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- le Lun 17 Oct 2022, 13:54
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- Sujet: Les Chroniques froissées
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Les Chroniques froissées
Les Chroniques froissées
de Teddy El Bour
Résumé :
Je suis accroché à mon clavier et mon verre n’est pas encore vide. Un bon début pour s’adresser à un auditoire invisible et inconnu. Qu’est-ce que les Chroniques, me demandez-vous ? Elles sont de ces histoires qu’on ne raconte pas. Elles sont votre monde et elles sont le mien.
Conservez les Chroniques. Partagez-les. Vous détenez, non pas mon chemin, mais LE chemin des laissés pour compte. Ceux pour qui l’alcool, la drogue et le suicide représentent la seule issue encore possible.
Mon avis :
Pour que cela soit plus simple, j’écrirai mon avis nouvelle par nouvelle.
- Un braquage en bas nylon:
Derek et Travis sont deux gars qui discutent dans un bar de leur coup du lendemain soir, un braquage de bijouterie (avec la patronne en tant que complice). Mais probleme : Travis s’est pris la tête avec son cousin qui a couché avec sa femme et il la balancé par la fenêtre du sixième étage (la police croit au suicide).
La barmaid, Alicia, a tout entendu et veut en être. Elle réclame 10% du butin, sinon elle les balance au flic. Travis pète un câble, lui envoie son poing dans la figure, casse une bouteille et la transperce de part en part. Plus d’Alicia…
Sauf que le barman était le mari d’Alicia. Il sort un flingue et zigouille les deux mecs.
Fiou… Eh bien… Le ton du livre est donné non ?
- Pointer pour exister:
Dicky travaille dans une sorte d’Easy Cash. Un salaire de misère pour un taff pas terrible.
La vache, son patron est un gros c*n en plus… Le stagiaire n’a fait qu’une demie journée et annonce déjà qu’il ne reviendra pas (ça ne m’étonne même pas).
Une fois la journée finie, Dicky rentre chez lui.
Le lendemain, la routine recommence.
Je pense que beaucoup de personnes vivent des journées qui ne sont que d’éternels recommencement… C’est flippant hein ?
- Juste une auto-stoppeuse:
Voilà deux ans que Clara est morte. Son compagnon n’arrive toujours pas à se remettre (non… le temps ne guérit pas toutes les blessures). Il roule sans but depuis plusieurs kilomètres.
L’homme n’arrive pas à remonter la pente. Il envisage de se suicider.
Arrêter sur une air de repos pour refaire le plein, une jolie jeune femme l’accoste et lui demande s’il serait d’accord pour la prendre en stop.
Elle a tout de suite capté qu’il n’allait pas bien et qu’il s’apprêtait à faire une connerie. Elle a l’air tout aussi paumée que lui (son mec s’est tiré avec son frère). C’est ainsi que Manon et Derek décident de voyager ensemble.
Grâce à Manon, Derek oublie ses pensées suicidaires. Elle lui redonne goût à la vie.
Youhouuuuu première nouvelle positive :p
- Un bout de béton:
Encore une nouvelle bien sombre. Cette fois, nous sommes en compagnie de clochards qui sont utilisés pour faire des transactions douteuses. On a aussi le cliché : dès qu’ils ont de l’argent, c’est pour acheter de l’alcool…
Je n’ai pas été fan de cette nouvelle, mais je ne sais pas pourquoi… Peut-être à cause du cliché du clochard alcoolique ?
- Les portes de la guérison:
M. Williams est dans un hôpital psychiatrique et est bourré d’antidépresseurs qui le font planer.L’homme a des cicatrices aux poignets (a-t-il tenté de se suicider ?). Je me demande aussi s’il n’a pas fait du mal à une femme… Quoi qu’il en soit, son psychiatre, en plus des antidépresseurs, lui prescrit encore plus de séances de sismothérapie (traitement par électrochoc). M Williams déteste ça. Ces séances lui font perdre la mémoire.
Cet homme s’appelle Derek Williams et est obsédé par une autre patiente, Ophélia. Ah… En fait, c’est une hallucination/ souvenirs. Ophélia est morte… Certainement qu’il l’a tuée…
Est-ce que le Derek qu’on retrouve régulièrement dans les nouvelles est le même à chaque fois ?
- La belle et le moustachu:
On commence cette histoire dans un bar. C’est un thème assez récurrent et, mine de rien, l’alcool est souvent au cœur des histoires, non ?
Une jeune femme allume un vieux moustachu qui n’arrête pas de payer des tournées. Elle veille à ne jamais trop boire et, avant que l’homme ne parte, elle lui vole son portefeuille.
Elle est ensuite accostée par Raylan, un homme venu boire une dernière fois avant de suicider. Cependant, la rencontre avec Olivia change la donne. Il la ramène chez lui et lui propose de l’aider à reprendre sa vie en main. La jeune femme quitte l’appartement en promettant d’y réfléchir. Mais ça ne durera pas longtemps… Le moustachu est venu récupérer son portefeuille. Le lendemain, Olivia est étendue sur le trottoir, la gorge en sang.
- Une route déserte:
Est-ce que cette histoire ne serait pas positive ?
Un homme est un alcoolo mais il s’endort au bar et fait un mauvais rêve. Dans celui-ci, il croise la route d’une petite fille qui se noie et est accusé de son meutre. Il va aller sur la chaise électrique.
Heureusement, tout ça n’était qu’un cauchemar. Néanmoins, ça aide l’homme qui se jure de ne plus jamais toucher une goutte d’alcool.
- Un dernier verre:
Eh bien… Encore une histoire sombre. Un homme est amoureux d’une femme qui décide de partir à l’étranger. Un voyage qu’elle attend depuis longtemps.
L’homme n’ose pas lui dire qu’il l’aime. Alors elle s’en va et lui sombre dans l’alcool.
- Sous la surface du monde:
Bon bah j’ai pas tout compris à cette histoire…
- Le purgatoire:
On se retrouve dans une prison où un prêtre vient de débarquer. La rumeur circule que c’est un pédophile et, dans ce genre d’endroit, ce sont les taulards eux-mêmes qui « punissent ». Mais le curé a plus d’un tour dans son sac et proclame haut et fort qu’il peut sauver leur âme de l’enfer. Bref, tout le monde va se confesser.
L’un des hommes, Derek (eh oui encore lui), semble avoir des problèmes psychiatriques. Quand il va voir le prêtre, il pète un câble et lui brise la nuque.
On apprendra plus tard que l’homme a bel et bien violé un paquet de gamines…
- La loi de Murphy:
Un mec veut récupérer son fric et fait buter quelqu’un par un certain Paul. Ce dernier n’a pas vu sa fille depuis un moment et son « patron » lui conseille d’utiliser sa paie pour renouer avec elle.
Quand il a tué la cible, Paul rentre chez lui où une lettre l’attend. Sa fille est morte d’un cancer. Il se suicide.
La vache… Y a pas une seule histoire positive là-dedans C’est pas du tout ma tasse de thé.
- Rose:
Oh .. C’est peut être ma nouvelle préférée celle-là. Un homme qui pleure son amour perdu et qui se rend chaque jour au parc de jeux pour enfants.
Un jour, il croise une fillette du nom de Rose. Cette petite lui apprend que sa mère est morte et que son père est triste. Le jour de l’anniversaire de sa mère, son père se pend.
Les années passent et Derek ne revoit pas la fillette. Pourtant, elle est là le jour de sa mort. Est-ce que la petite était un fantôme ? Une hallucination ?
- Le prix de la liberté:
Ohhh c’est la première nouvelle où le narrateur est une femme
Zoe est une prostituée.
Ce soir, c’est avec un fils de sénateur qu’elle passera la nuit, pour la somme de 500 dollars. Mais le mec est carrément cinglé et éjaculateur précoce. Quand Zoe se moque de la rapidité à laquelle il a « lâché la purée », il pète un plomb, la frappé, l’attache sur le ventre au lit et lui enfonce violemment un pied de chaise dans son vagin. Il part au petit matin, en la laissant baigner dans son sang. Je doute qu’elle va survivre et pouvoir atteindre son objectif : économiser assez pour fuir à la Nouvelle-Orléans.
- Un jour de septembre 1992:
Cette nouvelle est particulière pour moi, pour la famille, parce qu’elle est basée sur un fait réel qui a touché l’un de nos proches.
Evelyne est une jeune maman d’un petit de 2 ans qui travaille en blanchisserie. Son patron est un vrai con qui semble plus intéressé par le rendement que par la sécurité des employés. Aujourd’hui, il fait d’ailleurs passé un test de rendement à la sécheuse-repasseuse. Quand Eve remarque que la grille de sécurité qui sépare l’utilisateur des rouleaux aspirants a disparu, Corbin, son patron, lui explique qu’ils cherchent à améliorer le système.
Étant donné que la machine n’a plus de système de sécurité, elle est automatiquement à l’arrêt. Le chef demande alors à un technicien de bidouiller le contacteur pour forcer son démarrage.
Un balai avait été mis à la place de la grille, mais sous les vibrations de la machine, il finit par sortir de son emplacement. Dans un réflexe, Évelyne l’attrape. Le bout de bois est aussitôt happé par les rouleaux aspirants, tout comme Évelyne. D’abord son bras droit, puis le bras gauche. Les chefs, non loin d’elle à prendre des notes, ne font qu’une remarque quand la machine émet un bruit étrange : « cette crétine a lâché le balai ». Les connards… Enfin, ils s’aperçoivent qu’elle est en train de se faire aspirer par la machine. Malheureusement, à cause de la bidouille du technicien, le bouton d’arrêt d’urgence n’est pas fonctionnel… Quand celui-ci coupe le courant général, Evy a les deux bras calcinés et broyés.
Le verdict des médecins est sans appel : amputation des deux bras et d’une épaule…
- Les chroniques froissées:
C’est la petite note de l’auteur il nous explique le pourquoi de ce livre : donner une importance au laisser pour compte et nous faire prendre conscience que, peut être, nous sommes des privilégiés (oui, après avoir lu ce livre, je me considère comme chanceuse et privilégiée d’avoir la vie que j’ai).
En conclusion
Les nouvelles sont courtes et se lisent rapidement. La plume est fluide et certaines histoires sont poignantes. Néanmoins, je n’ai pas lu le livre d’une seule traité.
À environ la moitié du livre, j’ai eu de plus en plus de mal à me plonger dans les nouvelles. Chacune d’elles reprend les mêmes thèmes : alcool, vie amoureuse pourrie, suicide, prison, prostitution, …. J’avoue que lire tant de noirceur après une journée de travail, ça ne m’emballait pas. Pourtant, comme le précise Teddy a la fin de son ouvrage, ce recueil de nouvelles a pour but de mettre en avant les « laissés pour compte », de mettre en lumière ceux qu’on ne regarde même pas. Pour être tout à fait honnête, le mot de l’auteur à la fin du recueil m’a fait réfléchir et donne tout son sens à chacune des histoires qu’ils nous racontent. Certains sombrent et n’ont malheureusement personne vers qui se tourner pour les aider à remonter la pente. D’ailleurs, cette remarque est d’autant plus vraie si tu lis la nouvelle “Juste une auto-stoppeuse” : parfois, une seule personne peut te redonner envie de vivre et donner à ta vie un tout autre tournant.
Même si le livre vaut la peine d’être lu, je te le déconseille si tu n’es pas au top de ta forme moralement parlant. Les histoires sont vraiment sombres et limite déprimantes. Certaines sont poignantes et tu en viens à te demander si l’auteur lui-même ne s’est pas inspiré de son propre vécu…
#recueilDeNouvelles #alcool #drogue #prostitution #suicide #prison #dépression
- le Jeu 02 Juin 2022, 13:02
- Rechercher dans: Fantasy & Fantastique
- Sujet: Mémoire d’Arcaëlle
- Réponses: 0
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Mémoire d’Arcaëlle
Mémoire d’Arcaëlle
de A.L. Legrand
Même s'il ne s'agit pas d'une saga, ce livre fait partie du même univers que Arcaëlle : La Bataille Eternelle.
Résumé :
La mémoire d’Arcaëlle ne doit pas se perdre, pour cette raison je dois te conter quelques histoires du passé. En ces pages tu rencontreras des arcaëlliens au destin capricieux. Du plus humble inconnu en passant par le Dieu-Empereur Morloc jusqu’à Thaä, parcoures ces pages, et découvre la vie d’autrefois.
Mon avis :
Etant donné qu'il s'agit d'un recueil de nouvelles, j'ai décidé d'écrire mon avis pour chacune d'elles
Au fil de ma lecture
- Özan créa Thaä, Thaä créa la vie:
- Özan est le dieu du chaos. Il régnait sur Arcaëlle, une planète de feu et de glace, irrespirable, bien avant toute vie.
Pour pouvoir se mesurer à quelqu’un, Özan créa Thaä. Cet être est à moitié masculin, à moitié féminin (il peut jongler entre les deux genres). L’un de ses yeux est rouge comme le feu, l’autre bleu comme la glace. L’une de ses ailes est noire, alors que l’autre est blanche.
Leur puissance est équivalente. En réalité, aucun des deux ne peut gagner. Le combat étant interminable, Özan prend la fuite.
Pour vaincre son père, Thaä décide de créer à son tour ses enfants qui deviendront par la suite des dieux. C’est ainsi que sont nés Gar’haz (dieu des morts et des enfers), Jurk (déesse de la compassion) et Ge-ban (déesse des arts de la guerre).
Sous les conseils de Jurk, Thaä prend une goutte de sang de Gar’haz qu’elle dépose sur le ventre de la déesse de la compassion. Née alors Xad-Jo, la déesse de la lumière et de la beauté.
Tous ces noms me parlent et j’avoue que je suis ravie de découvrir la création de ce monde Je pense que j’aurai préféré lire tout ça avant de lire Arcaëlle. Tu démarres l’histoire avec des bases comme ça
Xad-Jo crée alors le soleil, obligeant Özan à se cacher dans un volcan en éruption. La glace fond, créant ainsi des étendus d’eau.
Thaä décide ensuite de peupler le monde avec des créatures mortelles. Elle fait naître May’Veal, la déesse du monde aquatique pour peupler les océans et rivières. Puis, Thaä lui-même crée la nuit, avec la lune et ses étoiles.
Thaä continue sa création et engendre d’autres dieux, puis, il “aménage” un peu la planète pour faire apparaître des territoires et continents. Kaïl est le plus grand d’entre eux, et c’est lui qui accueillera les mortels.
En combinant une plume de chacune de ses ailes ainsi que des mèches de cheveux de sa part féminine et masculine, le dieu crée les deux premiers Arcaëlliens : Taho’Han et Mzék’Han. Il leur fournit ensuite à chacun une épouse.
Voyant leur créateur créer des êtres, les autres dieux en font autant. La faune, la flore et d’autres races commencent à peupler le monde.
Özan finit par sortir de son volcan pour aller manipuler une créature et la pousser à défier les dieux. Quand Araä tue l’un d’eux, Thaä descend sur terre, l’a banni sur le territoire de Taho’Manok et lui interdit d’utiliser son fluide (la magie arcaëllienne).
Özan continue sa manipulation et pousse Araä à confectionner des armes que le dieu du chaos cache un peu partout. Il attend ensuite patiemment de choisir ses élus pour qu’ils puissent se servir de ses armes…
- Un appétit mortel:
- Cette histoire concerne les lorcqs. Ces créatures se nourrissent du fluide des êtres vivants d’Arcaëlle, les tuant en les en vidant.
Le lorcq de l’histoire semble culpabiliser. Il ne peut pas s’empêcher de tuer. Sa faim est insatiable et mortelle pour ses victimes.
Äzen’öl était mourant quand il a rencontré une fillette de douze ans aux ailes noires, une mzékils. Cela faisait plusieurs jours qu’il s’était refusé de manger. Mais là, l’odeur du fluide de la petite l’obsède, alors, il l’aspire jusqu’à ce que la mzékil ne soit plus qu’une poupée de chiffon.
Rongé par le remords et la culpabilité, Äzen’öl se jure d’essayer de faire des bonnes actions pour compenser cet acte atroce. Il espère un jour trouver un substitut au fluide pour que son espèce puisse survivre sans tuer.
Mon problème avec les dieux et déesses, c’est que les gens les prient quand ils se sentent en danger alors que ce sont les divinités elles-même qui ont créé ces dangers.
Par exemple, ici, je comprends Äzen’öl. Ce sont les dieux qui ont créé son espèce. Ce sont eux qui ont décidé qu’ils devaient se nourrir du fluide pour manger. Ce sont eux qui ont décidé que les lorcqs devraient tuer pour vivre… c’est à cause d’eux qu’Äzen’öl est rongé par le remord et la culpabilité…
- L'espoir comme étendard:
- Ryplan est un bourreau qui considère que tuer est son art. Le mzékils est au service du Dieu-empereur Morloc et son plus grand rêve est de tuer l’Enac, l’Elu des Dieux.
Il torture alors une jeune tahora du nom de Mäalys. La jeune fille âgée de 16 ans croit tellement en l’Enac que ça lui permet de tenir, de ne pas crier de douleur. Après 18 coups de fouet, elle est jetée dans une fosse où elle est enterrée vivante.
J’ai aimé cette histoire, même si je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être que j’ai aimé le fait que Mäalyse se raccroche à l’histoire de l’Enac pour supporter et accepter son destin…
- Humaine ou lupan ?:
- Noraël est une jeune femme dont la mère humaine a été tuée par des lupans alors qu’elle venait de la mettre au monde. Elle a été “sauvée” et prise sous l’aile d’Argowän dont l’instinct maternel a protégé le bébé alors qu’il allait être exécutée. La chef de meute l’a ensuite confié à Ergowën, une lupan qui venait d’avoir son cinquième enfant. Noraël serait élevée comme une lupan.
Lorsqu’à 16 ans, son fluide s’est manifesté, elle a mis le feu à un arbre, se faisant repérer par le gibier qu’elle chassait. Elle a été sévèrement punie.
Sa mère d’adoption, de colère, a provoqué en duel son bourreau et est morte sur le coup. Noraël a ainsi été chassée de son village.
Après quelque temps, elle a été recueillie par un elfe qui lui a appris à maîtriser son fluide et à parler correctement.
Lorsque que Noraël atteint l’âge de 18 ans, le vieil elfe la conduit à Alzbey pour qu’elle y fasse son service militaire.
Un an plus tard, la jeune fille a changé mais ne se sent toujours pas à sa place dans ce monde. Elle décide de rejoindre la Résistance et se rend donc à Hytraz, la capitale de Taho’Manok.
- Cours aussi vite que le vent !:
- Morloc sait que l’Enac est une jeune tahora. De ce fait, toutes les tahoras de sexe féminin possédant le fluide sont traquées et tuées. Leur seule chance de survie est de fuir vers Taho’Manok. C’est ce qu’essaie de faire May’Lin.
Elle est poursuivie par un chasseur d’esclaves, un lorcq qui va pouvoir se nourrir d’elle puisqu’elle est condamnée à mort.
Le lorcq la rattrape facilement et aspire tout son fluide. May’Lin est enfin libre…
- Destin:
- Oh ! Dans cette histoire, on découvre Morloc quand il était adolescent, âgé de 16 ans seulement. Il a tué à main nues son frère et, avant ça, il s’amusait à tuer de petites bêtes (il est fou depuis toujours en fait…).
Pour sa “défense”, il avait mangé un champignon hallucinogène mais bon… Ça ne change rien au fait qu’il soit fou.
Une fois son frère mort, il l’a dépecé dans le but de le manger afin de prendre sa force…
Une voix le pousse ensuite à continuer de consommer les champignons bleus et l’incite à tuer toute sa famille pour monter sur le trône. Évidemment, tout ça est dans sa tête. Mais c’est comme ça que tout a commencé…
- Je serai un grand aventurier:
- Petit früll a choisi son destin : il se formera au maniement des armes et à la magie pour venir en aide et guider l’Élu dans sa quête.
Alors, à l’adolescence, et contre l’avis de ses parents, Hÿtev quitte son village (en réalité, il fugue).
Malheureusement, ce n’est pas un combattant. Il est chétif et fragile. A peine a-t-il quitté son village qu’il est pris à parti par des brigands. Ils le battent à mort.
Petit früll ne quittera jamais sa forêt.
- Légende de loup:
- Une arcaëllienne louve vient au monde. Personne ne sait qui est son père et sa mère est morte en couche. Pensant à un mauvais présage, son peuple l’abandonne en forêt, laissant le soin au froid de l’hiver d’achever le nourrisson. C’était sans compter sur l’intervention de Thaä.
Il envoie une créature divine qui réchauffe le nouveau né, puis, appelle une meute de loups blanc qui prend en charge le bébé.
Dix ans plus tard, Lian’Arä fait complètement partie de la meute et est une bonne prédatrice.
L’Alpha se demande si elle n’est pas l’être qui rassemblera tous les peuples canins dont parle la légende…
Durant 15 ans, la lupan a été formé puis, les clans l’ont envoyée sur Kaïl pour affronter Ga’Nyho. Mais à peine arrivée, elle a été attaquée et envoyée dans une arène pour un combat à mort. La légende ne s’est jamais réalisée…
- La naissance du Kaöken:
- Acïrel, un pirate redoutable et redouté, est avide de pouvoir. Il veut mettre la main sur le trident de la déesse des mers et océans afin de pouvoir ensuite défier tous les dieux d’Arcaëlle.
Kaliqua, le dieu de la malice, décide de s’amuser avec lui et le met sur la piste du trident.
Mais la déesse de la mer ne compte pas laisser cet être avide s’en emparer. Elle décide alors de le transformer en Kaöken, un monstre aquatique, gardien du trident. Eh bien… Le pirate est à présent fort mais… Mais il est à jamais prisonnier des eaux, à deux pas l’objet qu’il convoitait…
- Manigances:
- Arnth, l’ainé du roi de Mzék’Han, part vers l’Empire Taho’Han dans le but de tenter de l’unifier à celui de son père. Il est accueilli à Alzbey par l’Impératrice et sa fille aînée, Keira, dont le prince tombe tout de suite amoureux.
L’Impératrice lui apprend qu’il sera éduqué aux côtés de la princesse, comme l’un des leurs.
Mais les semaines passent et les frères et sœurs du prince lui manquent. Cependant, quand l’Impératrice demande à son père de les envoyer ici, ce dernier refuse.
Déçu, le prince noie son chagrin dans des champignons bleus, hallucinogènes, qui lui permettent de “voir” ses cadets. Arnth en devient complètement addict et sombre encore plus dans la drogue et l’alcool quand la princesse (qui ne partageait pas ses sentiments) se marie avec un tahora.
C’est à ce moment qu’Uther lui envoie une lettre. Il a toujours eu un plan pour son fils et le moment est venu. Il doit recruter des guerriers pour le compte de son père sur le royaume Taho’Han, espionner le continent, puis, tuer l’Impératrice et sa fille.
Dès lors, le prince sombre encore plus et prend même ses distances avec Keira et sa fille, alors qu’il considère la petite comme sa nièce.
Un jour, la guerre éclate. Uther est tué par les mains de son fils qui lui en veut de l’avoir manipulé.
Après cinq ans de combat, Keira est déchue et Arnth monte sur le trône puis épouse sa jeune sœur.
Bien des années plus tard, Arnth meurt à son tour, empoisonné par son fils aîné.
J’ai bien aimé cette histoire qui reprend des éléments que l’on connaissait déjà un peu grâce au livre Arcaëlle.
- Say'Ui, main de Morloc:
- Une jeune mzékils est tombée amoureuse d’une esclave tahora, Hénaïs. Elle savait cette dernière condamnée, cependant, on ne choisit pas vers qui vont nos sentiments.
Hénaïs a été exécutée pour avoir volé une miche de pain à ses maîtres.
L’esprit de la tahora se présente à Say’Ui. Elle lui demande de venger sa mort un jour et de surtout, retomber amoureuse.
Le temps passe. En tant que mzékils de l’Empire Divin, Say doit faire son service militaire. Elle s’y plaît beaucoup et aime son statut de soldat.
La mort de sa bien-aimée l’a rendue froide, dure, et dépourvue de sentiments. Elle grimpe bien vite les échelons jusqu’à avoir le privilège de rejoindre l’armée de la capitale, Alzbey, où vivent le Dieu-Empereur, Morloc, et son fils Zaäkh, âgé de six ans.
Say’Ui est redoutable et sans pitié. C’est elle qui interroge les arcaėlliens en utilisant la force et elle n’a aucune pitié. (Elle a vite oublié qu’elle a aimé une personne du peuple qu’elle torture hein…).
Remarquée par Morloc, ce dernier fait d’elle le maître d’arme de son fils.
Quand l’élève dépasse le maître, Say est envoyée sur le terrain et devient le plus fidèle assassin de Morloc.
Un jour, en pleine bataille, Thaä lui apparaît et lui rappelle la promesse faite. Quand Say reprend conscience de ce qui l’entoure, elle a l’épée de Meÿ’Lindha, l’Énac, sous le menton. La main de Morloc comprend alors qu’il est temps qu’elle tienne sa promesse. Elle jure fidélité à l’Enac et rejoint ses rangs.
Je suis allée relire mes notes d’Arcaëlle mais je n’ai pas l’impression d’avoir croisé une Say’Ui dans l’histoire…
- Yukan:
- Cette histoire est contée par une elfe tricentenaire. Yukan était une jeune tahora aux ailes noires (ce qui est, logiquement, impossible).
Hazaö et Thagäel vont devenir parents. À cette époque, tous les nouveaux nés fille tahoras étaient enlevés à leurs parents dès la naissance. Quand Hazaö a senti son bébé arriver en hiver, elle a prié tous les dieux pour que ça ne soit pas une fille.
Confiée au bon soin de la sage femme, son époux offre le gîte et le couvert a un étrange früll, prêtre de Thaä.
Lorsque le bébé sort, la sage femme est désolée : il s’agit d’une fille et, en la mettant au monde, Hazaö a perdu beaucoup de sang. Thagäel va tout perdre… (mais tu vas voir qu’avec la bienveillance dont il a fait preuve à l’égard du prêtre, les dieux vont lui faire un présent :p).
L’apparence du vieux prêtre change : il s’agissait de Thaä en personne. Le Dieu offre à Thagäel la possibilité de faire un vœu. Il demande alors à Thaä de sauver sa fille d’une fille d’esclave. Le dieu embrasse les ailes de la petite qui deviennent noires (je n’ose pas imaginer comment on fait sortir un bébé avec des ailes…). Cette petite s’appelle Yukan et de grandes choses l’attendent.
- Zaäkh:
- Oh ! Une histoire sur le prince dont tombe amoureuse Meÿ’Lindha :p et ça se passe après leur rencontre, quand il part. Ahhh déjà, ça me plaît de savoir pourquoi il n’est pas revenu, même si je sens que… je ne vais pas aimer ce qui lui arrive…
Il a été fait prisonnier et ses geôliers n’ont pas l’intention de le laisser partir. Hùlickz, son ami, a été assassiné sous ses yeux quelques semaines plus tôt. Il sait qu’il est le prochain.
Sous les coups de matraque, le prince déchu apprend qu’il est devenu papa d’une petite fille. Bon sang je sens que cette histoire va me faire pleurer…
Non mais quoi ? C’est Kai’jad, l’un des généraux de la Resistance, qui est derrière tout ça ? Et sans l’accord de l’Impératrice ? :O Tout ça parce que Zaäkh est un Mzék’han…
Maintenant qu’il connaît le nom de sa fille, il ne reste qu’une chose à faire à la ministre de Mey : le pendre. Sa mort est rapide…
Eh bien… Cette dernière nouvelle répond aux interrogations que j’avais à la fin du livre principal... Je suis tellement triste pour Zaäkh et Meÿ’Lindha…
Chronologie
Une fois toutes les nouvelles finies, on a une chronologie des évènements principaux qui se sont passés en Arcaëlle. Pour le coup, peut-être que ça aurait été plus judicieux de le placer au tout début du livre.
En tout cas, c’est fou l’univers qu’a créé Audrey. Avec cette timeline, on croit vraiment que tout est réel :p
Glossaire
Enfin, pour finir le livre, on retrouve un glossaire de tous les termes utilisés (ceux liés au fluide, les peuples, etc).
En conclusion
Les recueils de nouvelles sont vraiment un format que je n’apprécie pas. J’ai besoin de me plonger totalement dans une histoire. Les nouvelles sont trop courtes, ça ne me plaît pas. Je rentre à peine dans le récit que c’est déjà fini.
Néanmoins, je suis ravie de m’être lancée dans cette lecture. À la fin du livre Arcaëlle, j’avais beaucoup de questions restées en suspens. Une nouvelle en particulier dans ce tome y a répondu (et m’a brisé le cœur).
On a un peu de tout comme histoires ici, ça va de la création d’Arcaëlle à un “épilogue” du livre principal, en passant par la naissance de quelques légendes Arcaëlliennes. Bref, c’est une vraie extension du livre de base et on sent à quel point l’univers d’Audrey est dense et riche. D’ailleurs, tout ceci est confirmé par la chronologie hyper précise et le glossaire qui ressemble à une vraie encyclopédie à la fin du livre.
Si tu veux poursuivre ton aventure en Arcaëlle et découvrir davantage cet univers, je ne peux que te conseiller de te plonger dans ce recueil de nouvelles.
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