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CatchLove
Catch Love
de Julie Saurel
Résumé :
Préjugé n°1 : Les femmes ne s’intéressent qu’à l’argent
Quand son patron refuse sa demande d’augmentation, Alison y voit l’occasion de le détester encore plus.
Elle n’est pas dupe. Sous ses airs de gendre idéal, celui que la presse surnomme Monsieur Love – parce qu’il vend l’Amour, le vrai ! – est un homme d’affaires qui n’agit que par intérêt.
Et la nouvelle offre qu’il agite sous son nez en est la preuve : un contrat de collaboration personnelle avec clause de confidentialité… C’est une blague ?
Alison n’est pas prête à donner de sa personne pour les beaux yeux de cet homme. Elle ne sait même pas comment supporter sa présence hautaine et froide… Sauf que cet argent qu’il lui propose en échange, elle en a besoin.
Mon avis :
Chacun des chapitres est annoté du nom du personnage qui va nous le raconter. Est-ce que l’on doit s’attendre à des changements de points de vue ?
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Ohhhh ça se passe à Paris =) J’aime quand les histoires sont chez nous :p
Nous suivons Alison Bertin, une graphiste qui travaille pour la société CatchLove. Cette boîte est spécialisée en coaching amoureux. Elle est censée vous aider à trouver l’amour, à solidifier votre couple, à vous apprendre à séduire, etc.
La jeune femme a rendez-vous avec son patron, Carlier. Mais quand elle arrive devant l’homme de vingt-neuf ans, elle perd tous ses moyens (faut dire que son physique et son charisme ne semblent laisser personne indifférent).
Néanmoins, elle prend son courage à deux mains. Cela fait des années qu’elle travaille pour la société (huit) et elle aimerait que son salaire soit revu à la hausse (ça me paraît légitime, surtout que la boîte semble bien se porter).
Ok…Carlier est un vrai con**ard… Il joue sur les mots et sous-entend qu’il pourrait sous-traiter les jobs de graphiste et acheter les créas à la demande… Bref, c’est dépitée et sans voix qu’Alison sort du bureau.
Oh bon sang ! Je me retrouve tellement dans tout ce qu’elle dit sur la routine. Je suis un peu comme elle, à imaginer des scénarii et à ne pas oser dire ou faire les choses, à penser à des réactions après coup, à parfois même regretter de ne pas avoir osé :/ C’est triste hein ?
Alison vit en appartement avec sa meilleure amie, Mia et sa petite sœur, Amélie, sur qui elle veille depuis la mort de leurs parents l’année précédente dans un accident de voiture. Cependant, avoir la garde de sa sœur n’est pas simple (même si elle a dix-sept ans et semble sans problème) et les finances ont du mal à suivre.
Quelques jours plus tard, Carlier convoque Alison dans son bureau.
Alors qu’elle est persuadée qu’il va la licencier, son patron a en réalité un nouveau poste à lui proposer. Néanmoins, il ne lui en parlera qu’après qu’elle ait signé une clause de confidentialité.
Je retrouve bien là le style de Julie : la maladresse de son héroïne et sa répartie :p Alison me plaît, oui oui ^^
Eh bah… Sa proposition ressemble à une blague. Étant donné qu’il est à la tête d’une entreprise qui promet de trouver l’amour, il ne peut pas rester célibataire. Le job qu’il propose à Alison consiste à se faire passer pour sa petite amie afin qu’ils jouent le couple parfait. Couverture idéale pour l’image de la société
Ah ah ! Changement de point de vue. Voilà celui de Carlier. Non mais attends… Carlier c’est son prénom ou son nom de famille là ? Chelou comme prénom…
Mais quel co**ard (bis repetita) ! Il a choisi Alison parce qu’elle est une parfaite madame tout le monde. Elle est jolie mais sans plus, et selon lui, elle mériterait de perdre quelques kilos pour pouvoir entrer dans un trente-huit et non un quarante. Et par-dessus, comme elle a besoin d’argent, il est sûr qu’elle est prête à accepter tout et n’importe quoi. Ah oui… Le fait qu’elle le déteste (autant que moi) est aussi entrer en jeu dans sa décision.
Le contrat durera au minimum un mois et demi : deux semaines de préparation et un mois de « spectacle en public ». Si elle accepte, c’est douze milles euros qu’elle se mettra dans la poche
Évidemment, et heureusement, Alison n’est pas aveuglé par l’argent même si elle en a besoin ; quand on débourse autant d’argent, c’est qu’il y a des règles à rallonge…
Dans la liste des règles, il y a le fait qu’en dehors des caméras et journalistes, il n’y aura aucun rapprochement, pas de sexe, mais le plus important et le plus inconcevable selon Alison : personne, pas même ses proches, ne devront être au courant de leur accord. Tout le monde devra croire à leur idylle.
Même si elle est sûre de refuser sa proposition, la jeune femme emmène le contrat et quitte, en colère, le bureau de son patron (c’est un vrai con).
À son arrêt de bus, elle croise Julian, un homme à qui elle a parlé quelques jours plus tôt. Le courant semble bien passé entre eux : ils vont boire un verre. Julian a trente et un ans et travaille pour une boîte de com’ à Londres qui essaie de gagner un contrat avec une société de la capitale (avec CatchLove ?).
De retour chez elle, Mia lui apprend qu’Amélie se renseigne sur les facs de médecine pour l’année prochaine et les classe par prix de loyer des logements. Elle prendra aussi un emploi à côté. Bon… Bah… Je pense qu’Alison ne va pas trop avoir le choix avec Carlier hein… Tant pis pour Julian ? (Une des clauses est de ne pas être avec un autre homme le temps du contrat…).
Une fois seule, elle lit le document fourni par Carlier. Durant les deux premières semaines, elle peut rompre à tout moment le contrat. Elle envisage donc de faire ces quinze jours, de toucher les deux milles euros et d’arrêter là (l’argent appelle l’argent aussi… elle finira par en couloir plus…).
Trois jours après avoir signé le premier contrat, l’apprentissage commence. Alison rencontre Laure Dupin, une soixantenaire joviale et bienveillante. La mission de Laure est de lui expliquer comment évoluer dans le milieu de Carlier (en réalité, elle a employé le terme “survivre”…).
Bon ça m’agace… Pourquoi, pour être « présentable en société », une femme doit forcément être en talons hauts ? Pourquoi ne pourrait-on pas être en ballerine ou en converse ? Avoue que c’est quand même plus agréable et pratique ? (Oui j’avoue ! Je ne sais pas marcher avec des talons et je pense que je m’en serai même moins bien tirée qu’Alison).
Ahhh bah Ali pense comme moi =) Et quand Carlier vient prendre le relai pendant que Laure prépare le repas, elle lui balance qu’elle entendra ses critiques et remarques quand il lui aura prouver que marcher avec des talons est facile. D’un claquement de doigts, furieux, Carlier prend sa veste et quitte l’appartement (il est parti acheter des talons à sa taille ?).
Eh bien… Alison agace Carlier autant que lui l’énerve. Et comme il manque de temps avant Noël (on est déjà en novembre), il ne peut pas se permettre de chercher une autre candidate.
Quand il revient à l’appartement avec des talons aiguilles, il se rend finalement compte que c’est bien plus compliqué qu’il n’y paraît. Et cette fois, c’est Alison qui lui fait la leçon
La vache ! Dire que j’allais revoir mon jugement sur Carlier en sachant que sa mère est ignoble avec lui et dirige tout dans sa vie. Mais quand il parle d’Alison, j’oublie tout ! Mais pour qui il se prend sérieux ? Il est clairement détestable !
Air aïe aïe, ça se complique pour Alison. Le week-end suivant, piégée par ses colloc’, elle passe la soirée au restaurant avec Julian. Il y a un rapprochement entre eux, mais, à cause du contrat qui la lie à Carlier, Alison s’interdit tout écart (pas même un baiser ..). D’ailleurs, avec du recul, elle se rend compte que Julian lui plaît mais sans plus. Il n’y a pas d’étincelles entre eux. Il a toujours été là au bon moment et avec son célibat, bah n’importe quel contact semble la mettre en émoi (le manque :p).
Eh bien, cette seconde semaine d’apprentissage va être intéressante : c’est Carlier lui-même qui s’y colle. L’idée étant qu’ils apprennent à se connaître un peu plus, ou en tout cas, à avoir sous le coude quelques anecdotes pour les journalistes.
Étant donné que la communication ne passe pas entre eux, Laure a laissé des instructions. Les voilà donc en train de préparer une recette de cuisine. Alison se rend alors compte que Carlier n’a jamais partagé ce genre d’activité avec quelqu’un de sa famille.
Finalement, ils arrivent à venir à bout de la recette sans s’entretuer, même si le résultat est mauvais. Carlier leur commande à manger et il partage un repas en discutant de l’entreprise.
Le lendemain, quand Monsieur Love doit s’absenter des « cours » d’Alison pour une réunion d’entreprise, ça semble l’agacer. Est-ce qu’au fond de lui, il aime passer du temps avec la jeune femme ? Est-ce que le fait qu’elle ne bave pas à ses pieds et lui tient parfois tête ne lui plaît pas un peu ? Lui qui semble attacher à sa routine, à avoir le contrôle sur tout, est-ce qu’Alison n’est finalement pas une bouffée d’oxygène dans sa vie millimétrée ?
Après un démarrage un peu compliqué, j’avoue que je suis à fond dans l’histoire et je suis curieuse de savoir comment va évoluer la relation entre Carlier et Alison. Est-ce qu’une étincelle va finir par jaillir entre eux ? Est-ce qu’il va y avoir un élément déclencheur ? Est-ce qu’Alison va accepter le second contrat ?
Eh bien ! C’est le jour des quatres vérités entre Carlier et Alison. La jeune femme lui explique les raisons qui pourraient la pousser à refuser le second contrat (les ragots notamment ou encore le poste de sa chef qui part à la retraite prochainement qui lui passera sous le nez ou sera considéré comme une promotion canapé). Elle dit ensuite à Carlier qu’il ne peut pas comprendre la notion d’évolution dans une entreprise, car il est le fils de la fondatrice. Et là, ça lui fait péter un câble. Il doit se passer un truc avec sa mère. Leur relation semble pourrie de chez pourrie. Si ça se trouve, son plan, c’est à cause d’un ultimatum qu’elle lui a donné ?
Alison a l’impression de changer et pas dans le bon sens du terme. Peut-être que, finalement, elle se rend compte qu’elle se trompe en partie sur Carlier. Quoi qu’il en soit, elle culpabilise de lui faire perdre son temps et lui annonce qu’elle n’acceptera pas le prochain contrat, celui qui dure un mois.
Ahhh enfin ! On connaît le prénom de Carlier (je savais bien que Carlier c’était nul comme prénom). Il s’appelle Noah. J’ai la sensation qu’en plus de la relation pourrie avec sa mère, son ex lui a fait un sale coup, ou alors, cette Sophia n’était avec lui que pour son argent… Même s’il est détestable, ça ne semble être qu’une carapace pour se protéger. Mais Alison arrive de temps en temps à faire tomber le masque… D’ailleurs, Noah lui fait une demande un peu particulière : il lui demande de l’accompagner à un dîner de famille le lendemain.
Carlier l’a entendu. Il a entendu qu’elle ne voulait pas qu’on lui impose quoi que ce soit. Pour la préparer au dîner, il a fait appel à des coiffeurs, stylistes et maquilleurs. Chacun d’eux écoute les avis d’Alison et la conseille. La jeune femme en profite alors pour se laisser porter et oser le changement (est-ce qu’on va avoir le déclic que j’attends ? ). En tout cas, le relooking semble plaire à Noah
C’est l’heure. J’avoue que j’angoisse un peu. Est-ce qu’Alison ne va pas dans un guet-apens ? Est-ce que, si Béatrice Carlier attaque, Noah prendra sa défense ? Est ce que ce dîner va changer la vision qu’ils ont l’un de l’autre ?
Wah la vache ! Sa mère est une garce ! Ce n’est pas un simple dîner de famille qu’elle a organisé. C’est un dîner pour que Noah puisse se « pavaner » avec sa conquête du moment et se ridiculiser devant un public… La soirée s’annonce super…
Ah voilà l’explication ! Eric Langlois, un investisseur de CatchLove, a une fille de l’âge de Noah. Il semblerait que Langlois et Béatrice ne soient pas contre l’idée d’une alliance familiale. D’ailleurs c’est avec sa fille, Iris, que Langlois débarque.
Bravo Alison ! Ne te laisse pas démonter ! Ta spontanéité va faire la différence durant ce repas :p (oui oui je la kiffe).
Eh bien ! On apprend aussi que la mère de Noah lui cédera les parts restantes de l’entreprise à condition que celui-ci ait une image de couple parfait. Voilà donc la raison de toute cette mascarade (+ le fait qu’il ne veut pas se retrouver avec Iris).
Oh bordel ! Noah l’a manipulée ? Comme par hasard, une photo d’eux devant la demeure des Carlier a fuité. Une photo où Monsieur Love replace une mèche de cheveux d’Alison… C’est un moyen de lui forcer la main pour le second contrat non ? Ah bah Alison pense exactement comme moi. Elle fonce d’ailleurs dans le bureau de Carlier pour le confronter.
Ah bah vu la réaction de son patron, il a lui aussi été pris au piège… Béatrice alors ? Mais quel serait son intérêt ?
Je rêve où Carlier est en train d’être attiré par Alison ? Voire même de tomber amoureux d’elle, non ? D’ailleurs, il fait un geste vers elle : un avenant à leur premier contrat qui lui permet de tout raconter à Mia et sa sœur. Bon bah c’est sûr, elle va accepter le second, surtout quand Noah partage l’idée que c’est certainement Iris qui est responsable de la photo et de l’article.
De retour chez elle, ses deux colloc’ ont vu, elles aussi, l’article insinuant qu’elle est en couple avec Carlier. Amélie claque la porte en traitant sa sœur de prostituée. Mia, en revanche, écoute toute l’histoire. C’est même elle qui suggère à Alison d’accepter le second contrat. Après tout, la presse en parle déjà et cette fois elle et Amélie seront au courant de l’histoire. Autant en profiter non ? (elle n’a pas tout à fait tort…).
Le lendemain, Béatrice Carlier l’attend. Elle l’a fait monter dans sa berline et lui propose une grosse somme d’argent pour qu’elle quitte son fils. C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait avec Sophia… Mais Alison n’est pas ce genre de personne. Elle ne se laisse pas intimider par Béatrice, refuse plusieurs fois et quitte la voiture. Elle s’empresse ensuite de retrouver Noah.
Rhooo je suis contente. Ce refus a rallumé une flamme chez Noah. Une étincelle qu’il ne pensait jamais retrouver. Alison n’est pas comme les autres. Elle lui plaît. Sa dernière barrière tombe et il cède à son charme. Alors qu’ils allaient échanger un premier baiser, la secrétaire de Monsieur Love l’informe de l’arrivée de Langlois. Alison en profite pour s’éclipser (mais Noah ne laissera pas tomber :p).
Je suis ravie de lire que ça s’arrange entre Amélie et Alison. D’ailleurs, grâce à Mia, elles partagent un moment dont elles avaient bien besoin.
Benedicte souhaite déjeuner avec son fils et Alison. Un journal a demandé une interview du couple et la fondatrice de CatchLove veut mettre une stratégie médiatique au point (elle veut surtout faire craquer Alison pour qu’ils se séparent).
Au fond d’eux, aussi bien Noah que la jeune femme ont du mal à mettre un point final à leur collaboration. Bah oui, finalement, ils sont attachés l’un à l’autre.
Non mais quoi ? Les Carliers connaissent Julian ? Et Béatrice se sert de lui pour accuser Alison de manipulation ? C’est le frère de Noah et Béatrice a une photo d’eux dansant au restaurant…
En réalité, c’est Julian qui est une pourriture. Il a été mis de côté par la famille et a profité de la naïveté d’Alison pour faire pression sur les Carlier. La vache, quelle famille de cinglés.
Ohhh my god cette fin :p Plus rien ne sera jamais comme avant
En conclusion
Bon sang ! Quelle frustration ! Quand j’ai commencé ma lecture, je n’avais pas capté que ce tome était le premier d’une série. Une fois encore, et même si ce n’est pas le genre auquel je suis habituée avec Julie, j’ai adoré sa plume et les personnages.
Alison est une graphiste qui a besoin d’argent pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle ose donc aller voir son patron, Carlier, pour lui demander une augmentation. Ce dernier, arrogant, hautain – un vrai co**ard – lui rit au nez. Néanmoins, il a une proposition à lui faire : un nouveau poste, le temps de quelques semaines. Si elle accepte, elle pourrait s’en mettre facilement plein les poches (enfin, pas si facilement que ça, parce que le contrat qu’il lui propose est plein de clauses).
Alison est “vraie”, spontanée et n’a pas sa langue dans sa poche. C’est un peu la signature de Julie : j’ai eu l’impression de retrouver un peu d’Alicia et de Jenny dans Alison. Bref, on s’attache à elle, on se retrouve même parfois un peu en elle (j’avoue que j’ai été complètement fan de ce personnage, elle m’a énormément plu).
Concernant Carlier, c’est vraiment un co**ard et, dès le début du livre, on le déteste. Pourtant, on le découvre davantage au fur et à mesure de l’histoire et je trouve que la comparaison qu’Alison fait de lui avec un livre est complètement juste.
J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire ; je pense qu’il m’a fallu une trentaine de pages avant d’être vraiment à fond dedans. Ensuite, eh bien, impossible de m’arrêter. Les chapitres sont courts, on jongle parfois de point de vue et… et j’ai adoré. J’aurai aimé que l’histoire dure encore et encore :p
En fait, c’est addictif. Tu as envie de savoir pourquoi Carlier a cette énorme carapace, tu as envie de connaître la décision d’Alison. Le livre est vendu comme un slow burn, du coup, tu sais que les deux personnages principaux vont finir ensemble. Personnellement, j’étais impatiente de voir l’étincelle apparaître :p Maintenant, j’ai hâte de lire la suite. J’espère qu’ils vont rabattre le clapet de Béatrice (que je déteste encore plus que Carlier ???? )
#romanceContemporaine #relationPatronEmployée #contrat #julieSaurel #saga #catchLove
- le Lun 23 Mai 2022, 09:02
- Rechercher dans: Fantasy & Fantastique
- Sujet: Réminiscences (T.1)
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Réminiscences (T.1)
Réminiscences (T.1)
de Julie Saurel
Résumé :
Un meurtrier qui en sait trop sur moi.
Des victimes d’une autre époque qui me ressemblent.
Des phénomènes inexpliqués…
Il n’en fallait pas plus pour mettre mes croyances à rude épreuve…
Arkney, 2053.
Hannah, abandonnée sur le seuil d’une église à sa naissance, peut voir l’aura des gens dont la couleur change selon leur humeur. Cette particularité se révèle plutôt utile dans son boulot de flic, bien qu’aucun de ses collègues ne soit au courant de son pouvoir.
Pourtant, lorsqu’elle se retrouve face à un meurtrier après son arrestation, rien ne se déroule comme prévu.
Le suspect joue avec ses nerfs, s’amuse de la situation, et détient bien trop d’informations sur elle. Son identité, ses proches, les cicatrices sur ses omoplates… Comment peut-il être au courant ?
Quel lien possède-t-elle avec cet homme arrogant à l’aura sombre et inquiétante ?
Car elle a beau chercher, tout la ramène indubitablement vers lui. Et pour trouver les réponses à ses questions, elle va devoir composer avec celui qu’elle voudrait bien éviter, mais qui perturbe ses sens et sa vision de la vie…
Mon avis :
L’histoire commence fin septembre 2053. On est donc dans le futur par rapport à maintenant. J’ai hâte de savoir si l’espèce humaine a évolué, si des êtres surnaturels existent, etc.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Dès le début du livre, on se retrouve confronté à un criminel (un meurtrier, étant donné le sang sur ses vêtements et les éléments du dossier qui l’accable). Le trentenaire, à l’aura la plus sombre qu’Hannah n’ait jamais vue, est interrogé par la policière qui, même si elle essaie de montrer qu’il ne l’impressionne pas, flippe grave en la présence de l’homme. D’ailleurs, cette sensation de malaise s’intensifie lorsque le prisonnier l’appelle par son prénom et lui parle des cicatrices qu’elle a aux omoplates. Comment est-il au courant ? (On ne sait pas d’où viennent ses marques. Est-ce qu’il en serait le responsable ? Perso, quand on me parle de marque sur les omoplates et que la personne semble avoir des dons, je pense tout de suite aux anges…).
L’homme s’est volontairement fait prendre. Il semblerait qu’il en a après Hannah. Pourquoi ? La vache ! Je sens que ce livre va être addictif…
Culpabilisant d’être en partie responsable de la mort d’une jeune femme, la policière a du mal à encaisser le coup et est évincée de l’affaire par Mayers, son supérieur. Elle et son coéquipier, Stan, sont contre l’idée : tous deux trouvent que quelque chose cloche avec cet homme, que l’affaire ne va pas être si simple que ça… Cependant, Hannah n’a pas vraiment le choix. Pour l’heure, elle quitte le commissariat pour “profiter” de sa soirée (même si on sait très bien que toute cette histoire va continuer à lui trotter dans la tête, en tout cas, c’est ce qui se passerait avec moi).
Hannah se rend dans une église catholique, délaissée par les croyants qui sont bien peu nombreux de nos jours. Elle retrouve le Père Matthew, l’homme qui l’a élevée dès lors qu’ils l’a trouvée dans un panier sur le seuil de l’édifice alors qu’elle n’avait qu’un mois (ça colle avec ma théorie de l’ange non ?). Elle lui partage ce qu’il s’est passé plus tôt au commissariat. Le Père Matthew émet l’hypothèse que cet homme âgé d’une trentaine d’années est peut-être le frère d’Hannah (c’est possible étant donné qu’elle a 26 ans… Mais est-ce qu’avec son don elle ne s’en serait pas aperçue ?).
C’est étrange. J’ai l’impression qu’il nous manque une information concernant l’abandon de la jeune femme. Est-ce que ses géniteurs auraient écrit une lettre pour expliquer leur geste ? Matthew et Hannah sous-entendent qu’ils ont volontairement confié leur fille à l’église, persuadés qu’elle était un être divin (comme moi :p).
Ahem… Si je prenais le temps de lire la suite, je saurai qu’ils ont effectivement laissé un mot et que les cicatrices sur ses omoplates ont été faites par ses parents qui espéraient y voir pousser des ailes (bon… ma théorie tombe à l’eau, même si une part de moi y croit toujours… et si ses géniteurs n’étaient pas fou..).
Ils sont coupés dans leur réflexion par le téléphone d’Hannah : son supérieur lui demande de revenir au commissariat.
Mayers lui annonce qu’elle garde l’affaire et lui fait part de la disparition inquiètante d’une autre jeune femme, Amaya Fitz. Ce nom, sorti de nulle part, a été dévoilé par l’homme qu’ils ont interpellé plus tôt… Et évidemment, le prisonnier ne veut parler qu’à une seule personne : Hannah. Elle qui ne voulait plus avoir affaire à lui ne va pas avoir le choix.
Je disais un peu plus tôt que si l’homme était de sa famille, elle le sentirait probablement avec son don. Eh bien, elle sent effectivement quelque chose qu’elle ne peut pas décrire quand elle est en sa présence. Est-ce qu’ils ne sont pas totalement des inconnus l’un pour l’autre ?
Oh…. Ma théorie sur le fait qu’elle soit un ange revient sur le tapis quand l’homme affirme qu’Hannah est en partie là pour “porter le poids du monde sur ses épaules“… C’est intrigant =)
Un petit jeu s’installe entre l’homme et la policière, l’idée étant de prendre l’ascendant sur l’autre. Qui craquera le premier ?
Pour cette fois, c’est Hannah qui sort la tête haute de leur échange, mais une fois loin du regard de l’homme, elle craque. Il en sait beaucoup trop sur elle, qu’il s’agisse de sa vie, de ses relations ou encore de sa manière d’être…
Hannah vit en couple depuis plusieurs années avec un avocat du nom de Théo. Quand il rentre à l’appartement dans la soirée, la jeune femme découvre une photo d’Amaya. Est-ce qu’il bosse sur un nouveau dossier ? Elle n’ose pas lui poser de question pour éviter les conflits d’intérêts. Ah bah non. Amaya est étudiante en droit et à postuler pour un stage dans son cabinet. J’imagine que ce n’est pas par hasard que l’homme en cellule l’ait choisi du coup (et s’il savait des choses mais sans être coupable ? Après tout, il est étrange. Hannah est incapable de lire son aura qui reste noire en toutes circonstances….).
Woh… Le rêve d’Hannah… Je suis sûre qu’il a son importance. Elle se trouve à Paris, a été trahie par Théo et s’apprête à se suicider en sautant dans le vide. L’homme du commissariat apparaît à côté de son amant et la jeune femme reçoit une balle en pleine tête. Qui a tiré ? L’homme ? Théo ? (Je penche pour Théo… Une part de moi pense que le prisonnier n’est pas mauvais, même si tout l’accuse du meutre… Ça me fait penser à John Coffey de La Ligne Verte…).
Et si c’était les souvenirs d’une vie antérieure ? Ça expliquerait pourquoi elle a une sensation de déjà vu avec l’homme et pourquoi elle a eu l’impression d’être tout de suite en harmonie avec Théo, comme s’il se connaissait depuis toujours…
Cette histoire est de plus en plus bizarre… La femme que le prisonnier a assassinée avait dans sa cave un tableau plein de photos d’Hannah, comme si elle était obsédée par elle. Ça fait vraiment beaucoup de coïncidence.
La jeune femme se rend à la morgue après avoir tenté de discuter avec les parents d’Amaya (elle s’est fait rembarrer par la mère). Sur place, Hannah observe le cadavre de Jane Carlson, la femme que le suspect a tué. Celle-ci a un symbole et des runes dessinés sur le ventre. Alors que la policière les observe, le cadavre de la défunte se réveille et se met debout face à elle (Hannah est-elle une sorte de chamane ?). Elle la met en garde contre quelqu’un qu’elle doit cesser de voir (à cause de son rêve je penche pour Théo…).
Sous la surprise, Hannah trébuche et la médecin légiste revient. Quand la policière regarde le cadavre, celui-ci est de nouveau inanimé et a retrouvé sa place.
Dans sa chute, la jeune femme s’est entaillée la paume. D’après la médecin légiste qui la soigne, elle a coupé sa ligne de vie qui contient déjà de nombreux segments (eh ! Ça rejoint mon idée de vision de ses vies antérieures non ?).
Un peu plus tard, un homme et une femme viennent chercher le corps de Jane. Laura de ceux-ci est opaque, comme si elle était sans émotion. Leur intervention est d’autant plus étrange que les dossiers contenant des informations sur le symbole sur le corps de la défunte ne peuvent être ouverts… Une organisation tente de brouiller les pistes ? Ils prétendent être des fédéraux mais tout semble bidon, qu’il s’agisse de leur façon de faire ou même de leur nom… D’ailleurs, la femme évoque un certain Darren qu’Hannah doit remercier. Est-ce que c’est l’homme de la prison ? Est-ce qu’ils travaillent ensemble ? Pour qui ? Pourquoi ?
Eh bien Mayers confirme que les deux personnes qui ont emmené le corps ne sont pas des fédéraux.
Eh bien eh bien… Dans ce monde, les gens vouent un culte à Alarren, un nouveau “dieu” qui remplace ceux que l’on connaît et qui est le culte le plus populaire de ces soixante dernières années. Les Hommes se sont détournés des autres religions, estimant que ceux qu’ils priaient les ont abandonnés.
L’entreprise de la mère d’Amaya a assisté à un séminaire sur ce culte trois mois plus tôt et la femme a changé depuis. Ce séminaire était présenté par Darren Hart, l’homme qui est derrière les barreaux.
De plus, la médecin légiste se souvient où elle a vu le symbole qui était sur la victime : sur des cadavres des croyants d’Alarren… Cela dit, Jane avait le symbole sur le ventre alors que les autres les avaient au creux de l’omoplate… Les deux “agents” feraient partie de la secte et couvriraient leur arrière sur quelque chose ?
On découvre également que d’autres femmes ont été tuées et avaient ce symbole également. L’œuvre d’un tueur en série ? Et si cette Jane Carlson ne faisait pas partie de la secte mais chercher à la dénoncer ?
Ou alors… Chacune des victimes ressemblait, de leur vivant, à Hannah. Ça signifie donc que c’est elle la cible… Mais c’est bizarre : vingt-sept ans séparent chaque mort (1973, 2000, 2027 et cette année 2053). À mon avis, il se sont planté pour Carlson : elle n’est pas la bonne personne, du coup, Hannah est encore en danger non ?
Bon… Je crois que j’aime bien le personnage de Darren… Même s’il est censé être le “mauvais” dans cette histoire, eh bien, on a la sensation qu’il est proche d’Hannah et qu’il est protecteur envers elle (il s’inquiète de cette femme qu’elle a croisé par exemple). J’ai vraiment l’impression qu’ils ont vécu d’autres vies ensemble.
D’ailleurs, au cours de ce nouvel entretien, on apprend qu’Amaya n’a pas disparu : elle est à un stage organisé par la “secte” d’Alarren. Elle reviendra dès la fin du week-end. Ce n’était que de la manipulation pour gagner du temps afin de parler avec Hannah…
Alors qu’elle s’apprête à filer, Darren se retrouve face à elle. Il a quitté sa cellule sans qu’elle ne se rende compte de rien. (Si on part du principe qu’elle est un ange, ce serait un démon ? D’où son aura sombre et le fait qu’il ait été emprisonné dans une cage dorée (ce qu’on a vu dans un autre rêve d’Hannah) ?)
Il saisit Hannah et pouf ! Ils disparaissent tous les deux pour atterrir sur une petite île au milieu de l’océan, d’où la jeune femme qui, même si elle le voulait, ne pourrait pas fuir.
Eh bien eh bien… Je pense que dans la situation d’Hannah, j’aurai laissé mon envie et mon attirance prendre le dessus (on ne vit qu’une fois après tout… enfin… Nous, on ne vit qu’une fois, j’ai l’impression que ce n’est pas son cas :p). Néanmoins, elle résiste et on apprend que Darren semble avoir la capacité de voir les auras. Celle de la policière est un mélange d’incertitude, de crainte et de rejet. Mais qui est-il vraiment ? Il a l’air de tellement la connaître. Et il fait régulièrement des sous-entendus d’une histoire passée entre eux…
Il n’est pas le seul (en plus d’Hannah) à voir les auras. D’ailleurs, Jane Carlson le pouvait. Suite à cette révélation, la jeune femme s’évanouit.
Clairement, c’est un souvenir qu’Hannah revit. Celle où elle était la geôlière d’un Darren amoindri dans une prison dorée, prisonnier de Dieu (ce n’est pas clairement dit, mais c’est sous entendu). Elle semblait attachée à lui et l’a aidé à fuir. D’ailleurs, Dieu est son père et Darren la met en garde : si elle défie son père en le libérant, elle finira dans l’Iviscatur… (le nom fait froid dans le dos non ?).
Lorsqu’elle reprend connaissance, elle n’a qu’une idée en tête : trouver un moyen de quitter cette île. C’est étrange parce que ce petit bout de terre ne lui est pas inconnu, dans le sens où elle imagine bien ce genre d’île constituée de cette façon.
D’après Darren, elle a l’impression de connaître l’île parce que c’est elle qui l’a imaginée comme ça. Elle est plus qu’un ange alors Une déesse ? (non je ne peux pas lire sans faire des suppositions =)).
Évidemment, Hannah a du mal a croire qu’elle est responsable de l’existence de cette île. Elle soupçonne alors que c’est une sorte d’illusion que Darren a mis dans sa tête. Ce dernier confirme qu’il peut entrer dans la tête des gens, mais pas dans la sienne car elle n’est pas humaine (uh uh ^_^).
Hannah pose enfin la question qui nous brûle les lèvres depuis un moment : qui est-elle ? Ou plutôt, qu’est-elle ? Darren se lance alors dans une explication qui parle de Dieu, des anges et des démons. Il prétend que Dieu n’est pas aussi “bon” qu’on le croit (et entre nous, je suis complètement d’accord avec ça…). Il confirme qu’il a bien tué Jane (bon je me suis plantée ici, mais pas tellement pour le reste j’ai l’impression).
Pour appuyer ses dires et convaincre Hannah, Darren l’emmène dehors et déploie ses ailes. Immenses. Noires. La jeune femme n’en revient pas. Elle tente de fuir et quand Darren se pose face à elle, elle se téléporte ?
Elle se retrouve, seule, dans l’église du père Matthew. Ce dernier lui apprend que c’est lundi et qu’elle a disparu depuis samedi soir. Ses collègues la recherchent (bah oui, ils pensent qu’elle a aidé Darren à fuir…).
Hannah appelle Cassidy, la médecin légiste, pour tenter d’avoir quelques infos sur les dossiers “secrets” découverts plus tôt (ceux des autres meurtres).
Trois jours plus tard, les deux femmes étalent les fichiers sur la table pour les examiner. Étrangement, un fait retient l’attention d’Hannah (même si elle le balaie assez vite) : Cassy lui apprend qu’elle vient seulement d’avoir les dossiers. Pourtant, Mayers a évoqué quelques informations les concernant quelques jours plus tôt… Qui ment ? Mayers ou Cassidy ? Est-ce que l’un des deux est de mèche avec les personnes s’étant faites passer pour des agents fédéraux ? (Personnellement, je penche pour la médecin légiste…).
Chacune des victimes a des cicatrices au niveau des omoplates. Pour moi, ces femmes sont des réincarnations d’Hannah. Et j’imagine que c’est sa punition pour avoir libérer Darren : mourir lorsqu’elle atteint les 27 ans…D’ailleurs, cette théorie se confirme : quand l’une de ces femmes meurt, la victime suivante naît (ou apparaît). Si on suit cette logique, Hannah mourra dans quatre mois.
Matthew connaissait Jane. C’est elle qui s’était occupée du dossier d’adoption d’Hannah et de toute la partie administrative. La dernière fois qu’il l’avait vue, la petite avait dix ans et Jane était furieuse que Matthew ait fait des démarches pour changer le nom d’Hannah. Mais… Mais la photo qui est dans son dossier correspond à l’apparence que Jane avait à l’époque où elle s’est occupée de l’adoption d’Hannah. Elle n’était donc pas humaine.
Quand Cassy les quitte, Hannah se décide à tout raconter à Matthew. Son père l’écoute sans la couper. À la fin de son discours, il lui demande de lui laisser la nuit, le temps de digérer tout ça. Je le sens mal
Durant la nuit, incapable de trouver le sommeil, Hannah appelle Théo. J’ai l’impression qu’elle n’aurait pas dû. Pour moi, ce n’est pas Darren l’ennemi mais Théo…
Son fiancé devine qu’elle se trouve chez Matthew et raccroche précipitamment alors que quelqu’un lance des cailloux sur le vitrail de la chambre d’Hannah. Quand elle sort pour voir ce qu’il se passe, c’est sur Darren qu’elle tombe. Il l’a retrouvé.
Darren lui avoue, avec une certaine tristesse, qu’il est responsable de la mort de toutes les victimes. Il explique à Hannah qu’elle peut décider de rester ici, ou le suivre pour qu’il réponde à ses questions. Hésitante, elle rejoint les bras de l’homme aux ailes noires quand elle entend les voix de Théo et Matthew (pour elle, elle l’a fait pour les protéger).
Malheureusement, Hannah prend le lead sur la téléportation et les emmène dans un endroit inconnu où elle active un piège : une rune se dessine au sol pour les empêcher de se téléporter. Ils sont ensuite attaqués par des flèches et Darren en reçoit une au niveau de la clavicule qui le cloue à un arbre. Quand enfin, après une hésitation qui m’a semblé durer une éternité (serieux Hannah, faut vraiment que tu te décides plus vite hein), la jeune femme se décide à lui extraire la flèche, une voix de femme la menace de ne pas le faire si elle ne veut pas mourir (serait-ce la soit disant agent fédérale croisée plus tôt et que Darren semble craindre ?). C’est bien Diane qui est là. C’est apparemment la soeur de Darren. Pour moi, c’est elle qui tue les Hannah et pas Darren (même s’il semble à chaque fois responsable de leur mort… peut-être qu’il se sent responsable parce qu’il n’arrive pas à les sauver ?).
Hannah tente de tenir tête à Diane. Elle parvient à casser la flèche et à libérer Darren, puis elle est projetée plus loin quand les deux personnes ailées s’affrontent. Elle perd connaissance, plongée dans un nouveau souvenir, celui d’une énorme bataille entre des personnes aux ailes blanches et noires, puis son premier combat avec quelqu’un qu’elle considère comme l’ennemi parfait.
Quand elle reprend connaissance, Diane a tiré une flèche sur Darren en plein vol. Celui-ci s’effondre au sol, inerte. La femme brune menace alors Hannah : il n’est pas encore l’heure de la tuer et ce qui est arrivé est Darren n’est que le début d’une longue série. Son but est de faire en sorte qu’Hannah soit pleine de haine. Je viens de me rappeler d’un truc : Darren avait expliqué que le paradis et les enfers menaient une sorte de compétition pour gagner le plus d’âmes à faire entrer dans son camp. Les anges (blanc et noir :p ) descendaient alors sur Terre pour pousser les Hommes à aller dans leur camp. C’est ce que Diane essaie de faire, non ?
Darren est mort. Sans réellement s’expliquer pourquoi, Hannah est anéantie. Elle pleure à chaudes larmes sur son kidnappeur qui revient à la vie : c’est un Immortalis (les anges, les démons,… Les Immortels quoi =) ). Darren a trois mille trois cents ans. Comme je suis quasi sûre qu’il s’agit de l’ennemi d’Hannah dans sa vision, elle doit avoir le même âge que lui
Oh attends… Darren a empêché Hannah d’aller dans l’Iviscatur mais lui y a été envoyé et d’après lui, c’est à cause d’elle. Elle l’a manipulé…
L’Iviscatur est un endroit sans âme. C’est une prison psychologique ? On te torture en quelques sorte et tu perds la notion de tout.
Hannah se souvient soudain de la menace de Diane et s’inquiète pour Théo (Matthew est en sécurité : si Darren n’a pas pu entrer dans l’église, il doit en être de même pour Diane). En revanche, elle est persuadée que son fiancé est en danger. Avec un coup de pouce de Darren, elle arrive à se téléporter dans son appartement. Mais l’effort l’a affaibli et elle est submergée par des souvenirs. D’ailleurs, elle a du mal à faire la différence entre ceux-ci et la réalité.
Elle revient finalement à elle une semaine plus tard. D’après Darren, tous ses proches et connaissances ne sont pas en danger.
L’homme ailé l’a emmenée dans ce qu’il considère comme sa deuxième maison : la maison mère d’Alarren. D’ailleurs, c’est lui qui est à l’origine de la création de ce culte qui est une couverture parfaite pour tous ses méfaits (ses membres sont toujours convaincus d’agir pour la bonne cause…).
Eh bien, tout se recoupe. Jane est une Immortalis qui suit Hannah depuis le début de sa vie. C’est elle qui l’a déposée à l’église et, étant donné qu’elle allait finir par se réveiller, c’est pour cette raison qu’on est venu chercher son corps à la morgue. Cependant, ce n’aurait pas dû être Diane qui s’en charge… Darren n’est pas au courant qu’elle l’a fait et, il disparaît précipitamment quand il l’apprend. Y a des soucis de “clans” non ?
Incapable de quitter le lieu de culte, Hannah finit par s’endormir d’épuisement. Elle revit alors le souvenir de ce qu’il s’est passé une fois qu’elle a aidé Darren à fuir. Elle a été enfermée dans sa chambre pendant 50 ans. Les deux amants s’étaient promis de se retrouver 100 ans après la fuite, sur l’île de rêve d’Hannah que Darren avait promis de construire. Mais pour le moment, elle est prisonnière et attend son jugement pour l’avoir aidé à fuir. Elle semble amie avec Jane (oh… la femme la connaissait d’avant et était avec elle dans son “enfer” humain à chaque fois alors ?).
Son procès prend du temps car son père tente de lui éviter de passer les cents prochaines années dans l’Iviscatur. Mais pour cela, elle doit admettre que Darren s’est joué d’elle (il est persuadé qu’Hannah l’a trahi. Est-ce qu’elle a accepté de mentir ? Ou alors elle ne l’a pas retrouvée comme convenu ?).
Pop pop pop… Quoi ? Jane, qui savait pour la relation entre Darren et Hannah, qui était au courant du plan d’évasion et en qui la jeune femme (je l’appelle comme ça mais vu le nombre de cycle qu’elle a, elle n’a pas vraiment jeune hein :p ) avait pleinement confiance, lui dit que l’Autre Camp leur a envoyé un message. Darren la remercie d’avoir été naïve. Grâce à elle, il a récolté un max d’informations. On est d’accord que c’est du pipeau pour manipuler Hannah et qu’elle accepte les termes de son père ?
Elle est sortie de sa reminiscence par un vacarme : Darren est de retour, mal en point. Il a une aiguille empoisonnée plantée dans le dos. Grâce à une pince à épiler, Hannah retire l’aiguille et Darren se remet peu à peu. Elle sait qu’elle est liée à lui, qu’ils étaient amoureux par le passé. Mais dès qu’elle évoque le sujet, Darren se braque et ressent plein de haine pour elle. Il disparaît de nouveau.
Le lendemain, Théo débarque pour la sauver. Comment c’est possible ? L’étage où elle se trouve est protégé par un sort. Aucun adepte ne peut la voir ou l’entendre et là, comme par hasard, il y arrive ? Je reste persuadée qu’il n’est pas humain et qu’il la manipule… Tout ça n’est qu’une énorme mise en scène ! Et si elle et Darren étaient dans leur propre enfer ? À ne jamais pouvoir être ensemble dans cette vie ?
Hannah sent qu’elle ne doit pas quitter cette endroit. Pourtant, déboussolée, elle suit tout de même Théo à l’extérieur…
L’avocat passe un coup de fil à Stan. Celui-ci mène ses collègues sur une fausse piste pour permettre à Hannah de pénétrer dans l’église. Je ne le sens pas du tout.
En fait, l’histoire se répète. Elle revit ce qu’il s’est déjà passé quand elle avait ses ailes non ? J’ai l’impression que c’est une sorte de punition et que les “anges” ne sont pas forcément bienveillants pour le coup… Comme s’il participait tous à cette torture…
À peine rentrés dans l’église que Théo bloque la porte avec un lourd battant en bois. Matthew n’est pas là. Ça ne me plaît pas, d’autant plus qu’Hannah a comme une sorte de mauvais pressentiment (tout son corps se tend comme si elle était en danger). Théo affirme que son père est parti mener sa propre enquête la veille et n’est pas revenu. Il est sûr que c’est Darren qui l’a enlevé (c’est du pipeau… je suis sûre qu’il essaie de la manipuler).
Ahh enfin ! Hannah capte qu’un truc cloche avec l’arrivée de Théo à Alarren ! Et elle ouvre les yeux sur Théo. Il est toujours parfait. Il sait toujours quoi dire, quoi faire pour guider Hannah. Il lui a menti sur la disparition de Matthew et il ne semble pas troublé par le fait qu’elle se soit évaporée devant lui l’autre soir. Je savais qu’il était louche. Théo déploie ses ailes blanches et l’aura qui l’entoure est d’une couleur blanche qui inspire la pureté, la bonté et le Bien.
Celui que l’on peut qualifier d’ange lui explique qu’il existe bien deux royaumes : le Dullionis qui regroupe les âmes qui ont été jugées comme mauvaises et l’Inisionis qui lutte pour empêcher l’autre camp de s’étendre.
Il lui explique ensuite pourquoi Darren est ici et personnellement, j’ai du mal à le croire…
Une fois qu’Hannah l’a aidé à fuir la prison, il est retourné dans son royaume où il était le chef des armées. Astardis, le dirigeant du royaume, l’a puni et envoyé dans l’Iviscatur pour avoir perdu la guerre. Quand il l’a autorisé à en sortir, il l’a banni pour en faire un exemple. Alors Darren est venu sur Terre pour tenter de trouver un moyen de se racheter et pouvoir retourner à Dullionis.
Toujours d’après Théo, si Darren s’intéresse à elle c’est pour tenter de corrompre son âme et de la faire basculer vers Dullionis. L’âme d’Hannah n’a pas de prix : c’est la fille de Primis, le dirigeant de l’Inisionis (celui qu’on peut considérer comme Dieu).
Eh bah comme je le pensais avec sa première réminiscence, c’est bien Théo qui la tue à chaque fois, pour ne pas prendre le risque qu’elle retourne auprès de Hart et bascule du mauvais côté.
Théo se met donc à l’étrangler.
Alors qu’Hannah allait sombrer par manque d’oxygène, Jane se matérialise et interrompt Théo. Elle lui dit qu’il existe une autre solution (Théo est une sacré pourriture… il s’était arrangé avec Diane pour qu’elle emmène le corps…). Mais l’ange réfute l’idée qui comporte, celui lui, trop de risques. Alors Jane fonce sur lui et téléporte Hannah sur l’île de Darren. Elle lui promet de récupérer Matthew après s’être occupée de Théo et disparaît.
Sur l’île, Darren l’attend et lui livre sa version des faits. Ils ont tous les deux été manipulés… Quand il est retourné à Dullionis, Astaris avait une lettre qui affirmait que grâce à toutes les informations contre son clan qu’il avait fournies, Darren allait être libéré. Il a été accusé de trahison (Hannah va comprendre qu’on lui a dit le contraire).
Finalement, ils en arrivent à la même conclusion que moi (non non, pas le fait que ce soit un sacré merdier) : des membres de leur deux clans les ont piégés. Pourquoi ? Pourquoi Diane s’est-elle associée à Théo ? Pourquoi Darren est-il venu en aide à Jane ? Qui est réellement l’allié de qui dans cette histoire ?
Pour l’heure, seuls sur leur île, les deux amants se retrouvent, comme s’ils ne s’étaient jamais séparés (ils ont tenu leur promesse finalement, même si ça a pris plus de temps que prévu non ? ???? ).
En conclusion
À l’heure où j’écris cette chronique, J’ai déjà lu deux livres de Julie. Je ne m’attendais pas du tout à la trouver dans ce genre de registre : sérieux, sombre, un chouilla mystique.
Dans cette histoire écrite à la première personne, on suit le personnage d’Hannah, une jeune femme de 26 ans qui a été abandonnée à l’âge d’un mois devant une église et a été élevée par le prêtre de celle-ci, le père Matthew. Dans ce monde d’une trentaine d’années dans le futur, les Hommes ne prient plus les dieux que nous connaissons : ils ne leur font plus confiance et l’église dans laquelle a grandi Hannah est à la limite de l’abandon.
La jeune femme est une policière qui a un don (que personne a part Matthew ne connait) : elle est capable de voir les auras des gens et donc, de connaître leurs sentiments (un don que j’envie, je l’avoue…). Un jour, un homme à l’aura sombre, comme s’il n’avait aucun sentiment, est arrêté pour meutre. Il ne veut traiter qu’avec Hannah qu’il semble d’ailleurs bien connaître. À partir de ce moment, la vie de la policière va basculer…
Au début du livre, tu te dis que tu es dans un livre policier. Une enquête pour meurtre dans laquelle tu dois rassembler les pièces du puzzle. Personnellement, j’adore ce genre de livre où j’enfile ma casquette de détective et prête attention à chaque détail, où je fais des suppositions à tout va, en notant tout ce qui me passe par la tête, même ce qui me paraît débile. Puis, bien vite, le livre prend une autre tournure, plus mystique et qui remet en cause tout ce qu’on pense connaître. Cette partie plaira ou non (oui, on parle de religion, ce qui ne plaira pas forcément à tous). Attention, on n’est pas dans une histoire qui fait l’apologie de telle ou telle religion hein, mais on parle de certaines croyances et j‘ai beaucoup aimé la vision de Julie, sa réécriture à ce sujet.
Si tu prêtes attention à tous les petits détails, tu te rendras compte à la fin du livre que des graines ont été semées tout au long de l’histoire, pour que, comme Hannah, tu ouvres les yeux sur ce qui l’entoure. C’est parfois subtile, et c’est parfaitement mené et amené.
Je ne peux pas vraiment t’écrire ici les raisons pour lesquelles je suis impatiente de lire la suite (il suffit de lire les questions que je me pose à la fin de “au fil de ma lecture“), mais sache juste que je risque de sauter sur le second tome dès sa sortie !
Ah oui, j’oubliais. Pour ceux qui aiment les romances, il y a ici une sorte d’ennemi to lovers mais en plus complexe (et une fois encore, je ne peux pas approfondir sans spoilers).
Pour conclure, je n’ai qu’une chose à ajouter : ce livre est une belle découverte, une jolie surprise. Il y a beaucoup de choses que je ne m’attendais pas lire dedans (comme toute cette histoire mystique parce que pour moi, ce n’était pas vraiment l’univers de Julie) et j’ai aimé me plonger avec Hannah dans ses réminiscences (j’ai d’ailleurs dû aller lire la définition parce que je ne savais pas ce que ça signifiait… Du coup, je trouve que le titre est un gros complément au résumé (et qu’il spoile un peu :p)).
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