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- le Mer 23 Nov 2022, 14:11
- Rechercher dans: Thriller / Policier
- Sujet: Le Jour des Morts
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Le Jour des Morts
Le Jour des Morts
de Kent Harrington
Résumé :
Ville frontière entre le Mexique et l’Eldorado américain, Tijuana est une improbable Gomorrhe des temps modernes où tout s’achète et se vend pour une poignée de dollars. C’est dans cette cité-fournaise gangrenée par la corruption, le bruit, la misère, la violence et le sexe qu’a fini par échouer Vincent Calhoun, un ancien Marine devenu agent de la DEA, les Stups américains. Accro au jeu et endetté, Calhoun se maintient à la surface en monnayant ses services de passeur. Immigrants clandestins, criminels condamnés, barons de la drogue : peu importe la cargaison pourvu que l’argent rentre.
La veille du jour des Morts, Céleste Stone débarque d’un car de prisonniers nouvellement libérés sur la grand-place de Tijuana. Dix ans après un premier coup de foudre fatal et une condamnation pour viol sur mineure, alors qu’il est professeur d’espagnol et Céleste lycéenne, Calhoun retombe instantanément, viscéralement amoureux de la jeune femme. À bout de course, épuisé par une fièvre infectieuse, il veut croire au retour de sa bonne étoile ; la réapparition de Céleste précipitera pourtant sa descente aux enfers.
Le Jour des Morts de Kent Harrington est un grand thriller noir, une œuvre puissante qui explore les profondeurs de la corruption humaine en quête d’un peu de lumière, celle d’une possible rédemption.
Mon avis :
L’histoire commence en début d’après-midi, à Tijuana, au Mexique, le 1er novembre.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
On fait la rencontre de Vincent Calhoun, un américain dont la carrure pourrait en effrayer plus d’un. L’homme doit de l’argent à un anglais qui a élu domicile à Tijuana. Il doit trouver deux cent vingt huit mille pesos avant le lendemain.
L’anglais lui propose alors une offre : il accepte de faire un job pour lui et il oublie sa dette. Slaughter veut que Calhoun fasse passer la frontière à Franck Guzmán, un criminel recherché par la police.
Fiou je m’ennuie… Les pages filent et, pour le moment, il ne se passe rien…
Vers 17h30, Calhoun rejoint Castro qui fait partie de la police judiciaire mexicaine et qui organise des traversées clandestines de la frontière. Il a prévu trois passages le lendemain.
Calhoun semble être lui aussi un flic corrompu, à la différence de son équipier, Breen. Ce dernier en a assez de tout ça. Il veut rentrer au pays je pense.
Calhoun travaille pour la brigade des stupéfiants (autant dire qu’au Mexique, ça ne sert pas à grand-chose).
À 23h, Paloma Vasco traverse la frontière américaine pour entrer au Mexique. Elle me donne l’air d’être une prostituée.
Le lendemain, à l’aube, Calhoun est assis au bar où il attend la jeep qui va lui permettre de faire les passages. Il observe alors le bus du pénitencier déposer les prisonniers fraîchement libérés. Parmi eux se trouve une femme qu’il a autrefois connu : Céleste Stone. C’est une jeune américaine d’à peine vingt-cinq ans qui n’a pas eu un « séjour » facile en prison. Sans le sous, les gardiens et même le directeur se sont occupés d’elle (si tu vois ce que je veux dire).
Bah dis donc…. Le directeur de la prison en personne vient la chercher pour la ramener avec lui. Il est amoureux d’elle. Mais Calhoun, qui était allé à la rencontre de la jeune femme, intervient. Il dit au directeur qu’elle est à présent entre les mains des stups. Le Mexicain fait demi tour et abandonne..
La jeune américaine se rend alors compte que le directeur lui a piqué son passeport. Elle grimpe dans la jeep de Calhoun, sans trop savoir où il va l’emmener.
Calhoun et Céleste se sont rencontrés quand elle était encore lycéenne et lui professeur. Ils avaient une relation secrète jusqu’à ce que le père de la jeune fille les surprenne. Dès lors, la carrière de Calhoun était finie et il s’est engagé dans la marine à la suite d’une décision judiciaire. Néanmoins, il n’a jamais regretté ce qu’il s’est passé.
Bon… À mon avis, il y a dû se passer plus de trucs que ça… Elle l’a trahi d’une manière ou d’une autre (en témoignant contre lui peut-être) ?
Quoi qu’il en soit, Vincent l’accompagne à sa chambre d’hôtel où il la laisse pendant qu’il va s’occuper de ses affaires.
Eh bien en fait, ça a été le coup de foudre dès leur première rencontre. Calhoun était un nouveau professeur stagiaire de 25 ans, et Céleste était une lycéenne de 17 ans.
Comme convenu, Calhoun rejoint Castro. Ensemble, ils prennent la direction du ranch Wang pour récupérer leur cargaison. Cependant, leur jeep s’enlise dans le sable du désert et ils sont repérés par une patrouille de la police judiciaire. Mais ça s’annonce mal… Les hommes ne sont pas « en service » actuellement. Autrement dit, les emme*des ne sont pas loin, surtout avec leur chargement : quatre jeunes chinoises qui ne parlent pas un mot anglais (oui, notre homme fait du trafic d’humains).
C’est un miracle qu’ils arrivent à s’en sortir (après avoir tué les quatres flics). Moins d’une heure plus tard, ils sont de retour à Tijuana, dans l’hôtel qui leur sert de repère. c’est d’ailleurs là que Breen appelle : Wang a été arrêté et il a balancé Calhoun en précisant qu’il fait du trafic de clandestins. Il faut qu’il aille au bureau… Mais pour l’heure, les problèmes continuent : Castro et lui viennent d’apprendre que les filles sont bourrées d’héroïne (et comme elles n’ont pas de bagages, c’est en elles…).
Calhoun va crever ou quoi ? Il a de la fièvre, des crampes, il s’évanouit… Il a vraiment l’air mal.
Castro le force à voir un médecin qui lui annonce qu’il a choppé la dengue. Eh bah quel médecin. En gros, il ne peut rien faire pour lui, même pas lui donner des médocs pour le soulager. Il lui réclame 50 dollars et le mets dehors en lui disant que s’il commence à saigner des oreilles ou des gencives, c’est que ça s’aggrave et dans ce cas, il ferait mieux de trouver un hôpital américain. Mais il ne se fait pas de souci. Pour le médecin, Vincent a l’air en forme (lol).
Il se passe pas grand chose dans ce livre. Je pensais, au vu du titre, que la Fête des Morts serait davantage mise en avant, mais pas du tout. Je m’ennuie…
Arrivé au bureau, Breen apprend à Calhoun que les affaires internes sont au courant de toutes ses magouilles depuis qu’il est en poste à Tijuana. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne l’interpellent. Toujours selon Breen, les gars l’attendent le lendemain à Palmdale. L’idée est de l’arrêter sur le sol américain et non sur le sol mexicain, pour préserver les apparences…
Castro et Calhoun rencontrent un latino américain, Vasco (tiens tiens… Comme la nana du début). L’homme, riche, leur demande de le faire traverser illégalement, ainsi que sa femme et sa fille (probleme d’argent avec la banque, il ne veut pas signer de registre en entrant sur le territoire et il veut que sa femme et sa fille ne se doutent de rien). Les deux hommes acceptent malgré la menace qui pèse sur Vincent.
Comme s’il n’était pas déjà assez dans la merde, Vincent va emprunter de l’argent à un autre gangster mexicain afin de pouvoir parier sur une course pour laquelle il a eu un tuyau. S’il ne rend pas l’argent dans quatre heures, c’est un homme mort…
Et en plus de ça, il s’encombre d’un couple d’indien qu’il va aider à passer la frontière contre une bouchée de pain… Il va y avoir trop de passages à gérer…
Il est 11h20 quand tout le monde s’engouffre dans la jeep. Six personnes en plus de Calhoun et Castro. La fièvre fait un peu perdre les pédales à Vincent. Cela dit, Castro n’a pas l’air surpris de sa conduite, même s’il a aussi peur d’y passer cette fois.
D’ailleurs, pour gagner trente minutes, ils vont sauter par-dessus le canyon, comme ils ont l’habitude de le faire.
Finalement, ils arrivent tous sains et saufs à Palmdale à 12h30.
Une fois là-bas, Calhoun en profite pour se rendre au ranch Stone, là où vivait Céleste. Sur place, il se rend compte de 2 choses : que c’est à lui qu’il en veut pour ce qu’il s’est passé, et non à elle, et surtout, il comprend qu’il est amoureux d’elle depuis dix ans.
De retour à son hôtel à Tijuana, lui et Céleste font l’amour. La jeune femme lui apprend qu’elle aussi l’aime depuis 10 ans.
À 14h30, il se rend à une course de lévriers. Il a eu un tuyau. L’un des chiens, le 99, va être dopé. Il faut tout miser sur lui. C’est donc ce qu’il fait. Perso, je le sens mal… Je sens qu’il ne va pas pouvoir rembourser ses dettes…
Eh bah voilà, comme je m’y attendais, le chien n’a pas fini la course. Alors qu’il était en tête et allait gagner, il a eu un éclatement de la rate. Eh bien, il est dans la merde.
Breen le rappelle. Changement de programme du côté des flics : au lieu de l’attendre à Palmdale, ils vont directement le cueillir à Tijuana.
En attendant, il doit s’occuper des chinoises pleines d’héroïne. Pris par le temps, il décide de passer tout simplement par la frontière en utilisant sa carte des stups. C’est couillu, mais ça peut marcher. Sauf que l’une des filles à l’un des sachets qui remonte de son estomac : elle est en train de s’étouffer et sort de la jeep. Bref, ça attire l’attention mais grâce à la technique de Heimlich, Calhoun arrive à la sauver et passe sans problème la frontière.
À 19h, il est de retour à son hôtel. Prochaine mission : rencontrer Slaughter sur la place et faire un prochain passage vers 22h.
Slaughter lui reparle de Guzmán. S’il le fait traverser ce soir, il épongera la date que Calhoun a envers lui et celle qu’il a envers El Cojo à qui il doit plus de cent mille pesos. Vincent n’a pas vraiment d’autres solutions. S’il ne les rembourse pas, c’est dans un sac mortuaire qu’il finira. Mais Guzmán, ça va être chaud… C’est un gros poisson. S’ils se font choper par les flics, ceux-ci tireront a vu, tant pis pour les dommages collatéraux.
Ah tiens… Paloma Vasco, la nana du début, bah c’est la fille de l’avocat latino que Calhoun doit faire traverser et elle a une relation avec Céleste (qui est bisexuel et les veut tous les deux, Paloma et Vincent).
Oh la vache… Je sens que tout ça va mal finir… Guzmán est un homme obèse qui ne peut même pas marcher. Il veut absolument emmener sa petite amie, mais impossible. Alors Calhoun appelle Breen et lui demande de la conduire à Los Angeles. Quand son ami comprend qui est l’homme allongé sur le diable (bah oui, il a besoin d’un diable pour le transporter (tu sais c’est un chariot à deux roues qu’on utilise pour les déménagement)), il sort son flingue, mais la petite amie est plus rapide et l’élimine.
C’est une belle merde… Même s’il a perdu son ami, Calhoun n’a pas le choix : il doit faire cette mission s’il veut éponger ses dettes. Malheureusement, sa maladie empire… Il est de plus en plus faible et mal au point. C’est clairement du suicide et il embarque Castro avec lui dans cette histoire.
Une émeute se déclenche en ville au moment où Castro, Calhoun et Guzmán quittent l’hôtel en jeep pour tenter de regagner la frontière. Céleste, elle, a disparu
Non mais attend… Les Vasco sont des gangsters ? Ils braquent une banque et Paloma a entraîné Céleste avec elle
La mère Vasco est morte. Céleste, Paloma et son père prennent la fuite après avoir tué des policiers.
L’émeute a pour but de tuer tous les étrangers et les homosexuels. Même Slaughter demande de l’aide à Calhoun pour quitter la ville. Mais Vincent refuse de l’aider et des émeutiers se chargent de lui (un problème en moins ?).
Finalement, Céleste et les Vasco les rejoignent sur la place, mais le père est trop anéanti pour partir avec eux.
Pour semer deux jeep, Calhoun et sa cargaison se cachent dans un canyon où coule une rivière. Leur jeep s’enlise. Ils se séparent de Guzmán qui, avec son poids, les empêche de libérer le véhicule. Vasco et Vincent poussaient la jeep quand la jeune femme s’en est pris à lui. Il a riposté. Elle ne s’est pas relevée. Il ne reste donc plus que Céleste, Castro, Calhoun et les sacs du cambriolage de la banque.
Mais les jeep les ont repérés et la voiture peine à repartir. Alors Vincent va pousser jusqu’à ce que Castro et Céleste soient sauvés. Il se sacrifie pour eux.
En conclusion
Ce livre me laisse perplexe. J’ai été dupée par le titre et la couverture. Je m’attendais à une histoire un minimum en rapport avec la fête mexicaine de Día de los Muertos. Eh bien pas du tout ! En fait, le seul rapport qu’il y a c’est que toute l’action se déroule sur 24h, pendant la fête. D’ailleurs, cette durée plutôt courte pour tout le livre donne parfois des incohérences de timing. Les personnages voyagent beaucoup, rencontrent des difficultés et tu te demandes comment les délais sont respectés… Les scènes vont trop vite, tout comme les actions. On reste dans du superficiel partout, que ce soit au niveau des descriptions physiques des personnages ou même de leur caractère, ou encore des lieux. J’aurai aimé me plonger dans la Fête des Morts. J’aurai aimé voyager au Mexique. Finalement, on ne fait que suivre Vincent Calhoun, un flic ripoux accroc aux jeux qui arrondit ses fins de mois en “travaillant” comme passeur. Je ne me suis pas attachée aux personnages, aucun d’eux ne m’a vraiment touché (à la limite, mais vraiment un chouilla riquiqui Breen… Et encore…). Bref, je n’ai pas vraiment apprécié ma lecture parce que je m’attendais à autre chose et pas à une histoire de magouilles, trafic d’humains, révolte, etc…
Néanmoins, la fin m’a plu (c’est déjà ça ^^)
#Mexique #drogue #cartel
- le Lun 17 Oct 2022, 13:54
- Rechercher dans: Romans & Nouvelles
- Sujet: Les Chroniques froissées
- Réponses: 2
- Vues: 235
Les Chroniques froissées
Les Chroniques froissées
de Teddy El Bour
Résumé :
Je suis accroché à mon clavier et mon verre n’est pas encore vide. Un bon début pour s’adresser à un auditoire invisible et inconnu. Qu’est-ce que les Chroniques, me demandez-vous ? Elles sont de ces histoires qu’on ne raconte pas. Elles sont votre monde et elles sont le mien.
Conservez les Chroniques. Partagez-les. Vous détenez, non pas mon chemin, mais LE chemin des laissés pour compte. Ceux pour qui l’alcool, la drogue et le suicide représentent la seule issue encore possible.
Mon avis :
Pour que cela soit plus simple, j’écrirai mon avis nouvelle par nouvelle.
- Un braquage en bas nylon:
Derek et Travis sont deux gars qui discutent dans un bar de leur coup du lendemain soir, un braquage de bijouterie (avec la patronne en tant que complice). Mais probleme : Travis s’est pris la tête avec son cousin qui a couché avec sa femme et il la balancé par la fenêtre du sixième étage (la police croit au suicide).
La barmaid, Alicia, a tout entendu et veut en être. Elle réclame 10% du butin, sinon elle les balance au flic. Travis pète un câble, lui envoie son poing dans la figure, casse une bouteille et la transperce de part en part. Plus d’Alicia…
Sauf que le barman était le mari d’Alicia. Il sort un flingue et zigouille les deux mecs.
Fiou… Eh bien… Le ton du livre est donné non ?
- Pointer pour exister:
Dicky travaille dans une sorte d’Easy Cash. Un salaire de misère pour un taff pas terrible.
La vache, son patron est un gros c*n en plus… Le stagiaire n’a fait qu’une demie journée et annonce déjà qu’il ne reviendra pas (ça ne m’étonne même pas).
Une fois la journée finie, Dicky rentre chez lui.
Le lendemain, la routine recommence.
Je pense que beaucoup de personnes vivent des journées qui ne sont que d’éternels recommencement… C’est flippant hein ?
- Juste une auto-stoppeuse:
Voilà deux ans que Clara est morte. Son compagnon n’arrive toujours pas à se remettre (non… le temps ne guérit pas toutes les blessures). Il roule sans but depuis plusieurs kilomètres.
L’homme n’arrive pas à remonter la pente. Il envisage de se suicider.
Arrêter sur une air de repos pour refaire le plein, une jolie jeune femme l’accoste et lui demande s’il serait d’accord pour la prendre en stop.
Elle a tout de suite capté qu’il n’allait pas bien et qu’il s’apprêtait à faire une connerie. Elle a l’air tout aussi paumée que lui (son mec s’est tiré avec son frère). C’est ainsi que Manon et Derek décident de voyager ensemble.
Grâce à Manon, Derek oublie ses pensées suicidaires. Elle lui redonne goût à la vie.
Youhouuuuu première nouvelle positive :p
- Un bout de béton:
Encore une nouvelle bien sombre. Cette fois, nous sommes en compagnie de clochards qui sont utilisés pour faire des transactions douteuses. On a aussi le cliché : dès qu’ils ont de l’argent, c’est pour acheter de l’alcool…
Je n’ai pas été fan de cette nouvelle, mais je ne sais pas pourquoi… Peut-être à cause du cliché du clochard alcoolique ?
- Les portes de la guérison:
M. Williams est dans un hôpital psychiatrique et est bourré d’antidépresseurs qui le font planer.L’homme a des cicatrices aux poignets (a-t-il tenté de se suicider ?). Je me demande aussi s’il n’a pas fait du mal à une femme… Quoi qu’il en soit, son psychiatre, en plus des antidépresseurs, lui prescrit encore plus de séances de sismothérapie (traitement par électrochoc). M Williams déteste ça. Ces séances lui font perdre la mémoire.
Cet homme s’appelle Derek Williams et est obsédé par une autre patiente, Ophélia. Ah… En fait, c’est une hallucination/ souvenirs. Ophélia est morte… Certainement qu’il l’a tuée…
Est-ce que le Derek qu’on retrouve régulièrement dans les nouvelles est le même à chaque fois ?
- La belle et le moustachu:
On commence cette histoire dans un bar. C’est un thème assez récurrent et, mine de rien, l’alcool est souvent au cœur des histoires, non ?
Une jeune femme allume un vieux moustachu qui n’arrête pas de payer des tournées. Elle veille à ne jamais trop boire et, avant que l’homme ne parte, elle lui vole son portefeuille.
Elle est ensuite accostée par Raylan, un homme venu boire une dernière fois avant de suicider. Cependant, la rencontre avec Olivia change la donne. Il la ramène chez lui et lui propose de l’aider à reprendre sa vie en main. La jeune femme quitte l’appartement en promettant d’y réfléchir. Mais ça ne durera pas longtemps… Le moustachu est venu récupérer son portefeuille. Le lendemain, Olivia est étendue sur le trottoir, la gorge en sang.
- Une route déserte:
Est-ce que cette histoire ne serait pas positive ?
Un homme est un alcoolo mais il s’endort au bar et fait un mauvais rêve. Dans celui-ci, il croise la route d’une petite fille qui se noie et est accusé de son meutre. Il va aller sur la chaise électrique.
Heureusement, tout ça n’était qu’un cauchemar. Néanmoins, ça aide l’homme qui se jure de ne plus jamais toucher une goutte d’alcool.
- Un dernier verre:
Eh bien… Encore une histoire sombre. Un homme est amoureux d’une femme qui décide de partir à l’étranger. Un voyage qu’elle attend depuis longtemps.
L’homme n’ose pas lui dire qu’il l’aime. Alors elle s’en va et lui sombre dans l’alcool.
- Sous la surface du monde:
Bon bah j’ai pas tout compris à cette histoire…
- Le purgatoire:
On se retrouve dans une prison où un prêtre vient de débarquer. La rumeur circule que c’est un pédophile et, dans ce genre d’endroit, ce sont les taulards eux-mêmes qui « punissent ». Mais le curé a plus d’un tour dans son sac et proclame haut et fort qu’il peut sauver leur âme de l’enfer. Bref, tout le monde va se confesser.
L’un des hommes, Derek (eh oui encore lui), semble avoir des problèmes psychiatriques. Quand il va voir le prêtre, il pète un câble et lui brise la nuque.
On apprendra plus tard que l’homme a bel et bien violé un paquet de gamines…
- La loi de Murphy:
Un mec veut récupérer son fric et fait buter quelqu’un par un certain Paul. Ce dernier n’a pas vu sa fille depuis un moment et son « patron » lui conseille d’utiliser sa paie pour renouer avec elle.
Quand il a tué la cible, Paul rentre chez lui où une lettre l’attend. Sa fille est morte d’un cancer. Il se suicide.
La vache… Y a pas une seule histoire positive là-dedans C’est pas du tout ma tasse de thé.
- Rose:
Oh .. C’est peut être ma nouvelle préférée celle-là. Un homme qui pleure son amour perdu et qui se rend chaque jour au parc de jeux pour enfants.
Un jour, il croise une fillette du nom de Rose. Cette petite lui apprend que sa mère est morte et que son père est triste. Le jour de l’anniversaire de sa mère, son père se pend.
Les années passent et Derek ne revoit pas la fillette. Pourtant, elle est là le jour de sa mort. Est-ce que la petite était un fantôme ? Une hallucination ?
- Le prix de la liberté:
Ohhh c’est la première nouvelle où le narrateur est une femme
Zoe est une prostituée.
Ce soir, c’est avec un fils de sénateur qu’elle passera la nuit, pour la somme de 500 dollars. Mais le mec est carrément cinglé et éjaculateur précoce. Quand Zoe se moque de la rapidité à laquelle il a « lâché la purée », il pète un plomb, la frappé, l’attache sur le ventre au lit et lui enfonce violemment un pied de chaise dans son vagin. Il part au petit matin, en la laissant baigner dans son sang. Je doute qu’elle va survivre et pouvoir atteindre son objectif : économiser assez pour fuir à la Nouvelle-Orléans.
- Un jour de septembre 1992:
Cette nouvelle est particulière pour moi, pour la famille, parce qu’elle est basée sur un fait réel qui a touché l’un de nos proches.
Evelyne est une jeune maman d’un petit de 2 ans qui travaille en blanchisserie. Son patron est un vrai con qui semble plus intéressé par le rendement que par la sécurité des employés. Aujourd’hui, il fait d’ailleurs passé un test de rendement à la sécheuse-repasseuse. Quand Eve remarque que la grille de sécurité qui sépare l’utilisateur des rouleaux aspirants a disparu, Corbin, son patron, lui explique qu’ils cherchent à améliorer le système.
Étant donné que la machine n’a plus de système de sécurité, elle est automatiquement à l’arrêt. Le chef demande alors à un technicien de bidouiller le contacteur pour forcer son démarrage.
Un balai avait été mis à la place de la grille, mais sous les vibrations de la machine, il finit par sortir de son emplacement. Dans un réflexe, Évelyne l’attrape. Le bout de bois est aussitôt happé par les rouleaux aspirants, tout comme Évelyne. D’abord son bras droit, puis le bras gauche. Les chefs, non loin d’elle à prendre des notes, ne font qu’une remarque quand la machine émet un bruit étrange : « cette crétine a lâché le balai ». Les connards… Enfin, ils s’aperçoivent qu’elle est en train de se faire aspirer par la machine. Malheureusement, à cause de la bidouille du technicien, le bouton d’arrêt d’urgence n’est pas fonctionnel… Quand celui-ci coupe le courant général, Evy a les deux bras calcinés et broyés.
Le verdict des médecins est sans appel : amputation des deux bras et d’une épaule…
- Les chroniques froissées:
C’est la petite note de l’auteur il nous explique le pourquoi de ce livre : donner une importance au laisser pour compte et nous faire prendre conscience que, peut être, nous sommes des privilégiés (oui, après avoir lu ce livre, je me considère comme chanceuse et privilégiée d’avoir la vie que j’ai).
En conclusion
Les nouvelles sont courtes et se lisent rapidement. La plume est fluide et certaines histoires sont poignantes. Néanmoins, je n’ai pas lu le livre d’une seule traité.
À environ la moitié du livre, j’ai eu de plus en plus de mal à me plonger dans les nouvelles. Chacune d’elles reprend les mêmes thèmes : alcool, vie amoureuse pourrie, suicide, prison, prostitution, …. J’avoue que lire tant de noirceur après une journée de travail, ça ne m’emballait pas. Pourtant, comme le précise Teddy a la fin de son ouvrage, ce recueil de nouvelles a pour but de mettre en avant les « laissés pour compte », de mettre en lumière ceux qu’on ne regarde même pas. Pour être tout à fait honnête, le mot de l’auteur à la fin du recueil m’a fait réfléchir et donne tout son sens à chacune des histoires qu’ils nous racontent. Certains sombrent et n’ont malheureusement personne vers qui se tourner pour les aider à remonter la pente. D’ailleurs, cette remarque est d’autant plus vraie si tu lis la nouvelle “Juste une auto-stoppeuse” : parfois, une seule personne peut te redonner envie de vivre et donner à ta vie un tout autre tournant.
Même si le livre vaut la peine d’être lu, je te le déconseille si tu n’es pas au top de ta forme moralement parlant. Les histoires sont vraiment sombres et limite déprimantes. Certaines sont poignantes et tu en viens à te demander si l’auteur lui-même ne s’est pas inspiré de son propre vécu…
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