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- le Lun 17 Oct 2022, 13:59
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- Sujet: Le Survivant – Nibelungen
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Le Survivant – Nibelungen
Le Survivant – Nibelungen
de Sophie Fischer
/!\ Cette nouvelle n’est pas vraiment une suite mais est ancrée dans l’univers #Nibelungen et concerne l’un de ses personnages. Tu peux sans souci t’y plonger dans risquer d’être spoilé de ce qu’il se passe dans la saga, étant donné que nous sommes plongés ici dans un souvenirs. /!\
→ Voir la fiche du premier tome.
→ Voir la fiche du second tome.
Résumé :
Ernst, un vieux guide bougon et son apprenti guident une caravane d’une vingtaine de personnes sur les routes en direction de Freyburg. Après une semaine de voyage et alors qu’ils ne sont plus qu’à quelques jours de marche de leur destination, le Nibel, la brume blanche en contrebas, change. Sa montée est imminente.
Le groupe de voyageurs arrivera-t-il à destination ?
Mon avis :
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
On suit les aventures d’Ernst, un vieux guide et de son apprenti (on ne connaît pas son nom, mais je suppose qu’il s’agit d’Answald :p).
Cela fait une semaine qu’ils ont pris la route et leur caravane devrait arriver à Freyburg dans moins de trois jours.
Le vieux bougon et le gamin sont aussi loquaces l’un que l’autre. Ernst vieillit et n’est plus aussi « frais » qu’auparavant. L’âge de son corps commence à se rappeler à lui et il regarde avec envie et fierté son apprenti.
Au sein de leur caravane, un viel homme est souffrant, fiévreux. L’apprenti suggère de trouver quelques herbes pour le soulager, mais Ernst refuse : il a repéré des signes avant coureur de la montée du Nibel. Ils ne peuvent pas se permettre des haltes supplémentaires. Leur temps est compté. Le vieux guide insiste et fait comprendre au gamin que l’intérêt du plus grand nombre doit passer avant le sien ou celui d’une seule personne. Même s’il a du mal à accepter, le jeune homme sait que son mentor a raison…
Le lendemain, la montée du Nibel se confirme. L’apprenti hésite toujours à aller chercher des herbes. La « maladie » qui touche le vieillard ne pourra pas être guérie avec des herbes. Il a attrapé la Peur Blanche, une terreur qui provoque des hallucinations et dévore l’esprit, engendrée par la proximité avec le Nibel et la crainte de celui-ci.
Devant la progression de la Brume, le vieux guide décide de ne s’arrêter que pour boire et soigner les bobos. La caravane continue sa progression durant la nuit, uniquement éclairée par les deux lampes des guides. Mais parmi les voyageurs, la peur se fait ressentir, d’autant plus quand, à cause d’une mauvaise chute, Ernst bascule dans le vide, laissant la charge de la caravane à son apprenti. Le Nibel a englouti le vieux guide… Personne ne peut plus rien pour lui et, à la vitesse où la Brume monte, ils ne doivent pas traîner. L’apprenti (devenu guide à présent) ordonne de reprendre la route.
À l’aube, il observe la masse blanche en contrebas. Depuis toujours, quelque chose en elle l’attire et il n’arrive pas à l’expliquer. Cependant, ce n’est pas le moment d’y penser.
Alors que Freyburg est en vue, le sournois Nibel change et se décide de faire de la caravane sa proie… Le nouveau guide presse de nouveau les voyageurs. Il faut faire vite.
Ils arrivent finalement au funiculaire, mais, un Nibelung empêche sa progression. Sans hésiter, le guide saute dans la Brume et libère la nacelle avant de se faire emporter par un monstre.
Rolala… Ça m’angoisse…
Après quelques minutes, le guide arrive à se dégager du Nibelung, mais le Brume a déjà envahi ses poumons. Il se sait condamné.
Pourtant, malgré sa blessure au dos, il tente de s’enfuir, de trouver une falaise sur laquelle grimper pour sortir du Nibel. Mais il est faible. Il n’y voit rien. Il a froid. Il continue de marcher, priant pour que la mort l’emporte rapidement. Néanmoins, lorsqu’une créature apparaît devant lui, il puise dans ses dernières ressources pour tenter de fuir. Mais le Nibelung l’attaque dans le dos. Cloué au sol, le jeune homme ne peut rien faire d’autre que souffrir en silence et subir les coups de griffes qu’il reçoit dans le dos. Quand la bête le retourne et qu’il appercoit ses yeux jaunes puis ses crocs, il sait que sa fin est proche. Le Nibelung l’attaque au visage, au torse, et soudain, une autre créature lui bondit dessus, libérant ainsi le jeune homme qui, sous le coup de la douleur, s’évanouit.
Est-ce que ça pourrait être Ernst (ou la bête qu’il est devenu) qui est venu à son secours ? Est-ce que dans le Nibel, c’est la loi du plus fort qui existe et la seconde créature a juste décidé que le guide serait sa nouvelle proie ?
Quand il se réveille, il se trouve à Falkennest, à deux jours de Freyburg. Cela fait neuf jours qu’il y est. Une vieille dame veille sur lui. Il aurait dû être mort, pourtant, le Nibel l’a épargné. Pourquoi ?
Mouhahahhah ! Sophie attend la dernière page pour nous dire qu’il s’agit bien d’Answald
En conclusion
J’ai adoré me plonger dans cette nouvelle qui m’a fait stresser du début à la fin (pourtant, je connaissais le dénouement).
Dans plus de la moitié de l’histoire, on est plongé au cœur du Nibel. On voit un personnage que l’on connaît de la saga sous un autre jour, on revit ses souffrances, on assiste à l’attaque par les Nibelungen. J’avoue avoir eu les larmes aux yeux face à ce qu’il a subi.
Une fois de plus, j’ai été transportée par la plume de Sophie qui fait vraiment partie de mes auteures chouchous du moment :p L’univers de Nibelungen est tellement vaste, on a encore tellement de choses à découvrir.
#nouvelle #DarkFantasy #mystère #fantastique #saga #brume #Nibelungen
- le Jeu 18 Aoû 2022, 14:07
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- Sujet: Les Arpenteurs du Ciel – Nibelungen (T.2)
- Réponses: 0
- Vues: 308
Les Arpenteurs du Ciel – Nibelungen (T.2)
Les Arpenteurs du Ciel – Nibelungen (T.2)
de Sophie Fischer
/!\ Ce tome est le second et dernier de la saga. /!\
→ Voir la fiche du premier tome.
Résumé :
Alors que Gilburg panse ses plaies, Rikke et Ulrik se rongent les sangs. Gardés captifs par la mairesse de la ville, ils ignorent ce qu’il est advenu d’Answald.
Le sort de frère Eberhard, néanmoins, est scellé : il doit se rendre à Santuario, la Sainte Cité, pour y être jugé par le Pape lui-même. Quatre mois de voyage à travers les montagnes. Quatre mois de dangers au gré du Nibel… Mais le mystérieux étranger venu des cieux offre de conduire le prêtre lui-même, à bord de sa fabuleuse machine volante. Sommés de témoigner pour lui, Rikke et Ulrik s’apprêtent à embarquer, ainsi que Fredericka Selig, la guide qui doit indiquer le chemin à Elias.
Que découvriront-ils, au-delà des nuages ? Le Nibel s’étend-il vraiment sur le monde entier ? Et si le plus grand danger ne se trouvait pas là où ils le pensent ?
Mon avis :
Pas de résumé de ce qu’il s’est passé dans le premier tome. Je pense que si tu as lu celui-ci il y a un moment, ça peut être dérangeant (personnellement, je suis allée relire mon avis détaillé ; c’est plutôt « frais » dans ma tête).
L’histoire reprend quelques jours après l’attaque. Le Nibel a reculé. Il y a des morts, des blessés, des potentiels « possédés ».
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Frère Eberhard est dans une cellule, prisonnier. Il a décidé de s’isoler et de se plonger dans le silence. Rolala… J’ai peur de ce qui a pu se passer pour qu’il s’impose ça. Hum… La population a peur qu’un autre homme d’Église ne soit manipulé par le Nibel ; alors ils l’ont enfermé.
L’archevêque lui rend visite et il trouve une explication religieuse à l’attaque qu’a subi Gilburg : Dieu les a punis pour avoir accueilli l’étranger avec son appareil volant. Le nom du père Olfram ne sera pas sali… Il va être protégé par l’Église ? Bon cela dit, ce n’est pas vraiment sa faute hein, il était sous l’influence du Nibel.
Oh… Frère Eberhard doit être jugé pour avoir tué l’un des leurs… Il a tué le père Olfram alors… Pfff… l’Église va faire en sorte que personne ne sache ce que le père a fait, mais lui va être jugé pour les avoir sauvés et personne ne le saura…
L’archevêque décide d’envoyer le prêtre à la Sainte Cité, Santuario, où il sera jugé par le Pape lui-même pour son crime.
Rhoooo on ne sait toujours pas si Answald est vivant ou non… J’imagine que oui hein.. Mais comment a-t-il survécu à ses blessures ?
De leur côté, Rikke et Ulrik ont été emmenés par la garde et son enfermés dans une suite de luxe qui appartient à Elfrida Reinberg, la maire de Gilburg. Ils sont eux aussi prisonniers et même si la justification n’est pas claire les concernant, la maire a plusieurs raisons de vouloir les garder enfermés : ils ont tué un homme d’Église haut placé (complices de frère Eberhard), ils en savent trop sur la vague de Nibel qui a envahi la ville et Rikke a insulté Elfrida quand elle est revenue de sa « balade » en dirigeable après l’attaque de la ville.
Voilà quatre jours qu’il sont enfermés sans avoir de nouvelles d’Answald et de Frère Eberhard. Ce dernier a emmené le guide, inconscient, à l’hôpital le plus proche après leur avoir sauvé la vie en abattant Oswald.
Alors que Rikke commence à perdre patience, une lettre de frère Eberhard leur parvient.
Cette lettre inquiète le frère et la soeur concernant leur avenir. Ils ne comprennent toujours pas pourquoi il sont retenus prisonniers et ça angoisse Rikke que personne n’ait de nouvelles d’Answald. Ulrik suggère qu’elle sorte par la fenêtre afin de se rendre elle-même à l’hôpital (peu importe qu’ils soit au 3e étage, ils ont connu bien pire que ça). Pourtant, leur discussion prend une toute autre tournure quand Ulrik annonce à sa sœur qu’il refuse de se faire opérer (alors que c’est la raison de leur présence dans cette ville).
Peu de temps après, une seconde lettre arrive : ils sont tous deux convoqués à la mairie. Frère Eberhard sera également présent. Est-ce qu’ils vont partir tous ensemble à Santuario ? Guidés par Answald qui n’est pas mort ?
Oh tiens ! On retrouve Fredericka Selig, la guide que l’on a rencontré edans le premier tome et qui est “amie” avec Answald. Je sens qu’on va davantage la connaître dans cette seconde partie de l’histoire.
Depuis l’attaque du Nibel, elle n’a plus de nouvelles de son ami et cela l’inquiète. Alors, elle décide d’assister à l’exil des personnes contaminées. Peut-être y verra-t-elle le guide ?
En descendant dans les étages inférieurs, l’ampleur des dégâts est encore bien pire que ce qu’elle imaginait. Il ne reste plus rien des habitations, seulement des gravas.
Arrivée devant les exilés, Fredericka ne voit pas Answald. Impossible néanmoins pour elle de rester là, à assister à la scène. Elle préfère fuir et retourne à son auberge où un homme a déposé un courrier à son intention. Elle aussi a été convoquée à la mairie (serait-ce la guide choisie pour accompagner frère Eberhard ?).
Oh eh bien, Answald est lui aussi à la mairie Il n’est donc pas mort, même s’il a l’air d’avoir des blessures internes (Ulrik perçoit le fait qu’il a du mal à respirer profondément).
Comme je le pensais, ils sont tous envoyés à Santuario, ce qui représente un voyage de quatre mois. Néanmoins, étant donné le titre du livre, est-ce qu’on peut envisager le fait qu’ils s’y rendent en aéronef ?
Eh bien c’est effectivement la proposition que leur fait Elias. Perso, je me méfie de lui… Déjà dans le premier tome j’avais un mauvais pressentiment à son sujet et j’avoue que ça se confirme… Et s’il se proposait de les accompagner pour s’en prendre au pape ? Au lieu de 4 mois par la terre, Elias Nember affirme que le voyage ne durera que quatre ou cinq jours en aéronef. Tout le monde accepte de partir. Ils seront également accompagnés du père Benedikt qui affirme vouloir protéger frère Eberhard (ou en tout cas, il veut faire en sorte qu’il puisse défendre son cas devant le Pape).
C’est Answald lui-même qui a recommandé Dame Selig pour les guider dans les airs (il fallait quelqu’un qui connaît bien le continent mais qui soit aussi neutre dans l’affaire du père Olfram).
J’ai l’impression que la relation naissante entre lui et Rikke est froide non ? Le guide a l’air de prendre ses distances avec elle.
Ah bah non. En fait, c’est un solitaire et il a du mal avec cette amitié naissante entre lui, le frère et la sœur. Et il se pose des questions sur son avenir en tant que guide si Elias partage la technologie des aéronefs : son métier n’existerait plus, ou différemment.
Le jour du départ, tous sont enthousiastes, excités par le voyage dans les airs. Cependant, lorsqu’ils s’aperçoivent que le Nibel recouvre tout, leurs sourires disparaissent…
Étrangement, Rikke, Ulrik et Answald se méfient d’Elias. Tout ce qu’il raconte semble trop beau pour être vrai, et en toute franchise, je partage leur avis / ressenti.
Elias permet à Answald de piloter quelques instants l’aéronef. Le guide partage cette expérience avec sa consoeur et tous deux envisagent leur vie de guide avec cette technologie. Leur métier serait bien différent, moins risqué mais tout aussi excitant. Encore faudrait-il que l’étranger accepte de partager son savoir. Pour l’instant, il est évasif sur le sujet…
Humm.. Quelqu’un dans la famille de Fredericka est une victime du Nibel je pense à ses parents peut-être.
Je ne sais pas ce qu’Elias cherche à prouver à Fredericka… Il fait plonger l’Épervier dans le Nibel et ils se font traquer par une créature.
Heureusement, Elias arrive à manoeuvrer comme il faut l’aéronef avant qu’ils ne soient attaqués. Cependant, il s’est attiré les foudres des deux guides.
Au passage, Answald se fait remonter les bretelles quand Frédérick apprend qu’Olfram lui a brisé des côtes et que ses organes internes sont touchés. La rouquine lui ordonne de se reposer. Tous sont sous sa responsabilité ; il doit obéir.
Alors que le voyage reprend plus paisiblement et que le père Benedikt paraît de plus en plus suspect au yeux de frère Eberhard (il le surveille pour faire un rapport sur lui au Pape à leur arrivée), l’Épervier perd brusquement de l’altitude.
Elias est occupé à faire tenir le cap à l’appareil, alors c’est Rikke qui tente de découvrir les raisons de la panne. Elle découvre quelque chose qui la pousse à croire que l’étranger leur ment et qu’il ne vient pas d’ailleurs, mais des secousses de l’appareil l’empêche d’en dire plus à Answald qui l’avait rejoint.
Les soubresauts sont violents et tous deux sont ballottés d’un côté à l’autre de l’appareil. La jeune femme se retrouve prise au piège dans des engrenages, une des ses jambes bloquée dans les dents d’une roue. Après de nombreux efforts et ignorant la douleur, elle arrive à dégager sa jambe et à rejoindre le guide qui gît, inconscient, non loin d’elle.
Rholala…. C’est stressant et prenant… Je ne sentais pas Elias dès le début…
Answald a du sang qui s’est écoulé de aa bouche et semble blessé à la tempe.
Il finit par se réveiller mais sa respiration est difficile.
L’appareil s’est « posé » on ne sait où, mais a priori, ils ne sont pas dans le Nibel (ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle).
Rikke décide d’aller chercher du secours. Tout le monde va bien. Answald et elle sont récupérés et soignés le mieux qu’on le peut. Néanmoins, leurs blessures sont graves et ils vont devoir se reposer. Malheureusement, même si le Nibel n’est pas en vue pour le moment, ils ne pourront pas rester sur place au risque de se faire submerger par la prochaine vague. Elias est soit disant en train de tenter de réparer l’appareil.
Je suis curieuse de savoir ce qu’a appris Rikke. Mais avec tout ce qu’il s’est passé, elle a oublié. Je la comprends :/
Fredericka prend alors une décision douloureuse : ils vont quitter l’Épervier en laissant Rikke et Answald derrière eux. Ils iront chercher de l’aide et reviendront les secourir. C’est leur meilleure chance de survivre.
Ulrik refuse de laisser sa soeur. Frère Eberhard l’emmène alors de force
Ah bah comme je le pensais, fredericka a bien perdu quelqu’un dans le Nibel : son mari.
Sur leur route dans la montagne, le petit groupe tombe sur un cadavre, celui d’un Nibelung.
Urilk continue d’avoir des doutes sur Elias. En général, il arrive à capter l’aura des gens, ils sait les percevoir. Mais pour l’étranger, impossible. C’est comme si un filtre l’en empêchait. Urilk pense même qu’Elias Nember est une sorte de fantôme. Et si c’était un Nibelung qui avait évolué ? Ou le Nibel lui-même ? Ou l’inventeur du Nibel ?
Ce qui est plaisant avec l’écriture de ce livre, c’est que Sophie arrive à mettre en avant, à chaque chapitre, un personnage, à le faire devenir le personnage principal de l’histoire le temps de quelques pages. Tout en ayant un narrateur extérieur et omniscient, on en apprend plus sur chacune des personnes prenant part à l’expédition.
Tiens tiens tiens. Fredericka se mettrait-elle à avoir, elle aussi, des doutes sur Elias ? Il est vraiment étrange, d’autant plus qu’il semble vraiment touché par le sort qui a été réservé aux exilés. J’ai vraiment du mal à le cerner :/ Et le fait qu’il affirme qu’il connaît mieux qu’eux les Nibelungen, comme s’ils les avaient étudiés de près…
C’est Ulrik qui alerte le groupe : le Nibel est en train de grimper. Même s’il ne peut pas le voir, il l’a senti. Pris de panique, tout le monde essaie d’atteindre les hauteurs. Fredericka n’avait pas anticipé cette montée de la brume : aucun signe ne l’avait annoncé. Comment Ulrik l’a-t-il su? Est-ce que l’attaque qu’il a subi a créé un lien entre lui et le Nibel ? Est-ce qu’il a un don ? J’avoue qu’il est intriguant en plus d’être attachant.
Malheureusement, leur course ne se passe pas comme prévu et Fredericka et Ulrik sont pris au piège dans la brume. D’ailleurs, à bout de souffle et blessée, la guide s’évanouit.
On retrouve Rikke et Answald à bord de l’Épervier. Eh bien ils sont tous les deux mal en point et sujets à une forte fièvre. Le Nibel les a engloutis depuis plus de 8 heures, mais Rikke ne panique pas. Elle affirme que l’aéronef est équipé pour survivre au Nibel. Cependant, étant donné qu’on suit Answald dans ce passage de l’histoire, on entend pas l’explication de la jeune femme : il s’endort avant.
La petite blonde n’a pas l’intention de rester là sans rien faire. Elle veut essayer de faire redémarrer l’aéronef. On apprend alors qu’elle a découvert qu’Elias utilise le Nibel en le modifiant pour s’en servir comme carburant. Elle pense aussi qu’il a menti en disant venir d’un autre continent : pour piloter un engin pareil, il faut au moins être deux : un qui tient la barre et un mécanicien pour intervenir en cas de panne. Elias n’a pas pu voyager seul. De plus, c’est comme si l’étranger connaissait parfaitement leur coutume et habitude de langages. Il n’avait commis aucune erreur. Pas de doute, il vient de leur propre région et s’était fait passer pour un étranger pour faire accepter sa machine.
Toutes ces révélations renforcent la détermination de Rikke, et ça fait fondre Answald. Ils échangent enfin un baiser :p
Quand Fredericka reprend connaissance, elle et ses compagnons ont été emmenés dans une cité inconnue, creusée dans la roche. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que c’est d’ici que vient Elias.
Tout le petit groupe parcourt la ville à la recherche d’informations. Une fois encore, Elias semble à son aise dans cet endroit… Il est vraiment étrange.
Ici, les prêtres ne sont pas du tout les bienvenus et les habitants sont méfiants envers le frère Eberhard et le père Benedikt. D’ailleurs, ils se font prendre à partie et subissent des jets de pierre. Ulrik les invite à fuir : les gens ne sont pas dans leur état normal.
Une femme leur vient en aide et elle semble en « contact » avec le Nibel, comme tous les gens de la cité on dirait… Et peut être même comme Ulrik…Ils entendent des voix, des murmures. Est-ce que le jeune aveugle va devenir un Nibelung ?
Wah ! J’apprécierais Ulrik mais là, j’avoue que je le trouve un peu gonflé dans ce qu’il dit : accuser sa sœur pour ce qui lui arrive, c’est un peu abusé quand même !
Après une discussion avec la guide, Fredericka a compris qu’Ulrik est condamné. Elle lui promet de récupérer Rikke et qu’il pourra lui dire au revoir. Rolala… Je sens que ce tome va être déchirant.
Elias finit par avouer à ses compagnons de route qu’il leur a menti. Il affirme également avoir appris à contrôler le Nibel. D’ailleurs Ulrik en fait les frais : le pilote arrive à le manipuler, ainsi que les gens de la cité qui fument du Nibel. Heureusement, l’aveugle résiste mais pas les habitants exilés. Il débarque dans la maison de leur hôte, près à s’en prendre à Fredericka.
Aidés par frère Eberhard, la guide, Ulrik et le père Benedikt prennent la fuite par les toits. Mais le père glisse et se retrouve englouti par la marée humaine qui tente de les attraper. Impossible pour Fredericka et Eberhard de le sauver.
Le petit groupe trouve une issue dans un tunnel creusé à même la roche et fermé par un volant de métal. Ils s’y engouffrent et frère Eberhard referme derrière eux en serrant le volant aussi fort qu’il le peut. Ils finissent par trouver la sortie. Mais le temps presse. Ulrik commence déjà à se transformer et le Nibel l’appelle. Combien de temps arrivera-t-il encore à tenir ? C’est peut-être Rikke qui va venir les récupérer si elle arrive à réparer l’aéronef non ? Mais elle devra abandonner son frère à peine retrouvé ? J’ai pas vraiment envie de me préparer à ça…
Malheureusement, seulement quelques minutes plus tard, ils sont attaqués par les habitants de la cité qui les ont traqués. Frère Eberhard et Fredericka font tout leur possible pour sauver leurs fesses.
Fiou ils se font massacrer… Alors que tout semble perdu, l’Épervier s’envole dans le ciel. Rikke va les sauver ! Je m’en doutais !
Tiens, cette fois c’est Elias que nous suivons et nous en apprenons un peu plus sur lui et son lien avec l’Esprit du Nibel. On apprend que lorsque lui et ses parents ont été chassés par le curé, ils ont été pris au piège par la brume. Les Nibelungen ont déchiqueté ses parents, mais, au moment de s’attaquer à lui, ils se sont immobilisés et lui ont laissé la vie sauve. Il a ensuite été guidé par l’Esprit jusqu’au Azásó, aussi appelée le Terrier, une cité qui regroupent des personnes condamnées à l’exil et qui est bâtie sous la montagne.
Eh bien…C’est un chouilla complexe tout ce qui se passe dans le Nibel. J’espère qu’on en saura plus sur lui…
En tout cas, une chose est claire ; l‘objectif d’Elias est de détruire Santuario. Il aurait également aimé « convertir » Rikke, Ulrik, Frédérick, Answald et les deux hommes d’Église à la pensée de l’Esprit, malheureusement, la panne de l’engin les a surpris. Il n’a pas su la réparer et la guide a pris les choses en main trop rapidement. Il a été pris de court.
Mais Fredericka l’a repoussé et maintenant, il n’est plus que colère. L’Esprit a répondu à son appel pour se venger.
Rho… Answald et Rikke ont pris des risques pour réparer l’aéronef. Déjà, ils ont mis de côté leur santé et ont peut-être fait trop d’efforts. Ensuite, le guide a dû sortir dans le Nibel pour retirer les mâts cassés, s’exposant à la brume.
Tous sont sains et saufs à bord de l’aéronef (bien que blessés). Answald comprend tout de suite qu’il ne reste pas beaucoup de temps à Ulrik quand il remarque la couleur de ses iris…
Cependant, pas le temps d’en discuter : il sont glacés d’effroi devant le spectacle qui s’offre à eux. Des centaines de Nibelungen se dirigent vers Santuario, guidés par un homme : Elias. Il n’y a pas une minute à perdre, il faut vite foncer vers la cité !
C’est impressionnant comme Rikke a pris possession de l’aéronef. C’est comme si elle l’avait construit, comme si elle y évoluait depuis toujours Et je crois que ça lui plaît en plus. Et c’est un peu la même chose pour Answald. S’ils s’en sortent, je sens que ces deux-là vont filer dans les airs
Elias n’est pas prêt à se laisser faire. Il charge les Nibelungen d’empêcher l’aéronef de les poursuivre.
Bon sang ça devient tellement stressant. Fredericka veut utiliser Ulrik pour essayer de faire en sorte qu’il manipule les Nibelungen et les dirige vers un autre endroit. Ça semble fonctionner mais il est de plus en plus mal en point. Answald, lui, a dépensé trop de force en tentant de piloter l’aéronef ; il s’effondre. La guide prend alors la barre et demande de l’aide à frère Eberhard qui était avec Rikke dans la salle des machines.
Je sens que Fredericka ne va pas survivre. Elle n’a rien à perdre alors elle prend des risques inconsidérés… Elle quitte le pont le l’aéronef et saute de Nibelung en Nibelung jusqu’à atteindre celui sur lequel se trouve Elias. Mais impossible de le combattre. C’est frère Eberhard lui-même qui la ramène dans l’appareil.
Oh là attend… Rikke explique pas mal de choses au frère Eberhard. Elle n’a quand même pas l’intention de plonger dans le Nibel avec Ulrik ? Elle ne va pas se sacrifier ? S’oublier une fois de plus ?
Ah non… C’est plutôt la blessure de sa jambe qui empire… D’ailleurs, à peine le prêtre l’a-t-il ramené à sa chambre qu’elle s’évanouit.
L’aéronef arrive à Santuario où le Nibel commence déjà à envahir la cité. Answald pose l’appareil et Fredericka, Eberhard et Ulrik en sortent. L’aveugle use ses dernières forces pour empêcher les Nibelungen d’avancer. Cependant sa transformation est proche et il ne tiendra pas longtemps.
Le Nibelung sur lequel se trouve Elias apparaît. Ulrik est projeté quelques mètres plus loin et reste sur le sol (inconscient ? Mort ?). Rikke et Answald se précipitent vers lui.
Seule face à la créature qui est suivie par d’autres, Fredericka brandit son arme. Geste désespéré ? Je pense oui… Je ne vois pas comment ils peuvent s’en sortir… Même si frère Eberhard a l’air hyper fort, ça me paraît compliqué… Sauf s’il arrive à reproduire le même exploit que celui du père Olfram pour sauver Ulrik et Answald du Nibel…
Oh bah c’est exactement ce qu’il se passe J’ai l’impression que Dieu et l’Esprit se confrontent.
Answald est lui aussi lié au Nibel depuis son attaque. Lui aussi entend l’Esprit. Pourtant il semble « normal ».
Wah cette fin… Frère Eberhard irradie toujours de la lumière divine. Answald en profite pour s’en prendre à Elias et, grâce au fusil de Fredericka (qui a été assassiné), il est blessé Elias au thorax. Cependant, ce dernier résiste. C’est alors qu’intervient Ulrik. L’aveugle est quasiment transformé. Il attrape fermement Elias et les deux basculent dans le vide… Il s’est sacrifié pour les sauver J’espère que Rikke a pu lui faire ses adieux, parce qu’elle est inconsciente à cet instant.
La lumière s’éteint et frère Eberhard tombe au sol. Autour d’eux, le Nibel reprend sa place.
Answald cherche Rikke, mais impossible de la trouver dans la brume. L’Esprit lui dit qu’il va mourir (par le Nibel ou ses nombreuses blessures?), puis il s’évanouit à son tour.
Rikke se réveille au sanctuaire de Santuario où les prêtres les ont soignés. Elle souffre mais est bien vivante.
Quand elle aperçoit Fredericka, tout lui revient en mémoire et elle est inconsolable d’avoir perdu son frère.
Answald est grièvement blessé et, pour le moment, il ne s’est toujours pas réveillé.
Rikke, quant à elle, a perdu sa jambe blessée.
Cette fin est horriblement triste…
Rikke baisse les bras. Elle refuse de se nourrir, de boire, de vivre ainsi.
Frère Eberhard a rompu son vœu de silence et a tout raconté au Pape, puis il s’est lui-même exilé, de peur de finir comme le père Olfram.
Néanmoins, la jeune femme retrouve une raison de survivre quand Answald la rejoint. Ils se soignent ensemble, guérissent ensemble, apprennent à vivre ensemble.
Une fois remis de leur blessure, chacun repart. Fredericka repart sur les routes à la recherche de frère Eberhard et de son époux disparu (elle a l’espoir qu’ils soit dans une des cités cachées dans les montagnes). Rikke et Answald, quant à eux, prennent la direction des airs, à bord de l’Épervier. Ils veulent découvrir le monde, voir l’océan et pourquoi pas, au-delà…
En conclusion
Que dire de ce tome… Pour commencer, je te conseille, si possible, d’enchainer les deux tomes. Il n’y a pas de résumé du premier livre et pas vraiment de flash-back de ce qu’il s’est passé précédemment. L’histoire s’enchaîne et reprend quelques jours après la fin du premier tome (pour le coup, je ne peux pas trop te raconter ce qu’il s’y passe sans te spoiler :p Sache juste que dans le premier tome, on voyageait par la terre, cette fois, ça sera dans les airs (mais ça, on l’avait deviné avec le titre non ? :p)).
Dans ce livre, on découvre un peu plus un personnage qu’on a rencontré dans le premier tome et sur lequel on ne s’était pas trop attardé. Cette fois, ce personnage est au cœur de l’histoire Enfin… Quand je dis “au coeur”, c’est plus compliqué que cela :p Eh oui, ici, il n’y a pas de personnage central. Chaque chapitre est focalisé sur un personnage en particulier. On se retrouve, le temps de quelques pages, avec une personne qui devient le centre de l’histoire. On connaît ses impressions, ses pensées, … Cette façon d’écrire est hyper intéressante et, mine de rien, ça n’a pas dû être facile de changer si souvent de point de vue (l’histoire est racontée par un narrateur externe, mais tu arrives toujours à rapidement deviner qui tu vas suivre dans ce chapitre).
L’histoire est prenante, stressante et angoissante. Je ne te raconte même pas toutes les émotions par lesquelles je suis passée dans les dernières pages. La fin qui est palpitante ! C’était impossible pour moi de lâcher le livre à partir du moment où le voyage reprend et, j’avoue que j’ai été ravie de voir que Sophie n’a pas hésité à malmener ses personnages (bah oui… J’aime quand tout n’est pas “facile” pour les héros :p ).
Une part de moi a apprécié cette fin qui clôture bien la saga, et une autre part de moi (certainement plus importante) est tellement frustrée ! L’univers est riche et complexe. J’ai eu l’impression qu’au travers de ces deux tomes, on m’a juste posé les bases de l’univers. Sauf que non, il n’y a pas de suite de prévue. Pourtant, il y a tellement de choses à exploiter ! La création du Nibel, l’avenir des personnages, pourquoi pas le passé de certains personnages, la création d’une première cité “cachée”, … Si un jour Sophie décide de revenir dans l’univers de Nibelungen, elle a de quoi écrire une suite ou un spin-off (et perso, je signe tout de suite !).
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- le Lun 31 Mai 2021, 10:33
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- Sujet: Les Marcheurs de Brume - Nibelungen (T.1)
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Les Marcheurs de Brume - Nibelungen (T.1)
Les Marcheurs de Brume - Nibelungen (T.1)
de Sophie Fischer
Résumé :
Le Nibel a recouvert le monde. Caprice de la Nature ou punition divine, nul ne le sait, mais cette brume maléfique regorge d’autant de mystères que de dangers. Contraints de se réfugier dans les montagnes pour lui échapper, les hommes ne peuvent voyager de ville en ville que lorsque le fléau retombe dans les vallées, au gré de marées hasardeuses dont seuls les guides connaissent les secrets. En aînée responsable, Rikke a décidé de mener son frère Ulrik, atteint de cécité, jusqu’à la cité de Gilburg. Là-bas, parait-il, se trouveraient des médecins capables de lui rendre la vue. Sous la houlette de leur guide, Answald Friedhart, leur périple se révèlera une aventure aux multiples rencontres… pas toujours bienveillantes.
Mon avis :
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
- Rikke, accompagnée de son cadet Ulrik, voyage avec une caravane depuis plusieurs jours au milieu des montagnes, dans l'air glacé et le silence. Leur guide mène une cadence de fou pour rejoindre au plus vite Hamlet ; il craint un changement de temps qui pourrait être compliqué à gérer dans le coin.
Les gens se font souvent accompagner (en groupe pour en réduire le coût) par un guide connaissant bien les lieux. En effet, ils doivent à tout prix éviter le Nibel, un terrible brouillard dense où, une fois englouti, il est très (trop) compliqué d'en sortir.
Dans le groupe, 2 personnes avancent sans crainte : Answald, le guide qui connait le chemin comme sa poche et Ulrik. Étant aveugle, ce dernier ne se rend pas compte du danger tout proche.
Rikke et Ulrik ont pour destination finale Gilburg. Le jeune homme n'est pas aveugle de naissance, et sa soeur pense que dans cette ville, des médecins sont capables de le soigner. Ils feront une halte à Hamlet où ils se reposeront et reprendront leur périple ensuite.
En fait, le Nibel fonctionne un peu comme l'océan : avec des marées. Pour le coup, la caravane est arrivée pile poil à Hamlet. Quelques heures de plus et ils se faisaient engloutir par la vague.
Ce début d'histoire est un chouilla long, mais il faut prendre le temps de poser le contexte et de présenter les différents personnages.
Au fil de l'histoire, on ne suit pas que Rikke et Ulrik. Certains chapitres sont consacrés à Answald. On comprend donc que ces 3 là seront les personnages principaux de la saga.
Answald a survécu à une attaque de Nibelungen, une des créatures vivantes dans le Nibel. Leur poison est mortel et c'est très rare de survivre quand on a été blessé par l'un d'eux.
Rikke et Ulrik s'inscrivent sur la caravane mandatée par l'Eglise et contenant déjà 3 prêtres. Celle-ci va à Gildurg et sera menée par Answald. Cela met en joie Urick : il ne voulait aucun autre guide. Il sent que celui-ci est spécial, qu'il a un don.
Un mois plus tard, le Nibel est retombé dans la vallée. Le jour du départ est arrivé.
Wah ! La brume est vraiment flippante… En plus de regorger de créatures qui massacrent les personnes qui se font surprendre par la brume, celle ci corrompt les esprits, rend fou ceux qui la respire
Le pire dans tout ça, c'est qu'il semblerait que le Nibel soit une punition de Dieu. Les hommes ont oublié les traditions, obnubilés par le pouvoir, ce qui a contrarié Dieu. Tu m'étonnes que les gens réagissent mal quand les 3 prêtres rejoignent la caravane. A leur place, j'aurai moi aussi du mal à croire à cet être divin et à lui montrer de l'amour et de la dévotion…
Olfram, le "chef" des prêtres, se trouve une mission : pendant le voyage, il veut remettre les âmes errantes, telles que celle de Rikke et Ulrik sur le droit chemin. Il veut leur prouver que le "mal" qu'impose Dieu au jeune garçon (sa cécité) est une sorte de test. Dieu l'a certainement privé de la vue pour lui confier autre chose, peut-être un don ? J'avoue que ce début de voyage est intriguant ^^
Souvent Answald revit son attaque par un Nibelungen dans la brume. Il en fait des cauchemars. Je me demancde comment il a survécu : grosses lésions dans le dos et, avant son réveil en sursaut, la créature aux yeux jaunes avait ouvert grande sa gueule au dessus de son visage et de son cou.
D'ailleurs, personne ne sait d'où viennent ses créatures : est-ce qu'elles "naissent" du Nibel ? Est-ce qu'elles sont arrivées en même temps que lui ? Moi je me demande même si ce n'est pas les âmes qui y ont péri qui mutent et se transforment en créatures.
Le voyage prend une mauvaise tournure. Un monument commémoratif pour le souvenir d'une guide qui s'est sacrifiée pour les nonnes qu'elle accompagnait a été profané. Tout laisse penser que c'est une personne rongée par le Nibel qui est en l'auteur, un homme (ou une femme) qui aurait perdu la tete. Cela dit, comment il ou elle a survécu aussi longtemps au Nibel et aux Nibelungen, c'est un mystère…
Alors qu'il ne leurs reste plus que 3 jours de marche pour attendre Gildurg, le Nibel monte d’un coup, sans signe avant coureur (que guette pourtant sans relâche Answald). Pour le moment, seuls Answald, Rikke et Ulrik s'en sont aperçus. Air aïe aïe… la caravane risque de se faire engloutir non ?
Ça y est, tout le monde a remarqué. Sans perdre une minute, tous tentent de grimper le plus haut possible sur la montagne. Je t'avoue que cette ascension m'angoisse, d'autant plus que c'est le point de vue d'Ulrik qu'on suit ici et il est aveugle. C'est assez stressant.
Ils finissent par atteindre un village abandonné. Le Nibel monte toujours. Answald leur ordonne d'aller se réfugier dans l'église. Avec le mouvement de panique, Rikke et Ulrik sont séparés ; la jeune femme serrait la main de son frère pour le guider, mais elle a été entraînée de force et lui est tombé au sol. Eh voilà, Ulrik est dans le Nibel. Il a été attaqué par une créature qui lui a lacéré le dos. Mais Answald est venu le récupérer. Il tire sur la bête et tente de sortir le jeune infirme de la brume. Alors qu'ils étaient encerclés par des Nibelungen, une lumière apparaît. Forte, puissante. L'espace d'un instant, Ulrik retrouve la vue. Il voit la lumière, la silhouette, le visage du guide. C'est Olfram, l'ecclésiastique qui semble avoir un don Grâce à lui, le guide et le jeune homme pénètrent dans l'église. Dès que le prêtre baisse les bras, l'obscurité revient dans les yeux d'Ulrik.
Bon les blessures du jeune homme ne sont pas si graves. C'est déjà ça. Cependant, ce qui est plus problématique, c'est que les vivres vont manquer si le Nibel met du temps a redescendre…
Est-ce que Rikke pourrait tomber amoureuse du guide ? Je n'ai pas l'impression qu'on va avoir de l'amour dans cette saga pourtant…
Answald s'en veut de ne pas avoir remarqué plus tôt que le Nibel était en train de monter. Rikke tente de le réconforter comme elle le peut. Comme je le pensais, le guide ne la laisse pas indifférente. Est-ce que c'est partagé ? On sait qu'il s'est attaché à l'aveugle, mais que pense-t-il de sa soeur ?
Quatre jours plus tard, le Nibel est enfin redescendu. Ils peuvent reprendre leur route. Du village abandonné il ne reste plus rien, si ce n'est l'église, miraculeusement debout (intervention divine ? Peut-être, après tout, beaucoup de personnes de la caravane se sont mises à prier avec Olfram).
Les voilà enfin arrivés à Gildurg. Ouf ! Comme je m'en doutais, Rikke ne laisse pas indifférent Answald. Cependant, son métier de guide le contraint à une vie de solitaire et il préfère ne pas penser à la jeune femme. Il vaut mieux pour elle qu'elle reste loin du Nibel.
Answald a été invité à un "pot" par la maire de la ville pour saluer son exploit d'avoir sauvé sa caravane du Nibel. Il ne veut pas y aller, n'aimant pas les louanges et être le centre de l'attention. Quand il en parle avec Ulrik et Rikke (pour lesquels ils semblent avoir beaucoup d'affection), le jeune aveugle propose que sa sœur l'accompagne pour que la soirée soit plus agréable. Le premier rendez-vous de Rikke et Answald :p
Alors qu'ils sont à la réception (et qu'ils sont aussi mal à l'aise l'un que l'autre), un aéronef (machine que personne ne connaît ici) se pose sur dans le jardin. Olfram se méfie : une machinerie pareille, qui brave les commandements de Dieu (il est interdit d'aller haut dans le ciel), ça n'annonce rien de bon. Mais tous les bourgeois de la réception ne connaissent pas le danger et leur curiosité les pousse à s'approcher pour en savoir plus. L'homme qui descend de l'appareil semble avoir une trentaine d'années. Il dit qu'il vient en paix, qu'il s'appelle Elias et qu'il a traversé l'océan pour venir les voir.
Rassemblant son courage, l'évêque Olfram s'avance vers lui. Elias affirme que, de là où il vient, le brouillard n'existe pas, enfin, plutôt qu'il n'existe plus. Il s'est éteint depuis une décennie Comment c'est possible ? L'étranger affirme qu'il vient leur offrir un moyen de se débarrasser du Nibel. La maire de Gilburg lui accorde une entrevue. J'avoue que, pour le coup, je suis plutôt d'accord avec le prêtre… Je n'accorde aucune confiance à cet homme. Comment être sûr qu'il dit vrai ? Pourquoi arrive-t-il maintenant ? Comme par hasard, au moment où le Nibel se montre instable ? C'est une sacrée coïncidence non ?
Malgré tout, cet appareil apporte une lueur d'espoir : finis les dangers de la route, grâce à lui, les gens pourraient atteindre plus rapidement des villes. Cette perspective change la vision de Answald : s'il pouvait abandonner sa vie de guide alors peut-être que Rikke et lui….
Eh bien eh bien ! L'archevêque de Guilburg ne pense pas comme Olfram. Pour lui, le Nibel n'est pas une création de Dieu, mais bien une conséquence de la technologie (et de la pollution) des Hommes.
Je ne sais pas si c'est un effet secondaire du Nibel qu'il a respiré, mais Olfram semble de plus en plus avoir des sortes de pulsions mauvaises, il parle lui de la tentation du Malin. Quoi qu'il en soit, il se détourne peu à peu des hommes d'Eglise qui ne sont pas assez croyants pour lui étant donné qu'il n'ont pas résisté aux inventions des ingénieurs et machinistes.
J'avais raison ! Le Nibel transforme bien les créatures égarées en Nibelungen. En effet, un voyageur affirme que lui et ses hommes ont vu un homme aux yeux jaunes, un homme vivant hors des villes, dans le Nibel depuis plusieurs semaines. Il se trouvait au croisement Sainte Mathilda, proche de là où Answald avait découvert la pierre et le monument profané. Ça doit être le guide égaré
Oh oh… Une fois encore, il se passe un truc bizarre avec le Nibel. Il monte plus haut qu'à l'accoutumée : il a englouti le premier étage de Gilburg. Ça n'augure rien de bon.
Answald envoie Rikke et Ulrik se réfugier dans les paliers supérieurs. Pendant ce temps il s'occupe de prévenir les habitants. Les voilà donc séparés.
Le frère et la sœur vont jusqu'au dernier étage pour essayer de trouver l'évêque Olfram. Il a repoussé le Nibel une fois, peut-être pourra-t-il le faire une seconde fois et sauver ainsi tous les gens du premier palier et le guide. Sauf que, comme je l'avais prévu, le prêtre est sous l'influence du Nibel : quand il pose ses yeux que les 2 jeunes adultes, ils sont jaunes ! Le voilà en mutation pour devenir Nibelung… Pourquoi lui est atteint par la brume qu'il a respiré et pas Ulrik et Answald ? Ces 2 derniers sont spéciaux ? Peut-être ont-ils des pouvoirs ? Par exemple, le jeune aveugle perçoit les auras : il repère les gens même s'ils ne sont pas tout proches, ressent les émotions / sentiments… Il voit avec ses sens. Et pour le guide il a survécu une première fois au Nibel sans trop savoir comment .. J’ai hâte de les découvrir un peu plus.
Answald n'est pas le seul guide à prêter main forte à la garde pour évacuer les niveaux inférieurs. Beaucoup de ses collègues l'ont également fait. Cependant ce n'est pas évident de demander à des habitants pauvres de laisser derrière eux le peu qu'ils ont.
Rhooo second passage angoissant du livre… Le Nibel envahit peu à peu l'étage où se trouve Answald. Le voilà pris au piège… À vouloir sauver la vie d’un maximum de gens, c'est la sienne qu'il risque. Est-ce qu'il va réussir à s'en sortir une 3e fois ? Peut-être que son sauveur sera Elias ?
Ouf ! Après bien des efforts, il arrive à atteindre l'étage supérieur. Tout comme Rikke et Ulrik, il pense à la seule personne pouvant les sauver : Olfram ! Il court vers le dernier étage (il va probablement arriver pile quand il faut pour sauver ses 2 amis).
Olfram a des pouvoirs Il a réussi à fermer les portes de l'église rien qu'en levant les bras et a éteint les bougies Je pense qu'Ulrik a raison : le prêtre devient un Nibelung et du coup, il a le pouvoir de faire venir la brume à lui. Voilà pourquoi elle envahit la ville.
Alors qu'Answald cherche Olfram à la mairie, il se rend compte qu'elle est vide et que l'aéronef n'est plus là. Super… ils sont partis, laissant les habitants périr dans le Nibel…
S'il doit mourir, il veut que ce soit avec Rikke dans les bras. Il se ressaisit et part à la recherche de la jeune femme. C'est ainsi qu'il prend la direction de la cathédrale.
Il arrive finalement à entrer dans l'église par une porte secondaire (l'évêque tenant les portes principales closes). Il suit quelques échanges de sa cachette puis enfin, se décide à agir. Mais le prêtre est trop fort. Il le maintient à distance grâce à ses pouvoirs et personne ne peut lui tenir tête.
Quoi ??? Ça se finit comme ça ? Ulrik est évanoui, assommé par la chute que lui a imposé Olfram. Rikke est blessée après la gifle reçue du Nibelung. Et Answald est mort ? Évanoui ? On ne sait pas… Il n'est plus bloqué contre le mur mais il n'atteint pas le sol. Frère Eberhard l'a t il rattrapé ? Mon dieu il me faut le second tome !
En conclusion
Pour commencer, l’univers de ce livre n’a rien à voir avec celui de la série Cauchemars. Ici, on ne se retrouve pas dans un monde que l’on connaît. Pour survivre face au Nibel qui est une brume, les habitants ont dû fuir les plaines et construire des villes dans la hauteur des montagnes où le brouillard ne les atteint pas (je ne regarderai plus le brouillard de la même façon, c’est certains...). Une fois que tu es “pris au piège” dans le Nibel, tu es foutu(e).
Au cours de ma lecture, je me suis rendue compte qu’on ne suivait pas un seul personnage principal. En effet, même si le narrateur est omniscient, nous suivons à chaque chapitre un personnage en particulier : Rikke, Ulrik, Olfram ou Answald. En général, je n’aime pas ce genre de narration parce que j’ai souvent du mal à savoir avec qui je suis (ici, étant donné qu’on a un point de vue externe, eh bien le prénom du personnage est clairement dit assez vite), mais aussi parce qu’on a parfois du mal à situer l’action (a-t-elle lieu avant le chapitre précédent ? Après ? En même temps ?). Cela dit, ça ne m’a pas vraiment dérangée ici, peut-être parce que le changement s'opère dès les premiers chapitres et que celui-ci te permet d’en découvrir plus sur chacun des personnages (tu comprends un peu mieux son histoire, ses sentiments, ses réactions).
Les chapitres du livre sont parfois (trop) longs et, très honnêtement, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. Il faut le temps de poser le contexte, de présenter les personnages et j’ai eu mal avec toutes les descriptions (j’ai besoin d’action !). D’ailleurs, c’est vrai que dès que l’histoire a commencé à bouger (notamment à partir du voyage vers Gildurg), là j’ai été prise dans l’aventure et j’ai eu du mal à décrocher. Deux passages m’ont fait stressé mine de rien
Même si le livre ne fait que 200 pages, je me suis attachée aux personnages et j’avoue m'être retrouvée dans certaines de leurs remarques/façons de voir les choses.
Concernant mon avis final du livre, je dois dire que j’étais peu emballée au début, puis, au fur et à mesure, je me suis laissée transporter. Ce n’est pas un coup de cœur et il est bien loin dernière Cauchemars, saga pour laquelle j’ai eu un réel coup de foudre. Néanmoins, étant donné la façon dont ce tome se termine, je ne peux pas m’arrêter là ! (Tu sais, c’est le genre de fin où tu sautes directement sur le tome suivant pour connaître la suite tellement elle est soudaine et inattendue et que tu veux absolument savoir ce que deviennent les personnages!). Hâte de pouvoir découvrir le second tome ^^
#DarkFantasy #mystère #fantastique #pouvoir #don #aveugle #saga #brume #Nibelungen
- le Mar 23 Fév 2021, 17:48
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- Sujet: Éperons et dentelle | La légende de Falcontown (T.1)
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Éperons et dentelle | La légende de Falcontown (T.1)
La légende de Falcontown, Tome 1: Éperons et dentelle
de Marie-Claude Charland
Résumé :
Après avoir quitté son emploi, Delcy Prévost part pour Falcontown, dans le Wyoming, afin d’y trouver un peu de tranquillité. Elle profite également de l’occasion pour faire une visite surprise à son père qui passe l’été là-bas, dans sa résidence secondaire. Mais une fois rendue à destination, elle découvre l’endroit inoccupé.
Incapable de joindre son père pour l’informer de son arrivée, Delcy n’a d’autre choix que d’entreprendre des recherches. Elle fait alors la rencontre du déconcertant Jay McIntyre : un cow-boy impertinent et rude, aussi beau et glacial que les sommets enneigés du Wyoming. Et, qui sait, peut-être tout aussi dangereux…
Ce qui s’annonçait au départ comme de simples vacances prend soudain une tournure autrement plus inquiétante. Alors qu’une menace rôde, Delcy se retrouve au centre d’une spirale oppressante de doutes, de questionnements et d’angoisses. Seule dans cette ville où elle ne connaît personne, à des milliers de kilomètres de chez elle, la jeune femme pourrait bien regretter d’avoir pris la route de l’Ouest sur un coup de tête !
Mon avis :
Pour commencer ... LE COVER fonctionne pas du tout avec le bouquin! Je ne sais pas pourquoi ils ont choisis ça ... c'est pas du tout adapté. Là on dirait en premier lieu d'un bouquin de romance et érotique, quand c'est pas ça du tout. Oui y'a de la romance mais bon, c'est pas ce qui prime dans le bouquin enh.
J'ai bien aimé ce bouquin, une petite touche de fantastique, une petite touche de romance, une petite touche d'enquête, de suspense et de thriller. Juste assez d'action pour tenir en alerte et le tout fait que le roman est addictif!
Extrait :
- Attention, je spoile !:
— Je ne demande qu’une minute de votre temps, plaida-t-elle, rougissante. Elle devait lever les yeux pour le regarder, car il la dépassait d’une bonne tête bien qu’elle était assez grande. Le cow-boy la toisa froidement, ses traits à présent d’une dureté marmoréenne.
— Je ne veux rien avoir à faire avec vous, alors le mâle alpha va se répéter : foutez-moi la paix, vu ?
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