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L’Ordre d’Enora – Erhetylia (T.1)
Lun 28 Nov 2022, 09:29
L’Ordre d’Enora – Erhetylia (T.1)
de Meryma Haelströme
Résumé :
Depuis 1000 ans, le culte d’Enora est banni du continent. Pourtant, sur l’île Dramung, les mages rebelles continuent de prier la déesse créatrice. Alors que le dernier dragon se meurt, Siobhan, puissante pyromancienne à la tête de l’Ordre d’Enora, décide de revenir sur le continent pour confronter l’empereur et mettre fin à l’esclavage de ses frères et sœurs élémentalistes. En chemin, elle rencontrera des alliés inattendus pour affronter leurs ennemis de toujours et changer le cours de l’Histoire.
Mon avis :
Le livre s’ouvre sur un prologue qui se déroule six mois après la fin de la Grande Guerre qui a touché Erhetylia. Un nouveau décret vient d’être annoncé : tous les mages élémentaires sont considérés comme des ennemis de l’empire. Ils seront pourchassés et appréhendés avant d’être réduits en esclavage.
Les mages semblent craints de tous sur le continent. Pourtant, ils utilisent leur pouvoir (qu’ils ont hérité des dragons) pour protéger la nature, la vie et les peuples. Les Hommes préfèrent se tourner vers les sorcières, alors que mages et sorcières ont oeuvré main dans la main lors de la Grande Guerre.
Au fil de ma lecture
- Ne pas ouvrir si tu as l'intention de lire le livre:
Siobhan fait un mauvais rêve qui semble être des souvenirs. Elle et Ginevra, une dragonnière, volent sur le dos de Jakar lorsqu’un orage s’abat. Touchée par la foule, Ginevra tombe dans le vide.
Oh ! Ginevra était la compagne de Siobhan. C’était aussi la Première Magistère : directrice de l’académie de magie et responsable de l’Ordre d’Enora. À sa mort, et étant donné que Siobhan était sa seconde, c’est elle qui a hérité du titre.
Partout en Erhetylia, la déesse Enora est bannie et ses temples détruits. Il n’y a qu’à Dramung qu’on la vénère encore.
Après la Grande Guerre qui a eu lieu mille ans plus tôt, Jakar a emmené une poignée de mages sur l’île des dragons (pour les sauver du décret qu’on a découvert dans le prologue). C’est là-bas qu’ils ont formé l’Ordre d’Enora (un groupe rebelle pour libérer les leurs de l’esclavage), dirigé par Lunya de Rachor (la narratrice du prologue).
Depuis la mort de sa compagne un an plus tôt, Siobhan est apathique et triste. La santé de Jakar décline. Si elle venait à le perdre, elle n’y survivrait pas.
Oh attend… Jakar est le dernier dragon vivant et il est mourant ? Il en existe probablement d’autres mais pour le moment, aucun œuf n’a été découvert. Comment le dragon va pouvoir transmettre son savoir ancestral s’ils ne les trouvent pas ?
Rho bon sang ! Pour protéger l’île, Jakar l’a entourée d’un bouclier protecteur qui la dissimule aux yeux de tous. Seul un navire de commerce, le Precioso est autorisé à y accéder. Cela fait plus de 10 ans que Dramung négocie avec eux et il n’y a jamais eu de problème. Mais cette fois, la majorité de l’équipage a dû être changée à cause d’une épidémie et les nouveaux matelots sont malfaisants : ils veulent s’en prendre au dernier dragon. Mais si Jakar meurt, le bouclier va tomber.
Les hommes ont érigé une barrière autour de la grotte où se trouve le dragon, empêchant les membres de l’Ordre d’Enora d’y pénétrer. Mais ceux-ci n’abandonnent pas. Ils envoient leur puissance dessus et le bouclier finit par tomber. Siobhan reste en retrait en dehors de la grotte, épuisée par l’énergie dépensée. Quand ses compagnons entrent dans la grotte, Jakar est gravement blessé. Il semble inconscient. Le combat s’engage entre les deux camps qui sont à niveau égal. Meridan, un terramancien (et meilleur ami de Siobhan) est blessé. Les soldats de l’Ordre finissent par remporter la bataille mais Jakar ne pourra certainement pas guérir. Cette attaque a eu l’effet d’un coup de massue pour Siobhan. Elle veut que l’Ordre d’Enora soit plus actif. Elle et Meridan vont se rendre sur le continent, à la capitale, afin de rencontrer l’empereur Aryn Mesym pour tenter de négocier.
Une semaine plus tard, Siobhan, Meridan et les autres soldats se préparent à partir en voyage sur la mer durant de longues semaines (d’autant plus qu’une tempête sévit sur leur trajet et qu’ils vont devoir faire un détour). Dis donc, la capitaine Castok n’aurait pas un petit faible pour Siobhan (petit faible réciproque d’ailleurs) ?
Quelques jours après leur départ, le navire est au milieu d’une tempête. Celle-ci est très violente. Le navire se fait submerger par une immense vague. Siobhan perd connaissance. Quand elle revient à elle, elle se trouve à bord du Karaken, un navire-cité appartenant à des pirates et dirigée par une capitaine, Ethen. (Décidément, les femmes sont sur le devant de la scène dans le livre, ça me plaît).
Oh… Ethen sait qui ils sont et on dirait même qu’elle connaît leur intention. Elle sous-entend qu‘ils sont le dernier espoir des mages et que tous ont besoin d’eux. Siobhan se rend alors compte que les légendes concernant le peuple Sagara sont bien loin de la réalité. Pour l’instant, ils n’ont pas l’air d’être des pirates sanguinaires.
La tempête a fait des dégâts. Le Precioso est bien amoché (mais les Sagaras s’occupent de le remettre d’aplomb) et les pertes, aussi bien au niveau des membres de l’équipage que parmi les guerriers de l’Ordre sont très nombreuses (ils ne sont qu’une dizaine de soldats à avoir survécu).
Ethen et les Sagaras sont de leur côté. Eux aussi sont vendus à la milice ou tués si l’on découvre qu’ils ont des pouvoirs. Finalement, ce n’est pas que pour les mages que l’Ordre d’Enora va se battre.
D’ailleurs Ethen est d’autant plus sensible à leur mission : elle est elle-même une aquamancienne.
Les réparations du Precioso ont duré une semaine durant laquelle Siobhan et Alya Castok se sont beaucoup rapprochées. Elles ont noyé leur chagrin dans les bras l’une de l’autre sans jamais rien se promettre.
Tiens tiens tiens. On change de personnage principal. Direction la capitale Taghonya et rencontre avec Olerian, l’esclave de l’empereur lui-même.
Aujourd’hui, Aryn Mesym demande à Olerian d’aller en ville pour faire quelques courses. Il sera accompagné de deux gardes et l’empereur lui demande également d’emmener sa fille avec lui, Kherya. Celle-ci semble différente de son père. Pour elle, Olerian n’est pas un esclave mais un ami.
Bon bah vu le tempérament de Kherya et la façon dont sont traitées les femmes en Erhetylia (et la façon dont son propre père n’a maltraité), je n’ai pas de doute quand a la suite : elle et Orelian vont croiser la route de Siobhan et vont rejoindre les rebelles. C’est sûr.
On fait encore la rencontre de nouveaux personnages. On sent que, peu à peu, tout commence à se mettre en place.
Dara est une sorcière qui a la capacité de voir et de communiquer avec les esprits (pas toujours bienveillant…). Est-ce que, si elle croise Siobhan, on va « rencontrer » Ginevra ?
Après avoir apporté la paix à une morte vivante hantant sa maison une dizaine d’années plus tôt, la nécromancienne rejoint le Cercle qui vit sur une presqu’île à l’est d’Erhetylia.
Le père de Dara est le chef d’équipe d’un groupe d’ouvriers dont la mission est de collecter des pierres de démon. On greffe ceux-ci sous la peau des mages pour annihiler leurs pouvoirs. Cependant, avec la demande grandissante et surtout la production de balles à fragments (des balles qui contiennent des fragments de pierres de démon pour tuer les mages), ses ouvriers n’arrivent plus à suivre le rythme. Walder Valera est stressé et a peur que l’information n’arrive aux oreilles de la Grande Callach, la sorcière supérieure.
Depuis que ses pouvoirs de nécromancienne se sont manifestés, Dara est hanté par Cilia, le fantôme de sa défunte mère. Celle-ci est morte des années plus tôt, possédée par un démon. Pour le Cercle (et surtout la Grande Callach), sa mère aurait été faible d’avoir laissé un démon prendre possession de son corps. Elle exige beaucoup de la part de Dara afin qu’elle lui prouve qu’elle est plus forte que ses parents.
Malgré tous les efforts de Dara, Cilia refuse de s’en aller. Selon Warder, sa mère ne partira que quand la jeune femme aura décidé de l’écouter. Dailleurs, son père lui apprend que sa femme est venu lui parler en songe pour le mettre en garde : la Grande Callach veut la mort de Dara. Si elle la tue, le Cercle brûlera avec elle. Dara connait cette prophétie, même si elle n’a jamais cru que s’en était une. Cela fait quasi un an que sa mère le lui répète et même le spectre qu’elle a aidé un peu plus tôt le lui a dit également. Mais face à son père, elle fuit.
Amalia, la Grande Callach, organise une cérémonie : elle a choisi son héritière. Elle a décidé de former Dara pour prendre sa suite. Mais ce n’est pas sans arrière pensée. Amalia juge que Dara a une dette envers elle depuis qu’elle l’a prise sous son aile suite à la mort de sa mère.
Pour officialiser la succession et le choix de la nouvelle grande Callach, les sorcières auraient dû recevoir l’empereur au cercle. Cependant, ce dernier a envoyé son frère, Alder Mesym, qui est également le commandant en chef de la milice.
Oh la vache… La Grande Callach est malfaisante en fait. Elle surveille les baeleths, les dragons originels, des titans, qui ont été envoyés dans une sorte de dimension parallèle. Ils ont l’air terrifiant et plutôt agressif. Elle les nourrit avec des œufs de dragons, leurs ennemis, afin qu’ils reprennent des forces et soient capable de traverser le portail… Dara comprend alors qu’elle a été manipulée depuis des années. On fait croire aux sorcières que leur mission est d’empêcher les démons et baeleths d’envahir Erhetylia. Pourtant Amalia veut faire revenir ces derniers sur le continent…
Dara a confié à Amalia la prophétie du fantôme de sa mère. Le lendemain, la Grande Callach fait arrêter son père pour trahison, prétextant le fait qu’il a reçu une prophétie sans leur en parler. Elle ajoute aussi des trucs par rapport à son travail mal fait, histoire de noyer le poisson. En réalité, elle cherche à isoler Dara je pense. Ils vont même jusqu’à l’accuser de rébellion. Une autre sorcière nécromancienne s’est occupée d’exorciser la mère de Dara. Le procès de son père va commencer. Étant donné la potence qui est installée, on sait ce qu’il va arriver a Warder…
Dara ne peut même pas assister à la pendaison de son père. Elle est envoyée en cellule où on la laisse quelques jours.
Quand Amalia revient la voir, c’est pour lui proposer le poste de son père. En réalité, elle n’a pas vraiment le choix… Amalia va la tuer à la tâche… Dara accepte. Elle doit coopérer pour le moment si elle veut faire tomber le cercle… Est-ce qu’elle va mener une rébellion comme sa mère et son père avant elle ? Avant de mourir, Warder lui a confié des choses, mais on ignore lesquelles…
Le Precioso débarque sur Evralis, l’île de la Confédération Maritime. Pour faire en sorte que les mages passent incognito sur le territoire, la capitaine Castok leurs fournit de faux papiers d’identité. C’est ainsi que Meridan devient Orion Solaris et que Siobhan est sa sœur, Naïa. Ça ne va pas être simple pour les mages de s’adapter à la vie en Erhetylia. Ici, les femmes ne servent qu’à enfanter… Elles vont donc devoir s’effacer et faire comme si elles obéissaient à leur amis masculins (qui vont devoir faire comme si elles étaient insignifiantes à leur yeux… pas simple).
Il a été convenu que le groupe se sépare en 2 : d’un côté, Siobhan et Meridan, et de l’autre, Lilia (une aéromancienne) et les autres guerriers de l’Ordre d’Enora.
Dès leur arrivée à l’est du continent, on vérifie leur identité et la raison de leur séjour en ville. Tout se passe bien, mais la cheffe du groupe pense qu’il a dû se passer quelque chose pour que les contrôles soient si pointilleux.
Le groupe se rassemble pour traverser la ville. Depuis la veille, Siobhan a la sensation d’être observé et celle-ci ne fait que s’accroître.
Bon y a un truc qui cloche… Le groupe se rend à une écurie pour acheter des chevaux afin de se rendre à la capitale. Mais tout est trop… simple. Les bêtes sont déjà prêtes, comme si elles les attendaient et le prix que demande le maître des lieux est complètement dérisoire. C’est louche. Néanmoins, ils n’ont pas le choix, il n’y a pas d’autres endroits où se procurer des chevaux. Meridan conclut le marché et tous prennent la route vers Taghonya. Un voyage d’environ une semaine les attend.
Lilia et son groupe partent en éclaireur. Après un moment, Siobhan et Meridan partagent leur crainte. Ils en arrivent à la conclusion que le marchand a été payé par la milice pour avoir des renseignements. Ils craignent alors pour la vie de leurs amis et galopent à leur rencontre (rho ça m’angoisse, déjà qu’ils ne sont pas nombreux…). Ils remarquent alors un groupe de soldats qui contrôlent leurs identités. Les soldats s’en prennent aux hommes du groupe et font s’enfuir les bêtes. Alors, Siobhan demande discrètement à Lilia de faire diversion avec son pouvoir. Quand les bourrasques de vent font s’élever la poussière autour d’eux, la pyromancienne et le terramancien volent une monture des soldats et filent à vive allure, laissant leur compagnon derrière eux.
Le soir venu, ils trouvent refuge dans une grange. Au beau milieu de la nuit, ils sont réveillés par un puissant orage. Qu’elle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils ont compris que la tempête était causée par une mage de l’orage… Les deux Magistères décident alors d’intervenir. Après avoir invoqué un golem de glaise, Meridan arrive à stopper Eryn (et donc la tempête) et ramène l’adolescente en lieu sûr, chez elle. Les deux mages tentent de convaincre la famille de les suivre à Dramung, mais ils refusent…
Le lendemain, la milice arrive à la ferme, alors les deux mages reprennent la route. Avant de partir, Eryn leur promet de réfléchir à leur proposition.
Un groupe de soldats s’arrête à la ferme, tandis qu’un autre poursuit les fuyards. J’espère qu’il ne va rien arriver à l’adolescente et ses grands parents.
Deux jours plus tard, Siobhan et Meridan arrivent à Oris, la ville natale de la Magistère. Ils ne savent toujours pas ce qu’il est advenu de leurs compagnons de voyage.
Alors que son ami s’endort dans l’écurie avec les chevaux, Siobhan part en ville pour faire quelques achats pour leur voyage. Elle remarque alors que des miliciens placardent des avis de recherche partout. Leurs têtes sont mises à prix (ça craint pour Lilia et les soldats alors ?). Les deux amis ne traînent pas et repartent aussitôt.
Après plusieurs jours de voyage, ils franchissent, à pied, les portes de la capitale (ils ont laissé leurs chevaux à l’extérieur, en espérant qu’ils y soient toujours à leur retour). Pour le moment, aucun contrôle à l’entrée de la ville. Est-ce un piège ? D’autant plus que les mêmes affiches que celle d’Oris sont placardées sur les murs.
Fuyant des soldats, ils sont accueillis par un groupe d’enfants (je me demande si ce ne sont pas les mêmes que ceux que Kherya a aidé) qui les emmènent dans des souterrains qu’ils appellent l’Antre. Ils y sont accueillis par Alice, une trentenaire qui dirige l’endroit et qui les attendait. Ils y retrouvent d’ailleurs Lilia et les guerriers de l’Ordre d’Enora (même si certains manquent à l’appel). Fiouuuu je suis contente :p
L’Antre appartient à une organisation de criminels appelée L’Oeil. Il est partout dans la basse ville et j’ai l’impression que c’est un mouvement de rébellion. Ah bah c’est exactement ça. D’ailleurs, beaucoup d’habitants sont prêts à se révolter. L’Oeil est un précieux soutien pour l’Ordre d’Enora. D’ailleurs, grâce à la sœur d’Alice, Narya, qui a la capacité de changer d’apparence, ils vont pouvoir se rendre au palais et rencontrer l’empereur.
L’entrevue ne se passe pas comme prévu. L’empereur ne veut rien entendre et quand les choses tournent en défaveur des mages et des marchands, c’est l’esclave de l’empereur lui-même qui vient à leur secours. Narya entraîne tout le monde dehors alors que Siobhan voulait lui venir en aide.
Les espions de l’Oeil reviennent avec des nouvelles : l’échafaud a été monté. Siobhan et Alice se rendent sur la place. Là-bas, Olerian et deux hommes de l’Oeil sont attachés. Le jeune homme reçoit des coups de fouet ce qui met hors d’elle Siobhan qui s’embrase. Elle délivre Olerian et des membres de l’Oeil arrivent en renfort. Alice confie un cheval aàSiobhan et Meridan et leur ordonne de fuir.
Aidés par une grosse partie de la population, les trois fuyards arrivent à quitter la capitale et prennent la direction du nord, vers Narameidh.
À quelques mètres de la muraille matérialisant la frontière du Narameidh, la milice les rattrape. Siobhan et Meridan les défient, offrant ainsi du temps à Olerian de se mettre à l’abri. Une fois la muraille franchie, il se retrouve face à Ethen (je connais un certain terramancien qui va être ravi :p). Grâce à un œuf de dragon qu’elle a en sa possession, elle lui retire sa pierre de démon.
Sa magie à peine libérée, il rebrousse rapidement chemin pour venir en aide à ses amis. C’est un aéromancien. Il fait fuir la milice. Meridan a l’air d’aller bien, mais Siobhan semble gravement blessée. Elle a une profonde blessure au ventre et l’une de ses jambes forme un angle peu naturel…
Ethen a décidé de rejoindre la résistance et s’est installée dans un camp de celle-ci situé à Narameidh. Elle lui avoue que, quoi qu’il décide, elle le suivra. Elle ne veut plus le quitter et Meridan est bien décidé à lui laisser une place dans sa vie.
Une semaine s’écoule avant que Siobhan ne reprenne connaissance. Un lien fort existe entre elle et Olerian et, tous deux l’ont ressenti. Est-ce qu’il y a une connexion particulière entre eux ?
Après avoir disparu pendant deux jours, Orelian revient avec une idée : dresser des griffons sauvages pour se rendre au Cercle par les airs et forcer les sorcières à arrêter la production de pierres de dragon. Privé de ressources, l’empereur sera obligé d’écouter la requête de l’Ordre d’Enora.
La résistance accepte qu’ils dressent quatre Griffons. Ils ne les accompagneront pas au Cercle.
À la capitale, les arrestations sont de plus en plus nombreuses et aléatoires. L’Oeil perd de plus en plus de membres de cette façon, dont Julyna, une télépathe proche d’Alice.
Oh… Attends… Kherya est une mage ? La vache ! Ça va faire tout drôle à l’empereur s’il le découvre.
À Dramung, l’état de Jakar ne va pas mieux. Les guérisseurs ont tout tenté mais le dragon se laisse mourir. Alors, ils essaient une dernière chose : avec l’aide d’un étudiant capable de maîtriser les plantes, ils empoisonnent la créature. Celle-ci se défend et réagit au poison. Les guérisseurs ont droit à un peu de répit. Jakar va pouvoir se nourrir et pourquoi pas, guérir.
Un mois s’est écoulé depuis l’arrivée des mages au camp de la résistance. Siobhan et Olerian passent beaucoup de temps ensemble et sont devenus très proches, tout comme Meridan et Ethen (d’ailleurs, j’ai l’impression que Siobhan est jalouse de cette relation).
Olerian est très observateur et a étudié avec attention les griffons. Il a d’ailleurs dressé trois mâles en plus de la femelle qu’il a apprivoisée. Ils sont prêts à partir pour se rendre au Cercle.
Le jeune mage m’impressionne. Il a été privé de ses pouvoirs pendant de longues années et, en seulement quelques semaines, il a appris à les maîtriser. Il est doué et puissant. Quand il aura complément appris à gérer ses émotions, il deviendra un mage redoutable (pas dans le mauvais sens du terme hein, je ne sens que de la bienveillance en lui ???? ).
Le voyage à dos de griffons se déroule sans embûche, même Siobhan qui appréhendait le fait de monter sur cet animal l’a apprécié.
C’est ainsi qu’ils arrivent rapidement en Ald’ys, un territoire à l’extrême est d’Erhetylia.
Malheureusement, à peine les griffons répartis, le groupe de mages reçoit des fléchettes anesthésiantes. Quand ils reprennent connaissance, ils sont pieds et mains liés, prisonniers de centaures qui leur ont injecté une toxine pour neutraliser leur pouvoir. Siobhan n’en croit pas ses yeux : pour elle (et pour beaucoup d’autres), ces créatures ont été massacrées ou domestiquées par la milice des générations plus tôt.
Peut-être qu’ils vont pouvoir s’entendre. Les mages et les centaures vénèrent la même déesse : Enora. Et la curiosité et sympathie des centaures envers les mages augmentent d’autant plus quand Meridan évoque Jakar. La centauresse, cheffe du groupe, demande à Siobhan de tout lui raconter. Espérant en faire des alliés, la pyromancienne décide d’être honnête concernant leurs intentions.
L’un des centaures, Athenos, apprend à Meridan que tout son clan a été massacré une vingtaine d’années plus tôt. Anéanti, le terramancien ignore sa compagne, ne laissant que Siobhan le consoler. S’en est trop pour Ethen qui fuit, folle de rage et de jalousie. (Ça va finir par péter entre elle et Siobhan…). D’ailleurs, elle n’assistera pas à la cérémonie organisée par les centaures pour décider de leur implication dans le combat des mages contre le Cercle. La chamane du groupe consulte les étoiles. C’est l’avenir qu’elle y lira qui sera déterminant pour leur décision. Le signe qu’ils reçoivent est on ne peut plus clair : une pluie d’étoiles filantes. Les guerriers les accompagneront le lendemain.
Ce n’est qu’après l’annonce qu’Ethen réapparaît, prétextant l’absence de son navire, son équipage et l’océan. Est-ce qu’elle aurait pu les trahir ? Étant donné sa façon de réagir face à la complicité de Siobhan et Meridan, j’ai de plus en plus de mal à lui faire confiance…
Ah enfin ! Enfin Siobhan s’autorise à se laisser aller avec Olerian, même s’il est de dix ans son cadet
Je suis heureuse pour eux
À leur arrivée dans la cour du Cercle, un combat s’engage entre les centaures et mages d’un côté, et les sorcières, leurs « hommes » et les esprits et morts-vivants de l’autre. Siobhan comprend bien vite que c’est des femmes que vient le danger et que c’est elles qu’il faut neutraliser en priorité.
Mais lorsque la Grande Callach arrive dans la mêlée, les mages se retrouvent écrasés par son aura de puissance, incapables d’utiliser leur pouvoir ou de bouger. Même les centaures semblent perdre de leur énergie en sa présence (je la déteste).
Un à un, les centaures tombent. Certains voient même leurs membres partir en lambeaux comme le bras de leur cheffe.
Autour de son cou, le médaillon de Siobhan palpite. Enora est avec eux. Elle demande alors à Olerian de s’envoler, de se mettre à l’abri et de lui faire confiance. Elle s’embrase et chasse les ténèbres qui la menacent. Alors qu’elle allait s’en prendre à Amalia, c’est comme si son esprit était manipulé pour lui rappeler des souvenirs douloureux, celui de la chute de Ginevra. Et d’un seul coup, le corps d’Olerian tombe lourdement à ses pieds. Est-ce qu’il va mourir ? Alors que les deux mages sont à la merci de la Grande Callach, des morts vivants forment une barrière autour d’eux comme s’ils cherchaient à les protéger. C’est Dara qui est venue à leur secours ! (Ça y est, toutes les histoires se recoupent et tous les personnages vont évoluer ensemble ???? ).
Ahhhhhh ! C’était bien son esprit qui était manipulé ! Olerian va bien ! Mais quand Siobhan s’écroule de fatigue, il accourt pour venir à son aide. Amalia attrape Dara par la gorge et balaie les morts vivants d’un revers de la main. Les deux mages et la sorcière rebelle sont enfermés.
Deux jours plus tard, Dara leur fait part de ce qu’elle a appris dans les archives. Le portail utilisé pour chasser les baeleths a été ouvert par un mage et une sorcière qui s’est retourné contre les siens.
Les jours passent. Quand une sorcière leur dépose un plateau de victuailles, les trois prisonniers comprennent que c’est leur dernier repas. Olerian cède à la panique. Alors que leur prison est composée de pierres de dragon censées absorber toute magie, il ne contrôle plus son pouvoir et bientôt, la prison autour d’eux s’effrite. À nouveau libre, la pyromancienne libère à son tour son pouvoir, sous les yeux ébahis des sorcières et des hommes.
Ce n’est pas qu’à la prison qu’Olerian a fait des dégâts. Les autres bâtiments du Cercle, même s’ils sont encore debouts, ont été touchés. Je t’avais dit qu’il était puissant
Orelian et Siobhan combattent les sorcières. Dara se joint à eux en envoyant des morts-vivants. Bientôt, le golem de Meridan entre en jeu en écrasant tout sur son passage. Siobhan se propulse sur le géant de terre et lui insuffle de son pouvoir qui le parcourt tel de la lave en fusion. Ethen combine également son pouvoir d’aquamancienne en l’aspergeant d’eau de mer afin de le rendre encore plus résistant.
Quand Siobhan jette un coup d’œil du côté d’Ethen et Meridan, ce dernier s’affaisse contre le mur et la mage lui fait comprendre d’un signe de tête que tout va bien. Rhooo mon instinct me pousse à ne pas lui faire confiance !
Oh attends… Elle est enceinte ? Non quand même pas… En tout cas, Meridan est prêt à donner ses dernières forces pour que sa créature reste debout le plus longtemps possible. L’aquamancienne reste à ses côtés. Olerian crée une tornade autour d’eux en guise de bouclier et retourne au combat. Bon sang j’angoisse…
De son côté, Dara est partie aux ateliers pour stopper la production de pierres de démon. D’ailleurs, elle convainc même les ouvriers de prendre les armes contre les sorcières et détruit la mine de production. Est-ce que les mages et leurs alliés vont gagner ce combat ? Où est Amalia ?
Quand une pluie torrentielle s’abat sur le cercle, cela annihile les pouvoirs de Siobhan. Dara lui demande alors d’aller protéger un groupe de fillettes sorcières apeurées. Alors qu’Olerian voulait la rejoindre, il ressent une vive douleur. Dara arrive à ses côtés et ils sont surpris par Amalia qui est furieuse et déterminée. Épaulée par les autres Callach, elle ouvre le portail duquel sort un baeleth. Le golem de Meridan l’affronte. Malgré sa taille imposante, il paraît minuscule à côté du titan. Olerian a rejoint le terramancien et Ethen qui semble de plus en plus mal en point, se tenant le ventre et étant sujette à de violentes nausées.
Le monstre de terre ne tient pas longtemps et quand le baeleth le brise en mille morceaux, Meridan s’effondre, exténué. Dara rassemble toute son énergie pour aller affronter le Titan, relevant tous les cadavres sur son passage.
Les mages s’associent pour tenter d’affaiblir le baeleth (même Meridan et Ethen), épaulés par les morts vivants de Dara. Les autres sorcières semblent avoir compris qu’Amalia a perdu la tête. D’ailleurs, la Grande Callach est morte (des griffes du titan ?). En qualité d’héritière, c’est donc Dara qui est à leur tête. En combinant leurs efforts, ils arrivent à repousser la créature dans le portail qui rétrécit puis disparaît.
Ah bah Ethen est bien enceinte
Dara veut faire changer les choses. Alors que la nouvelle Grande Callach prononce un discours pour les sorcières, quatre griffons chevauchés par des miliciens débarquent sur la place. Un traître les a balancés ! Les miliciens viennent chercher la Grande Callach pour qu’elle rencontre l’empereur qui va décider du sort du Cercle. Ils emmèneront également les quatres mages en tant que prisonniers. Qui ? Qui les a balancés ? Est ce que ça pourrait être la capitaine Castok ? Ou alors Alice ? Ou Ethen… Oui… Je ne lui fais toujours pas confiance… Elle pourrait donner des renseignements à l’empereur en échange de sa sécurité et de celle de son enfant à naître ?
Finalement, Dara se porte garante pour les quatres mages. Ils partiront tous, libres, vers la capitale pour rencontrer l’empereur qui n’aura d’autres choix que de les écouter cette fois.
L’un des miliciens qui les emmène se fait mordre par un serpent. C’est Meridan, épaulé par les autres mages, qui lui sauve la vie. Peu à peu les soldats acceptent les mages, même s’ils continuent de se montrer méfiant. Ils acceptent néanmoins qu’ils marchent à leur côté, mangent avec eux et utilisent leur pouvoir si besoin.
Dès leur arrivée à Taghonya, les quatres mages sont jetés au cachot et la sorcière est emmenée dans un autre bâtiment sans même avoir eu le temps de leur dire au revoir.
C’est vêtu comme des esclaves qu’ils sont amenés devant l’empereur où les attend déjà Dara, choquée par leur accoutrement. L’empereur les condamne à mort. Ils seront pendus au coucher du soleil. Alors Siobhan tente le tout pour le tout et accuse l’empereur de ne pas avoir respecté le traité concernant les esclaves. Aryn lui répond qu’elle n’a aucun droit ici. C’est à ce moment que Kherya intervient et l’accuse à son tour, soutenu par Alcyde, le bras droit de l’empereur. Il affirme que la jeune femme a le soutien du conseil et qu’une enquête est en cours. Eh bien… Le vent tourne
Alcyde ordonne aux miliciens d’arrêter l’empereur et de le reconduire à ses appartements où personne ne pourra entrer ou sortir sans son accord. Les mages seront enfermés au cachot le temps que se termine le procès de l’empereur, mais Alcyde leur promet des conditions de détention plus humaines. Dara, quant à elle, va devoir attendre l’arrivée d’un capitaine et expliquer la trahison des sorcières. Elle n’a pas le droit de quitter la ville, mais reste « libre », ce qui met en colère les mages.
J’ai tellement de peine pour tout ce qui est arrivé à Olerian. Et le fait qu’il soit obligé de demander l’aide de Garon, le soldat qu’ils ont sauvé de la morsure du serpent, pour prouver ses dires au conseil m’agace. Mais l’intervention du télépathe a eu l’effet escompté : plus personne ne doute de l’histoire que le jeune esclave a raconté (impossible que l’empereur s’en sorte avec tout ça).
Dans la chambre qui lui a été assignée et qu’elle n’a pas le droit de quitter, Dara reçoit la visite de Kherya. Cette dernière lui montre son don (qu’elle a découvert un peu après le départ d’Olerian et qu’elle a appris à maîtriser). Elle lui fait promettre de garder le secret. La princesse lui donne ensuite une cape sous laquelle se cacher et elles sortent en douce toutes les deux du palais.
Kherya l’emmène à l’Antre, où la sorcière fait la rencontre d’Alice (comment la fille de l’empereur connaît-elle la cheffe de la résistance ?)
Rho la vache ! Ce que leur apprend Alice est horrible. Alder Mesym, le frère de l’empereur, serait à la tête d’un réseau pédophile dans la haute ville. Les Mesym sont de belles pourritures. Kherya tombe des nues en apprenant tout ça, mais elle fait confiance à Alice. Elle ne doute pas de la véracité de ses accusations.
C’est plus déterminé que jamais que les deux femmes rentrent au palais. Elles ont un plan et chacune d’elles va devoir tenir son rôle pour le mener à bien. Mais avant tout, Kherya veut confronter son père. Celui-ci ne nie pas ce qu’il a fait. Néanmoins, il surprend sa fille quand il lui confie un parchemin dans lequel il fait d’elle la nouvelle impératrice d’Erhetylia.
Wah ! Le changement se met en place en Erhetylia. Kherya va être la première femme a monter sur le trône et c’est l’Ordre d’Enora (accompagné d’un groupe de résistants), mené par Lilia, qui arrête Alder, avec le soutien du conseil.
Selon la loi en Erhetylia, quand on s’en prend à un enfant, la sentence est la mort (ça devrait être pareil dans la réalité…). Aryn et Alder seront pendus.
Mais le jour du jugement, Alcyde (qui est le dirigeant par intérim en attendant la majorité de Kherya) ne peut s’y résoudre. La mort serait trop douce face à leur crime. Le vaniteux Alder est condamné à l’oubli, effacé des registres et enfermé dans une prison, loin de tout, seul. Quant à Aryn, il sera émasculé tout de suite et devant témoin. S’il survit, il finira ses jours en prison (je trouve leur peine bien plus « juste » que la pendaison).
Concernant les mages, le conseil leur offre l’asile en attendant de prendre une décision. Ils ne sont plus au cachots et retrouvent leur amis et Lilia. Cette dernière leur explique les derniers événements ayant eu lieu en ville.
Wahhh ! Alcyde fait un travail formidable. Lui et Siobhan signent un traité de non-agression entre Dramung et Erhetylia. Les mages vont pouvoir retourner sur leur île avec les enfants qu’on leur a confiés.
Et cerise sur le gâteau, Siobhan est enceinte ^^ (même si elle est déçue qu’Olerian ne soit pas aussi enthousiaste qu’elle par cette nouvelle).
L’Ordre d’Enora repart et en chemin, ils récupèrent la famille d’Eryn qui a décidée de les suivre.
Du côté des sorcières, elles ont interdiction de se regrouper dans des lieux isolés et, pour payer leur dette, elles parcourront le continent pour libérer tous les enfants esclaves et les escorter jusqu’à la capitale où ils seront accueillis.
Alors que le bateau qui emmène Siobhan et les siens vers la Confédération Maritime, la première magistère repense aux paroles de son compagnon : les enfants qui arriveront à la capitale seront-ils réellement en sécurité ? Une fois l’Ordre d’Enora parti, qu’arrivera-t-il aux siens ?
Plusieurs semaines plus tard, tout le monde est de retour à Dramung. Jakar est en pleine forme et devine bien vite qu’Ethen et Siobhan sont enceintes. Ils dévoilent aux deux couples que ce n’est pas un hasard qu’ils se sont trouvés. Enora elle-même (et certainement le destin), les a poussés dans les bras des uns et des autres
Sept mois sont passés depuis leur retour du continent. Lilia et sa grand-mère, la grand prêtresse de Dramung, ont découvert un grimoire ancien qui parle de dragon. Isaïa qui cherchait à faire éclore les œufs trouvés par Siobhan et Ethen, va peut-être enfin avoir une solution !
Une semaine plus tard, une cérémonie pour désigner le nouveau commandement de l’Ordre d’Enora est organisée. Lilia et Raker, deux femmes étant allées sur le continent en font partie Lilia sera à la tête de l’Ordre et Raker et Torus seront ses seconds.
La grande prêtresse en profite également pour annoncer son successeur (elle veut se consacrer entièrement à la lecture du grimoire).
Ethen et Siobhan accouchent le même jour, d’une petite fille pour l’une et d’un garçon pour l’autre. Mohhh je suis contente, j’ai les larmes aux yeux ^^
L’épilogue se déroule trois ans plus tard, à Taghonya.
C’est le jour de la montée sur le trône de Kherya. Olerian et Siobhan ont été conviés à la cérémonie. Ils s’y trouvent donc avec leur fils, Nolhan.
Aryn n’a pas survécu à son émasculation et est mort trois semaines après celle-ci des suite d’une infection
Kheria est géniale ! Elle veut abolir toute forme d’asservissement et décide de monter une école de magie universelle à l’ancien emplacement du Cercle. Ainsi, dès que leurs pouvoirs se manifesteront, les mages, sorciers et toutes personnes dotées de capacités pourront y être accueillies pour apprendre à maîtriser leur don. Elle semble vraiment décidée à faire régner la paix en Erhetylia J’ai hâte de voir comment les choses vont évoluer.
En revanche, étant donné la tristesse qui se dégage d’elle dès qu’elle pose les yeux sur Nolhan, est-ce qu’elle ne serait pas amoureuse d’Olerian ?
En conclusion
Erhetylia est le troisième de Meryma que je lis et, une fois de plus, je ne suis pas déçue par sa plume. Celle-ci est fluide, plaisante, prenante. On a tout juste assez de descriptions pour s’imaginer les lieux et les personnages sans que l’on soit submergé de blabla.
Dans ce livre, on plonge dans une monde où les mages élémentaires sont traqués et réduits en esclavage une fois leurs pouvoirs annihilés. Cependant, la population se rebelle et l’Ordre d’Enora est leur dernier espoir.
Guidé par deux mages, Siobhan et Meridan, un groupe de guerriers quitte l’île où le dernier des dragon, Jakar, a emmené les mages pour les protéger. Ils se rendent sur le continent avec l’espoir de rencontrer l’empereur afin de négocier la libération des leurs.
Tous les personnages que l’on rencontre au fil de l’histoire sont attachants. Chacun a sa propre histoire, son propre vécu, etc. Et on ressent de l’empathie envers chacun d’eux.
J’ai également apprécié le rôle des femmes dans cette histoire. Elles sont mises en avant dans chacun des groupes et ce sont même elles qui sont à la tête de la rébellion.
Le livre a une vraie fin qui nous permet de patienter jusqu’au tome suivant, même si énormément de points doivent être éclaircis. J’ai également hâte de connaître quelles seront les répercussions des décisions prises à la fin du livre. Je me demande aussi si nous allons suivre les mêmes personnages dans le second livre (est-ce que Siobhan sera toujours au cœur de l’histoire ?)
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