De bons présages de Terry Pratchett & Neil Gaiman

L’Apocalypse aura lieu samedi prochain, après le thé ! Ainsi en ont décidé, d’un commun accord, les forces du Bien et du Mal.

L’Antéchrist va fêter ses onze ans. Son éducation a été supervisée par un ange, Aziraphale, et un démon, Rampa, résidents sur Terre depuis l’époque de la première pomme.

Mais voilà, suite à un coup du sort, l’enfant a été échangé à la maternité. Le vrai Antéchrist se nomme Adam et vit dans la banlieue londonienne. Et ça, ça change tout ! Une course contre la montre commence alors pour l’ange et le démon qui, finalement, se disent que la race humaine ne mérite pas son sort…

S'il y a bien une chose dont je suis sûr, c'est que clairement, on reconnait le style de Pratchett et Gaiman, et que le mélange est loufoque à souhait.
L'histoire est celle de l'Apocalypse, et de tout ceux qui l'entourent. Et qui dit tous ceux, dit plusieurs points de vues plus ou moins intéressants.

Comme beaucoup, j'ai adoré Aziraphale et Rampa, et suivre leurs rebondissements et leur relation m'a beaucoup plu. J'aime comment ils sont très à part de chacun de leur camp, et les décisions qu'ils prennent. J'ai apprécié aussi Newt et Anathème. Pour le reste, le passage des Eux semblaient un peu longs, et des 4 cavaliers aussi. Du coup j'étais moins intéressé.

Mais alors que l'Apocalypse évolue, tous les personnages s'entremêlent et les histoires aussi, et ça j'ai adoré. Tout y est lié, tout prête à être un fusil de Tchekhov, et pleins de choses passe. Du coup j'ai adoré la fin du dernier chapitre, où tout se rejoint, tout prend son sens.

L'univers et les personnages sont barrés, mais très réalistes à la fois. Il y a beaucoup de cynisme, et énormément d'humour, et c'est assez amusant. L'écriture est super plaisante, et j'ai passé un bon moment. Juste, certains moments me semblaient bien moins intéressants. Du coup, des fois je décrochais un peu.

Mais clairement, je vais tester la série, et j'ai apprécié ma lecture !

Citation : "J'vois pas ce qu'il y a de super à créer des gens comme ils sont, et puis à s'énerver parce qu'ils se conduisent comme des gens"