grand chose de la plage. Estrelaint rattrape rapidement sa fille, mais il n’a pas le temps de s’en prendre à elle : un Nubrae, le frère de Senna, lui tire dessus à l’arbalète.
Rolala ! Mais qu’est-ce qui se passe sur cette île ! Mura est furieuse. Elle apparaît et détruit tout ce qui reste de la Regina Arma, mais aussi les esprits et les Nubraes piégés dans le cristal. Ensuite, elle soutient Estrelaint pour tuer Zenaline qui est blessée. Mais un miracle se produit : Lloyd s’interpose et commence à combattre le capitaine, permettant à la saltimbanque de fuir. Est-ce que la Navigatrice et Valrand sont sur l’île ?
Ouiiii ils sont tous là ! Valrand met Zenaline dans la chaloupe et repart affronter Ermengard avec Baldeia. Le capitaine a beaucoup blessé Lloyd qui donne tout ce qu’il peut. J’espère qu’il ne va pas mourir
Face à la colère de Mura, tout le groupe n’a d’autre choix que de retourner sur la chaloupe et prendre le large, laissant leur capitaine derrière eux.
De retour sur la Navigatrice, Baldeia réunit un petit conseil. Selon elle, l’apparition qu’ils ont vu n’est pas la véritable Mura mais plutôt une invocation faite par le capitaine (un peu comme le Roi Sombre). Pour le désenvoûter, ils vont devoir tenter de le capturer et de l’éloigner de Mura. Ça ne va pas être simple, surtout que le capitaine est en réalité un magicien : le sabre dont il ne se sépare jamais est son catalyseur.
Ah bah enfin ! Zenaline et Valrand se laissent aller et couchent ensemble pour la première fois. La saltimbanque découvre que l’elfe gris sait parler. On apprend alors ce qu’il s’est réellement passé lors de l’accident dans la forêt de la Lune. Il n’a pas tué son épouse. L’un des soldats l’a fait et Valrand a pété les plombs, libérant son éther. C’est depuis ce jour qu’il ne parle plus, mais Zenaline semble l’avoir guéri.
La jeune saltimbanque a une idée pour attirer son père et Mura. Comme l’invocation redoute l’utilisation de la magie, elle propose qu’elle et Valrand tente de nouveau d’apaiser les esprits à partir d’une île. La déesse ne pouvant pas marcher sur terre, elle enverra le Capitaine régler le souci pour elle. Lloyd devra alors intervenir pour tenter de désarmer Estrelaint. Sans son arme, ils pourront le capturer et l’éloigner de Mura (qui sera occupé par Valrand).
Le plan marche. L’invocation et le capitaine arrivent sur l’île, comme prévu. Valrand, qui peut ressentir les émotions des autres, apprend à Zenaline que le capitaine ressent de la peur. Si elle veut le libérer, elle doit lui faire ressentir autre chose. Ah bah j’imagine qu’elle et Baldeia vont devoir lui rappeler ce qu’est l’amour
Zenaline et Lloyd s’unissent pour désarmer le capitaine, puis, Baldeia l’immobilise en emprisonnant ses jambes dans la glace. La jeune elfe peut alors parler à son père. Mais rien à faire, ça n’a aucun impact. Elle va donc chercher la Seconde qui embrasse Estrelaint. C’est ce dont il avait besoin pour redevenir lui-même. Mais il n’arrive cependant pas à arrêter Mura qui abat un mur d’eau sur Zenaline et Valrand.
Le lien entre Mura et Estrelaint étant rompu, l’incarnation s’éloigne sans s’en prendre davantage aux elfes. Tout le groupe retourne à bord de la Navigatrice où l’ensemble de l’équipage est ravi de retrouver son capitaine.
Bon bah ça pue la. Mura veut détruire les Nubraes. Quand l’un de leur navire a attaqué la Navigatrice, elle est intervenue pour les protéger. Cependant, maintenant que ses ennemis ne sont plus là, elle s’en prend à Ermengard et son équipage (et j’imagine que les tirs de canons magiques que lui envoient Valrand ne vont pas la calmer). Elle détruit le navire puis disparaît.
Alors que tout semble perdu, Jasper montre sa puissance. Il utilise une grosse partie de ses forces pour reconstruire le navire. Ils doivent à tout prix arrêter cette invocation avant qu’elle ne détruise Nubralis. Seul Ermengard peut la détruire, mais il doit prendre confiance en lui, en sa magie, et surtout, l’accepter de nouveau (il ne voulait plus être magicien. Alors, il a concentré toute sa magie et ça a formé le cristal que Zenaline porte autour du cou).
La Navigatrice fait escale à Bergennet où Jasper et Lectance se marient. Cependant, malgré la joie qu’éprouvent chaque membre d’équipage face à cette union, un autre sentiment prédomine : la peur de ce qui les attend à Nubralis. Leur prochain voyage est peut-être le dernier.
Le lendemain, le navire reprend la mer et prend la direction du détroit du Meroll (qui est très très étroit) où rôde un monstre qui ne tarde pas à se manifester. Zenaline invoque les esprits et leur demande de les aider. Ils s’engouffrent dans les voiles. Le monstre tente de les attaquer à plusieurs reprises mais Zenaline tient bon, tout comme le capitaine qui dirige la Navigatrice d’une main de maître. Après un ultime effort, les voilà sortis du détroit. Mais la créature ne lâche pas pour autant. Blessée par un coup de canon, elle ne s’arrête toujours pas et le Grand Serpent finit par s’enrouler autour de la Navigatrice.
C’est la Salamandre, le bateau de pirates qui avait déjà aidé Zenaline quand elle avait été faite prisonnière par des marchands d’esclaves, qui leur sauva la mise. D’ailleurs, De’ana propose même de les aider avec Mura et les Nubraes. Après une longue hésitation, le capitaine accepte.
Proche de Nubralis, la Navigatrice et la Salamandre se font attaquer par un vaisseau Nubrae. Les deux navires ont dû mal à rivaliser et ça va plutôt mal pour le bâtiment du capitaine Estrelaint (plus le temps passe et plus j’ai peur que Valrand ne meurt en laissant Zenaline seule ???? ). D’ailleurs, un second croiseur les attaque. Baldeia suggère au capitaine d’abandonner la bataille.
Oh bon sang ! Des navires des Sabres Rouges arrivent à leur secours ! Tout n’est peut-être pas perdu finalement. Malheureusement, les vaisseaux de l’armada sont encore loin et la Navigatrice subit de graves dégâts (dont la destruction du pont-batterie où se trouve Valrand). Alors qu’un navire ennemi s’apprête à leur tirer encore dessus, Mura s’interpose entre les deux navires. La déesse n’a vraiment aucune pitié. Si elle atteint Nubralis, ça va être un massacre. D’un claquement de doigts, elle détruit et coule les deux vaisseaux Nubraes et se dirigent vers Viarni, la capitale de Nubralis, rapidement suivi par la Navigatrice. N’étant plus attaqués, ils ont le temps d’évaluer les dégâts et les blessés dont fait partie Valrand (qui devrait s’en sortir). Les canons sont inutilisables, ce qui signifie que, pour le moment, la Navigatrice est vulnérable.
Mura s’attaque à Viaris. Elle détruit tout, se moquant des victimes qu’elle fait. Elle est sans pitié. Cependant, le capitaine est incapable de l’arrêter et Valrand est trop faible.
Ah bah je ne l’ai pas vu venir. C’est Zenaline qui a invoqué la créature pour protéger son père et la Navigatrice. C’est donc elle, encouragée par son amoureux, qui arrive à la dissiper.
L’épilogue se déroule une semaine plus tard. Zenaline est restée inconsciente tout ce temps (le temps de récupérer suite à toute l’énergie qu’elle a utilisé pour dissiper Mura).
La Navigatrice a accosté à Bergennet et va être conduite à Valenseau pour des réparations, ensuite, ils reprendront la route pour faire des explorations cette fois
Oh cette fin ^^ Je suis un coeur d’artichaut =) Je suis tellement heureuse pour Zenaline que j’ai les yeux qui picotent.
En conclusion
Quel plaisir de retourner à bord de la Navigatrice est de retrouver tous les matelots. Cette fois, cependant, le voyage est beaucoup plus mouvementé.
Dix-sept jours sont passés depuis l’explosion de la Regina Arma et Valrand est toujours inconscient. L’équipage, dirigé par Baldeia depuis la disparition d’Estrelaint, fait escale à Port-Renard. Ils espèrent trouver de l’aide à Calême pour réveiller l’elfe gris et pouvoir ensuite partir à la recherche de leur capitaine. Zenaline reste persuadée que son père a été sauvé par Mura elle-même. A-t-elle tout imaginé ? Est-ce une vision ? La Déesse est-elle réellement intervenue ?
J’ai tout autant aimé que le premier tome, je me suis laissée complètement embarquée et j’ai été ravie de retrouver Zenaline et tous les matelots de la Navigatrice (et d’autres personnages, mais chut, je ne te spoilerai pas). J’ai adoré suivre l’évolution de certaines relations (rhoo une fois encore, je ne peux rien dire) et la fin du livre m’a beaucoup émue (mais paraît que je suis un cœur d’artichaut).
Je n’ai absolument pas vu venir le dénouement final et, pour être tout à fait honnête, je n’y avais même pas songé une seule fois (et je ne suis pas la seule d’ailleurs, parce que cela n’a jamais traversé l’esprit de Baldeia non plus ^^).
Plus d’une fois durant ma lecture, j’ai stressé, j‘ai eu peur que Sophie ne tue un ou plusieurs personnages. Je me suis même parfois demandé comment les personnages allaient s’en sortir…
Maintenant que j’y repense, et connaissant la fin, je me rends compte qu’il y a pas mal de choses qui auraient pu/dû me mettre la puce à l’oreille concernant le dénouement final. Cependant, j’étais tellement en stress pour les personnages que je n’y ai pas prêté attention.
Dans ce tome, certains personnages secondaires sont mis en avant et j’avoue que j’ai envie d’en savoir encore plus sur eux (je pense notamment à Jasper, le médecin de bord, ou encore Lloyd et Nathea). Certains personnages ont des secrets et on veut les percer à jour. La Navigatrice est plus qu’un navire. Ses matelots forment une grande famille et je pense que le bâtiment est devenu un refuge pour beaucoup d’entre eux.
Bref, tu l’as compris, j’ai adoré. Néanmoins, il y a tout de même deux petits points négatifs.
Le premier, et je l’avais déjà mentionné dans mon avis précédent, concerne le vocabulaire maritime. Une fois encore, tu as beaucoup de mots liés au bateau et à la navigation. Tu peux parfois être perdu, même si ça ne t’empêche pas trop d’imaginer les scènes et de comprendre ce qui se passe.
Le second, eh bien, c’est que je n’avais compris que cette saga était une duologie (même si c’est clairement écrit dans le résumé… Mais c’est un livre de Sophie Fischer, je le lis sans même jeter un oeil au résumé, c’est comme ça ????). Dans ma tête, c’était une trilogie. Du coup, quand je suis arrivée au point final, je n’étais pas prête à faire mes adieux aux personnages. C’est Sophie elle-même qui m’a dit qu’il n’y avait pas de suite. Rassure-toi, le tome a une vraie fin sur laquelle on peut conclure. Mais perso, quand je suis plongée dans un univers, j’ai jamais envie de le quitter et cette fois, je n’étais pas prête =) (mais ça montre aussi à quel point je me suis laissée embarquer).
#lesenfantsdemura #fantasy #romancefantasy #corsaire #pirate #saga #sophiefischer
- le Lun 12 Déc 2022, 09:15
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- Sujet: La Mer des larmes – Les Enfants de Mura (T.1)
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La Mer des larmes – Les Enfants de Mura (T.1)
La Mer des larmes – Les Enfants de Mura (T.1)
de Sophie Fischer
Résumé :
Une magicienne, des corsaires, une aventure trépidante.
Prestidigitatrice, illusionniste et acrobate au sein du Cirque de la Lune Bleue, la jeune Zenaline est aussi rompue à l’art de la tromperie et du mensonge. Et pour cause : elle est une magicienne, une discipline taboue qui l’oblige à cacher qui elle est et à dissimuler ses pouvoirs.
Enlevée par des marchands d’esclaves et conduite à des semaines de son île natale, elle trouve refuge sur la Navigatrice, un navire corsaire dont l’étrange capitaine consent à la ramener chez elle. Mais les derniers sursauts de la guerre contrarient le voyage, et quand l’ennemi en déroute commence à s’intéresser aux magiciens, Zenaline comprend que sa propre vie est menacée.Pourquoi les Nubraes cherchent-ils soudain à manipuler l’éther ? Quels secrets renferme le cristal que lui a légué sa mère ? Et qui est donc vraiment le capitaine Estrelaint, cet homme dont on raconte qu’il a été sauvé par la déesse des océans elle-même ?
Entre magie, aventure et combats navals, un roman de cape et d’épée palpitant !
Mon avis :
J’essaie de tenir un planning de lecture pour avancer dans mon interminable PAL. Quand j’ai regardé le sommaire pour faire mon découpage, je me suis rendue compte que les chapitres étaient plutôt longs. J’espère que l’histoire ne sera pas trop dense.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Le Désespérance, le navire du Capitaine Ermengard Estrelaint, est attaqué. Bon nombre de matelots sont morts, mais le commandant ne lâche pas la barre, essayant de faire tenir le cap à son navire. Son second, Gustave Horskhyrt refuse de partir sans son supérieur. Cependant, quand l’elfe le lui ordonne, il consent enfin à embarquer dans une chaloupe.
Le capitaine fonce droit sur un autre navire pour l’empêcher d’atteindre sa cible, le port de Valenseau. Quand les deux navires entrent en collision, ils explosent…
Zenaline est prisonnière sur un bateau. On l’a frappée à la tête, certainement pour lui faire perdre connaissance. Quand elle revient à elle, ses poignets sont enchaînés.
Elle fait partie d’une troupe de cirque. Ils ont été attaqués par des marchands d’esclaves dans la ville de Sihnasayr.µUn autre membre de la troupe est avec elle : un satyre du nom de Stigr.
Oh… Stigr et Zenaline sont des non-humains. C’est pour cette raison qu’ils ont été capturés. Dans la troupe de la Lune bleue, ce ne sont cependant pas les seules. Qu’est-il arrivé à Ek’Bahl (un homme tigre) et Tesdra (une minotaure) ? Sont-ils eux aussi sur le navire ? Qu’a-t-on fait aux humains du cirque ?
Quand des esclavagistes descendent dans la cale où ils se trouvent, la lumière de l’extérieur permet à Zenaline de repérer Ek’Bahl. Elle voit alors les contusions et coups sur ses deux amis.
Quand les trois hommes remontent avec les cadavres des prisonniers morts, Ek’Bahl lui apprend que Tesdra a été tuée à Sihnasayr.
Zenaline est une elfe magicienne. Néanmoins, elle semble avoir besoin d’un cristal bleu pour pouvoir utiliser ses capacités. Ce dernier, qu’elle porte habituellement en collier, est entre les mains du chef des esclavagistes, le capitaine du bateau.
Une elfe de vingt-et-un ans aussi jolie, magicienne de surcroît, ne sera pas difficile à vendre et le capitaine pourra en tirer un bon prix.
Des jours, des semaines, des mois passent. Impossible de savoir depuis combien de temps ils sont enfermés dans la cale. Cependant, un jour, une explosion retentit au-dessus de leur tête et le navire tangue dangereusement.
La vache ! En plus d’être angoissant pour l’avenir des prisonniers, ce passage est sanglant. Faut dire que les boulets de canon font des ravages, aussi bien sûr les navires que sur les corps…
Quand le plafond de la cale s’effondre et qu’un canon fonce sur Zenaline, celle-ci s’écarte de justesse. La pièce d’artillerie défonce le mur derrière elle, la libérant de ses chaînes.
Dans la cale, c’est le chaos. Bon nombre d’esclaves sont morts écrasés par des débris de bois et de fer.
Une fois libre, Zenaline se rapproche de Stigr. Celui-ci ne va pas survivre : une poutre s’est logée dans son ventre. Ek’Bahl est mort lui aussi. Le satyre lui dit de chercher le capitaine de la Navigatrice qui l’aidera.
Sur le pont, la plupart des esclavagistes sont morts. Certains essaient de fuir mais les matelots du trois mâts les ayant attaqués sont déjà sur le navire et tuent les derniers survivants. Zenaline a failli y passer. Heureusement qu’elle a eu le réflexe de préciser qu’elle était une prisonnière.
Oh ! Les attaquants ne sont pas tous humains. Ils n’hésitent pas une seconde à filer à la cale pour tenter de secourir les prisonniers encore vivants. Zenaline repère le cadavre du capitaine, se précipite près de lui, fouille ses poches et récupère avec soulagement son cristal.
De tous les futurs esclaves enfermés dans la cale, il ne reste que 8 survivants dont Zenaline. Ek’Bahl et Stigr ont tous les deux péris.
Ils sont tous ramenés sur la Salamandre, un navire qui rassemble aussi bien des humains que des non-humains de toutes espèces et qui est dirigé par une elfe noire. Les prisonniers sont soignés et libérés de leurs menottes. Ils sont libres et en sécurité.
Un satyre du nom d’Asgeir emmène Zenaline dans une salle sous le pont et lui prête sa couchette afin qu’elle se repose, pendant que d’autres prisonniers sont emmenés à l’infirmerie. Le satyre lui apprend qu’on les amène au port le plus proche, Bergennet, où ils accosteront dans moins de trois jours.
Le sommeil de Zenaline est peuplé de cauchemars. Ne trouvant pas le sommeil, elle se réveille bien avant les autres prisonniers et monte sur le pont où elle retrouve la capitaine de la Salamandre, Alyrae De’ana. Cette dernière lui apprend qu’ils sont en fait des pirates. Zenaline leur demande de la reconduire à Sihnasayr, mais De’ana lui apprend qu’ils sont à 8 semaines de voyage de la ville. Elle a donc été prisonnière pendant huit semaines. La capitaine refuse. Son navire a besoin d’être réparé et son équipage a besoin de repos. Zenaline devra trouver elle-même un bateau à leur arrivée à Bergennet.
Elle les interroge alors sur la Navigatrice. Elle percute soudain que le bateau a le même surnom que celui donné à la déesse des océans, Mura. Les deux pirates connaissent le navire, mais pour eux, le capitaine est loin de vouloir aider qui que ce soit. Il n’a qu’une obsession : lutter et détruire les Nubraes.
Chaque chapitre commence par un texte en italique qui est raconté par un matelot sur un navire de guerre. Néanmoins, on ne sait pas de qui il s’agit… Étant donné que la personne parle de six navires de l’Armada varganne qu’ils ont coulés, est-ce qu’il pourrait s’agir d’un Nubrae ? Bergennet est une cité de l’île de Vargas. Est-ce que l’île va être prochainement attaquée ?
Hop hop hop. Attends une minute. Le capitaine de la Navigatrice est l’elfe que l’on a rencontré dans le prologue. Ça veut dire que Ermengard Estrelaint n’est pas mort ? En revanche, Gustave a pris sa retraite, remplacé par une amazone.
La Navigatrice est un bateau de corsaire. Une sorte de « police maritime » ayant des comptes à rendre aux Sabres Rouges, les autorités de Vargas.
Lorsque la Salamandre largue les amarres dans le port, Alyrae prodigue quelques conseils à Zenaline, lui donne de l’argent et lui apprend qu’ici, les esclavagistes ne sont pas les bienvenus. Elle pourra sans souci faire un numéro dans les rues pour gagner un peu d’argent sans courir de risque.
Zenaline commence par aller à la capitainerie. On l’y informe qu’elle va devoir s’armer de patience pour attendre le retour de la Navigatrice et on lui donne une indication sur le lieu où trouver Gustave.
Quand elle le trouve sur le port à observer les bateaux, l’ancien second se montre prêt à l’écouter et l’emmène boire un verre pour qu’elle lui raconte son histoire. Étant donné la façon dont il la regarde, est-ce que ça serait possible que son père soit Estrelaint ? Après tout, elle a été élevée par la gérante du cirque après la mort de sa mère et elle n’a pas vraiment connu son père qu’elle pense mort depuis longtemps. Alors, ça serait possible non ?
Tout comme le satyre et l’elfe noire l’ont fait avant lui, Gustave lui dit qu’il y a peu de chance que le capitaine lui vienne en aide.
Il y a cinq ans, il a été fait prisonnier par les Nubraes qui l’ont gardé en captivité et torturé pendant 1 mois. Quand il est revenu, son corps était couvert de cicatrices qui semblaient anciennes et il affirmait que Mura l’avait sauvé.
À son retour, il a indiqué le lieu d’une base Nubrae qui causait des soucis à Vargas. Ils sont allés la détruire. Depuis, les eaux de l’île sont de nouveau quasi-tranquilles. Le capitaine quant à lui est obsédé par les Nubraes, par leur extinction.
Deux jours plus tard, la Navigatrice débarque au port de Bergennet. Sur le quai, Horskhyrt retrouve Zenaline et l’emmène à la rencontre du capitaine.
Rhooo étant donné sa réaction, on a l’impression qu’il en sait plus qu’il ne le dit (je reste persuadée que Zenaline est sa fille ; il a l’air de connaître la troupe de la Lune Bleue et si Stigr a affirmé qu’il pouvait l’aider c’est qu’il y a une raison).
Gustave lui suggère de revenir le lendemain.
La bourse que De’ana lui avait confié commençant à se vider, Zenaline décide de donner une représentation dans une taverne. Le public est réceptif et elle repart avec de l’or plein les poches. Cependant, elle se fait agresser dans une ruelle. C’est un esprit et un elfe gris qu’elle avait rencontré à la taverne qui lui viennent en aide. Finalement, elle repart à son auberge sans encombre. Ça ne m’étonnerait pas qu’on revoit cet elfe
Le lendemain matin, le capitaine a quitté son navire. Gustave emmène donc Zenaline rencontrer la Seconde, Baldeia Vaugelame.
Horskhyrt ressort confiant de leur entrevue, contrairement à Zenaline. Il lui dit de retourner voir le capitaine le lendemain et qu’elle sera embauchée. Et c’est exactement ce qui se passe le lendemain, même si le capitaine Estrelaint se montre assez froid avec elle. Une fois à Sihnasayr, elle devra se débrouiller seule. Il connaît la troupe du cirque de la Lune Bleue mais ne veut en aucun cas avoir affaire à eux. Ils lèveront l’ancre dans une semaine.
Zenaline est guidée sur le navire par Alleane, une elfe grise. Elle lui présente les matelots présents ce jour.
La veille du départ, Zenaline reçoit son affection : elle devra s’occuper du pont, le ranger, le nettoyer et vérifier / réparer les cordages.
Hum hum… Au vue de la description faite du maître canonnier que la magicienne n’a toujours pas vu, je suis sûre qu’il s’agit de l’elfe gris que Zenaline a croisé quelques jours plus tôt.
À mon avis, Zenaline va prendre du plaisir à naviguer sur la Navigatrice et va se lier d’amitié avec l’équipage. Elle ne repartira pas :p
Ohhhhh le maître d’équipage est un satyre du nom de Mìmir. Est-ce qu’il va être aussi attachant et choupinou que le Mìmir de Little Shade ?
Malgré une première journée éreintante, Zenaline ne peut pas se reposer, hantée par des cauchemars. Elle se rend sur le pont en pleine nuit. Elle y repère des esprits qui dansent, sous le regard de l’elfe gris rencontré à Bergennet (je t’avais dit qu’on le reverrait :p). L’elfe comprend alors qu’il est un magicien, tout comme elle. C’est la première fois qu’elle en croise un.
Les esprits me font penser à des feux follets aquatiques. Moi je pensais que c’était des esprits type fantômes, mais c’est plus des esprits du genre « élémentaire » j’ai l’impression.
Valrand est muet. Cela dit, cela ne pose pas de souci à Zenaline qui avait l’habitude de signer avec Ek’Bahl. Elle arrive donc à engager la conversation. Il lui propose de lui apprendre à maîtriser son don. Zenaline est persuadée qu’elle n’est pas une vraie magicienne parce qu’elle a besoin du cristal pour communiquer avec les esprits. Le gris lui montre alors ce qu’il est capable de faire. Zenaline va le revoir le lendemain.
Eh bien ces deux mois sur le navire vont faire du bien à Zenaline. Elle manque cruellement de confiance en elle. Et ce qui est top, c’est que ni Mìmir (qui forme les nouveaux mousses) ni le capitaine ne vont la ménager. Bien au contraire, j’ai la sensation qu’ils vont la pousser dans ses retranchements pour qu’elle comprenne de quoi elle est capable.
Oh ! Mais voilà qui est intéressant ! Lors d’un exercice durant lequel Zenaline a dû grimper en haut de la grand-vergue, l’elfe s’est harmonisée avec les esprits de l’eau et de l’air. Cela n’a pas échappé au capitaine et à sa seconde. À peine la jeune fille de retour sur le pont qu’elle est convoquée dans la cabine d’Estrelaint. On apprend alors que Baldeia est une magicienne également. Zenaline, qui n’a jamais appris à utiliser sa magie, va peut-être pouvoir apprendre et progresser en fin de compte :p Ah bah non… La vache… Ce capitaine est une tête de c*n. L’amazone n’apprécie pas que Zenaline utilise la magie du cristal sans savoir de quoi il s’agit. Le capitaine semble d’accord avec sa seconde. Alors, il interdit à la jeune femme d’utiliser de nouveau le cristal sur le bateau. S’il le voit, il le confisquera. (Bon bah y a plus qu’à espérer que Valrand arrive à lui faire utiliser ses dons sans passer par le cristal… Si ça se trouve, son collier n’est qu’une sorte de “canaliseur” pour amplifier ce qui sommeille en elle ?).
Le soir venu, elle retrouve Valrand au même endroit que la veille. Comme je le soupçonnais, il est le maître-canonnier.
Baldeia donne un cours sur la magie à Zenaline. Il existe deux magies : l’Esprit et le Flux. Pour le premier, on influence les élémentaires pour leur faire faire ce qu’on veut, sans pour autant altérer le cours de l’éther. Les magiciens peuvent donc manipuler l’eau, l’air et la terre. Les sorciers en revanche pratiquent le Flux. C’est-à- dire qu’ils peuvent directement modifier l’éther et le perturber, le rendre instable et le modifier. Ils peuvent ainsi invoquer le feu ou la glace. Baldeia est une sorcière. Pour Zenaline, c’est un peu plus compliqué. Elle semble utiliser le Flux (sans son cristal elle voit les esprits mais ne peut pas communiquer avec eux, caractéristiques de ceux qui utilisent le Flux). Néanmoins, elle n’a jamais réussi à perturber l’éther. De plus, avec son collier, elle pratique la magie de l’Esprit. C’est perturbant et intriguant.
Un soir, la Navigatrice se retrouve face à un croiseur Nubrae. Ça va être le baptême du feu pour Zenaline.
Wah la vache ! Valrand se sacrifie à chaque fois qu’ils sont attaqués non ? Il accumule de l’éther pour ensuite le propager à des cristaux qui alimente les canons. Mais accumuler autant d’énergie l’épuise. Zenaline reste pétrifié devant lui, incapable de lui venir en aide. Elle culpabilise quand il s’effondre après la troisième salve et perd connaissance. Heureusement, l’attaque a fait prendre la fuite au croiseur, mais Valrand est faible et n’est plus en état de gérer seul les canons. Il met sa santé en danger et peut-être même celle de tout le navire en réalité. Quand il se charge de magie, une partie reste en lui, comme s’il devenait une bombe à retardement. Est-ce pour cette raison qu’il reste inconscient ? Parce qu’il utilise son énergie pour maîtriser le flux en lui ?
Malheureusement, les jours passent et le maître-canonnier ne se réveille pas. Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, la rumeur se répand que l’elfe gris est un magicien. L’équipage est de plus en plus méfiant vis-à- vis de Valrand.
Ah bah tiens ! Voilà que le capitaine veut la former au maniement de l’épée maintenant. Est ce que c’est pour la pousser à bout ? Ou parce qu’il tient à elle et qu’il veut qu’elle soit capable de sauver sa tête ? En réalité, c’est peut-être juste une vengeance : lors de l’attaque du croiseur Nubrae, Estrelaint a complètement vrillé, obsédé par sa soif de vengeance. Personne n’osait intervenir. Alors, Zenaline l’a giflé pour lui faire reprendre pied.
Bref, comme Zenaline le craignait, le capitaine lui a montré qu’il était le plus fort, même si elle ne s’est pas laissé démonter. Néanmoins, à la fin du combat, la jeune femme a eu une sensation dérangeante, celle de connaître le capitaine, d’avoir déjà vu ce visage (mais c’est son père je te dis)…
Le lendemain, Valrand est réveillé mais encore faible et fatigué. Zenaline décide de ne pas le quitter jusqu’à ce qu’il aille mieux. J’ai l’impression qu’il y a une connexion entre eux un lien particulier non ?
Zenaline enchaîne les entraînements de magie avec Baldeia et ceux à l’épée avec Estrelaint. Elle continue son apprentissage de mousse avec Mìmir et, peu à peu, trouve sa place sur la Navigatrice. Même si elle ne s’en rend pas compte, tout l’équipage devient sa nouvelle troupe non ? (si tu veux mon avis, elle ne les quittera plus ???? ).
Comme prévu, la Navigatrice atteint Sihnasayr deux mois plus tard. C’est un déchirement pour Zenaline de quitter le navire et l’équipage. Cependant, elle doit savoir si la troupe, sa famille, est encore là ou non. Mais elle appréhende aussi le fait de se retrouver de nouveau seule.
Néanmoins, l’équipage n’est pas prêt de la laisser seule. À sa grande surprise, Estrelaint, Valrand, Alleane et même Jasper, le médecin de bord, l’escortent jusqu’au plateau où la Lune Bleue s’était installée. Tout a disparu sauf une roulotte, celle de Tihinghas, la gérante de la troupe. La vieille femme et le capitaine se connaissent. Ce dernier a fait partie de la troupe (rhooo mais quand est-ce qu’on va savoir si c’est le père de Zenaline ou non !).
Tihinghas leur apprend que les esclavagistes en avaient après Zenaline. Bon nombre des membres de la troupe sont morts en tentant de la protéger. Après plusieurs jours, le peu de membres de la troupe restants a décidé de se séparer. La vieille femme est restée, espérant le retour de sa protégee.
Mes soupçons se confirment de plus en plus. Je pense que les esclavagistes ont capturé Zenaline parce qu’elle est la fille d’Estrelaint. D’ailleurs Tihinghas veut parler au capitaine seul à seul.
Après un long moment, le capitaine revient chercher la jeune elfe. Il veut qu’elle retourne avec lui sur la Navigatrice. Les esclavagistes avaient l’intention de la vendre aux Nubraes. Cela fait plusieurs lunes que des magiciens disparaissent.
Comme par hasard, ça fait plus de vingt ans que l’elfe n’est pas revenu à Sihnasayr. Il était lanceur de couteaux dans la troupe. Zenaline prétend que tout le monde lui disait qu’elle ressemblait à son père. Ça explique le trouble de Gustave non ? Avoue que tout me pousse à avoir raison hein !
En tout cas, c’est plein de douceur qu’Ermengard tente de la convaincre de les suivre sur la Navigatrice, lui promettant de la protéger et de veiller sur elle.
Tout le groupe se rend au marché, accompagné de Baldeia. Eh bien ! Zenaline est jalouse d’Alleane. Elle est persuadée que l’elfe en pince pour Valrand alors qu’on a bien compris que le gris a lui un faible pour la magicienne :p
Oh attends. Ermengard a changé de comportement depuis qu’il a parlé à Tihinghas. Est-ce qu’il ne savait pas que Zenaline était sa fille ? Est-ce qu’elle le lui a appris ?
Trois jours plus tard, le capitaine informe Baldeia, Jasper, Valrand et Zenaline qu’il veut se rendre sur une base Nubrae afin de découvrir pourquoi ils ont besoin de magicien.
La jeune elfe propose alors l’idée d’attirer leurs ennemis avec un tir de canon afin de découvrir ensuite le lieu de la base. Le maître-canonnier et Estrelaint acquiescent, contrairement au médecin et à la seconde. D’ailleurs celle-ci n’hésite pas à le reprocher au capitaine dès qu’ils se retrouvent seuls. Elle est jalouse de ses attentions envers Zenaline.
Une attaque se produit sur le pont de la Navigatrice. Des Nubraes. Valrand, Baldeia et Ermengarde protègent Zenaline et défendent le navire. Le capitaine tue trois des quatres hommes et en assomme un pour l’interroger.
Wah ! Le capitaine est sanguinaire quand il s’agit de Nubrae. Il torture le prisonnier en lui coupant quatres doigts. Il arrive néanmoins à récupérer les coordonnées de Tempestas Arcis, la citadelle de la mer des Tempêtes.
Zenaline a assisté à toute la scène, venue chercher le capitaine suite au malaise de Valrand. Estrelaint l’a effrayée.
Le lendemain, le navire repart. Valrand va mieux et observe, avec Zenaline, Sihnasayr qui disparaît à l’horizon. Mais ils sont rapidement interrompus par le capitaine qui les remet au travail.
Rho bon sang ! J’ai bien cru qu’il allait enfin se passer un truc entre Valrand et Zenaline durant la tempête. Mais le maître-canonnier semble avoir capté quelque chose alors qu’ils étaient hyper proches. Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qu’il s’est passé pour qu’il se fige comme ça ? Grrrrr !
Quelque semaines plus tard, la Navigatrice jette l’ancre dans sur le versant sud de l’île où se trouve la base Nubrae. Une chaloupe est lancée à la mer, emmenant à son bord Estrelaint, Baldeia, Jasper, Lloyd (un humain qui enseigne le maniement de l’épée à Zenaline à la place du capitaine) et Valrand. La jeune elfe a un mauvais pressentiment.
Une seconde équipe est également envoyée sur l’île, en renfort. Cette fois, c’est Nestor (un farfadet), Lectance (le compagnon du médecin), Alleane et Sirsius (le maître-coq) qui s’y rendent. Quand Zenaline se propose de les accompagner, Mìmir, qui a temporairement pris le lead du navire, refuse avec empressement. Elle arrive finalement à le convaincre et part en direction de l’île avec les autres matelots.
Malheureusement, le groupe se sépare rapidement quand Lectance est attaqué par une créature qui ressemble à une plante carnivore géante. Sirsius le ramène alors à la chaloupe pendant que les trois autres continuent leur progression pour se rapprocher du groupe du capitaine. Ils doivent rapidement ramener Jasper au navire afin qu’il soigne son compagnon.
Ils parviennent rapidement à l’intérieur de la citadelle sur les talons de la première équipe (Rho ça me stresse, je sens que ça va mal finir).
Ils retrouvent finalement leurs compagnons dans une vaste salle, mais les Nubraes sont au courant de leur présence.
Wah ! Valrand est puissant Mais à trop vouloir tirer sur la corde, il se met en danger. Même s’ils ont réussi à se débarrasser des Nubraes qui les attaquaient, le capitaine est blessé, tout comme la seconde et Jasper. Et l’elfe gris a perdu connaissance à cause de l’énergie dépensée. Belle mission de secours Zenaline…
Bon ça pue… Ils arrivent tous à regagner la Navigatrice. Zenaline se prend une méga engueulade de la part du capitaine, mais il n’a pas le temps de conclure : les Nubraes attaquent le navire. Mais cette fois, le maître-canonnier n’est pas en mesure de les repousser (est-ce que Zenaline va prendre sa place ?).
Alors que le capitaine retourne à la barre, la magicienne veut essayer de drainer de l’éther du corps de l’elfe gris. Cependant, la manœuvre l’épuise et elle est obligée de s’arrêter avant la fin. Elle perd ensuite connaissance.
Quand elle revient à elle, Valrand n’est toujours pas réveillé. Elle se trouve dans la cabine du capitaine en compagnie de la seconde qui se remet de ses blessures. Finalement, les Nubraes ne les ont pas rattrapés. La Navigatrice a croisé la route de deux navires de la flotte, ce qui a dissuadé leurs ennemis de continuer la chasse.
Quand la seconde quitte la cabine, c’est le capitaine qui prend sa place. Il propose alors à Zenaline de la débarquer là où ils ont accosté et de lui donner de l’argent pour retourner à Bergennet et s’y installer. Mais la magicienne refuse de quitter le navire. Ermengard lui explique alors que les documents qu’ils ont trouvé à la citadelle leur laisse penser qu’une Nubrae recherche une arme puissante, la Regina Arma.
Alors que tous pensaient être en sécurité sur cette île qui représente un poste des Rouges (une sorte de police de la mer), ils sont attaqués par un immense navire Nubrae.
Zenalise et Alleane étaient parties se balader sur l’île quand la magicienne a repéré le navire. Alors que l’elfe aurait dû courir comme les autres vers le fort pour se protéger, elle se précipite vers la Navigatrice, ne pensant qu’à Valrand. Pour le moment, le bateau semble épargné par les tirs de canons, comme si Mura elle-même le protégeait.
Quand elle atteint enfin le pont de la corvette, elle s’aperçoit que des Nubraes ont envahi la Navigatrice. Mìmir est blessé au flanc. Quand Zenaline s’élance vers lui en tentant d’utiliser l’éther, le flux est bloqué. C’est à ce moment qu’elle aperçoit Senna Sertus, la capitaine du navire Nubrae. Elle se dirige vers Estrelaint avec qui elle croise le fer. Elle arrive à le désarmer et à le jeter par dessus bord quand il tente de prendre la défense de Zenaline qui a été blessé à la jambe.
Valrand… C’est Valrand qu’ils sont venus chercher. Une fois le fil gris sur le navire Nubrae, les ennemis repartent.
Peu après, le capitaine remonte sur le navire. Il n’est pas blessé. Jasper s’occupe des matelots qui ont besoin de lui et Estrelaint s’interroge sur sa seconde. Où est Baldeia ?
D’ailleurs en parlant de Baldeia, est-ce qu’elle et le capitaine n’auraient pas une liaison ?
Zenaline retrouve la seconde dans les quartiers de l’équipage, près de la couchette de Valrand qu’elle était venue défendre. Elle est inconsciente et grièvement blessée. Aidée par un élémentaire de l’eau, Zenaline arrive pour la première fois à utiliser sa magie pour soigner.
Quand Baldeia revient à elle et que le capitaine s’est assurée qu’elles allaient bien tous les deux, les deux femmes discutent. Un élément dérange Zenaline : les Nubraes ont agi étrangement et ils savaient exactement où chercher Valrand sur le navire. Il y a un traître parmi eux (mais qui ? Alleane ? Où est-elle d’ailleurs ? On ne l’a pas vu depuis l’attaque quand les deux elfes étaient au port). Elles se rendent immédiatement sur le pont pour en aviser le capitaine.
Celui-ci informe tout l’équipage qu’ils vont partir vers la Mer de Larmes. C’est certainement là qu’ils ont emmené Valrand.
Hum… Grâce aux intros de chapitre, on découvre que c’est une « elle » qui a passé un marché avec les Nubraes. Je reste sur mon idée qu’il s’agit d’Alleane.
Un mois s’est écoulé depuis l’enlèvement de Valrand. Enfin, la Navigatrice pénétrée dans la Mer des Larmes.
C’est qui qui avait raison ? La traîtresse est bien Alleane qui a disparu depuis l’attaque. Elle a aidé les Nubraes pour sauver son frère magicien (qui est pourtant déjà mort, même si elle l’ignore…).
Sur l’île qu’ils aperçoivent au loin, une décharge d’éther se produit. Zenaline comprend qu’ils sont en train d’utiliser Valrand. Le temps presse !
Estrelaint, Baldeia, Nestor, Lloyd, Nathea (une mousse passionnée de technologie) et Zenaline débarquent sur la plage et se mettent en direction de l’épicentre d’où provient l’énergie.
Pitié… Dites-moi qu’ils vont réussir à sauver Valrand (et pas dans le tome suivant hein).
Le groupe atteint la forteresse et finit par trouver une entrée pour y pénétrer. Ça me stresse.
Alors qu’ils arpentent le bâtiment à la recherche de l’elfe gris dont l’énergie s’amenuise, un groupe de soldats Nubraes tombe eux. Zenaline ne reste pas en retrait cette fois. Elle invoque des esprits et se débarrasse rapidement des ennemies. Finalement, est-ce qu’elle n’est pas encore plus puissante que Valrand ? Surtout avec son cristal.
Une alarme retentit. Cette fois, leur présence est signalée. Une nouvelle vague de soldats sort de l’endroit où Valrand est retenu et où le groupe veut se rendre. Les matelots font diversions pendant que les deux mousses partent à la recherche du maître-canonnier.
Valrand est allongé sur une table, étudié par des scientifiques derrière des consoles. Non loin, un canon géant semble être alimenté par l’elfe gris.
Alors que ses compagnons combattent les Nubraes, Zenaline s’élance vers Valrand mais est interrompue par Senna Sertus. La soldate la touche gravement au flanc. Dans un dernier effort, Zenaline lève sa lame et l’abat sur les câbles qui relient l’elfe à la machine. Malgré tous leurs efforts, l’arme s’est réveillée et Valrand est inconscient, voire mort (il ne respire plus). Bien que faible, Zenaline tente de lui insuffler un peu de son propre éther pour le sauver. Même les esprits de la terre, bien que discrets en général, lui viennent en aide. Mais elle est interrompue par le capitaine. Ils doivent quitter cet endroit avant que le canon ne relâche son énergie.
La tournure des évènements ne me plaît pas et j’ai déjà les larmes aux yeux… Le capitaine va se sacrifier ? Il ordonne au groupe de filer le plus moins possible à bord d’un véhicule et de regagner la Navigatrice. Estrelaint va essayer de détruire la Regina Arma. Il embrasse Baldeia et leur ordonne de fuir.
Quand il fait ses adieux à Zenaline, elle comprend alors qu’il est son père. Avec ce qu’il se passe, j’ai même pas envie de me réjouir d’avoir eu raison depuis le début.
Une fois qu’ils sont tous à bord de la Navigatrice, l’île explose. Est-ce que le capitaine va s’en sortir comme dans le prologue ? J’ai envie de croire que oui
Mura. Mura, la déesse elle-même, a sauvé Estrelaint de l’explosion, enfin… je crois…
Zenaline est restée inconsciente durant trois jours. Valrand est vivant grâce à elle, grâce à l’éther qu’elle lui a transmis. Mais il n’a toujours pas repris connaissance et Baldeia pense que son esprit a pris un coup. Ils font cap vers l’île natale de l’elfe gris, Calême, espérant ainsi que les esprits l’aident à guérir.
La Seconde veut trouver des renforts pour lancer des recherches. Elle doit savoir si le capitaine a survécu à l’explosion de l’armurerie qu’il a provoqué pour détruire la Regina Arma.
Zenaline décide qu’elle sauvera Valrand et son père, quoi qu’il arrive. Elle sait qu’elle en a les capacités.
En conclusion
Il y a des auteurs pour lesquels tu fonces dès qu’ils sortent un nouveau livre. Même pas besoin de voir le titre, la couverture ou le résumé, tu sais que tu vas accrocher à l’histoire et que tu vas aimer. Eh bien c’est ce qu’il se passe avec Sophie Fischer depuis que je l’ai découverte avec le premier tome de sa série Cauchemars. Pourtant, au début du livre, c’était mal parti. J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire à cause de son univers. On se retrouve plongé dans un univers maritime, avec beaucoup de vocabulaire lié au navire, à la piraterie, etc… Pour une non-initiée comme moi, ce n’est pas évident de s’y retrouver avec tous les termes. Néanmoins, comme dans chacun des livres de Sophie, c’est comme si les personnages te prenaient par la main et t’emmenaient avec eux dans leurs aventures. Dès les premières pages, je me suis beaucoup attachée à Zenaline et j’ai appris, tout comme elle, à devenir une mousse :p
Zenaline est une elfe de vingt-et-un ans qui a été arrachée à sa troupe de cirque, la Lune Bleue, par des esclavagistes. Ces derniers semblent à la recherche de non-humains qu’ils comptent revendre et ils espèrent se faire un beau paquet de fric avec la jeune femme. Une jeune et jolie elfe, magicienne de surcroît… Il va y avoir un paquet de clients qui vont se battre pour elle. Malheureusement pour les esclavagistes (et heureusement pour tous les prisonniers), le navire se fait attaquer par un bateau de pirates, la Salamandre. Lors de l’attaque, deux des compagnons de cirque de Zenaline sont tués. L’un d’eux, dans son dernier souffle, lui dit de trouver le capitaine de la Navigatrice, qu’il pourra l’aider.
Zenaline, qui n’a jamais été seule depuis sa naissance, va devoir se débrouiller sans personne et trouver ce mystérieux capitaine qui semble n’avoir qu’une seule obsession : détruire les Nubraes…
Le monde dans lequel évolue Zenaline et tous les personnages est intéressant et vaste. On y retrouve toute sorte de créatures (des farfadets, des satyres, des minotaures, des elfes, …) et également des magiciens/sorciers qui utilisent la magie d’une façon que je n’avais encore jamais vue.
Chacun des personnages que l’on rencontre au fil du livre est attachant, a son propre vécu et sa propre personnalité. On a envie de faire partie de l’équipage de la Navigatrice qui est comme une famille.
Néanmoins, je n’ai pas vraiment été surprise par les révélations faites au cours de l’histoire parce que je les avais devinées bien avant qu’on ne rencontre les personnages concernés ou qu’on les lise :p
La plume est fluide et agréable. J’ai passé un très bon moment de lecture à bord de la Navigatrice. J’ai hâte de pouvoir découvrir la suite
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