5 résultats trouvés pour ALLegrand
- le Jeu 02 Juin 2022, 13:02
- Rechercher dans: Fantasy & Fantastique
- Sujet: Mémoire d’Arcaëlle
- Réponses: 0
- Vues: 408
Mémoire d’Arcaëlle
Mémoire d’Arcaëlle
de A.L. Legrand
Même s'il ne s'agit pas d'une saga, ce livre fait partie du même univers que Arcaëlle : La Bataille Eternelle.
Résumé :
La mémoire d’Arcaëlle ne doit pas se perdre, pour cette raison je dois te conter quelques histoires du passé. En ces pages tu rencontreras des arcaëlliens au destin capricieux. Du plus humble inconnu en passant par le Dieu-Empereur Morloc jusqu’à Thaä, parcoures ces pages, et découvre la vie d’autrefois.
Mon avis :
Etant donné qu'il s'agit d'un recueil de nouvelles, j'ai décidé d'écrire mon avis pour chacune d'elles
Au fil de ma lecture
- Özan créa Thaä, Thaä créa la vie:
- Özan est le dieu du chaos. Il régnait sur Arcaëlle, une planète de feu et de glace, irrespirable, bien avant toute vie.
Pour pouvoir se mesurer à quelqu’un, Özan créa Thaä. Cet être est à moitié masculin, à moitié féminin (il peut jongler entre les deux genres). L’un de ses yeux est rouge comme le feu, l’autre bleu comme la glace. L’une de ses ailes est noire, alors que l’autre est blanche.
Leur puissance est équivalente. En réalité, aucun des deux ne peut gagner. Le combat étant interminable, Özan prend la fuite.
Pour vaincre son père, Thaä décide de créer à son tour ses enfants qui deviendront par la suite des dieux. C’est ainsi que sont nés Gar’haz (dieu des morts et des enfers), Jurk (déesse de la compassion) et Ge-ban (déesse des arts de la guerre).
Sous les conseils de Jurk, Thaä prend une goutte de sang de Gar’haz qu’elle dépose sur le ventre de la déesse de la compassion. Née alors Xad-Jo, la déesse de la lumière et de la beauté.
Tous ces noms me parlent et j’avoue que je suis ravie de découvrir la création de ce monde Je pense que j’aurai préféré lire tout ça avant de lire Arcaëlle. Tu démarres l’histoire avec des bases comme ça
Xad-Jo crée alors le soleil, obligeant Özan à se cacher dans un volcan en éruption. La glace fond, créant ainsi des étendus d’eau.
Thaä décide ensuite de peupler le monde avec des créatures mortelles. Elle fait naître May’Veal, la déesse du monde aquatique pour peupler les océans et rivières. Puis, Thaä lui-même crée la nuit, avec la lune et ses étoiles.
Thaä continue sa création et engendre d’autres dieux, puis, il “aménage” un peu la planète pour faire apparaître des territoires et continents. Kaïl est le plus grand d’entre eux, et c’est lui qui accueillera les mortels.
En combinant une plume de chacune de ses ailes ainsi que des mèches de cheveux de sa part féminine et masculine, le dieu crée les deux premiers Arcaëlliens : Taho’Han et Mzék’Han. Il leur fournit ensuite à chacun une épouse.
Voyant leur créateur créer des êtres, les autres dieux en font autant. La faune, la flore et d’autres races commencent à peupler le monde.
Özan finit par sortir de son volcan pour aller manipuler une créature et la pousser à défier les dieux. Quand Araä tue l’un d’eux, Thaä descend sur terre, l’a banni sur le territoire de Taho’Manok et lui interdit d’utiliser son fluide (la magie arcaëllienne).
Özan continue sa manipulation et pousse Araä à confectionner des armes que le dieu du chaos cache un peu partout. Il attend ensuite patiemment de choisir ses élus pour qu’ils puissent se servir de ses armes…
- Un appétit mortel:
- Cette histoire concerne les lorcqs. Ces créatures se nourrissent du fluide des êtres vivants d’Arcaëlle, les tuant en les en vidant.
Le lorcq de l’histoire semble culpabiliser. Il ne peut pas s’empêcher de tuer. Sa faim est insatiable et mortelle pour ses victimes.
Äzen’öl était mourant quand il a rencontré une fillette de douze ans aux ailes noires, une mzékils. Cela faisait plusieurs jours qu’il s’était refusé de manger. Mais là, l’odeur du fluide de la petite l’obsède, alors, il l’aspire jusqu’à ce que la mzékil ne soit plus qu’une poupée de chiffon.
Rongé par le remords et la culpabilité, Äzen’öl se jure d’essayer de faire des bonnes actions pour compenser cet acte atroce. Il espère un jour trouver un substitut au fluide pour que son espèce puisse survivre sans tuer.
Mon problème avec les dieux et déesses, c’est que les gens les prient quand ils se sentent en danger alors que ce sont les divinités elles-même qui ont créé ces dangers.
Par exemple, ici, je comprends Äzen’öl. Ce sont les dieux qui ont créé son espèce. Ce sont eux qui ont décidé qu’ils devaient se nourrir du fluide pour manger. Ce sont eux qui ont décidé que les lorcqs devraient tuer pour vivre… c’est à cause d’eux qu’Äzen’öl est rongé par le remord et la culpabilité…
- L'espoir comme étendard:
- Ryplan est un bourreau qui considère que tuer est son art. Le mzékils est au service du Dieu-empereur Morloc et son plus grand rêve est de tuer l’Enac, l’Elu des Dieux.
Il torture alors une jeune tahora du nom de Mäalys. La jeune fille âgée de 16 ans croit tellement en l’Enac que ça lui permet de tenir, de ne pas crier de douleur. Après 18 coups de fouet, elle est jetée dans une fosse où elle est enterrée vivante.
J’ai aimé cette histoire, même si je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être que j’ai aimé le fait que Mäalyse se raccroche à l’histoire de l’Enac pour supporter et accepter son destin…
- Humaine ou lupan ?:
- Noraël est une jeune femme dont la mère humaine a été tuée par des lupans alors qu’elle venait de la mettre au monde. Elle a été “sauvée” et prise sous l’aile d’Argowän dont l’instinct maternel a protégé le bébé alors qu’il allait être exécutée. La chef de meute l’a ensuite confié à Ergowën, une lupan qui venait d’avoir son cinquième enfant. Noraël serait élevée comme une lupan.
Lorsqu’à 16 ans, son fluide s’est manifesté, elle a mis le feu à un arbre, se faisant repérer par le gibier qu’elle chassait. Elle a été sévèrement punie.
Sa mère d’adoption, de colère, a provoqué en duel son bourreau et est morte sur le coup. Noraël a ainsi été chassée de son village.
Après quelque temps, elle a été recueillie par un elfe qui lui a appris à maîtriser son fluide et à parler correctement.
Lorsque que Noraël atteint l’âge de 18 ans, le vieil elfe la conduit à Alzbey pour qu’elle y fasse son service militaire.
Un an plus tard, la jeune fille a changé mais ne se sent toujours pas à sa place dans ce monde. Elle décide de rejoindre la Résistance et se rend donc à Hytraz, la capitale de Taho’Manok.
- Cours aussi vite que le vent !:
- Morloc sait que l’Enac est une jeune tahora. De ce fait, toutes les tahoras de sexe féminin possédant le fluide sont traquées et tuées. Leur seule chance de survie est de fuir vers Taho’Manok. C’est ce qu’essaie de faire May’Lin.
Elle est poursuivie par un chasseur d’esclaves, un lorcq qui va pouvoir se nourrir d’elle puisqu’elle est condamnée à mort.
Le lorcq la rattrape facilement et aspire tout son fluide. May’Lin est enfin libre…
- Destin:
- Oh ! Dans cette histoire, on découvre Morloc quand il était adolescent, âgé de 16 ans seulement. Il a tué à main nues son frère et, avant ça, il s’amusait à tuer de petites bêtes (il est fou depuis toujours en fait…).
Pour sa “défense”, il avait mangé un champignon hallucinogène mais bon… Ça ne change rien au fait qu’il soit fou.
Une fois son frère mort, il l’a dépecé dans le but de le manger afin de prendre sa force…
Une voix le pousse ensuite à continuer de consommer les champignons bleus et l’incite à tuer toute sa famille pour monter sur le trône. Évidemment, tout ça est dans sa tête. Mais c’est comme ça que tout a commencé…
- Je serai un grand aventurier:
- Petit früll a choisi son destin : il se formera au maniement des armes et à la magie pour venir en aide et guider l’Élu dans sa quête.
Alors, à l’adolescence, et contre l’avis de ses parents, Hÿtev quitte son village (en réalité, il fugue).
Malheureusement, ce n’est pas un combattant. Il est chétif et fragile. A peine a-t-il quitté son village qu’il est pris à parti par des brigands. Ils le battent à mort.
Petit früll ne quittera jamais sa forêt.
- Légende de loup:
- Une arcaëllienne louve vient au monde. Personne ne sait qui est son père et sa mère est morte en couche. Pensant à un mauvais présage, son peuple l’abandonne en forêt, laissant le soin au froid de l’hiver d’achever le nourrisson. C’était sans compter sur l’intervention de Thaä.
Il envoie une créature divine qui réchauffe le nouveau né, puis, appelle une meute de loups blanc qui prend en charge le bébé.
Dix ans plus tard, Lian’Arä fait complètement partie de la meute et est une bonne prédatrice.
L’Alpha se demande si elle n’est pas l’être qui rassemblera tous les peuples canins dont parle la légende…
Durant 15 ans, la lupan a été formé puis, les clans l’ont envoyée sur Kaïl pour affronter Ga’Nyho. Mais à peine arrivée, elle a été attaquée et envoyée dans une arène pour un combat à mort. La légende ne s’est jamais réalisée…
- La naissance du Kaöken:
- Acïrel, un pirate redoutable et redouté, est avide de pouvoir. Il veut mettre la main sur le trident de la déesse des mers et océans afin de pouvoir ensuite défier tous les dieux d’Arcaëlle.
Kaliqua, le dieu de la malice, décide de s’amuser avec lui et le met sur la piste du trident.
Mais la déesse de la mer ne compte pas laisser cet être avide s’en emparer. Elle décide alors de le transformer en Kaöken, un monstre aquatique, gardien du trident. Eh bien… Le pirate est à présent fort mais… Mais il est à jamais prisonnier des eaux, à deux pas l’objet qu’il convoitait…
- Manigances:
- Arnth, l’ainé du roi de Mzék’Han, part vers l’Empire Taho’Han dans le but de tenter de l’unifier à celui de son père. Il est accueilli à Alzbey par l’Impératrice et sa fille aînée, Keira, dont le prince tombe tout de suite amoureux.
L’Impératrice lui apprend qu’il sera éduqué aux côtés de la princesse, comme l’un des leurs.
Mais les semaines passent et les frères et sœurs du prince lui manquent. Cependant, quand l’Impératrice demande à son père de les envoyer ici, ce dernier refuse.
Déçu, le prince noie son chagrin dans des champignons bleus, hallucinogènes, qui lui permettent de “voir” ses cadets. Arnth en devient complètement addict et sombre encore plus dans la drogue et l’alcool quand la princesse (qui ne partageait pas ses sentiments) se marie avec un tahora.
C’est à ce moment qu’Uther lui envoie une lettre. Il a toujours eu un plan pour son fils et le moment est venu. Il doit recruter des guerriers pour le compte de son père sur le royaume Taho’Han, espionner le continent, puis, tuer l’Impératrice et sa fille.
Dès lors, le prince sombre encore plus et prend même ses distances avec Keira et sa fille, alors qu’il considère la petite comme sa nièce.
Un jour, la guerre éclate. Uther est tué par les mains de son fils qui lui en veut de l’avoir manipulé.
Après cinq ans de combat, Keira est déchue et Arnth monte sur le trône puis épouse sa jeune sœur.
Bien des années plus tard, Arnth meurt à son tour, empoisonné par son fils aîné.
J’ai bien aimé cette histoire qui reprend des éléments que l’on connaissait déjà un peu grâce au livre Arcaëlle.
- Say'Ui, main de Morloc:
- Une jeune mzékils est tombée amoureuse d’une esclave tahora, Hénaïs. Elle savait cette dernière condamnée, cependant, on ne choisit pas vers qui vont nos sentiments.
Hénaïs a été exécutée pour avoir volé une miche de pain à ses maîtres.
L’esprit de la tahora se présente à Say’Ui. Elle lui demande de venger sa mort un jour et de surtout, retomber amoureuse.
Le temps passe. En tant que mzékils de l’Empire Divin, Say doit faire son service militaire. Elle s’y plaît beaucoup et aime son statut de soldat.
La mort de sa bien-aimée l’a rendue froide, dure, et dépourvue de sentiments. Elle grimpe bien vite les échelons jusqu’à avoir le privilège de rejoindre l’armée de la capitale, Alzbey, où vivent le Dieu-Empereur, Morloc, et son fils Zaäkh, âgé de six ans.
Say’Ui est redoutable et sans pitié. C’est elle qui interroge les arcaėlliens en utilisant la force et elle n’a aucune pitié. (Elle a vite oublié qu’elle a aimé une personne du peuple qu’elle torture hein…).
Remarquée par Morloc, ce dernier fait d’elle le maître d’arme de son fils.
Quand l’élève dépasse le maître, Say est envoyée sur le terrain et devient le plus fidèle assassin de Morloc.
Un jour, en pleine bataille, Thaä lui apparaît et lui rappelle la promesse faite. Quand Say reprend conscience de ce qui l’entoure, elle a l’épée de Meÿ’Lindha, l’Énac, sous le menton. La main de Morloc comprend alors qu’il est temps qu’elle tienne sa promesse. Elle jure fidélité à l’Enac et rejoint ses rangs.
Je suis allée relire mes notes d’Arcaëlle mais je n’ai pas l’impression d’avoir croisé une Say’Ui dans l’histoire…
- Yukan:
- Cette histoire est contée par une elfe tricentenaire. Yukan était une jeune tahora aux ailes noires (ce qui est, logiquement, impossible).
Hazaö et Thagäel vont devenir parents. À cette époque, tous les nouveaux nés fille tahoras étaient enlevés à leurs parents dès la naissance. Quand Hazaö a senti son bébé arriver en hiver, elle a prié tous les dieux pour que ça ne soit pas une fille.
Confiée au bon soin de la sage femme, son époux offre le gîte et le couvert a un étrange früll, prêtre de Thaä.
Lorsque le bébé sort, la sage femme est désolée : il s’agit d’une fille et, en la mettant au monde, Hazaö a perdu beaucoup de sang. Thagäel va tout perdre… (mais tu vas voir qu’avec la bienveillance dont il a fait preuve à l’égard du prêtre, les dieux vont lui faire un présent :p).
L’apparence du vieux prêtre change : il s’agissait de Thaä en personne. Le Dieu offre à Thagäel la possibilité de faire un vœu. Il demande alors à Thaä de sauver sa fille d’une fille d’esclave. Le dieu embrasse les ailes de la petite qui deviennent noires (je n’ose pas imaginer comment on fait sortir un bébé avec des ailes…). Cette petite s’appelle Yukan et de grandes choses l’attendent.
- Zaäkh:
- Oh ! Une histoire sur le prince dont tombe amoureuse Meÿ’Lindha :p et ça se passe après leur rencontre, quand il part. Ahhh déjà, ça me plaît de savoir pourquoi il n’est pas revenu, même si je sens que… je ne vais pas aimer ce qui lui arrive…
Il a été fait prisonnier et ses geôliers n’ont pas l’intention de le laisser partir. Hùlickz, son ami, a été assassiné sous ses yeux quelques semaines plus tôt. Il sait qu’il est le prochain.
Sous les coups de matraque, le prince déchu apprend qu’il est devenu papa d’une petite fille. Bon sang je sens que cette histoire va me faire pleurer…
Non mais quoi ? C’est Kai’jad, l’un des généraux de la Resistance, qui est derrière tout ça ? Et sans l’accord de l’Impératrice ? :O Tout ça parce que Zaäkh est un Mzék’han…
Maintenant qu’il connaît le nom de sa fille, il ne reste qu’une chose à faire à la ministre de Mey : le pendre. Sa mort est rapide…
Eh bien… Cette dernière nouvelle répond aux interrogations que j’avais à la fin du livre principal... Je suis tellement triste pour Zaäkh et Meÿ’Lindha…
Chronologie
Une fois toutes les nouvelles finies, on a une chronologie des évènements principaux qui se sont passés en Arcaëlle. Pour le coup, peut-être que ça aurait été plus judicieux de le placer au tout début du livre.
En tout cas, c’est fou l’univers qu’a créé Audrey. Avec cette timeline, on croit vraiment que tout est réel :p
Glossaire
Enfin, pour finir le livre, on retrouve un glossaire de tous les termes utilisés (ceux liés au fluide, les peuples, etc).
En conclusion
Les recueils de nouvelles sont vraiment un format que je n’apprécie pas. J’ai besoin de me plonger totalement dans une histoire. Les nouvelles sont trop courtes, ça ne me plaît pas. Je rentre à peine dans le récit que c’est déjà fini.
Néanmoins, je suis ravie de m’être lancée dans cette lecture. À la fin du livre Arcaëlle, j’avais beaucoup de questions restées en suspens. Une nouvelle en particulier dans ce tome y a répondu (et m’a brisé le cœur).
On a un peu de tout comme histoires ici, ça va de la création d’Arcaëlle à un “épilogue” du livre principal, en passant par la naissance de quelques légendes Arcaëlliennes. Bref, c’est une vraie extension du livre de base et on sent à quel point l’univers d’Audrey est dense et riche. D’ailleurs, tout ceci est confirmé par la chronologie hyper précise et le glossaire qui ressemble à une vraie encyclopédie à la fin du livre.
Si tu veux poursuivre ton aventure en Arcaëlle et découvrir davantage cet univers, je ne peux que te conseiller de te plonger dans ce recueil de nouvelles.
#Fantastique #nouvelles #recueilDeNouvelles #elu #dieu #clan #race #elfe #magie #pauvrete #ALLegrand
- le Mer 09 Juin 2021, 09:20
- Rechercher dans: Science-fiction
- Sujet: Chance Féline, Mort Crétine
- Réponses: 2
- Vues: 521
Chance Féline, Mort Crétine
Chance Féline, Mort Crétine
de A.L. Legrand
Résumé :
NE CONVIENT PAS A UN JEUNE PUBLIC
Le monde sombre peu à peu dans un chaos anthropophage. Isis voit les membres de sa famille se relever. Ni morts, ni vivants. Les yeux laiteux, une force décuplée, mais pas très malins. La jeune chatte quitte sa maison et observe le monde changer. Étrangement, les morts ne lui accordent aucune attention, ce qui l’avantage dans sa quête : trouver une nouvelle famille.
Mais Isis se rendra compte que le monde est vaste et plein de dangers. Les animaux domestiques deviennent agressifs car ils ne sont plus nourris par leurs maîtres. Si Isis n’est pas dévorée par un non-vivant, le sera-t-elle par un animal affamé ? La jeune chatte est optimiste, elle sait se battre et a de bonnes griffes ainsi que des crocs acérés. Va-t-elle trouver un nouveau foyer ?
Mon avis :
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
- On ne perd pas de temps : dès le début du livre, Maman, la maîtresse du chat que nous allons suivre tout au long de l'histoire meurt à cause d'une blessure à la main d'après ce que je comprends. Alors que la famille est secouée et que le chat se frotte à son humaine dans l'espoir de la réveiller, celle-ci ouvre les yeux et saute sur Jack, le plus grand de ses enfants. Oh mon Dieu ! Sa mère (enfin… le corps de sa mère, il n'y a plus d'âme en elle), lui arrache la gorge. Eh bien, je sens que ce livre va être dégueu :p
Ah mais nonnnnnn c'est vraiment horrible Maman a tué Jack et a mordu Papa. Jack s'est relevé et a arraché le cœur de Naomie, sa petite sœur, et en a fait un festin.
Perchée sur le meuble télé, la petite chatte n'a rien raté du spectacle qu'offrait ses humains, même si elle ne comprend pas leur agissement.
Cette petite Isis me fait sourire. J'ai une chatte à la maison, Sushi et son comportement est le même que celui du livre, du coup, je l'imagine parfaitement la petite féline face à la situation (comme j'aimerai savoir ce qui se passe dans la tête de ma Sushette).
Isis s'accorde une petite sieste sur les coussins du canapé le temps de trouver une idée. Sa famille est devenue folle, elle va devoir trouver d'autres humains pour s'occuper d'elle.
Elle me fait rire ! En fait, elle réagit exactement comme j’imagine les chats : ils sont hautains, prétentieux et désirent plus que tout être le centre du monde.
Voyant que les humains qui l’ont vue grandir ne vont plus s’occuper d’elle, Isis quitte sa maison. Première mission : trouver un nouvel humain qui lui donnera à manger. Eh bien, c’est le chaos dans ce quartier si calme. Heureusement pour notre mignonne petite chatte, les zombies ne semblent pas lui accorder la moindre importance (dans son malheur, elle a quand même un peu de chance :p).
Elle trouve finalement une maison où des morceaux de viande sont sur le feu. Elle en vole un et va se reposer. Hum… Pourquoi j’ai l’impression que c’est la viande humaine avec laquelle elle vient de se régaler ?
Cette Isis est digne d'une actrice dramatique :p Elle me plaît vraiment beaucoup. En tout cas, aucun humain ni mort ni vivant ne prête attention à elle. La petite chatte est affamée et personne ne daigne lui donner des croquettes ou de la pâte. Les humains sont tellement égoïstes n'est-ce pas ?
Reprenant sa route en quête d'un humain, Isis croise un groupe de chats sauvages. Ils crachent, ils feulent ; visiblement la femelle n'est pas là bienvenue pour partager leur repas. De toute façon, celui-ci ne plaît pas à la chatte noire : elle refuse de se nourrir du cadavre d'un bébé humain (tu m'étonnes !).
Finalement, la chance sourit à Isis : elle tombe sur une étale de poissons et se délecte d'un saumon cru. Malheureusement à peine son repas terminé, elle se fait prendre en chasse par un chien affamé.
Les jours se suivent et se ressemblent. Les humains vivants deviennent rares. Les zombies commencent à s'en prendre aux animaux. Bientôt Isis devra aussi se méfier d'eux. La voilà devenue un chat errant, une honte pour la princesse qu'elle était.
Décidément, ce chat ne pense qu’à la bouffe
Oh mon dieu ! Mais même les humains encore vivants sont devenus des montres qui entre-tuent et se dévorent les uns les autres ! Le monde est vraiment devenu fou ! Et je soupçonne ces cannibales de ne pas manger que des humains. Un gros matou qui était à la poursuite d’Isis a reçu quelque chose dans la tête et est tombé raide. La petite chatte en profite pour se sauver, mais son odorat (et son estomac) la font quitter la direction des toits pour suivre l’odeur découverte.
Je me demande un truc, est-ce que le titre, et surtout le “mort crétine” n’est pas un indice quant à l’avenir d’Isis ? Est-ce qu’à la fin du livre elle va mourir bêtement ?
Finalement, c’est un magasin d’animaux qui attire son attention. Un vrai petit coin de paradis. Des rongeurs, poissons et croquettes pour combler son estomac, des aquariums pour se désaltérer sans oublier des coussins tout moelleux pour faire dodo. Aurait-elle trouvé la planque parfaite ?
Bam ! Notre petite chatte tombe dans un piège, guidée par son estomac de gourmande. Elle se retrouve enfermée dans une cage. Au moment où l’un des hommes essaie de l’attraper, elle lui assène un grand coup de patte et s’enfuit. Fort heureusement pour elle, des non-vivants sont dans le coin pour s’occuper de ces “bouffeurs de chats” et elle trouve refuge sur le toit des maisons. Elle va de nouveau devoir trouver un endroit où s’installer.
Posée en haut d’un arbre où elle a trouvé refuge, elle guette les alentours. Une femme arrive sur une moto rouge et attire les zombies qui la suivent. Elle se retourne et les canarde. Isis pense avoir trouver LA personne qui prendra soin d’elle.
Alors, la chatte s’approche de la femme. Cette dernière la remarque, la caresse et lui propose même de l’eau et un morceau de viande. Malheureusement, Moktaria repart sans la chatte, ne pouvant s'occuper d’elle. Alors, instinctivement, Isis prend la direction dans laquelle est partie la moto.
Les chats et leur vie, ça se résume en 4 mots : nourriture, toilette, sieste et caresses
Oh bah mince alors ! Le mal qui rongent les humains attaque aussi les animaux. Voilà qu’Isis se retrouve face à un chien et des vaches zombies ! Et évidemment, les vaches non-vivantes ne sont pas végétariennes hein…
Eh bien, Isis est tombée bien bas. Très affamée, elle se rabat sur les restes d’un lapin bien faisandé. Après avoir failli rendre le peu qu’elle a dans l’estomac, elle prend sur elle et essaie de remplir son ventre.
Mais son repas est vite interrompu par des rats non-vivants qui essaient de s’en prendre à elle. C’est effrayant.
Deux humaines envoient une sorte de bombe sur les bestioles, permettant à Isis de se réfugier, une fois de plus, sur les toits. Bon cela dit, les femmes avaient d’autres plans pour la petite chatte…
Oh ! On va enfin savoir ce qui a déclenché cette zombification ! Une bactérie venue dont on sait où (tiens tiens… ce livre a été écrit pendant le confinement de l’année dernière ? :p ). En tout cas, cela semble faire 2 ans que ça dure…
Wah ! ça touche tout le monde ! Adultes, enfants, nourrissons d’à peine quelques mois, animaux. Tout le monde peut avoir le gène Z.
Wah mais attends ! Dis donc les années défilent et on ne s’en rend pas compte ! Cela fait déjà 5 ans qu’Isis est seule ! Elle a tellement maigri que les 2 humains qu’elle croise, Tony et Emilie, ne veulent pas l’emmener avec eux, jugeant qu'elle va bientôt mourir… La pauvre
Un jour, alors qu’elle est poursuivie par une meute de chien affamée, une femme vient sauver Isis et l’emmène chez elle. Enfin un peu de douceur ! Une boite de thon, de l’eau, un coussin, un feu et des papouilles. Isis se sent bien.
Malheureusement, ça ne dure pas. Un homme vient violer la femme et l’étrangle. Isis se retrouve de nouveau seule. C’est quand même pas gai comme histoire hein :/
La femme avait préparé une gamelle de croquettes pour la chatte. Dès lors qu’elle n’aurait plus de réserve, Isis cherchera un autre coin.
Plus on avance dans les pages, et plus Isis déprime, perd confiance en elle et perd espoir. Je doute que tout ça finisse bien.
Allongée sur une boîte aux lettres rouillées, plus faible que jamais, Isis a des hallucinations. Elle a l’impression d’entendre Jack et Papa. En réalité, ce sont deux femmes qui sont venues à son secours. Elles l’emmènent quelque part où elles prétendent qu’elles seront à l’abri. Elles offrent à Isis de la pâté maison au poisson et de l’eau. Isis semble être dans un refuge pour animaux.
Quelques jours (semaines ? années ? je ne sais pas trop) passent et Isis reprend du poil de la bête. Elle est redevenue celle d’avant. Des humains sont là pour s’occuper d’elle.
On dirait que c’est une ville des survivants où des guetteurs observent les alentours et alertent lorsqu’il y a une approche de zombie. Des soldats les descendent, protégeant la ville.
Mais un jour, le virus arrive dans ce coin de paradis et, peu à peu, les vivants deviennent des non-vivants, humains comme animaux.
Le temps passe, l'état d’Isis se dégrade. Elle ne voit plus que d’un œil, l’autre ayant été percé par un matou avec qui elle s’est battue pour une carcasse. Elle boite. Je ne lui donne pas longtemps à vivre
Endormie dans une voiture, Isis est réveillée par un groupe d’humains qui courent vers une usine désaffectée. Un enfant la saisit et l'emmène avec lui, même si aucun adulte n’approuve son geste, jugeant le chat trop maigre pour être mangé, et surtout, malade. Mais l’enfant ne se laisse pas faire et serre Isis contre lui pour la protéger. Le petit s’appelle Jack. Les adultes lui disent qu’il y a une clinique vétérinaire et un véto pour s’occuper d’Isis. Jack les suit, le chat toujours dans les bras.
Hugues, le vétérinaire est formel : la blessure à l'œil d’Isis a entraîné une infection de son sang. Elle va mourir et surtout, elle va souffrir. Alors, Hughes lui fait une piqure et annonce que “c’est terminé”. Finalement, la petite Isis va trouver la paix tant méritée (et au moins, elle meurt paisiblement et pas dévorée par des zombies).
Eh bien ! Je ne me suis même pas rendue compte que j’étais arrivée à la fin J’ai lu les dernières pages sans m’en apercevoir.
En conclusion
Une histoire de zombie. Des créatures ni vivantes ni mortes, dépourvues d'intelligence qui dévorent tous ceux qui croisent leur passage. Rien d'original dans tout ça et, dans les histoires de zombies, on tourne vite en rond parce que chaque scène se ressemble à mes yeux. Ici, la seule chose qui apporte de l'intérêt au livre, c'est le narrateur. On suit les aventures d'Isis, une chatte noire qui doit abandonner sa vie de princesses pour devenir un chat errant. Pas facile pour cette petite chatte qui avait des esclaves humains à sa disposition pour la nourrir et la cajoler de devoir survivre seule dans ce monde hostile.
A la façon dont agit Isis, on sent qu'Audrey a pris exemple sur un chat (d'ailleurs pour en avoir discuté avec elle, c'est Anko, son propre chat, qui lui a servi de modèle). En lisant le comportement du félin, je retrouvais tout du mien. Ces bestioles sont vraiment hautaines, prétentieuses et égoïste ; pourtant, on les aime dès qu'elles entrent dans nos vies hein ?
Même si je n’ai pas été emballée par le thème principal qui est les “non-vivants”, j’avoue que je me suis attachée à cette petite chatte. J’avais même de l’empathie pour elle, je voulais savoir ce qu’elle allait devenir. J’ai avalé les dernières pages sans m’en rendre compte.
Le livre se lit hyper vite, c’est fluide et vivant. Même si j’ai trouvé à certains moments qu’on tournait en rond et qu’on revivait sans cesse les mêmes choses, l’histoire s'étoffe au fur et à mesure des pages et on ne considère plus Isis comme un animal, mais comme une personne en fait.
Alors que je ne pensais pas aimer, j’ai finalement apprécié cette lecture
#sciencefiction #postapocalypse #zombie #chat #ALLegrand
- le Mer 13 Jan 2021, 11:20
- Rechercher dans: Fantasy & Fantastique
- Sujet: Arcaëlle : La Bataille Eternelle
- Réponses: 2
- Vues: 629
Arcaëlle : La Bataille Eternelle
Arcaëlle : La Bataille Eternelle
de A.L. Legrand
Résumé :
Arcaëlle est un monde magique et, malgré tout, souffrant. Après la grande guerre opposant la lignée Taho’Han à celle Mzék’Han, le monde sombre dans la misère. Les Dieux-Empereurs se succèdent. Chaque nouveau dirigeant semble plus sadique et malfaisant que son prédécesseur, cependant, une prophétie apparaît et la rumeur monte… Il est dit qu’une tahora détrônera les Dieux-Empereurs et rétablira l’équilibre. Nous sommes en l’an 210, une adolescente aux ailes plus blanches que la neige et aux yeux vairons, semblable à l’être de la prophétie, a tenu tête à l’Empire et pris la fuite. Le Prince Impérial a été missionné pour chercher cette arcaëllienne qui pourrait être, si l’on en croit les mots des prophètes, l’Élue des Dieux… Comment l’Empire Divin fera-t-il face à cette menace ?
Mon avis :
Le livre s'ouvre sur un prologue. Il est long, beaucoup trop long. On y apprend plein de choses sur les Dieux qui ont créés Arcaëlle, sur les différents peuples et races qui y vivent. Personnellement, je n'aime pas ce genre d'entrée en matière et, pour être honnête, j'ai été incapable de lire le prologue d'une traite : il est trop long pour moi et trop complet. Je ne pense pas avoir retenu un quart des choses qui y sont présentées.
Quoi qu'il en soit, l'auteure a créé un vrai univers : des noms de peuples, des races, des noms de personnages, une langue, etc. Tout ça est propre à Arcaëlle et je trouve ça plutôt chouette bien qu'un chouilla complexe. Espérons que tout s'éclaircisse pendant la lecture.
Quoi qu'il en soit, ce prologue me rebute un peu à me plonger dans la lecture du livre… pour le coup je dois me forcer dès le début
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
- Fiou… Une vingtaine de pages de prologue. Soyons honnêtes, il y a beaucoup beaucoup d'informations et je trouve ça beaucoup trop pour commencer une histoire .
La seule chose que j'ai retenue c'est que le Dieu-Empereur d'Arcaëlle est une pourriture, un dictateur qui ne sème que sang, douleur et peur. Heureusement, il a un fils, Zaäkh, qui est à l'image de sa mère : joyeux, souriant, respectueux… Cela dit, avec le départ précipité de celle-ci, je doute qu'il reste ainsi.
Chassée par son mari, Abÿel prend la fuite sur l'île des rebelles où elle mettrait au monde une petite fille.
Au vue de la prophétie, je suis sûre que c'est elle qui va détrôner son père.
Ah bah non je me suis trompée. En fait, la tahora qui est l'élue des Dieux (aussi appelé Enac) est la fille d'Axël et Yazë, Meÿ’Lindha. Elle a les mêmes yeux vairons que Keira la Douce, son ancêtre. Ses parents en sont certains, c'est elle. Pourtant, cette idée ne leur plait pas : ils sont terriblement déçus que leur fille soit l’Enac car ils savent ce que les Dieux vont attendre d’elle…
Alors que sa mère aimerait l'élever comme une enfant "normale", son père s’est fait la promesse de la guider pour qu'elle soit digne de la mission qui l'attend. Dès son plus jeune âge, il la forme au combat, à la tactique, etc… pendant que ses frères et sa soeur jouent à des jeux de leur âge.
Bien vite, Meÿ’Lindha devient vive et agile, mais aussi renfermée et introvertie. Son père la force à donner des ordres à sa fratrie, poussant parfois au sadisme…
Un jour, son père lui explique clairement sa mission : tuer Morloc, le Dieu-Empereur. Son père aimerait qu'elle tue aussi son fils, Zaäkh. Meÿ’Lindha ne comprend pas comment on peut tuer un enfant (d'ailleurs elle se fait la promesse de ne jamais en avoir). Je crois qu'elle ne le fera pas… D'ailleurs, je pense que Zaäkh a quasi le même âge qu'elle. Est-ce que l'histoire pourrait se reproduire entre eux ? Est-ce que la descendante de Keira pourrait lier une amitié avec un mzékils comme l’a fait son ancêtre ?
En grandissant, Meÿ’Lindha ne rêve qu'une d'une chose : être une enfant ordinaire, comme sa soeur, et jouer à des jeux d'enfant, pas être l'arme des Dieux.
Cela dit, les 2 tahoras ne sont pas vraiment "ordinaires" : à cause des lois du Dieu-Empereur, elles sont obligées de rester cacher, sinon elles seront emmenées ainsi que leur famille. Je vois mal comment Meÿ’Lindha va pouvoir aller au palais de l'empereur dans ces conditions :/
En fait, Meÿ’Lindha a vraiment une enfance malheureuse. Elle ne peut ni rire ni pleurer. J'ai l'impression que dès qu'elle montre la moindre émotion, son père l’a punie à coups de bâton
Au final, elle jalouse ses frères et soeur (surtout sa soeur) et, en grandissant, elle devient froide, sans coeur, limite sadique…
A 18 ans, elle part chasser, mais, sur le chemin du retour, elle a un mauvais pressentiment. Lorsqu’elle retourne vers sa maison, celle-ci est en flamme, entourée de soldats impériaux et sa famille est sur le seuil de la porte. Elle se cache et assiste à la torture ainsi qu’à la pendaison de son père, puis au viol collectif de sa mère qui est également rouée de coups. Mais aucun d’eux n’a ouvert la bouche, préférant mourir que de mettre en danger la mission de l’Enac. Pour le coup, c’est un passage intense et plutôt degueu’. Lorsque je l’ai lu, j’ai eu la gorge nouée tout du long, et là, je revis l’histoire.
Meÿ’Lindha attend le crépuscule et tue de sang froid les quelques soldats restants. Elle libére ensuite ses frères et sa soeur qu'elle envoie se cacher à Taho’Manok où elle les rejoindra une fois le Dieu-Empereur mort. De son côté, elle prend une jument nommée Ataëlle et erre dans la forêt toute la nuit, l'âme en peine
Durant toute la nuit, elle est tiraillée entre sa vengeance et sa mission. Elle doute de plus en plus de l'existence et de la légitimité des Dieux et de sa mission.
Quoi qu’il en soit, au petit matin, elle cache son identité et sa race sous une cape, met un bandeau sur ses yeux (la couleur vairons de ceux-ci la trahirait en un instant) et pénètre dans un petit village.
C'est assez déroutant : certains passages du livre sont prenants, on ne peut pas s'arrêter tant qu'on ne sait pas ce qu'il va se passer. Et puis d'autres sont longs, beaucoup trop longs, on s'ennuie, on tourne en rond. C'est dommage parce que ça casse le rythme de la lecture (et personnellement ça me fait souvent décrocher :/ )
C’est la première fois que Meÿ’Lindha met le pied hors du confort de sa maison. Elle se rend compte de la souffrance et de la pauvreté de son peuple. En fait, elle se prend une grosse claque dans la figure. Elle ne supporte pas cette misère et je crois que c’était le coup de boost qu’il lui fallait : à partir de là, elle ne pense plus un seul instant à abandonner sa mission, bien au contraire !
Elle passe une commande d'un arc et de flèches ainsi que d'une épée et laisse une semaine au forgeron pour fabriquer les armes. Pendant ce temps, Meÿ’Lindha se rend à l'auberge "la Douce". Elle y est accueillie par une amie de son père qui lui donne l'armure de l'ancêtre de la tahora, Keira la Douce (oh! ça explique le nom de l’auberge !).
Une semaine plus tard, Meÿ’Lindha prend la direction de Taho’Manok, le bastion des rebelles. Mais la route risque d'être semée d'embûches. Alors qu’elle entre dans la forêt d’Al’Ba, elle s'aperçoit qu’une buse la guette de loin puis s’envole…
Alors que je pensais qu’on passerait toute l’histoire à suivre Meÿ’Lindha, eh bien voilà qu’on change de personnage. Partons à la rencontre de Zaäkh, le fils de Morloc.
Le mzékils n’est pas du tout comme son père. D’ailleurs, il n'apprécie pas sa façon de régner, de soumettre le peuple ni la façon dont il se compte avec ses esclaves. Il ne veut pas reproduire les mêmes erreurs que son géniteur. Je suis contente parce qu’il ne semble pas avoir changé depuis la fuite de sa mère qu'il désire, au plus profond de lui, retrouver un jour.
Il est détesté par son père (et c'est réciproque) qui refuse de penser qu'un jour son fils prendra sa place sur le trône.Au passage, Morloc cherche un moyen de devenir éternelle parce qu’il est totalement accroc au pouvoir et ne veut voir personne d’autre que lui diriger Arcaëlle.
La buse vue par Meÿ’Lindha à l’entrée de Al-Ba est le meilleur espion du Dieu-Empereur. Ils savent donc où elle est. Fiou ! Morloc est fou, se drogue et, en fait, il perd carrément la tête. Il ordonne à son fils de rechercher la descendante de Keira et de la tuer.
Zaäkh est ravi de cette aubaine et compte bien en profiter pour retrouver sa mère. En fait, j’ai l’impression qu’il ne prend pas très au sérieux la menace qui pèse sur son père. Pour lui, l’Enac n’est qu’une fable pour rassurer le peuple sur son avenir. Pourtant, au fond de lui, il voudrait que cette arcaëllienne existe pour qu’il puisse faire ses preuves.
On apprend qu'il semble protéger par les Dieux. Je suis persuadée que lui et Meÿ’Lindha vont vivre le même genre de chose que leurs ancêtres respectifs (une forte amitié, voire plus).
Le voilà donc partie pour réaliser la mission confiée par son père. Pour commencer, il faut qu’il trouve des informations sur l 'endroit où se trouve la jeune fille. Apparemment le mzékils a eu le même genre d'éducation que la tahora (combat, tactique, …). Je pense qu'ils vont être de niveau égal.
Le prince arrive à Hytraz, la capitale de Taho’Manok. Il ne trouve pas d'informations au sujet de l'Enac, mais il apprend que son père, le Dieu-Empereur, est surnommé le Maudit par le peuple. Zaäkh prend comme écuyer un elfin qui était sur pilori. Ce dernier, nommé Hùlickz, va l'accompagner dans sa quête (même si on a l'impression que le prince s'en fout de lui). Zaäkh est conscient que son père lui a confié cette mission pour l'éloigner. Même s'il le déteste, il sait très bien qu’échouer aura des conséquences fatales pour lui…
Meÿ’Lindha, quant à elle, est toujours dans la forêt. Pour rejoindre le port rapidement, elle traverse un marécage nauséabond. Là-bas, elle tombe nez à nez avec des brigands. Elle ne veut pas les tuer. Après avoir tenté de négocier, elle joue le tout pour le tout et se dévoile. Leur chef, une elfe de 500 ans, la reconnaît. Elle a combattu auprès de Keira la Douce. Elle et son groupe (sauf l'un d'eux qui voulait vendre l'Enac) accompagnent la tahora pour l'aider à sortir du marécage.
Ils “rencontrent” 10 hytrez (des zombies ; si si il y en a dans cette histoire… à quand les vampires et loup-garous ?). L’elfe se sacrifie pour sauver Meÿ’Lindha et ses amis.
Finalement la tahora finira la route seule (même celui qui avait voulu la vendre a fini par être mordu et transformé en hytrez)
Après la longue traversée d'une plaine, elle arrive à l'entrée de la forêt de Thaä. Elle a cependant l’impression d'être suivie, épiée. Elle y rencontre un vieillard qui lui explique qu'on lui a demandé de la former à l'art de la magie. Jürt'Han va lui enseigner l'art du fluide pendant 2 ans avant de mourir.
Alors qu'elle vient de quitter celui qu'elle considérait comme son grand-père, l’Enac se fait capturer par 2 mercenaires qui vont la vendre à Oswald. Ce dernier est le propriétaire d'une arène où ne combattent que des jeunes tahoras (un peu comme à l'époque des gladiateurs).
Arrivée à l'arène, Meÿ’Lindha est acheté 250 pièces d'or par Owald (une sacrée belle somme) et on rencontre Yamaëlle, une des gardes personnels de son nouveau maître et elle en a clairement rien à fiche de Meÿ’Lindha. En tout cas, sa nouvelle vie va être simple : entraînement, combat, repas, dodo. Si elle essaie de se rebeller : coup de bâton. Si elle recommence, elle sera froidement abattue. Comme au temps des gladiateurs au final…
Oh ! Une des combattantes est une elfe blonde : Ayelline. C'est celle à qui Keira avait donné le bracelet dans le prologue ! Son destin est de s'allier à l'Enac ! J'en suis sûre ! Pour l'heure, elle sera sa formatrice.
Après plusieurs mois, Meÿ’Lindha participe à son premier combat d'arène. Le public la surnomme "la Borgne" à cause du bandeau qui cache son œil vert et dissimule son identité. Stressée et angoissée à l'idée de perdre, la jeune tahora se demande aussi si elle va être capable de tuer un innocent dont le seul crime est d'être un esclave, tout comme elle… Oh crotte… C'est un combat à mort… (bon comme on n'est qu'à un tiers du livre, on se doute bien que c'est Meÿ’Lindha qui va gagner :p ). Après un combat court mais sanglant dont le spectacle a plu au public, Meÿ’Lindha est emmenée à l'infirmerie où elle est soignée. Mine de rien, elle culpabilise d'avoir tué un innocent, même si c'est la loi de l'arène : tuer ou être tué. Elle prie alors les Dieux de protéger et d'épargner sa seule amie, Ayelline. Enfin… elle n'a pas que des sentiments amicaux pour l'elfe au vue de ses rêves et de ses envie futures :p
Wahou ! 67 ans qu'Ayelline combat dans l'arène ! Elle est formidable ! Espérons que ça dure… En tout cas, une échappatoire pour accomplir sa destinée se présente : le Dieu-Empereur veut un spectacle et on demande à Owald de préparer quelques gladiateurs à envoyer auprès de Morloc pour un show (d'autres maître d'arène ont été contactés et celui dont les combattants gagneront sera récompensé). Meÿ’Lindha et l'elfe ainsi que 3 autres combattants seront de la partie.
Les voilà donc dans une caravane (enfin… plutôt une cage traînée par 2 buffles) en direction d'Alzbey, la capitale de l'Empire, le lieu de vie de Morloc.
Meÿ’Lindha élabora un plan qu'elle partage avec ses compagnons de voyage qui approuvent. Je pense qu'Ayelline sait qui est Meÿ’Lindha depuis le début car elle porte le bracelet :p Elle sait pourquoi la tahora veut éviter d'aller dans la capitale.
Wah... le plan a marché à la perfection, trop facilement à mon goût même… Les gardes étaient vraiment débiles… Bref les gladiateurs se séparent et Ayelline veut accompagner Meÿ’Lindha.
Pas de carte, pas de monture, les 2 amies vont se guider comme elles le peuvent pour rejoindre le porte clandestin et se rendent au QG des résistants, Taho'Manok. Pour le moment, elles se trouvent dans la forêt du Pic de Thaä (le point de départ de Meÿ’Lindha avant de rencontrer la personne qui lui a enseigné l'art de la magie).
On jongle régulièrement entre Meÿ’Lindha et Zaäkh.Finalement, je me demande si le prince n’est pas tout aussi important que l’Enac dans l’histoire…
Voilà 2 ans que le prince Zaäkh recherche l'Enac vainement. Cela dit, il a entendu parler d'une tahora très habile à l'épée dans une arène au sud de Kail. Pendant ces long mois, il en a aussi profité pour chercher sa mère, mais là aussi, il a fait chou blanc. Le jeune mzékils doute de plus en plus de la réussite de sa mission. Cela dit, ça lui permet de voyager et de découvrir Arcaëlle.
Lui et son compagnon elfin prennent donc la direction de la petite arène de Fazej, celle d'Oswald où ils espèrent en savoir plus sur cette tahora.
Sur la route, ils tombent sur les gardes que les gladiateurs ont enfermé dans leur propre cage avant de s'enfuir. Le prince en apprend plus sur celle qu’il recherche : elle est borgne et jeune. Il fait tout de suite le rapprochement : ce bandeau est un excellent moyen de cacher ses yeux vairons ! A-t-il trouvé sa proie ?
Ils se mettent donc à la poursuite de Meÿ’Lindha qui a un jour et demi d'avance sur eux (sauf qu'elle est à pied et eux à cheval).
Durant la nuit, le fantôme de l'Impératrice, Keira la Douce, apparaît à Ayelline. Le spectre lui révèle qu'elle a 6 descendants : 3 tahoras (Meÿ’Lindha, Tay'ann (la soeur de l'Enac) et Keira (la fille d'Abÿel)), 2 humains Ank et Vince (les frères de l'Enac) et un mzékils (Zaäkh). Elle lui révèle que la mère du prince est issue d'une des branches de son arbre généalogique et qu'elle leur viendra en aide une fois à Taho'Manok. Elle informe également l'elfe qu'elles doivent être prudentes : elles sont suivies de près.
Non mais attends j'ai raté un bout là… Quand je les ai laissées, elles dormaient, attachées dans un arbre. Et là elles ont un campement ? :/ Elles ont avancé sans moi ? Il semblerait que oui
De leurs côtés, Zaäkh et Hùlickz avancent à un bon rythme. Le prince pense qu'ils rattraperont la tahora et sa complice dans 8 ou 9h. Le jeune mzékils réfléchit à un possible retournement de situation : il pense utiliser l'Enac comme son bras armé pour tuer son père, puis s'en débarrasser pour prendre le trône…
Zaäkh et Hùlickz ont rattrapé les 2 gladiatrices. Pour s'assurer qu'il s'agit bien de l'Enac, le prince confie une mission à son compagnon : infiltrer les 2 fuyardes et en apprendre le plus possible sur la tahora, qui elle est, ses forces et ses faiblesses.
C'est ainsi qu'il accompagne Meÿ’Lindha et Ayelline jusqu'au port clandestin, leur faisant croire qu'il se rend lui aussi à Taho'Manok où se trouve sûrement sa jeune soeur.
Le voyage dura 3 semaines durant lequel Hùlickz faisait régulièrement ses rapports au prince.
Alors que l’elfin est envoyé au port pour trouver un bateau qui les emmènera sur l'île et que l'elfe prépare le campement, la tahora part chasser. Thaä lui apparaît alors et lui fait la morale. Je pense que Meÿ’Lindha avait bien besoin d'un coup de pied au c*l pour la rebooster et reprendre confiance en elle.
Hùlickz et Zaäkh mettent au point un plan : ils vont utiliser un navire travaillant pour le Dieu-Empereur pour faire passer l'elfin, l'elfe et la tahora sur l'île. Ce navire doit d'ailleurs emmener une dizaine d'espions pour qu'ils infiltrent les rangs rebelles. Les 3 compagnons de voyage devront donc se montrer discrets et rester le plus possible dans leur cabine. Meÿ’Lindha a déjà des doutes sur l'elfin. Je me demande comment elle va accepter ça…
Alors qu'Hùlickz retourne auprès de Meÿ’Lindha et Ayelline, le prince quant à lui monte discrètement à bord du navire. Il sera donc du voyage et seuls le capitaine, son second et l'elfin sont au courant de sa présence.
Malgré ses doutes et suspicions, Meÿ’Lindha, Ayelline et Hùlickz grimpent à bord du trois mâts pour un voyage d'une dizaine de jours vers le port d’Hytraz, la capitale de Taho’Manok.
L'enac a le mal de mer et ne fait que vomir durant tout le voyage qui n'est pas de tout repos : entre les tempêtes, les pirates et les pouzan (des sortes de sirènes mais en plus moches), la tahora est pressée de retrouver la terre ferme.
Lorsque l'île est vue, le prince y débarque en pleine nuit sur une barque. Mieux vaut pour lui que personne ne remarque sa présence.
Poussée par une forte intuition, Meÿ’Lindha réveille ses camarades et les force à quitter le navire. Ils volent une chaloupe et rament jusqu'à une petite crique.
Après quelques minutes de marche, ils arrivent à l'orée de la forêt de Gubaz qu'il faut traverser pour atteindre la capitale de Taho’Manok. Ils s'y engouffrent. Meÿ’Lindha reste sur ses gardes : elle a un mauvais pressentiment…
De son côté Zaäkh a acheté un cheval et a chevauché pendant 2 jours dans la forêt. Le voilà à présent dans Hytraz où il est fasciné par la vie : tout le monde y est heureux (même les plus pauvres). Personne ne semble avoir peur ou être oppressé. J'ai l'impression qu'une part de lui jalouse la vie de ses gens… En tout cas, il profite de son "avance" sur les 3 compagnons pour rechercher sa mère (honnêtement, j'espère qu'il va la trouver ; je pense que c'est ce qui peut le faire pencher pour de bon du bon côté ).
Un vieillard vient à la rencontre des 3 compagnons de voyage, un ancien conseiller de l'Impératrice. Il leurs donne 3 bsurt (des sortes de loup de la taille de chevaux). Ainsi, ils seront rapidement à la capitale où le conseiller leur confie une missive scellée pour Abÿel.
Quelques heures plus tard, les voilà devant la grande arche de la capitale : Hytraz. Ils y sont accueillis par Abÿel qui semble attendre l'Enac depuis un moment. Elle est devenue une guerrière importante. Elle les emmène chez elle ou ils seront hébergés quelque temps.
Malgré tout Meÿ’Lindha et Ayelline trouvent que tout ça a été trop facile et chacune d'elle a des doutes sur la capitaine du trois mâts (mais chacune les garde pour elle).
Bon bah c'est sûr : Meÿ’Lindha et Ayelline sont amoureuses. Dire que je pensais que la tahora aurait une relation avec le mzékils moi…
La résistance est mise au courant de l'arrivée de l'Enac par Abÿel.
Après avoir vu Hùlickz pour un rapport, le prince se fait attaquer. Il est grièvement blessé et perd beaucoup de sang. Heureusement, une patrouille de soldats était dans le coin et l'a vu tomber. Ils découvrent l'insigne dévoilant qu'il s'agit du prince héritier et décident de l'emmener à Abÿel. Elle va revoir son fils et Zaäkh va retrouver sa mère Comme quoi, un malheur n'est pas toujours malheureux (enfin tu me comprends…). Tous ceux au courant de la présence du prince ont promis à la rebelle de tenir leur langue. Cela pourrait poser des problèmes au sein de la Résistance s'ils apprenaient que le prince est chez la rouquine. En tout cas, le soigneur a fait son travail pendant 2 longues heures. Zaäkh est tiré d'affaires mais doit se reposer.
Abÿel comprend que Zaäkh et Hùlickz travaillent ensemble, probablement pour renverser l'Enac. Elle compte bien tirer tout ça au clair… En attendant, elle emmène Meÿ’Lindha voir Kaï'Jad, une des généraux de la Résistance. Cette dernière, après avoir expliqué à Meÿ’Lindha ce qui l'attendait (des cours pour vaincre le dieu empereur et des cours pour apprendre à régner) s'entretient seule à seule avec Abÿel. Elle est au courant que cette dernière héberge le prince et pour elle, il s'agit de trahison. Si Zaäkh tente quoi que ce soit contre les résistants, elle le tuera ainsi que sa mère :/
Abÿel, Ayelline et Meÿ’Lindha sont attendues au quartier général. Des navires de l'Empire ont pris la direction de Taho'Manok. Ils vont se faire attaquer. Après bien des négociations, on dirait bien que l'Enac va participer à son premier combat entre 2 armées. Cela dit, le nombre de guerriers chez les résistants n'est pas très élevé… je ne sais pas trop comment va se finir ce combat :/
Ah bah enfin. Ayelline et Meÿ’Lindha succombent au désir et couchent enfin ensemble. Alors que l'elfe a eu un coup de foudre pour la tahora dès le premier regard posé sur elle et rêvait de ce moment depuis, l'Enac, quant à elle, a l'impression qu'elle avait juste envie de sexe, qu'elle n'est pas tellement amoureuse de l'elfe. Pour le coup, je me demande si elle ne refuse pas de se laisser aller aux sentiments étant donné ce qui l'attends.
Tiens… Meÿ’Lindha découvre Zaäkh et veut absolument le tuer avant qu'il ne s'en prenne à elle. C'était sans compter sur la force et la détermination d'Abÿel qui ferait tout pour protéger son fils. Elle tient tête au bras armé des Dieux et la force à quitter la chambre. Le prince, quant à lui, semble subjugué par l’Enac et comprend qu'il sera difficile d'en faire une alliée pour pouvoir mener à bien son plan…
Alors qu'elle est sortie se calme, le fantôme de Keira la Douce vient parler à l'Enac. Elle ne doit pas tuer Zaäkh qui est un descendant de la dernière Impératrice. D'ailleurs, l'Enac et le prince sont l'avenir d'Arcaëlle. Ils vont devoir s'unir, c'est ce qu'ont décidé les Dieux et ils n'ont pas leur mot à dire (pffff j'avais raison dès le début : ils vont finir ensemble...). Meÿ’Lindha refuse ! Il est hors de question qu'elle laisse un mzékils la toucher. Cependant qu'elles pourraient être les conséquences d'une telle désobéissance aux Dieux ?
Totalement désemparée, elle raconte tout ce qui vient de se passer à Ayelline. Prenant sur elle, l'elfe lui dit que si les Dieux ont décidé ça pour elle c'est qu'il y a une raison. Il y a plus de 200 ans que son destin est écrit, depuis la chute de Keira la Douce. On ne peut rien contre ça.
Elle emmène son amie en parler avec Abÿel, espérant recevoir des conseils.
Hum… En fait, ça va être facile. Aussi bien l'Enac que le prince semble attirer l'un par l'autre… Ça va finalement se faire naturellement cette union. Dommage, parce que je l'avais vu venir dès le début
Le jour J, celui de la bataille, approche. Dans chacun des 2 camps, une stratégie se met en place. Des espions sont envoyés de part et d'autre.
Côté empire, on décide d'envoyer des xens capables de se transformer en insecte mortel (guêpe, scorpions et serpents) pour s'infiltrer dans la capitale et éliminer quelques rebelles (on en entendra jamais plus parler d'ailleurs...).
Personnellement je sens que ça va mal se finir pour Ayelline. Elle a beaucoup de mauvais pressentiment ; je suis certaine qu'elle va mourir
En tout cas, les 2 clans veulent prendre position au même endroit : sur la colline surplombant Hytraz.
Trop absorbée par le combat, j'avoue ne pas avoir eu envie de prendre des notes au fur et à mesure de ma lecture. Quoi qu'il en soit,. Meÿ’Lindha a eu raison d'insister pour y prendre part : rien que sa présence à fait fuir quelques combattants de l'Empire. Comme je m'y attendais, Ayelline est morte en sauvant l'Enac qui a, une fois de plus, le coeur en charpie et a perdu un bout de son âme. Je pense qu'il va falloir du temps pour qu'elle s'en remette.
En tout cas, les Résistants ont gagné cette bataille et l'un des généraux du Dieu-Empereur (peut-être le pire) est mort.
Deux mois se sont écoulés depuis la guerre et la mort de l'elfe. Pas une seule journée ne passe sans que l'Enac ne pense à elle et ne pleure. Finalement, elle qui ne savait pas trop ce qu'elle ressentait pour Ayelline, je pense pouvoir dire sans me tromper qu'elle l'aimait pour de vrai.
De la fenêtre de sa chambre, Zaäkh observe Meÿ’Lindha se défouler sur un mannequin, évacuer sa peine. Le spectacle lui fend le cœur, il veut l'aider. On sent que le mzékils est en proie à un combat intérieur, il ne sait plus trop à quel camp appartenir. En tout cas, pour le moment, il veut apaiser Meÿ’Lindha. Il sort de sa chambre (alors que ça lui est interdit) et propose à l'Enac de s'entraîner ensemble. Peu à peu, la tahora se vide la tête et ne pense plus à son amie.
Il a réussi. Le prince a réussi à se rapprocher de l'Enac, à lui redonner le sourire, du courage. Passer du temps avec lui lui fait du bien. Malgré la désapprobation de tous, elle veut pouvoir continuer à s'entraîner avec le mzékils.
Y a un truc qui me chiffonne et que je n'ai jamais compris avec les Dieux. Quelqu'un met le bazar et ne leur plaît pas. Au lieu de régler le problème eux-même, ils envoient un Élu faire leur job.
Ici Meÿ’Lindha demande à Thaä si elle a le choix, si elle peut ne pas être l'Enac. La divinité lui répond que oui. Mais si elle abandonne sa mission, la créatrice détruira le monde pour en créer un autre. Mais pourquoi tu ne détruis pas toi-même Morloc ?!! Les Dieux m'énervent. Voilà, fin de la parenthèse :p
Les mois passent. Meÿ’Lindha continue son apprentissage et passe de plus en plus de temps avec Zaäkh. Les 2 ados se lient même d'amitié l'un pour l'autre (rendant jaloux Hùlickz).
Un jour, Kaï’Jad la convoque. Sa soeur était au palais de l'Empire. Morloc a “joué” avec elle, l’a torturé pour savoir où se trouve l'Enac. La petite est morte. Les rebelles savaient très bien où elle était, mais la générale se garde bien de lui dire que la soeur de l'Elue des Dieux n'était pas leur priorité. Quoi qu'il en soit, alors qu'elle semblait remonter un peu la pente, Meÿ’Lindha a de nouveau le coeur en miettes. J'espère que ses frères n'ont pas connu le même sort.
Fiou… Il ne le semble pas avoir vu une note à ce sujet, mais il y a quand même des passages de sexe (enfin de viol) assez détaillés dans le livre. Personnellement je n'aurai pas penser que c'était le cas et heureusement que ça ne me choque pas. Cela dit, je doute que ça soit le cas pour un enfant ou ado… Morloc n'y va pas de mains mortes avec ses esclaves.
Plus le temps passe et plus Zaäkh et Meÿ’Lindha se rapprochent, passant d'ennemis à amis +++ (même si aucun d'eux ne veut vraiment avouer ses sentiments). Sans s'en rendre compte, le jeune mzékils a embrassé la cause des résistants qui hésitent à l'utiliser en tant qu'agent double. Cependant, ils oublient vite l'idée quand ils apprennent que Morloc a mis la tête de son propre fils à prix… Ça ne semble pas étonner ni Abÿel ni Zaäkh lui-même (d'ailleurs, ça ne semble pas effrayer le prince non plus…).
Enfin ! C'est Zaäkh qui fait le premier pas et dit à Meÿ’Lindha tout ce qu'il a sur le coeur, ce qu'il ressent pour elle, qu'il la veut. Après des hésitations (l'Enac a l'impression de trahir Ayelline en aimant quelqu'un d'autre), elle succombe à son tour et tous deux connaissent une première nuit torride et passionnée.
Mais dès le lendemain matin, Meÿ’Lindha fait marche arrière, ou plutôt ralenti. Elle a peur que Zaäkh la déconcentre de sa mission. Elle veut donc d'abord accomplir son destin avant de penser à l'amour (et au fond d'elle, elle veut se protéger : ne plus revivre la tristesse qu'elle a ressentie avec Ayelline en perdant le prince ; elle ne veut pas qu'on se serve de lui contre elle).
Le temps passe. La guerre approche. Morloc devient de plus en plus fou, tant et si bien que même les gens au sein du palais impérial le craignent et évitent.
L’Enac quant à elle, est à présent respecter. Après 2 ans elle est considérée comme un membre à part entière de la résistance et fait même partie des chefs. Les rebelles ont gagné quelques batailles et certains impériaux (guerriers, nobles, proches de Morloc) changent de camps et les rejoignent.
Les rebelles se préparent à partir pour Alzbey, la capitale de l'empire, pour le combat final.
Pouah… on va dire que je suis négative et pessimiste, mais au fond de moi, je sens que Meÿ’Lindha et Zaäkh n'auront pas une fin heureuse. Je sens que l'un d'eux va mourir
Meÿ’Lindha a un pressentiment et pense qu'il faut vite partir au combat. Elle informe les chefs de la résistance et leur présente son plan. Tous acquièrent et ils partiront dans 5 jours.
Cependant une inquiétude envahit les rangs :un groupuscule est en plein essor : les Hayert'Vaäl, adorateurs du Dieu du chaos (Zaäkh et Hùlickz en ont déjà parlé). Ils ont pour objectif de renverser Morloc mais pas pour les mêmes raisons que les rebelles. Ces derniers risquent de devoir se battre sur 2 fronts. Le prince et l'elfin, accompagnés d'une garnison, auront donc pour mission d'aller tuer le Grand Prête d'Özan.
Tsss… Plus le voyage avance et plus je me dis que cette histoire d'arène ne me plaît pas. Je le sens mal… Je sens que le comte censé être leur alliés va se retourner contre eux, surtout que Meÿ’Lindha va faire partie des soi-disant “esclaves” qui y seront enfermés... ça ne me plaît vraiment pas…
Ah bah en fait le comte Kùdo'Han a l'air sincère et l'explication concernant la raison pour laquelle il aide les rebelles a l'air vraie aussi. Mais il n'empêche que je stresse quand même :/ Ah oui je me suis carrément trompée sur son compte ! Il a respecté sa part du marché. Les mages (dont Ank, l’un des frères de Meÿ’Lindha) ont rejoint les guerriers et Zaäkh et Abÿel ont veillé à ce que le comte donne à Meÿ'Lindha l'armure de son ancêtre et son épée. Ils sont prêts. Ça y est.
Oh bah mince alors ! Même les citoyens d'Alzbey ont rejoint la résistance ! Tout le monde est à bout et n'en peut plus de ce Dieu-Empereur fou !
Bon y a toujours un moment où un plan tombe à l'eau. C'est le cas ici. L'armée de rebelles et l'Enac sont démasquées avant d'entrer dans le palais. Ce dernier est gardé par des tas de soldats, 2 à 3 fois plus nombreux que les rebelles. Sauf que, contrairement aux rebelles qui sont prêts à mourir pour la cause, la majorité des impériaux a été recrutée contre son gré et ne veut pas mourir.
Rolala je suis à fond dans ce combat final que je trouve fou ! Entre les soldats impériaux qui retournent leur veste après le discours de motivations de l'Enac, les esclaves qui se rallient à la cause et les soldats qui servent le prince Zaäkh et du coup soutiennent l'Enac, je ne vois pas comment ça pourrait mal se finir ! D'ailleurs le prince a ajouté à l'armure de l'Enac son écusson représentant le blason du fils héritier de l'empire. Même s'il n'est pas à ses côtés pour le combat, il voulait lui filer un coup de pouce (certains pourraient se joindre à elle en voyant l'écusson). Malin le mzékils :p
Le combat fait rage et on compte de nombreuses pertes des 2 côtés. Les soldats fatiguent, certains s'évanouissent même. Morloc apparaît dans les airs, au-dessus du champs de bataille. Il semble ravi de la scène se déroulant sous ses yeux. Il rappelle son armée et laisse à l'Enac 15 minutes pour se rendre, seule, dans la salle du trône (soit disant qu'il sera clément avec les traîtres… moué…). Si elle ne le fait pas, la guerre reprendra et ça sera un massacre.
Meÿ’Lindha en a assez de voir les gens mourir pour elle. Elle va se rendre. Alors que tous pensent que c'est la fin, une colombe multicolore se pose sur l’Enac et chante avant de s'envoler. Thaä est parmi eux. Il veille et accompagne son élue.
La voilà à présent seule, dans la salle du trône, désarmée face au dieu empereur.
Au début, je me suis dit que le combat serait facile vu que Morloc est clairement sous l'emprise de drogue. Cela dit, il semble bon au combat Ce n'est pas si facile pour Meÿ’Lindha finalement . D'ailleurs il est bien préparé : il a un bouclier anti-fluide. Aucune magie ne l'atteint. Heureusement, l'Enac le comprend assez vite et ne se fatigue pas avec la magie pour rien (d'ailleurs elle est déjà bien assez épuisée comme ça). Elle doit trouver une faille !
Peu à peu la drogue fait son effet. Le Dieu-Empereur devient de plus en plus fou et maladroit, laissant à Meÿ'Lindha une ouverture : elle lui coupe la main.
Malgré l'état de Morloc, l'élue des Dieux est dans un piteux état et très blessée tout comme son ennemi. Ils tombent tous les 2 à genoux, affaiblis. Puisant dans ce qui lui reste de force. L'Enac attrape son épée et transperce Morloc qui s'effondre. Épuisée, Meÿ’Lindha s'écroule à son tour et ferme les yeux. Quand elle ouvre les paupières, ils sont là : Yäze, axël, Tay'Ann, Jürt'Han et Ayelline. Ils la regardent avec fierté. Elle a réussi !
Meÿ’Lindha a vu le spectre de Keira, la fille d'Abÿel. Elle est morte elle aussi ?
>
Six mois sont passés depuis la mort de Morloc. Zaäkh n'est pas revenu et personne n'a de nouvelle de la garnison envoyée pour tuer le Prêtre du Chaos.
A Arcaëlle, la vie "juste" reprend. Meÿ’Lindha s'apprête à devenir officiellement Impératrice. Et dans quelques semaines, elle donnera naissance au bébé de Zaäkh (oui oui, elle a fait la guerre enceinte et l'est à présent de 8 mois ).
Ahhh ! J'aime quand les livres ont un épilogue, une vraie fin ^^ QUOIIIIII ???? On ne sait pas ce que sont devenus Zaäkh et Hùlickz, on ne sait pas si Keira est vraiment morte, et quand est-il de Vince ? En tout cas, j'étais sûre que Zaäkh et Meÿ’Lindha ne finiraient pas ensemble. Ça me rend triste pour l'Enac… Jamais elle n'a pu être libre et heureuse (enfin j'espère que sa fille lui a quand même apporté de la joie).
Pouhahhhh tant de questions sans réponse
La seule chose que l'on sait que la fille de Meÿ’Lindha et Zaäkh s'appelle Ayelinne et que, malgré les meilleures intentions du monde de Meÿ’Lindha, certains semblent agir pour elle alors qu'elle ne cautionne pas leurs actes… Je ne pense pas que le paix reviendra totalement à Arcaëlle un jour
En conclusion
J’ai commencé le livre avec un très mauvais a priori. Le prologue est, à mon sens, beaucoup trop long et si je ne m’étais pas engagée dans cette lecture, j'aurais laissé tomber. Cela dit, une fois celui-ci terminé et le premier chapitre entamé, on a l’impression de lire un autre auteur, une autre plume. L’écriture est prenante, les personnages attachants ; on se plonge dans Arcaëlle malgré les spécificités du monde, des races, du langage (d’ailleurs, le livre contient beaucoup de notes de bas de page pour qu’on ne soit pas perdu).
Je me suis totalement plongée dans l’histoire. A chaque fois que je me posais avec le bouquin, j’étais ravie de retrouver l’Enac, j’avais l’impression de faire partie de son groupe, de son aventure.
Même si j’ai beaucoup aimé le livre, certaines choses m’ont dérangées. Par exemple, je trouvais certains élements de l’histoire trop “réél” et pas assez dans l’univers d’Arcaëlle en fait (l’esclavage, certaines maladies, les zombies …). J’ai aussi trouvé que certains passages du livre étaient long et sans réelle intérêt, qu’on y “tournait en rond”. Bref, le rythme de lecture était parfois cassé.
Pour finir, parlons de la fin du livre. Celui-ci possède un épilogue. Quand j’ai vu ça, j’étais ravie ! On allait savoir ce que devenaient chacun des personnages et la vie à Arcaëlle. Eh bien je peux te dire que cet épilogue m’a totalement frustrée ! J’ai des tas de questions sans réponse et, finalement, eh bien je n’ai pas fait mes adieux à Arcaëlle et à tous les personnages auxquels je me suis attachée. Je n’arrive pas à me dire que c’est fini, qu’à présent, quand je prendrai ma liseuse, ça sera pour me plonger dans une autre histoire (et personnellement, ça me dérange beaucoup :/).
Ah oui, dernière chose que j’aimerai noter : il n’est pas précisé lors de l’achat du livre que certaines scènes pourraient être choquantes pour de jeunes lecteurs (ou alors, je ne l’ai pas vu). Le Dieu-Empereur est un sadique qui n’a aucun respect pour les jeunes tahoras. On assiste à 2 ou 3 reprises il me semble à des scènes de viol assez détaillées. Il me paraissait important de le souligner.
Du coup, si on résume, je dirai qu’il ne faut pas baisser les bras à cause du prologue (qui dure quand même une vingtaine de pages). L’histoire est prenante, on s’y plonge et les personnages sont attachants. J’ai beaucoup aimé l’univers créé et le fait qu’être un Elu n’est pas toujours une bonne chose...
#aventure #Fantastique #combat #guerre #elu #dieu #clan #race #elfe #magie #pauvrete #ALLegrand
- le Jeu 19 Nov 2020, 11:54
- Rechercher dans: Autres
- Sujet: Des Maux avec des Mots
- Réponses: 8
- Vues: 686
Des Maux avec des Mots
Ce livre est un recueil de textes courts. Je ne savais pas trop dans quelle catégorie le classer parce que, même s'il évoque les ressentis et états-d'âme de l'auteure, ce n'est pas vraiment un texte autobiographique :/ Pour moi, il est inclassable ^^Des Maux avec des Mots
de A.L. Legrand
Résumé :
Mon prénom est Audrey, née un samedi 21 juin en 1986. Je souffre de schizophrénie paranoïde et j’ai été diagnostiquée à 22 ans, en avril 2009. Ce fut un choc et je n’acceptais pas la chose. Alors, j’ai écrit. Des textes, des poèmes, des livres. Voici mon premier recueil avant de vous livrer, bientôt, mon premier roman (Arcaëlle). Alors, pour l’heure, je vous présente :Des maux avec des mots.Un petit recueil compilant états-d’âme, poésies et réflexions. La fin est plus lumineuse que le début. Alors, je vous invite à vous installer confortablement avec une bonne boisson (chaude ou froide). Entrez donc dans ma tête, je vous y convie.
Mon avis :
Pour être honnête, j'appréhende un peu le début de cette lecture. Je n'ai pas pour habitude de lire des choses qui ont un rapport avec la psychologie. J'ai peur que ça soit difficile pour moi. Cela dit, comme c'est un recueil de textes courts, ça devrait le faire.
Au fil de ma lecture
J'ai commencé cette lecture un soir, dans mon lit. Les textes sont courts, ça se lit vite et à chaque fois que je me disais "c'est le dernier", je tournais la page et la curiosité l'emportait : je voulais savoir de quoi parlait le texte suivant. Cela dit, pour une lecture avant de dormir ce n'est pas ce qu'il y a de mieux.
La plume est jolie et l'écriture fluide. Mais les thèmes de certains textes, la dureté des propos, c'est pas évident. Je suis quelqu'un de très émotif (un rien me fait briller les yeux) et dès le début, certaines phrases m'ont noué la gorge. Je me suis parfois demandée si Audrey était le "personnage principal" de chaque histoire (à comprendre "est ce qu'elle parle d'elle") ou si c'est quelque chose de fictif.
On ressent son mal-être, le regard des autres sur elle, sur sa maladie. Quand on a personne dans son entourage qui en souffre, on ne sait pas en quoi ça consiste. Comme l'auteure le dit au début, pour moi schizophrénie = dédoublement de la personnalité. Eh bien j'ai vu tout le contraire ici.
On enchaine entre textes “joyeux” et états-d'âme très sombres. Mine de rien, beaucoup de textes parle de la mort, du suicide et de tout ce qui se passe dans la tête des gens quand il pense à cette solution… Ce n'est vraiment pas simple de lire les état-d'âmes de quelqu'un en souffrance, de quelqu’un qui subit la vie, qui survit au lieu de vivre. Personnellement, je me réservais cette lecture pendant ma pause déj et pas juste avant de dormir parce que ça me foutait parfois un coup au moral.
On jongle entre “ça va” et “aide moi”. C’est une vraie montagne russe d’émotions, de sentiments. C’est perturbant, et, au fur et à mesure de ma lecture, eh bien je me dis que c’est ce que les personnes atteintes de maladies, quelle qu’elle soit, ressentent : il y a des jours où ça va, et des jours où rien ne va.
Au fur et à mesure des textes, on apprend à connaître Audrey. On se rend alors compte qu’elle a des moments de lucidité où elle nous raconte sa maladie, nous l’explique, on la comprend mieux (c’est le cas avec les textes sur les hospitalisations et les scarifications par exemple). Et parfois, on se retrouve à lire un texte qui a été écrit en période de crise, de mal-être, d’idées noires. Quand je me suis rendue compte de ça, je me suis dit que, probablement que les textes en période lucide avaient été écrits après qu’elle ait trouvé un traitement stable, et les autres avant. Elle a mis du temps à accepter sa maladie, à accepter le traitement. C’est pour ça que je me dis que quand elle nous en parle pour nous l’expliquer, ça doit être une fois qu’elle a accepté qu’elle n’est pas “normale”. D’ailleurs, cette impression se confirme à environ 80% du livre quand les textes sont beaucoup plus joyeux, lumineux Je suis ravie de les lire, ravie de découvrir ce dénouement joyeux
Ici, j’ai retenu 2 textes :
- Lettre à Dieu. Ce texte me replonge dans une période passée qui concerne un proche. C‘est un texte qui est dur à lire pour moi, me met les larmes aux yeux, fait resurgir des choses du passé…
- Tourments. Tout ce qui est écrit ici, eh bien c’est ce que ressentent malheureusement beaucoup de personnes “différentes”. Juste l’espace d’un instant, elles aimeraient que ceux qui les dévisagent, ceux qui les jugent se mettent à leur place…
Mon texte préféré est sans hésitation Et après ?. J’ai, moi aussi, envie de rêver que la vie après la mort est une nouvelle grande aventure pleine de féérie, sans hypocrisie, sans “fric”. Tout comme c’est expliqué dans le texte, beaucoup de personnes (moi y compris) n’avons l’impression de ne vivre que pour travailler, pour payer des factures. Même si on a quand même de bon moment, si on regarde notre vie, on passe plus de temps à galérer qu’à profiter non ? Bref ! C’est mon texte préféré ^^
Pour finir, petite note concernant Noraël, ce personnage de RP qui permet à Audrey d’évacuer ses TOC d’impulsions meurtrières (oui, Noraël est apparement un personnage avec une violence sans nom… Je serai curieuse de lire l’un de ces RP :p ). Je pense que de nos jours, beaucoup de personnes utilisent le Roleplay pour se mettre dans la peau de ce qu’ils ne sont pas. Ils s’évadent, évacuent. Et je suis persuadée que, mine de rien, tout ça est une sorte de thérapie qui fait du bien ^^
Arrivée dans la partie bonus, je pensais que tout irait bien. Bah non. Ce texte sur le chien. Fiou… J’ai eu du mal à contenir mes larmes. Dire que ce genre de choses arrive souvent, beaucoup trop souvent J’ai dû faire une pause avant de lire la suite, parce que j’avais la gorge trop nouée et les yeux qui piquent
En conclusion
Même si les sujets traités ici ne sont pas tout rose (il y a beaucoup de texte qui évoquent le mal-être, les pensées suicidaires, les tentatives de suicide), la plume est jolie. J’ai trouvé que beaucoup de textes donnent l’impression d’être une prose. En réalité, j’ai trouvé la majorité des textes très poétiques.
Personnellement, j’ai beaucoup aimé me plonger dans ce livre qui montre un aspect des maladies qu’on oublie souvent : le ressenti des patients. Comme c’est très bien dit dans le livre (et à plusieurs reprises), on leur demande de se battre, alors qu’ils ne veulent qu’une chose, baisser les bras. On leur reproche d’être égoïstes quand ils pensent à la mort. Mais quand tu lis tout ça, tout ce qu’elle ressent, est-ce que nous ne sommes pas nous-même égoistes ?
Néanmoins, la famille et les amis sont importants pour affronter la maladie. Comme Audrey le dit : “le traitement et le suivi sont la béquille de droite, l’entourage la gauche”. Les derniers textes me réchauffent le coeur, le livre se finit “dans la lumière” et ça fait du bien. Ça fait du bien de voir tout ce chemin parcouru.
Bref, c’est vraiment une belle découverte pour moi. Le seul point négatif que je pourrai écrire c’est que j’ai eu du mal avec l'enchaînement des textes. Il n’y a pas de suite logique d’un écrit à l’autre, pas de cohérence et j’ai parfois eu du mal à faire la transition d’un texte à l’autre.
A la fin du livre, on découvre également d’autres textes qui n’ont rien à voir avec la schizophrénie. Eh bien, l'écriture me plait toujours. J’ai hâte qu’Arcaëlle sorte pour pouvoir découvrir cet univers imaginaire au travers de la plume d’Audrey.
#psychologie #Emotion #maladie #schizophrénie #recueilTextes #ALLegrand
- le Mar 10 Nov 2020, 10:51
- Rechercher dans: Règlement & annonces
- Sujet: Référencer un livre par mot-clé
- Réponses: 1
- Vues: 4934
Référencer un livre par mot-clé
Référencer un livre par mots-clés
Mets en avant les grands thèmes du livre !
Bonjour bonjour !
Le monde littéraire est plein de genres différents, de thème, de sujets. Nous avons chacun nos préférences, nos goûts et, parfois, le titre d'un livre n'est pas révélateur de ce qu'il contient.
Sur Entre2Livres, nous avons choisi de classer les livres par genre. Cela dit un univers c'est tellement vaste ! Par exemple, un livre classé fantastique peut aussi bien parler de démon, que de vampire ou encore de magie. Voilà pourquoi nous avons décidé de te donner la possibilité d'ajouter sur chacune de tes fiches de lectures des mots-clés pour mettre en avant les thèmes du bouquin.
A la fin de ta fiche de lecture, il te suffit d'ajouter ce bout de code :
et de remplacer "mots-clés" par un ou plusieurs thèmes de la liste ci-dessous (sans oublier le dièse).
Cette liste n'est pas figée. Elle est complétée au fur et à mesure des fiches postées. Si tu ne trouves pas le mot-clé adéquate dans cette liste, n'hésite pas à l'ajouter tout de même à ta fiche et à nous prévenir ci-dessous pour qu'on complète.
#autobiographie
#aventure
#cape
#chick-lit
#classique
#Contes
#drame
#epee
#erotique
#Fantastique
#Fantasy
#feel-good
#Futuriste
#journal-intime
#harcelement
#historique
#humour
#Jeunesse
#Londres
#lyrique
#Nouvelle
#policier
#psychologie
#recueilTextes
#Retrouvailles
#romance
#roman
#science-fiction
#spaceopera
#Surnaturel
#thriller
#violence-conjugal
#voyage
#young-adult
#achille
#Ame
#Amour
#AmourInterdit
#Amitié
#AngeGardien
#Apprenti
#automate
#aventure
#barbara-constantine
#Barbare
#bateau
#Bretagne
#cancer
#Chaman
#changer-de-vie
#Chevalier
#Clan
#Colocation
#Coma
#Correspondance
#Corrèze
#danse
#deuil
#Démon
#Ecuyer
#Elementaire
#Elfe
#Emotion
#enfants
#experiences
#Famille
#Fantôme
#Fée
#FilsdesBrumes
#flibustiers
#Guerre
#hack
#Handicap
#Hopital
#Invasion
#LoupGarous
#Lucifer
#machine
#Mafia
#Magie
#Mail
#maladie
#Merlin
#Meurtrier
#Mort
#MondeRéel
#Mousquetaires
#Mythologie
#Nécromantie
#Odin
#Passion
#parentalité
#PersonnesAgées
#prématurité
#revolte
#robot
#Roi
#romantisme
#Saga
#secretDeFamille
#schizophrénie
#serialKiller
#Solitude
#Sorciers
#Souvenirs
#traumatisme
#troie
#Vacances
#Vampire
#ALaCroiseeDesMondes
#BrumesAMer
#Cauchemars
#DannyValentine
#dechronologue
#DisqueMonde
#Jeux
#LaPoussière
#LaQuêteEwilan
#LeLivreDesEtoiles
#LéaEtPaterson
#LesChroniquesDeHorizon
#létéOù
#Ryvenn
#scythe
#Valisar
#GillesLegardinier
#CarènePonte
#VirginieGrimaldi
#ALLegrand
Si jamais tu as des questions, n'hésite surtout à pas à contacter un membre de l'équipe ou à poster à la suite de ce message.
Le monde littéraire est plein de genres différents, de thème, de sujets. Nous avons chacun nos préférences, nos goûts et, parfois, le titre d'un livre n'est pas révélateur de ce qu'il contient.
Sur Entre2Livres, nous avons choisi de classer les livres par genre. Cela dit un univers c'est tellement vaste ! Par exemple, un livre classé fantastique peut aussi bien parler de démon, que de vampire ou encore de magie. Voilà pourquoi nous avons décidé de te donner la possibilité d'ajouter sur chacune de tes fiches de lectures des mots-clés pour mettre en avant les thèmes du bouquin.
Les mots-clés, comment ça marche ?
A la fin de ta fiche de lecture, il te suffit d'ajouter ce bout de code :
- Code:
[size=11]Mots-clés[/size]
et de remplacer "mots-clés" par un ou plusieurs thèmes de la liste ci-dessous (sans oublier le dièse).
Cette liste n'est pas figée. Elle est complétée au fur et à mesure des fiches postées. Si tu ne trouves pas le mot-clé adéquate dans cette liste, n'hésite pas à l'ajouter tout de même à ta fiche et à nous prévenir ci-dessous pour qu'on complète.
Les mots-clés d'Entre2Livres
Genres
#autobiographie
#aventure
#cape
#chick-lit
#classique
#Contes
#drame
#epee
#erotique
#Fantastique
#Fantasy
#feel-good
#Futuriste
#journal-intime
#harcelement
#historique
#humour
#Jeunesse
#Londres
#lyrique
#Nouvelle
#policier
#psychologie
#recueilTextes
#Retrouvailles
#romance
#roman
#science-fiction
#spaceopera
#Surnaturel
#thriller
#violence-conjugal
#voyage
#young-adult
Autres
#achille
#Ame
#Amour
#AmourInterdit
#Amitié
#AngeGardien
#Apprenti
#automate
#aventure
#barbara-constantine
#Barbare
#bateau
#Bretagne
#cancer
#Chaman
#changer-de-vie
#Chevalier
#Clan
#Colocation
#Coma
#Correspondance
#Corrèze
#danse
#deuil
#Démon
#Ecuyer
#Elementaire
#Elfe
#Emotion
#enfants
#experiences
#Famille
#Fantôme
#Fée
#FilsdesBrumes
#flibustiers
#Guerre
#hack
#Handicap
#Hopital
#Invasion
#LoupGarous
#Lucifer
#machine
#Mafia
#Magie
#maladie
#Merlin
#Meurtrier
#Mort
#MondeRéel
#Mousquetaires
#Mythologie
#Nécromantie
#Odin
#Passion
#parentalité
#PersonnesAgées
#prématurité
#revolte
#robot
#Roi
#romantisme
#Saga
#secretDeFamille
#schizophrénie
#serialKiller
#Solitude
#Sorciers
#Souvenirs
#traumatisme
#troie
#Vacances
#Vampire
Titres de saga
#ALaCroiseeDesMondes
#BrumesAMer
#Cauchemars
#DannyValentine
#dechronologue
#DisqueMonde
#Jeux
#LaPoussière
#LaQuêteEwilan
#LeLivreDesEtoiles
#LéaEtPaterson
#LesChroniquesDeHorizon
#létéOù
#Ryvenn
#scythe
#Valisar
Auteur
#GillesLegardinier
#CarènePonte
#VirginieGrimaldi
#ALLegrand
Si jamais tu as des questions, n'hésite surtout à pas à contacter un membre de l'équipe ou à poster à la suite de ce message.
|
|