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Des Maux avec des Mots
Jeu 19 Nov 2020, 11:54
Ce livre est un recueil de textes courts. Je ne savais pas trop dans quelle catégorie le classer parce que, même s'il évoque les ressentis et états-d'âme de l'auteure, ce n'est pas vraiment un texte autobiographique :/ Pour moi, il est inclassable ^^
Pour être honnête, j'appréhende un peu le début de cette lecture. Je n'ai pas pour habitude de lire des choses qui ont un rapport avec la psychologie. J'ai peur que ça soit difficile pour moi. Cela dit, comme c'est un recueil de textes courts, ça devrait le faire.
J'ai commencé cette lecture un soir, dans mon lit. Les textes sont courts, ça se lit vite et à chaque fois que je me disais "c'est le dernier", je tournais la page et la curiosité l'emportait : je voulais savoir de quoi parlait le texte suivant. Cela dit, pour une lecture avant de dormir ce n'est pas ce qu'il y a de mieux.
La plume est jolie et l'écriture fluide. Mais les thèmes de certains textes, la dureté des propos, c'est pas évident. Je suis quelqu'un de très émotif (un rien me fait briller les yeux) et dès le début, certaines phrases m'ont noué la gorge. Je me suis parfois demandée si Audrey était le "personnage principal" de chaque histoire (à comprendre "est ce qu'elle parle d'elle") ou si c'est quelque chose de fictif.
On ressent son mal-être, le regard des autres sur elle, sur sa maladie. Quand on a personne dans son entourage qui en souffre, on ne sait pas en quoi ça consiste. Comme l'auteure le dit au début, pour moi schizophrénie = dédoublement de la personnalité. Eh bien j'ai vu tout le contraire ici.
On enchaine entre textes “joyeux” et états-d'âme très sombres. Mine de rien, beaucoup de textes parle de la mort, du suicide et de tout ce qui se passe dans la tête des gens quand il pense à cette solution… Ce n'est vraiment pas simple de lire les état-d'âmes de quelqu'un en souffrance, de quelqu’un qui subit la vie, qui survit au lieu de vivre. Personnellement, je me réservais cette lecture pendant ma pause déj et pas juste avant de dormir parce que ça me foutait parfois un coup au moral.
On jongle entre “ça va” et “aide moi”. C’est une vraie montagne russe d’émotions, de sentiments. C’est perturbant, et, au fur et à mesure de ma lecture, eh bien je me dis que c’est ce que les personnes atteintes de maladies, quelle qu’elle soit, ressentent : il y a des jours où ça va, et des jours où rien ne va.
Au fur et à mesure des textes, on apprend à connaître Audrey. On se rend alors compte qu’elle a des moments de lucidité où elle nous raconte sa maladie, nous l’explique, on la comprend mieux (c’est le cas avec les textes sur les hospitalisations et les scarifications par exemple). Et parfois, on se retrouve à lire un texte qui a été écrit en période de crise, de mal-être, d’idées noires. Quand je me suis rendue compte de ça, je me suis dit que, probablement que les textes en période lucide avaient été écrits après qu’elle ait trouvé un traitement stable, et les autres avant. Elle a mis du temps à accepter sa maladie, à accepter le traitement. C’est pour ça que je me dis que quand elle nous en parle pour nous l’expliquer, ça doit être une fois qu’elle a accepté qu’elle n’est pas “normale”. D’ailleurs, cette impression se confirme à environ 80% du livre quand les textes sont beaucoup plus joyeux, lumineux Je suis ravie de les lire, ravie de découvrir ce dénouement joyeux
Ici, j’ai retenu 2 textes :
Mon texte préféré est sans hésitation Et après ?. J’ai, moi aussi, envie de rêver que la vie après la mort est une nouvelle grande aventure pleine de féérie, sans hypocrisie, sans “fric”. Tout comme c’est expliqué dans le texte, beaucoup de personnes (moi y compris) n’avons l’impression de ne vivre que pour travailler, pour payer des factures. Même si on a quand même de bon moment, si on regarde notre vie, on passe plus de temps à galérer qu’à profiter non ? Bref ! C’est mon texte préféré ^^
Pour finir, petite note concernant Noraël, ce personnage de RP qui permet à Audrey d’évacuer ses TOC d’impulsions meurtrières (oui, Noraël est apparement un personnage avec une violence sans nom… Je serai curieuse de lire l’un de ces RP :p ). Je pense que de nos jours, beaucoup de personnes utilisent le Roleplay pour se mettre dans la peau de ce qu’ils ne sont pas. Ils s’évadent, évacuent. Et je suis persuadée que, mine de rien, tout ça est une sorte de thérapie qui fait du bien ^^
Arrivée dans la partie bonus, je pensais que tout irait bien. Bah non. Ce texte sur le chien. Fiou… J’ai eu du mal à contenir mes larmes. Dire que ce genre de choses arrive souvent, beaucoup trop souvent J’ai dû faire une pause avant de lire la suite, parce que j’avais la gorge trop nouée et les yeux qui piquent
Même si les sujets traités ici ne sont pas tout rose (il y a beaucoup de texte qui évoquent le mal-être, les pensées suicidaires, les tentatives de suicide), la plume est jolie. J’ai trouvé que beaucoup de textes donnent l’impression d’être une prose. En réalité, j’ai trouvé la majorité des textes très poétiques.
Personnellement, j’ai beaucoup aimé me plonger dans ce livre qui montre un aspect des maladies qu’on oublie souvent : le ressenti des patients. Comme c’est très bien dit dans le livre (et à plusieurs reprises), on leur demande de se battre, alors qu’ils ne veulent qu’une chose, baisser les bras. On leur reproche d’être égoïstes quand ils pensent à la mort. Mais quand tu lis tout ça, tout ce qu’elle ressent, est-ce que nous ne sommes pas nous-même égoistes ?
Néanmoins, la famille et les amis sont importants pour affronter la maladie. Comme Audrey le dit : “le traitement et le suivi sont la béquille de droite, l’entourage la gauche”. Les derniers textes me réchauffent le coeur, le livre se finit “dans la lumière” et ça fait du bien. Ça fait du bien de voir tout ce chemin parcouru.
Bref, c’est vraiment une belle découverte pour moi. Le seul point négatif que je pourrai écrire c’est que j’ai eu du mal avec l'enchaînement des textes. Il n’y a pas de suite logique d’un écrit à l’autre, pas de cohérence et j’ai parfois eu du mal à faire la transition d’un texte à l’autre.
A la fin du livre, on découvre également d’autres textes qui n’ont rien à voir avec la schizophrénie. Eh bien, l'écriture me plait toujours. J’ai hâte qu’Arcaëlle sorte pour pouvoir découvrir cet univers imaginaire au travers de la plume d’Audrey.
#psychologie #Emotion #maladie #schizophrénie #recueilTextes #ALLegrand
Des Maux avec des Mots
de A.L. Legrand
Résumé :
Mon prénom est Audrey, née un samedi 21 juin en 1986. Je souffre de schizophrénie paranoïde et j’ai été diagnostiquée à 22 ans, en avril 2009. Ce fut un choc et je n’acceptais pas la chose. Alors, j’ai écrit. Des textes, des poèmes, des livres. Voici mon premier recueil avant de vous livrer, bientôt, mon premier roman (Arcaëlle). Alors, pour l’heure, je vous présente :Des maux avec des mots.Un petit recueil compilant états-d’âme, poésies et réflexions. La fin est plus lumineuse que le début. Alors, je vous invite à vous installer confortablement avec une bonne boisson (chaude ou froide). Entrez donc dans ma tête, je vous y convie.
Mon avis :
Pour être honnête, j'appréhende un peu le début de cette lecture. Je n'ai pas pour habitude de lire des choses qui ont un rapport avec la psychologie. J'ai peur que ça soit difficile pour moi. Cela dit, comme c'est un recueil de textes courts, ça devrait le faire.
Au fil de ma lecture
J'ai commencé cette lecture un soir, dans mon lit. Les textes sont courts, ça se lit vite et à chaque fois que je me disais "c'est le dernier", je tournais la page et la curiosité l'emportait : je voulais savoir de quoi parlait le texte suivant. Cela dit, pour une lecture avant de dormir ce n'est pas ce qu'il y a de mieux.
La plume est jolie et l'écriture fluide. Mais les thèmes de certains textes, la dureté des propos, c'est pas évident. Je suis quelqu'un de très émotif (un rien me fait briller les yeux) et dès le début, certaines phrases m'ont noué la gorge. Je me suis parfois demandée si Audrey était le "personnage principal" de chaque histoire (à comprendre "est ce qu'elle parle d'elle") ou si c'est quelque chose de fictif.
On ressent son mal-être, le regard des autres sur elle, sur sa maladie. Quand on a personne dans son entourage qui en souffre, on ne sait pas en quoi ça consiste. Comme l'auteure le dit au début, pour moi schizophrénie = dédoublement de la personnalité. Eh bien j'ai vu tout le contraire ici.
On enchaine entre textes “joyeux” et états-d'âme très sombres. Mine de rien, beaucoup de textes parle de la mort, du suicide et de tout ce qui se passe dans la tête des gens quand il pense à cette solution… Ce n'est vraiment pas simple de lire les état-d'âmes de quelqu'un en souffrance, de quelqu’un qui subit la vie, qui survit au lieu de vivre. Personnellement, je me réservais cette lecture pendant ma pause déj et pas juste avant de dormir parce que ça me foutait parfois un coup au moral.
On jongle entre “ça va” et “aide moi”. C’est une vraie montagne russe d’émotions, de sentiments. C’est perturbant, et, au fur et à mesure de ma lecture, eh bien je me dis que c’est ce que les personnes atteintes de maladies, quelle qu’elle soit, ressentent : il y a des jours où ça va, et des jours où rien ne va.
Au fur et à mesure des textes, on apprend à connaître Audrey. On se rend alors compte qu’elle a des moments de lucidité où elle nous raconte sa maladie, nous l’explique, on la comprend mieux (c’est le cas avec les textes sur les hospitalisations et les scarifications par exemple). Et parfois, on se retrouve à lire un texte qui a été écrit en période de crise, de mal-être, d’idées noires. Quand je me suis rendue compte de ça, je me suis dit que, probablement que les textes en période lucide avaient été écrits après qu’elle ait trouvé un traitement stable, et les autres avant. Elle a mis du temps à accepter sa maladie, à accepter le traitement. C’est pour ça que je me dis que quand elle nous en parle pour nous l’expliquer, ça doit être une fois qu’elle a accepté qu’elle n’est pas “normale”. D’ailleurs, cette impression se confirme à environ 80% du livre quand les textes sont beaucoup plus joyeux, lumineux Je suis ravie de les lire, ravie de découvrir ce dénouement joyeux
Ici, j’ai retenu 2 textes :
- Lettre à Dieu. Ce texte me replonge dans une période passée qui concerne un proche. C‘est un texte qui est dur à lire pour moi, me met les larmes aux yeux, fait resurgir des choses du passé…
- Tourments. Tout ce qui est écrit ici, eh bien c’est ce que ressentent malheureusement beaucoup de personnes “différentes”. Juste l’espace d’un instant, elles aimeraient que ceux qui les dévisagent, ceux qui les jugent se mettent à leur place…
Mon texte préféré est sans hésitation Et après ?. J’ai, moi aussi, envie de rêver que la vie après la mort est une nouvelle grande aventure pleine de féérie, sans hypocrisie, sans “fric”. Tout comme c’est expliqué dans le texte, beaucoup de personnes (moi y compris) n’avons l’impression de ne vivre que pour travailler, pour payer des factures. Même si on a quand même de bon moment, si on regarde notre vie, on passe plus de temps à galérer qu’à profiter non ? Bref ! C’est mon texte préféré ^^
Pour finir, petite note concernant Noraël, ce personnage de RP qui permet à Audrey d’évacuer ses TOC d’impulsions meurtrières (oui, Noraël est apparement un personnage avec une violence sans nom… Je serai curieuse de lire l’un de ces RP :p ). Je pense que de nos jours, beaucoup de personnes utilisent le Roleplay pour se mettre dans la peau de ce qu’ils ne sont pas. Ils s’évadent, évacuent. Et je suis persuadée que, mine de rien, tout ça est une sorte de thérapie qui fait du bien ^^
Arrivée dans la partie bonus, je pensais que tout irait bien. Bah non. Ce texte sur le chien. Fiou… J’ai eu du mal à contenir mes larmes. Dire que ce genre de choses arrive souvent, beaucoup trop souvent J’ai dû faire une pause avant de lire la suite, parce que j’avais la gorge trop nouée et les yeux qui piquent
En conclusion
Même si les sujets traités ici ne sont pas tout rose (il y a beaucoup de texte qui évoquent le mal-être, les pensées suicidaires, les tentatives de suicide), la plume est jolie. J’ai trouvé que beaucoup de textes donnent l’impression d’être une prose. En réalité, j’ai trouvé la majorité des textes très poétiques.
Personnellement, j’ai beaucoup aimé me plonger dans ce livre qui montre un aspect des maladies qu’on oublie souvent : le ressenti des patients. Comme c’est très bien dit dans le livre (et à plusieurs reprises), on leur demande de se battre, alors qu’ils ne veulent qu’une chose, baisser les bras. On leur reproche d’être égoïstes quand ils pensent à la mort. Mais quand tu lis tout ça, tout ce qu’elle ressent, est-ce que nous ne sommes pas nous-même égoistes ?
Néanmoins, la famille et les amis sont importants pour affronter la maladie. Comme Audrey le dit : “le traitement et le suivi sont la béquille de droite, l’entourage la gauche”. Les derniers textes me réchauffent le coeur, le livre se finit “dans la lumière” et ça fait du bien. Ça fait du bien de voir tout ce chemin parcouru.
Bref, c’est vraiment une belle découverte pour moi. Le seul point négatif que je pourrai écrire c’est que j’ai eu du mal avec l'enchaînement des textes. Il n’y a pas de suite logique d’un écrit à l’autre, pas de cohérence et j’ai parfois eu du mal à faire la transition d’un texte à l’autre.
A la fin du livre, on découvre également d’autres textes qui n’ont rien à voir avec la schizophrénie. Eh bien, l'écriture me plait toujours. J’ai hâte qu’Arcaëlle sorte pour pouvoir découvrir cet univers imaginaire au travers de la plume d’Audrey.
#psychologie #Emotion #maladie #schizophrénie #recueilTextes #ALLegrand
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Re: Des Maux avec des Mots
Jeu 19 Nov 2020, 12:09
Oh tu me donnes envie ! Je vais voir pour le prendre
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Re: Des Maux avec des Mots
Sam 21 Nov 2020, 13:52
Coucou @Mäven
Bah franchement, je te le conseille (il n'est pas très cher en version numérique en plus). Par contre, y a certains textes assez dur à lire :/ Faut pas s'y mettre quand tu es dans un mauvais moral quoi :/
Bah franchement, je te le conseille (il n'est pas très cher en version numérique en plus). Par contre, y a certains textes assez dur à lire :/ Faut pas s'y mettre quand tu es dans un mauvais moral quoi :/
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Re: Des Maux avec des Mots
Sam 21 Nov 2020, 14:16
Je vais éviter en ce moment alors :/
Mais je le garde dans un coin de ma tête
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Re: Des Maux avec des Mots
Sam 21 Nov 2020, 21:53
Intéressant en effet !
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- Gazou
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Re: Des Maux avec des Mots
Lun 23 Nov 2020, 06:28
Il donne envie mais me fait un peu peur....tu sais pourquoi jenpense Miettes....je sais que ça me replongera dans le passé et un passé qui au final reste présent même si j'ai beaucoup travaillé dessus....après je pourrais peut être plus facilement me.mettre a sa place....mais je ne sais pas si c'est une bonne idée....
- E2L
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Re: Des Maux avec des Mots
Lun 23 Nov 2020, 07:31
Intéressant mais je garde pour plus tard quand ça iras mieux dans ma vie et ma tête ^^
Merci pour le partage !
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Re: Des Maux avec des Mots
Lun 23 Nov 2020, 14:24
Coucou
@Gazou oh oui je comprends... Bien souvent j'ai pensé à toi en lisant ce texte et une histoire m'a fait pleuré, d'ailleurs, j'en parle dans mon avis (Lettre à Dieu). Tu te retrouveras je pense dedans, mais ça risque d'être assez dur à lire pour toi du coup :/ A voir du coup :/
@Ashana oui, je pense que c'est mieux. Le livre est vraiment bien, mais je pense que si tu as le moral dans les chaussettes, il risque de le plomber encore plus :/ A mon avis, faut vraiment être bien dans sa tête quand on se lance dans ce livre, sinon j'ai peur que certains textes soient trop dur à supporter :/
@Gazou oh oui je comprends... Bien souvent j'ai pensé à toi en lisant ce texte et une histoire m'a fait pleuré, d'ailleurs, j'en parle dans mon avis (Lettre à Dieu). Tu te retrouveras je pense dedans, mais ça risque d'être assez dur à lire pour toi du coup :/ A voir du coup :/
@Ashana oui, je pense que c'est mieux. Le livre est vraiment bien, mais je pense que si tu as le moral dans les chaussettes, il risque de le plomber encore plus :/ A mon avis, faut vraiment être bien dans sa tête quand on se lance dans ce livre, sinon j'ai peur que certains textes soient trop dur à supporter :/
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- KoalaVolant
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Re: Des Maux avec des Mots
Mar 20 Juil 2021, 18:14
Je l'ai lu en....Mars, et j'ai dû zaper de le noter dans mes lectures, bref.
Toujours est il que j'ai bien aimé ce livre, je le trouvais touchant.
J'avais fait un avis sur mon blog
"Ce livre est empreint d’émotions et de pensées. C’est un recueil d’une personne en souffrance qui au fur et à mesure tente de rester solide, et construite. On retrouve le plus profond d’une âme, en poésie ou en texte. Si j’ai eu plus de mal avec les poésies (de fait, j’ai du mal à lire des poésies), j’ai bien aimé certaines des textes. Il y a une certaine construction, puisqu’on sent l’évolution de l’autrice et narratrice au fur et à mesure de l’histoire. La fin est d’ailleurs un joli message d’espoir en soit. On peut être quelqu’un, même en étant schizophrène. Même s’il est vrai que ça ne doit pas être facile. J’ai senti la détresse et la dépression aussi, dans les mots que je lisais. Ça m’a fait écho à ma propre souffrance (bien que je ne sois pas schizophrène, l’anxiété et la dépression sont mes meilleurs a…Hm. Ennemis. Tout comme l’automutilation.)
Et j’ai trouvé ça aussi douloureux que quand je le vis. Mais quelques passages m’ont marqué tant ça me frappait de réalisme sur ce qu’on peut ressentir. J’espérais vraiment que la fin irait mieux, parce que ça ne devait pas être facile en effet. Il y avait quelques répétitions, quelques moments de longueur, où on enchainait très souvent sur des textes tristes, et bizarrement, ça devenait redondant. Mais ça restait sympathique, et ça se lit très vite. C’est un bon moyen d’avoir un visuel de ce que peux ressentir une personne qui se sent sincèrement mal dans sa peau. C’est presque intimidant, parce que j’ai finalement eut l’impression de lire l’intérieur de l’âme de l’autrice. Etrange et déroutant."
Toujours est il que j'ai bien aimé ce livre, je le trouvais touchant.
J'avais fait un avis sur mon blog
"Ce livre est empreint d’émotions et de pensées. C’est un recueil d’une personne en souffrance qui au fur et à mesure tente de rester solide, et construite. On retrouve le plus profond d’une âme, en poésie ou en texte. Si j’ai eu plus de mal avec les poésies (de fait, j’ai du mal à lire des poésies), j’ai bien aimé certaines des textes. Il y a une certaine construction, puisqu’on sent l’évolution de l’autrice et narratrice au fur et à mesure de l’histoire. La fin est d’ailleurs un joli message d’espoir en soit. On peut être quelqu’un, même en étant schizophrène. Même s’il est vrai que ça ne doit pas être facile. J’ai senti la détresse et la dépression aussi, dans les mots que je lisais. Ça m’a fait écho à ma propre souffrance (bien que je ne sois pas schizophrène, l’anxiété et la dépression sont mes meilleurs a…Hm. Ennemis. Tout comme l’automutilation.)
Et j’ai trouvé ça aussi douloureux que quand je le vis. Mais quelques passages m’ont marqué tant ça me frappait de réalisme sur ce qu’on peut ressentir. J’espérais vraiment que la fin irait mieux, parce que ça ne devait pas être facile en effet. Il y avait quelques répétitions, quelques moments de longueur, où on enchainait très souvent sur des textes tristes, et bizarrement, ça devenait redondant. Mais ça restait sympathique, et ça se lit très vite. C’est un bon moyen d’avoir un visuel de ce que peux ressentir une personne qui se sent sincèrement mal dans sa peau. C’est presque intimidant, parce que j’ai finalement eut l’impression de lire l’intérieur de l’âme de l’autrice. Etrange et déroutant."
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